LES 24H DU MANS DE COOL RACING

  • l’année dernière
Transcript
00:00 C'est la première journée de roulage au monde depuis un an.
00:03 Toujours important parce qu'on retrouve le circuit et il faut reprendre les marques pour l'équipe.
00:09 Pour certains pilotes c'est une découverte, parce qu'on a des jeunes pilotes qui font leur première participation.
00:15 L'idée de la matinée du TSD c'est vraiment de se mettre dans le rythme, noter tous les détails à régler.
00:25 C'est un peu un avant-match on va dire. C'est plutôt bien passé parce qu'il n'y a pas eu de problème particulier.
00:33 Après c'est bien trop tôt pour parler de performance, parce que la piste évolue beaucoup.
00:38 Mais l'objectif c'était de prendre ses marques.
00:41 Après c'est marrant parce qu'il manque Simon Pajot.
00:50 Simon nous a envoyé un message il y a 10 minutes pour nous dire qu'on avait fait du bon travail ce matin.
00:56 Il est de l'autre côté de l'Atlantique mais il suit quand même bien la voiture.
01:01 Il est au Grand Prix de Détroit en IndyCar et il nous rejoint demain.
01:05 C'est simple, pour le championnat d'Europe, l'Européen Le Mans Series, on a Pechito Lopez qui fait la saison avec nous,
01:16 qui est pilote officiel Toyota. Toyota nous a gentiment prêté à Pechito pour la saison.
01:22 Mais au 24 Heures du Mans, il est avec Toyota donc on devait le remplacer entre guillemets.
01:28 On avait quelques idées en tête, dont Simon.
01:32 Simon connaît très bien Nicolas Lapierre qui est le fondateur du team.
01:37 Moi je le connais aussi parce qu'on a travaillé ensemble chez ORECA quand il a fait la première fois Le Mans en 2008.
01:43 Simon est un pilote de référence, pas seulement au Mans.
01:48 Il a été champion IndyCar, il a gagné l'Inis 500, il a gagné les 24 Heures de Daytona.
01:53 Il a toujours été super rapide en proto et particulièrement au 24 Heures du Mans.
01:58 Sur sa voiture, la 47, on a deux jeunes pilotes, Richard de Gérus et Vlad Lonko qui ont 19 et 18 ans.
02:05 On voulait un pilote qui a de l'expérience, qui est rapide.
02:10 Si en plus ça pouvait être un pilote français, sachant que l'équipe est basée à Annecy, c'était que mieux.
02:17 C'est aussi pour ça qu'on l'avait "coché" sur la liste.
02:27 Après il fallait le convaincre, mais honnêtement il n'a pas été loin à le convaincre.
02:31 Ça a été plus une question d'heures que de jours dans les discussions.
02:34 Il était super motivé, il avait envie de revenir au Mans depuis un moment.
02:38 Ça c'est la première des choses pour nous qui était importante.
02:41 Ce n'était pas juste de prendre un nom, il fallait vraiment quelqu'un qui ait envie.
02:46 Et puis il y avait cet aspect, comme j'ai dit, encadrer un peu les jeunes, apporter l'expérience.
02:51 Donc il y a des pilotes qui ont de l'expérience, mais qui n'ont pas cette fibre à la transmettre.
02:58 Donc en connaissant Simon, le pilote, mais Simon aussi au niveau humain, on n'avait pas de doute là-dessus.
03:06 Après, pour moi ça reste quand même un capitaine, dans le sens où sur cet équipage ça va être le capitaine de route.
03:12 Et c'est lui, comme je disais, qui va encadrer les jeunes.
03:17 C'est un peu la locomotive.
03:20 Donc je sais qu'il est très humble et modeste, mais on compte aussi beaucoup sur lui à tous les niveaux.
03:27 Et je n'ai pas de doute là-dessus.
03:33 Ce n'est pas une question facile, pas parce que je veux l'éluder.
03:37 Mais en fait le niveau en LMP2 est tel qu'aujourd'hui il n'y a aucune équipe qui peut dire "on vient pour gagner".
03:45 Donc on a des ambitions, on veut faire un beau résultat.
03:49 Après honnêtement, on ne s'est pas fixé à une place.
03:54 Aujourd'hui l'idée c'est qu'il faut être à l'arrivée sans avoir de problème.
03:59 Si c'est le cas, on sait qu'on sera bien placé avec les deux voitures, sachant qu'il y en a une des deux qui peut jouer le trophée Pro-Am.
04:07 Donc clairement pour la 37, on aimerait bien gagner le Pro-Am.
04:13 Après pour la 47, dans la catégorie Pro, le niveau est vraiment super élevé.
04:19 Donc c'est difficile de se prononcer.
04:21 Et même aujourd'hui pour aller en hypercar où il faut être dans les 8 premiers, sur 24 voitures, il n'y a aucune voiture faible.
04:31 C'est aussi la beauté de cette catégorie, c'est qu'on a tous le même moteur, on a tous les mêmes pneus.
04:37 Donc il n'y a pas d'excuses.
04:39 Et je pense que c'est aussi pour ça que des garçons comme Simon ou Pechito Lopez en LMS sont motivés à venir.
04:46 C'est qu'on se bat à armes égales, il n'y a pas d'excuses, il faut faire du bon job et aller se battre pour faire le meilleur résultat.

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