Réforme des retraites : 14ème et dernière journée de mobilisation ? | Retraites : quel avenir pour le texte LIOT ?
Invités :
- Charles de Courson, député de la Marne, groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT)
- Jean-René Cazeneuve, député du Gers, groupe Renaissance
Faut-il moins de vaches pour le climat ? | Harcèlement scolaire : comment protéger les victimes ? | Retraites : quel avenir pour le texte LIOT ?
Invités :
- Pierre Dharréville, député Gauche démocrate et républicaine des Bouches-du-Rhône
- Mathieu Lefèvre, député Renaissance du Val-de-Marne
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP !
Tous les mardis, LCP propose une grande session d´actualité parlementaire à l´occasion des Questions au Gouvernement à l´Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l´Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.
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- Mathieu Lefèvre, député Renaissance du Val-de-Marne
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00:00:00 ...
00:00:10 -Bonjour à tous et bienvenue dans "Questions d'actualité" sur LCP.
00:00:13 Heureuse de vous retrouver ici, en direct de la salle des Pas Perdus,
00:00:17 à quelques mètres de la salle des 4 colonnes
00:00:20 et de l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:00:22 où vous pourrez suivre à partir de 15h les questions au gouvernement.
00:00:26 Elles seront retransmises en direct et en intégralité sur LCP.
00:00:30 C'est la question des retraites qui domine encore cette semaine,
00:00:33 alors que la proposition de loi du groupe Lyott
00:00:36 visant à abroger la réforme est prévue jeudi.
00:00:39 14e journée aussi de mobilisation dans la rue
00:00:42 contre cette réforme.
00:00:43 Les oppositions espèrent, bien sûr, relancer la mobilisation,
00:00:48 alors que la majorité souhaite, de son côté,
00:00:51 tourner la page de cette réforme contestée.
00:00:54 On va évidemment parler de cette actualité
00:00:57 avec Elsa Mondingava et Stéphanie Despierre,
00:00:59 qui sont dans la salle des 4 colonnes.
00:01:01 Elles auront des députés à leur micro.
00:01:04 Nous retrouverons Marco Pommier dans l'hémicycle
00:01:07 pour le menu des questions au gouvernement.
00:01:09 Hélène Bonduelle se trouve dans la manifestation parisienne.
00:01:13 On revient vers vous dans un instant.
00:01:15 Et puis, nous vous ferons vivre, à partir de 14h45,
00:01:18 l'arrivée de la Première ministre et des membres du gouvernement.
00:01:21 Ce sera par l'entrée principale du Palais Bourbon, la Cour d'honneur.
00:01:25 Hélène Bonduelle, vous êtes dans la manifestation parisienne,
00:01:29 dans la cour des Invalides.
00:01:30 Est-ce qu'il y a beaucoup de monde autour de vous ?
00:01:33 Est-ce qu'il y a beaucoup de monde autour de vous ?
00:01:36 -En effet, je suis au boulevard des Invalides.
00:01:39 C'est encore un blocaire clairsemé.
00:01:41 Le cortège ne va pas tarder à s'élancer.
00:01:43 Vous voyez le carré de tête derrière moi.
00:01:46 L'endroit n'a pas été choisi par hasard.
00:01:48 On est à deux pas de chez vous, de l'Assemblée nationale,
00:01:51 là où va se jouer le dernier épisode de la réforme des retraites,
00:01:55 jeudi, avec cette proposition de loi des députés.
00:01:58 -Le CST nous a donné rendez-vous
00:02:00 au pied de l'Assemblée nationale pour leurs points presse.
00:02:03 Ils sont toujours mobilisés, mais vous allez l'entendre,
00:02:06 dans cette intersyndicale, il y a de son cloche,
00:02:09 la CFDT avec Laurent Berger,
00:02:10 dont c'est l'une des dernières grandes manifestations
00:02:13 avant qu'il cède sa place.
00:02:15 Lui est dans l'après, dans les futures négociations,
00:02:18 tandis que la CGT avec Sophie Binet
00:02:20 dit que cette manifestation n'est pas pliée.
00:02:22 Je vous propose de les écouter tous les deux.
00:02:25 -Le Baroude d'honneur, ça fait trois ans
00:02:27 que vous nous le dites, donc non, ce n'est pas un Baroude d'honneur.
00:02:31 L'APPL de jeudi, elle est en course,
00:02:35 et donc les choses vont se passer jeudi,
00:02:38 elles ne sont pas jouées, et nous appelons solennellement
00:02:41 Yael Broun-Pivet à laisser l'Assemblée nationale voter.
00:02:44 Ce serait un grave déni des démocraties
00:02:46 si les députés étaient empêchés de voter.
00:02:49 -Le décret est publié sur les 64 ans,
00:02:51 donc j'espère beaucoup, c'est pour ça qu'on est là,
00:02:54 que demain, le Parlement aura enfin l'occasion
00:02:57 de voter sur les 64 ans, qui va bouleverser la vie
00:02:59 des millions de travailleurs et de travailleuses,
00:03:02 mais si ce n'était pas le cas après-demain,
00:03:04 et je mets une nuance avec ça,
00:03:06 l'ensemble des possibilités de faire reculer le gouvernement
00:03:09 seront dernières à nous.
00:03:11 On continuera de se mobiliser sur toutes les questions
00:03:14 de salaire, de pouvoir d'achat, de pouvoir de vivre,
00:03:17 on a parlé du logement, qui est un sujet fondamental.
00:03:20 Je ne fais pas un déplacement sans qu'on me parle du logement.
00:03:23 On va voir ce qui se passe après-demain à l'Assemblée nationale.
00:03:27 Au-delà de ça, on ne va pas se raconter l'histoire.
00:03:30 J'aimerais vous dire qu'on peut refaire une mobilisation
00:03:33 à 2 millions de personnes la semaine prochaine.
00:03:35 Les travailleurs et les travailleuses,
00:03:38 on ne peut pas leur mentir, ils sont lucides.
00:03:40 Cette réforme est promulguée et les décrets sont publiés.
00:03:43 -Les autorités attendent entre 40 000 et 70 000 personnes
00:03:47 ici, à Paris. C'est la 14e mobilisation.
00:03:49 Est-ce que les gens vont tout autant se déplacer ?
00:03:52 C'est vrai que c'est un peu plus qu'ersemé.
00:03:54 Nous verrons ça lorsque le cortège sera arrivé à Place d'Italie.
00:03:58 -Merci, Hélène Bonduelle.
00:03:59 On va retrouver Marco Pommier,
00:04:01 qui, lui, est déjà dans les tribunes de l'hémicycle.
00:04:04 Marco, est-ce qu'on va parler retraite
00:04:06 aujourd'hui, cet après-midi ?
00:04:08 -Oui, Brigitte. La mobilisation sociale
00:04:12 va s'inviter dans l'hémicycle.
00:04:14 Deux questions sur la réforme des retraites cet après-midi.
00:04:18 A deux jours de l'examen dans l'hémicycle
00:04:20 de la transition loi du groupe Lyott
00:04:22 pour abroger le recul de l'âge légal à 64 ans.
00:04:25 Mais le sujet qui s'impose cet après-midi,
00:04:27 c'est celui du logement.
00:04:29 Les Républicains, les socialistes, le groupe Lyott,
00:04:32 mais aussi le Rassemblement national
00:04:34 reviendront sur les annonces d'Elisabeth Borne hier
00:04:37 pour tenter d'enrayer la crise du secteur.
00:04:40 Un plan accueilli avec beaucoup de réserve
00:04:42 par les professionnels du logement.
00:04:44 "Il n'y a pas de mesure magique", a dit la Première ministre.
00:04:47 -Merci, Marco. On vous retrouve plus tard
00:04:50 pour d'autres questions au gouvernement.
00:04:52 J'accueille avec moi sur ce plateau Jean-René Cazeneuve.
00:04:55 Merci d'être avec nous.
00:04:57 Vous êtes rapporteur général du budget
00:04:59 et député Renaissance du Gers.
00:05:01 C'est Charles de Courson.
00:05:03 Vous êtes député Liberté indépendant
00:05:05 Outre-mer et Territoire.
00:05:07 C'est le groupe Lyott.
00:05:08 Vous rapportez cette proposition de loi
00:05:10 qui sera débattue jeudi dans l'hémicycle.
00:05:13 Avant ça, une réaction peut-être à la manifestation.
00:05:16 Jean-René Cazeneuve, 400 000 à 600 000 personnes
00:05:19 sont attendues aujourd'hui dans toute la France,
00:05:22 puisqu'il y a 250 rassemblements qui sont prévus.
00:05:25 Est-ce que ce n'est pas l'échec du gouvernement,
00:05:28 au bout de 14 journées de manifestations,
00:05:30 d'avoir encore du monde comme ça contre cette réforme ?
00:05:33 -Non, c'est un peu le prix à payer, si vous voulez,
00:05:36 à chaque fois qu'il y a une réforme des retraites.
00:05:39 A la dernière réforme, il y avait eu aussi, je crois,
00:05:42 13 ou 14 épisodes de manifestations.
00:05:44 Moi, je voudrais saluer ces manifestations
00:05:47 parce qu'elles se sont bien tenues dans leur ensemble.
00:05:50 Il y a eu assez peu de débordements,
00:05:52 d'autant que je voudrais remercier
00:05:54 ceux qui les ont organisées,
00:05:56 les organisations syndicales,
00:05:57 conveyer à ce qu'elles se fassent dans le bon ordre.
00:06:00 J'ai les chiffres dans le Gers,
00:06:02 puisque la manifestation a eu lieu ce matin.
00:06:05 Il y avait deux fois moins de monde que la dernière fois.
00:06:08 C'est probablement la fin de ces manifestations.
00:06:11 -Pourtant, il y a eu deux décrets d'application
00:06:13 qui ont été publiés dimanche.
00:06:15 Vous ne pensez pas que ça peut relancer la manifestation ?
00:06:18 Est-ce que ce n'est pas une provocation ?
00:06:20 -Ecoutez, je n'espère pas.
00:06:23 Je crois que la concertation a eu lieu
00:06:25 pendant de nombreuses semaines, de nombreux mois.
00:06:28 Le projet de loi a été modifié, je le redis.
00:06:31 Je vous rappelle que c'était 65 ans, initialement.
00:06:33 Beaucoup d'ajouts ont été faits sur les carrières longues.
00:06:37 Cette phase de concertation
00:06:40 et cette modification de la loi a été faite.
00:06:43 Pour moi, derrière nous,
00:06:45 il y a d'autres sujets qui nous attendent.
00:06:47 On en parlera peut-être plus tard.
00:06:49 Le partage de la valeur, le plein emploi.
00:06:51 Il y a encore de nombreux sujets qui nous attendent
00:06:54 et qui seront aussi autant d'objets de discussion
00:06:57 avec les organisations syndicales.
00:06:59 -Vous faites partie des contestataires
00:07:02 à cette réforme, puisque vous êtes rapporteur
00:07:04 de la proposition de loi qui vise à la brogée.
00:07:07 Est-ce que vous soutenez ces manifestants
00:07:09 qui sont dans la rue ?
00:07:11 Est-ce que vous avez l'honneur, aujourd'hui ?
00:07:13 -Ce qui est important, c'est l'opinion publique.
00:07:17 L'opinion publique reste massivement hostile
00:07:20 à cette réforme.
00:07:22 Et massivement hostile aussi au fait
00:07:25 que les députés n'ont jamais voté,
00:07:28 ni pour ni contre.
00:07:30 Et ça, c'est incompréhensible.
00:07:32 C'est-à-dire qu'on a tout à la fois
00:07:35 une crise démocratique, mais aussi sociale.
00:07:37 On n'avait jamais vu une unité syndicale
00:07:40 durer aussi longtemps.
00:07:42 14 manifestations.
00:07:43 Donc, le gouvernement a réussi quand même
00:07:46 un tour, je dirais, magique, quoi.
00:07:48 Réussir à unifier l'ensemble des syndicats,
00:07:51 alors qu'une partie d'entre eux était prête à un vrai dialogue
00:07:55 avec le gouvernement, et de les radicaliser.
00:07:58 J'écoutais hier la position du secrétaire général
00:08:01 de la CGC, un syndicat réformiste modéré.
00:08:05 -Syndicat des cadres. -Extrêmement dur.
00:08:07 Ce matin, j'écoutais le secrétaire général de la CFTC,
00:08:12 un syndicat très réformiste, très modéré.
00:08:15 -Vous avez entendu aussi Laurent Berger
00:08:18 qui dit que la manifestation se termine,
00:08:20 le match est en train d'être fini.
00:08:23 C'est la fin de cette séquence retraite.
00:08:25 -L'avons vu à plusieurs reprises.
00:08:27 Il est extrêmement dur à l'égard du comportement
00:08:30 du gouvernement. Contrairement à ce que vient de dire
00:08:33 mon collègue, rapporteur général du budget,
00:08:36 il n'y a aucune concertation,
00:08:39 au sens vraiment d'échanges, etc.
00:08:41 C'est pas moi qui le dis, c'est chacun
00:08:43 des cinq principaux syndicats de salariés.
00:08:46 J'ajoute, pour vous faire rire,
00:08:48 que les trois syndicats représentatifs patronaux
00:08:51 nous ont dit à peu près la même chose.
00:08:53 Ils n'aspirent qu'à une chose,
00:08:55 c'est qu'on redonne un vrai pouvoir de négociation
00:08:59 aux partenaires sociaux, qui ont été capables,
00:09:01 par exemple, sur le partage de la valeur,
00:09:04 de proposer une discussion.
00:09:06 C'est pas du tout le gouvernement.
00:09:08 -C'est le retour des syndicats.
00:09:10 -On va transposer.
00:09:11 Je suis de ceux qui ont toujours respecté
00:09:15 et encouragé la démocratie sociale.
00:09:18 Ce qui montre que quand on aide
00:09:22 les partenaires sociaux, éventuellement,
00:09:24 à leur dire que nous sommes tout à fait prêts
00:09:27 à se faire discuter, mettez-vous d'accord,
00:09:31 et après, s'il y a besoin d'une loi,
00:09:35 on le transposera dans la loi.
00:09:37 -On va revenir sur les partenaires sociaux.
00:09:39 Sophie Binet, Jean-René Cazeneuve,
00:09:41 dit que ce n'est pas terminé,
00:09:43 que tout ça n'est pas fini, qu'elle n'est pas prête à rendre les armes.
00:09:47 Est-ce qu'on peut imaginer qu'il y ait un retrait de cette réforme ?
00:09:51 Ou est-ce que, pour vous, c'est terminé ?
00:09:53 -Je...
00:09:54 Peut-être revenir sur les fondamentaux.
00:09:56 On ne fait pas cette réforme pour se faire plaisir.
00:10:00 On ne fait pas cette réforme pour qu'il y ait des Français dans la rue.
00:10:03 On fait cette réforme parce que nous avons une obligation financière
00:10:08 pour sauver notre système par répartition.
00:10:10 Il faut revenir à ces fondamentaux.
00:10:12 Tout ce que nous faisons depuis,
00:10:15 c'est justement pour permettre l'équilibre
00:10:17 de notre système de retraite.
00:10:19 Bien sûr, notre position n'a pas changé,
00:10:22 et nous irons jusqu'au bout pour que cette réforme
00:10:24 s'applique le plus rapidement possible.
00:10:27 C'est pour les Français que nous faisons ça.
00:10:29 Voilà pour l'exemple.
00:10:30 Je ne vois pas pourquoi on reviendrait en arrière.
00:10:33 -Vous êtes d'accord avec ce qui vient d'être dit ?
00:10:35 Charles de Courson vous a vu défendre depuis des années
00:10:38 à l'Assemblée nationale la bonne tenue des finances publiques.
00:10:42 Quand vous entendez qu'il faut nécessairement cette réforme
00:10:45 pour équilibrer le système, pour sauver notre système par répartition...
00:10:49 -Mais j'ai toujours défendu une réforme des retraites,
00:10:52 mais pas du tout comme cela.
00:10:54 Nous avons proposé, d'ailleurs, à la Première ministre,
00:10:57 cinq mesures pour encourager nos concitoyens
00:10:59 à travailler plus longtemps, ce qui est déjà le cas,
00:11:02 d'ailleurs, avant même cette loi,
00:11:04 puisque les derniers chiffres sont les suivants.
00:11:07 L'âge effectif de départ à retraite dans le régime général
00:11:10 est déjà à 63 ans et demi, et ça monte très vite.
00:11:13 Et donc, ce qu'il fallait, c'était encourager ce mouvement.
00:11:17 Et on avait proposé cinq mesures,
00:11:19 à maintenant, la Première ministre n'en a retenu aucun.
00:11:22 Ca, c'est ma première observation.
00:11:24 Ma deuxième observation, c'est que nous allons avoir
00:11:27 à côté des comptes des régimes de base de la protection sociale.
00:11:32 Où est le très grand déficit ?
00:11:34 Il est sur la branche maladie.
00:11:36 On est à 21 milliards de déficit en 2022.
00:11:40 9 % des dépenses d'assurance-maladie.
00:11:42 Vous savez quel est le montant du déficit
00:11:45 sur les régimes de base retraite ?
00:11:47 On est, y compris FSV, à 2,5 milliards.
00:11:50 -C'est-à-dire, grosso modo, un peu moins de 1 %.
00:11:54 -Donc, il y avait parfaitement des mesures,
00:11:57 et nous, on en a proposé, mais nous, on met ça sur la table.
00:12:00 Et après, de discuter avec les parties sociaux.
00:12:03 On pouvait arriver à un accord.
00:12:05 D'ailleurs, les partenaires sociaux l'ont fait,
00:12:07 avec beaucoup plus de courage, d'ailleurs,
00:12:10 que les gouvernements successifs sur le régime de base,
00:12:13 car ils ont réformé le régime Agir Carco,
00:12:15 c'est-à-dire les retraites complémentaires des salariés,
00:12:19 avec beaucoup plus de doigté et d'intelligence
00:12:21 que ceux qu'ont fait les gouvernements successifs.
00:12:24 -L'intersyndicale manifeste, on l'a vu dans la rue.
00:12:28 Elsa Mondingava, vous êtes salle des 4 colonnes.
00:12:32 On sait que la proposition de loi du groupe Lyot
00:12:35 sera débattue jeudi dans l'hémicycle.
00:12:37 On sait qu'il y a 299 amendements qui ont été déposés.
00:12:40 Mais il faut qu'ils passent sous le tamis de l'irrecevabilité.
00:12:44 -Ceux qui retiennent toute l'attention,
00:12:46 ce sont les amendements qui rétablissent
00:12:48 l'article 1er de la proposition de loi.
00:12:51 C'était l'article principal
00:12:53 pour abroger la réforme des retraites
00:12:55 et revenir à 62 ans.
00:12:56 Un article supprimé la semaine dernière
00:12:58 lors de la commission des affaires sociales.
00:13:01 Les oppositions veulent réintroduire
00:13:03 sous forme d'amendements.
00:13:05 On le sait, sur les amendements,
00:13:07 la présidente de l'Assemblée nationale,
00:13:09 Yael Broun-Puivet, a le pouvoir de déclarer l'irrecevabilité.
00:13:13 La présidente de l'Assemblée l'a déjà dit,
00:13:15 elle prendra ses responsabilités.
00:13:17 Il restera alors une décision pour le groupe Lyot.
00:13:20 Le groupe Lyot devrait maintenir ou non l'examen du texte
00:13:23 jeudi matin et le groupe devrait maintenir l'examen de ce texte
00:13:27 ne serait-ce que pour passer deux heures
00:13:29 pendant la discussion générale pour dénoncer les joies
00:13:32 du gouvernement et de la majorité.
00:13:34 Ensuite, ça peut être une motion de censure
00:13:37 car c'est une option sérieusement envisagée
00:13:39 par les groupes de la NUPES et le groupe Lyot.
00:13:42 -Charles de Courson, est-ce que vous pensez
00:13:45 que cet article 40 va passer ?
00:13:47 Vous avez déposé un amendement de rétablissement de l'article 1
00:13:50 pour la retraite à 62 ans.
00:13:52 Créez-vous qu'il y ait une censure
00:13:54 de la présidence de l'Assemblée nationale ?
00:13:56 -Le craindre, bien sûr,
00:13:59 mais ce que je crains,
00:14:01 c'est moins pour ce texte
00:14:04 que pour la démocratie française.
00:14:07 Il faut bien voir que si la présidente
00:14:10 de l'Assemblée nationale
00:14:11 déclarait non conforme à l'article 40
00:14:16 un amendement qui ne fait que rétablir
00:14:19 un article qui avait été déclaré conforme
00:14:22 par le bureau de l'Assemblée nationale,
00:14:24 ce serait un précédent historique
00:14:26 qui permettrait à la majorité du moment,
00:14:29 quand il y en a une,
00:14:31 de désinguer toutes les propositions de loi
00:14:34 et donc de vider de son contenu
00:14:37 l'un des éléments fondamentaux
00:14:39 de la réforme de la Constitution de 2008
00:14:42 qui, justement, a ouvert ses créneaux de tir,
00:14:45 ses propositions de loi, notamment pour les groupes de l'opposition.
00:14:48 Donc, si vous voulez, c'est une décision
00:14:51 extrêmement importante qu'elle va devoir prendre.
00:14:53 Comme elle s'est toujours positionnée
00:14:55 comme une grande défendresse des droits du Parlement,
00:14:58 nous attendons avec impatience sa décision.
00:15:01 -Jean-René Cazeneuve,
00:15:02 vous n'êtes pas d'accord avec Charles de Courson,
00:15:05 vous avez rendu des conclusions
00:15:07 pour dire que cet article était irrecevable,
00:15:09 que cette proposition de loi était irrecevable.
00:15:12 Vous souhaitez que la présidente de l'Assemblée nationale
00:15:15 décide que cet amendement de rétablissement est irrecevable.
00:15:18 -Elle jugera, évidemment.
00:15:20 Mon sujet n'est pas si je suis d'accord ou pas.
00:15:22 J'applique le droit.
00:15:24 Il faut juste savoir que, sous le mandat précédent,
00:15:27 pour prendre une référence,
00:15:28 16 000 fois, un amendement a été déclaré irrecevable.
00:15:32 Donc, c'est d'une grande banalité.
00:15:34 Donc, si la présidente de l'Assemblée nationale
00:15:36 décidait, avant la séance,
00:15:38 qu'un amendement qui va coûter, au bas mot,
00:15:41 entre 15 et 17 milliards,
00:15:44 à l'horizon 2030,
00:15:45 est pas recevable,
00:15:48 c'est volé comme d'habitude.
00:15:50 Ca a toujours été fait comme ça.
00:15:52 Il n'y aurait pas de nouveauté.
00:15:54 Je voudrais revenir sur ce qu'a dit
00:15:56 mon cher collègue de Courson.
00:15:58 Le problème, c'est qu'on voit bien
00:16:00 que cette association hétéroclite,
00:16:03 pour ne pas être désagréable,
00:16:05 qui va de l'extrême gauche à l'extrême droite,
00:16:07 en passant par le groupe Lyott, ne défend pas le même projet.
00:16:11 C'est un projet qui est très bien,
00:16:13 mais qui est très délicat.
00:16:15 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:17 qui sont délicats, mais qui sont délicats.
00:16:19 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:21 mais qui sont délicats, mais qui sont délicats.
00:16:24 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:26 mais qui sont délicats, mais qui sont délicats.
00:16:29 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:31 mais qui sont délicats, mais qui sont délicats.
00:16:34 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:36 mais qui sont délicats, mais qui sont délicats.
00:16:39 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:41 mais qui sont délicats.
00:16:42 Il y a des projets qui sont délicats,
00:16:45 mais qui sont délicats.
00:16:46 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:48 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:50 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:52 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:54 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:57 - C'est un projet qui est délicat.
00:16:59 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:01 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:03 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:05 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:08 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:10 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:12 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:14 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:17 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:19 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:21 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:23 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:26 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:28 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:30 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:33 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:35 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:38 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:40 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:42 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:44 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:47 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:49 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:51 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:54 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:56 - C'est un projet qui est délicat.
00:17:58 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:00 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:03 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:05 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:08 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:10 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:12 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:14 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:17 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:19 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:22 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:24 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:26 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:29 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:31 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:34 - C'est un projet qui est délicat.
00:18:36 - Il y aurait beaucoup de moyens de contrer cette réforme des retraites.
00:18:40 - Est-ce que vous êtes prêt à aller jusqu'à une motion de censure ?
00:18:45 - Il y a des amendements qui, même s'ils sont symboliques,
00:18:49 pourront signifier la volonté de l'Assemblée nationale
00:18:52 de revenir sur cette réforme.
00:18:55 - Je pense qu'il faut une motion de censure.
00:18:58 - C'est pas seulement la question des retraites,
00:19:01 c'est la question du respect de la démocratie parlementaire.
00:19:05 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:07 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:10 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:12 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:15 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:17 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:20 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:23 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:25 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:28 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:31 - Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:19:34 - Vous n'avez pas de prédiction sur les propositions de loi ?
00:19:38 - Si la présidente de l'Assemblée nationale
00:19:41 déclarait irrecevable, au regard de l'article 40,
00:19:45 un amendement qui vise à rétablir un article
00:19:48 qui a été déclaré recevable par le bureau de l'Assemblée nationale,
00:19:53 ce serait la première fois dans l'histoire de la Ve République.
00:19:57 Ce ne sont pas des amendements classiques,
00:20:00 mais des amendements qui sont en fait des propositions de loi.
00:20:04 - C'est une proposition de loi qui a été déclarée
00:20:08 par le bureau de l'Assemblée nationale.
00:20:11 - C'est quelque chose de plus grave.
00:20:13 Le rapporteur général a avoué son crime en disant que
00:20:17 l'article 40, ce n'est pas grave s'il y a une proposition de loi
00:20:22 qui, d'après lui, est contraire à l'article 40,
00:20:25 mais que le gouvernement est d'accord.
00:20:28 - Le problème, c'est que jamais dans la Ve République,
00:20:32 un président de l'Assemblée nationale
00:20:35 n'a sorti l'article 40 contre un article de rétablissement
00:20:39 d'un dispositif qui avait été considéré
00:20:42 comme recevable par le bureau de l'Assemblée nationale.
00:20:46 Ça n'est jamais arrivé.
00:20:48 D'ailleurs, monsieur le rapporteur général,
00:20:51 pouvez-vous me citer un autre cas antérieur ?
00:20:54 Il n'y en a aucun.
00:20:56 - Je vous rappelle la raison et la responsabilité.
00:20:59 Depuis ce début de mandat, il y a eu entre 820 et 830 PPN
00:21:04 qui ont été déposées.
00:21:06 C'est hallucinant.
00:21:07 Les députés travaillent.
00:21:09 Toutes sont acceptées, toutes sont déposées.
00:21:12 On part du principe, et c'est ça, la jurisprudence,
00:21:16 qu'il n'y a pas de contrôle a priori au moment du dépôt,
00:21:20 mais que c'est bien le rôle des députés qui le souhaitent
00:21:24 et qui le font.
00:21:25 C'est ce qu'on a vu,
00:21:27 c'est que les députés ont été déposés.
00:21:30 C'est la première fois que la PPL est à l'ordre du jour.
00:21:34 Le fameux article 84 permet à n'importe qui
00:21:37 de demander le jugement.
00:21:39 C'est pas parce que ça a été déposé
00:21:41 qu'on n'a aucune garantie.
00:21:43 C'est un gros mensonge.
00:21:45 - Je vous redonne la parole après.
00:21:48 On n'a pas fini le débat.
00:21:50 Fabien Diffilippo est député.
00:21:52 Il a fait sa position de loi à Lyott pour abroger
00:21:55 la réforme des retraites.
00:21:57 La gauche crie déjà au scandale si la présidente de l'Assemblée
00:22:02 fait jouer le fameux article 40.
00:22:04 Est-ce que c'est aussi votre position?
00:22:07 - Il y a deux aspects sur lesquels Charles de Courson a raison.
00:22:11 La proposition du gouvernement pouvait paraître inadaptée
00:22:15 au défi démographique auquel on a affaire dans les années à venir.
00:22:20 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:23 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:27 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:30 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:34 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:37 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:41 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:44 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:48 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:51 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:55 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:22:59 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:02 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:06 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:10 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:13 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:17 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:21 Il y a eu des délais de l'exécution de la loi.
00:23:25 - La parole est à monsieur Sébastien Jumel.
00:23:28 - Merci.
00:23:29 Je vais vous parler de la proposition de loi de Lyott.
00:23:34 On va retrouver Kevin Mauvieux.
00:23:37 - Cette proposition de loi de Lyott sera débattue ou peut-être pas.
00:23:42 Quelle est la position du Rassemblement national?
00:23:46 - Je ne sais pas.
00:23:47 Je ne sais pas.
00:23:49 Je ne sais pas.
00:23:50 Je ne sais pas.
00:23:52 - Je ne sais pas.
00:23:53 - Je ne sais pas.
00:23:55 - Je ne sais pas.
00:23:57 - Je ne sais pas.
00:23:58 - Je ne sais pas.
00:24:00 - Je ne sais pas.
00:24:01 - Je ne sais pas.
00:24:03 - Je ne sais pas.
00:24:04 - Je ne sais pas.
00:24:06 - Je ne sais pas.
00:24:08 - Je ne sais pas.
00:24:09 - Je ne sais pas.
00:24:11 - Je ne sais pas.
00:24:13 - Je ne sais pas.
00:24:14 - Je ne sais pas.
00:24:16 - Je ne sais pas.
00:24:17 - Je ne sais pas.
00:24:19 - Je ne sais pas.
00:24:21 - Je ne sais pas.
00:24:22 - Je ne sais pas.
00:24:24 - Je ne sais pas.
00:24:26 - Je ne sais pas.
00:24:27 - Je ne sais pas.
00:24:29 - Je ne sais pas.
00:24:31 - Je ne sais pas.
00:24:33 - Je ne sais pas.
00:24:34 - Je ne sais pas.
00:24:36 - Je ne sais pas.
00:24:38 - Je ne sais pas.
00:24:40 - Je ne sais pas.
00:24:42 - Je ne sais pas.
00:24:44 - Je ne sais pas.
00:24:46 - Je ne sais pas.
00:24:48 - Je ne sais pas.
00:24:50 - Je ne sais pas.
00:24:52 - Je ne sais pas.
00:24:54 - Je ne sais pas.
00:24:56 - Je ne sais pas.
00:24:58 - Je ne sais pas.
00:25:00 - Je ne sais pas.
00:25:02 - Je ne sais pas.
00:25:04 - Je ne sais pas.
00:25:06 - Je ne sais pas.
00:25:08 - Je ne sais pas.
00:25:10 - Je ne sais pas.
00:25:12 - Je ne sais pas.
00:25:14 - Je ne sais pas.
00:25:16 - Je ne sais pas.
00:25:18 - Je ne sais pas.
00:25:20 - Je ne sais pas.
00:25:22 - Je ne sais pas.
00:25:24 - Je ne sais pas.
00:25:26 - Je ne sais pas.
00:25:28 - Je ne sais pas.
00:25:30 - Je ne sais pas.
00:25:32 - Je ne sais pas.
00:25:34 - Je ne sais pas.
00:25:36 - Je ne sais pas.
00:25:38 - Je ne sais pas.
00:25:40 - Je ne sais pas.
00:25:42 - Je ne sais pas.
00:25:44 - Je ne sais pas.
00:25:46 - Je ne sais pas.
00:25:48 - Je ne sais pas.
00:25:50 - Je ne sais pas.
00:25:52 - Je ne sais pas.
00:25:54 - Je ne sais pas.
00:25:56 - Je ne sais pas.
00:25:58 - Je ne sais pas.
00:26:00 - Je ne sais pas.
00:26:02 - Je ne sais pas.
00:26:04 - Je ne sais pas.
00:26:06 - Je ne sais pas.
00:26:08 - Je ne sais pas.
00:26:10 - Je ne sais pas.
00:26:12 - Je ne sais pas.
00:26:14 - Je ne sais pas.
00:26:16 - Je ne sais pas.
00:26:18 - Je ne sais pas.
00:26:20 - Je ne sais pas.
00:26:22 - Je ne sais pas.
00:26:24 - Je ne sais pas.
00:26:26 - Je ne sais pas.
00:26:28 - Je ne sais pas.
00:26:30 - Je ne sais pas.
00:26:32 - Je ne sais pas.
00:26:34 - Je ne sais pas.
00:26:36 - Je ne sais pas.
00:26:38 - Je ne sais pas.
00:26:40 - Je ne sais pas.
00:26:42 - Je ne sais pas.
00:26:44 - Je ne sais pas.
00:26:46 - Je ne sais pas.
00:26:48 - Je ne sais pas.
00:26:50 - Je ne sais pas.
00:26:52 - Je ne sais pas.
00:26:54 - Je ne sais pas.
00:26:56 - Je ne sais pas.
00:26:58 - Je ne sais pas.
00:27:00 - Je ne sais pas.
00:27:02 - Je ne sais pas.
00:27:04 - Je ne sais pas.
00:27:06 - Je ne sais pas.
00:27:08 - Je ne sais pas.
00:27:10 - Je ne sais pas.
00:27:11 - Je ne sais pas.
00:27:13 - Je ne sais pas.
00:27:15 - Je ne sais pas.
00:27:17 - Je ne sais pas.
00:27:19 - Je ne sais pas.
00:27:21 - Je ne sais pas.
00:27:23 - Je ne sais pas.
00:27:25 - Je ne sais pas.
00:27:27 - Je ne sais pas.
00:27:29 - Je ne sais pas.
00:27:31 - Je ne sais pas.
00:27:33 - Je ne sais pas.
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00:27:47 - Je ne sais pas.
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00:27:51 - Je ne sais pas.
00:27:53 - Je ne sais pas.
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00:28:01 - Je ne sais pas.
00:28:03 - Je ne sais pas.
00:28:05 - Je ne sais pas.
00:28:07 - Je ne sais pas.
00:28:09 - Je ne sais pas.
00:28:11 - Je ne sais pas.
00:28:13 - Je ne sais pas.
00:28:15 - Je ne sais pas.
00:28:17 - Je ne sais pas.
00:28:19 - Je ne sais pas.
00:28:21 - Je ne sais pas.
00:28:23 - Je ne sais pas.
00:28:25 - Je ne sais pas.
00:28:27 - Je ne sais pas.
00:28:29 - Je ne sais pas.
00:28:31 - Je ne sais pas.
00:28:33 - Je ne sais pas.
00:28:35 - Je ne sais pas.
00:28:37 - Je ne sais pas.
00:28:39 - Je ne sais pas.
00:28:41 - Je ne sais pas.
00:28:43 - Je ne sais pas.
00:28:45 - Je ne sais pas.
00:28:47 - Je ne sais pas.
00:28:49 - Je ne sais pas.
00:28:51 - Je ne sais pas.
00:28:53 - Je ne sais pas.
00:28:55 - Je ne sais pas.
00:28:57 - Je ne sais pas.
00:28:59 - Je ne sais pas.
00:29:01 - Je ne sais pas.
00:29:03 - Je ne sais pas.
00:29:05 - Je ne sais pas.
00:29:07 - Je ne sais pas.
00:29:09 - Je ne sais pas.
00:29:11 - Je ne sais pas.
00:29:13 - Je ne sais pas.
00:29:15 - Je ne sais pas.
00:29:17 - Je ne sais pas.
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00:29:27 - Je ne sais pas.
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00:34:35 - Je ne sais pas.
00:34:37 - Je ne sais pas.
00:34:39 - Vous avez parlé de la violence sexuelle,
00:34:42 de la violence homophobique,
00:34:44 de la violence sexuelle,
00:34:46 de la violence homophobique,
00:34:48 pourquoi voulez-vous enquêter précisément ?
00:34:51 - La commission d'enquête qu'on propose,
00:34:54 c'est sur les dérives dans le mouvement sportif,
00:34:57 notamment sur les fédérations sportives,
00:35:00 puisqu'on voit bien qu'on assiste quasiment quotidiennement
00:35:04 à des scandales qui éclaboussent le monde du sport.
00:35:07 On voit bien qu'il y a une violence sexuelle et sexiste
00:35:11 sur la question financière,
00:35:13 cet argent qui transite,
00:35:15 cette corruption qui a l'air quasi permanente
00:35:18 au sein de ces fédérations,
00:35:20 et le racisme, l'homophobie,
00:35:22 toutes les discriminations auxquelles on assiste
00:35:25 quasiment quotidiennement dans la presse.
00:35:28 - Il y a eu des révélations dans la presse,
00:35:31 il y a des enquêtes judiciaires en cours.
00:35:34 Qu'est-ce que peut apporter de plus
00:35:37 dans la presse, dans les médias,
00:35:40 pour les journalistes, pour les journalistes,
00:35:43 pour les journalistes qui sont dans ces affaires-là,
00:35:46 qui sont dans ces affaires-là,
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00:44:59 - La députée parlait d'échec du gouvernement.
00:45:03 Prenez-vous une part de responsabilité pour le gouvernement?
00:45:07 - C'est un sujet trop grave pour être livré à polémique.
00:45:11 J'attends cette séance de questions au gouvernement
00:45:14 pour qu'on ait une unité nationale sur ce sujet.
00:45:17 On parle d'un enfant de 13 ans qui s'est suicidé.
00:45:20 On ne peut pas jeter l'opprobre sur la communauté éducative
00:45:24 si des professeurs ou des personnels éducatifs
00:45:27 n'ont pas été au courant.
00:45:29 On doit souligner que c'est un drame pour eux aussi
00:45:32 d'avoir perdu cette petite fille.
00:45:34 Dans ce moment-là, toute la représentation nationale...
00:45:37 - Vous pensez qu'il y a eu suffisamment de réactions
00:45:40 de la part de l'établissement, de la communauté éducative?
00:45:44 - Il y a eu une enquête administrative.
00:45:47 S'il y a eu des dysfonctionnements et des mises en cause,
00:45:51 elles seront révélées et toutes les conséquences en seront tirées.
00:45:55 On ne peut pas se réunir, tous bords politiques confondus,
00:45:59 parce que personne ne peut accepter qu'une enfant de 13 ans
00:46:03 se suicide et la douleur de ses parents.
00:46:06 - Est-ce que vous êtes d'accord pour qu'il y ait
00:46:09 une unité collective dans l'hémicycle et plus largement
00:46:13 sur le harcèlement scolaire?
00:46:15 - Il faut agir face à ces drames.
00:46:18 C'est aussi révélateur qu'un maman d'une éducation nationale
00:46:22 qui ne va pas bien.
00:46:24 Il faut agir pour combattre le harcèlement scolaire.
00:46:28 Il y a besoin d'humains, d'adultes disponibles
00:46:31 pour accompagner les élèves.
00:46:33 - C'est ce qu'a annoncé Papendiaille dans son nouveau plan
00:46:37 avec des personnes référents dans chaque établissement.
00:46:41 Il y aura des moyens supplémentaires?
00:46:44 - C'est une proposition de loi que Marie-George Buffet
00:46:48 avait portée dans la dernière législature
00:46:51 pour que les élèves puissent avoir des référents
00:46:54 dans chaque établissement.
00:46:56 - Il y a Papendiaille qui arrive à l'Assemblée nationale.
00:47:00 - On voit bien qu'il y a un problème
00:47:03 avec la médecine scolaire, on manque d'infirmières scolaires,
00:47:07 on manque de psychologues scolaires.
00:47:10 C'est un environnement auquel on doit prendre beaucoup de soins
00:47:14 pour accompagner les élèves dans leur vie.
00:47:17 - On a aussi renforcé les moyens pour les cyberharcèlements
00:47:21 et les cyberharcèlements.
00:47:23 Vous pensez que c'est complémentaire du référent
00:47:26 qui peut être mis dans l'établissement scolaire?
00:47:29 - Oui, c'est une chaîne qu'il faut développer
00:47:32 et un ensemble de moyens qu'il faut renforcer.
00:47:35 Il faut aussi dénoncer le rôle des réseaux sociaux.
00:47:38 Aujourd'hui, on peut lyncher des élèves sous couvert d'un anonymat
00:47:42 qui est insupportable.
00:47:44 Il faut que ces vidéos soient supprimées le plus rapidement possible
00:47:48 et que les réseaux sociaux soient traduits devant la justice
00:47:52 le plus rapidement possible.
00:47:54 On ne peut pas se contenter de dire que c'est la faute
00:47:57 et la responsabilité des personnels éducatifs
00:48:00 qui n'auraient pas agi.
00:48:02 On verra ce que dira l'enquête administrative.
00:48:05 Cette impunité derrière l'anonymat des réseaux sociaux doit être mise à jour.
00:48:10 - Vous êtes d'accord que c'est l'enfant harceleur
00:48:13 qui doit changer d'école?
00:48:15 - C'est ce que l'on a demandé récemment.
00:48:18 Papendia a dû se prononcer sur le cas d'un enfant
00:48:21 qui est resté chez lui plusieurs mois
00:48:24 parce qu'il y avait un problème de harcèlement scolaire.
00:48:28 Dans les petits villages, il n'y a pas toujours deux écoles.
00:48:32 C'est quand même l'enfant harceleur qui doit quitter l'établissement?
00:48:36 - Je crois que ça peut être une décision à prendre.
00:48:39 Il faut évaluer les situations cas par cas.
00:48:42 Il faut que l'enfant soit exposé le plus tôt possible
00:48:45 et qu'elle essaie de faire en sorte que les problèmes se règlent
00:48:49 entre les enfants et qu'on mette fin aux situations de harcèlement.
00:48:53 Je crois que la communauté éducative doit pouvoir prendre la main
00:48:57 et prendre les meilleures décisions au regard de la situation
00:49:01 qu'elle connaît, qu'elle décrit.
00:49:03 C'est ce qu'ils essayent de faire au quotidien.
00:49:06 - Cet après-midi, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:49:10 il y a des retraites.
00:49:12 Depuis plusieurs semaines, cette question revient à l'ordre du jour.
00:49:16 Il y a eu une 14e manifestation aujourd'hui
00:49:19 qui est partie à 14h des Invalides pour le cortège parisien
00:49:23 en direction de Plesse d'Italie.
00:49:25 Il y a aussi dans deux jours la proposition de loi du groupe Lyot
00:49:29 qui devrait être débattue ici, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:49:34 Le groupe Lyot revient à la charge cet après-midi.
00:49:37 Le président Bertrand Pancher compte interpeller le gouvernement
00:49:41 sur ces retraites. Il est à vos côtés.
00:49:44 Qu'allez-vous demander au gouvernement cet après-midi ?
00:49:47 - Je vais demander à la Première ministre
00:49:49 si elle a envie ou pas d'apaiser le pays
00:49:52 en nous permettant de voter notre proposition de loi
00:49:55 et si elle a conscience de la grave crise institutionnelle
00:49:59 qu'elle déclenche. - C'est-à-dire ?
00:50:01 - C'est-à-dire que si on nous empêche de voter la loi,
00:50:05 ça voudra dire que depuis le début de la Ve République,
00:50:09 on interdit à des parlementaires, quels qu'ils soient,
00:50:15 de voter une loi parce que cette loi a des incidences financières.
00:50:19 Ça voudrait dire que demain, on ne pourrait plus déposer
00:50:23 la plupart des lois à des parlementaires.
00:50:26 - Le gouvernement et les députés de la majorité Renaissance
00:50:30 affirment qu'ils veulent le respect de la Constitution.
00:50:33 Est-ce que vous avez un doute sur la recevabilité
00:50:36 de votre proposition de loi ?
00:50:38 - Je crois qu'ils prennent tout le monde pour des imbéciles.
00:50:41 Ils savent pas ce qu'ils racontent, ce qui est grave.
00:50:44 Ils savent ce qu'ils racontent et c'est encore plus grave.
00:50:47 Jamais depuis le début de la Ve République,
00:50:50 on a bloqué une proposition de loi d'origine parlementaire
00:50:53 en brandissant cet article 40.
00:50:56 - Mais des amendements ont été bloqués ?
00:50:59 - Oui, mais pas des propositions de loi.
00:51:02 Nous nous rétablissons notre proposition de loi.
00:51:05 Est-ce que, oui ou non, on va consacrer
00:51:08 le s'abordage de cette Assemblée ?
00:51:11 C'est particulièrement grave.
00:51:13 - Merci. Je vous laisse rejoindre l'hémicycle
00:51:16 pour poser votre question à la Première ministre.
00:51:19 - Mathieu Lefebvre, Bertrand Pancher parle d'une grave crise
00:51:23 institutionnelle. Vous êtes en train de créer
00:51:26 un précédent sur une proposition de loi en décidant probablement
00:51:30 d'y répondre. - Est-ce que c'est le même
00:51:33 monsieur Pancher qui proposait la retraite à 64 ans il y a quelques
00:51:37 années ? C'est une question que je lui pose.
00:51:40 Il est incapable d'y répondre. Monsieur Pancher n'est plus du côté
00:51:44 du droit et de la Constitution. Il nous dit qu'il doit être remis
00:51:48 en cause que l'indépendance de ceux qu'on appelle les sages ne vaut
00:51:52 pas l'indépendance. Cela n'est pas très sérieux.
00:51:55 Je crois qu'il a enfanté un monstre. Il tend la main aux deux extrêmes.
00:51:59 Il a fait un grand effort pour faire en sorte que les Français
00:52:03 puissent avoir une réforme. Il a fait un effort pour faire en
00:52:07 sorte que les Français puissent avoir une réforme.
00:52:10 Il a fait un effort pour faire en sorte que les Français puissent
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00:53:51 Il a fait un effort pour faire en sorte que les Français puissent
00:53:55 avoir une réforme. - La parole est à monsieur
00:53:58 Jean-Michel Blanquer. - La parole est à monsieur
00:54:02 Jean-Michel Blanquer. - La parole est à monsieur
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