Johnny Hallyday en conférence de presse à Montréal (25.04.2000)

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Transcription
00:00 Et bien comme prévu et comme promis, accompagné par son producteur Jean-Claude Camus,
00:04 accueillons chaleureusement comme il le mérite l'incomparable, le légendaire Monsieur Johnny Hallyday !
00:10 [Applaudissements]
00:28 La belle visite chez nous ! On est en direct sur les ondes de Musimax.
00:34 Monsieur Camus, je vous en prie, installez-vous. Ravi de vous revoir.
00:39 - Moi aussi, ça me fait plaisir de vous revoir. - Vraiment ravi de vous revoir.
00:41 On a eu la chance de parler dernièrement en France, de parler de tout ce qui vous passe, de l'enregistrement de l'album 100%.
00:47 Premièrement, permettez-moi de la part de tout le monde ici de vous dire merci de nous avoir amené le soleil.
00:51 Il fait très beau aujourd'hui. - Ah, bien tant mieux.
00:54 - Vous allez bien ? Vous allez bien ? - Très bien, merci.
00:57 - Je viens de dire que ça fait 25 ans, Monsieur Hallyday, que vous n'êtes pas de passage chez nous officiellement.
01:01 - Oui, je sais. - Vous nous avez fait attendre.
01:05 - D'abord, je ne savais pas que je vous manquais à ce moment-là.
01:09 Mais il faut surtout dire qu'on ne m'avait pas demandé de revenir.
01:14 Donc, maintenant, on m'a demandé de revenir. Donc, c'est avec plaisir que je reviens.
01:18 - J'aimerais vous féliciter également pour la victoire que vous avez remportée pour l'album 100%.
01:22 Et je vais vous poser une question avant de céder la place aux journalistes qui sont ici. Je suis très impatient.
01:27 Sur cet album, vous avez dit, Monsieur Hallyday, que c'est un portrait de qui vous êtes aujourd'hui.
01:32 Qui n'êtes-vous plus du tout ?
01:37 - Oh, je crois que dans la vie, on ne change pas vraiment. Je pense tout simplement qu'on évolue avec l'âge.
01:45 La musique évolue. Les hommes aussi.
01:48 Donc, tout ça fait que c'est vrai qu'à 40 ans, on ne pense pas comme à 30 ans.
01:53 À 50 ans, on ne pense pas comme à 40 ans.
01:56 Mais le principal, je pense, c'est qu'il faut être bien dans sa peau.
02:01 - Vous êtes bien dans votre peau ? - Pour l'instant, oui. Avec vous, oui.
02:04 - Formidable. Regardez, je vais céder la place maintenant aux journalistes québécois.
02:07 Alors, si vous voulez, s'il vous plaît, identifiez-vous, s'il vous plaît.
02:11 Monsieur Hallyday, bonjour. Pascal Ouellet-Lemis de TVA. - Bonjour.
02:14 - Vous venez de dire rapidement qu'on ne vous avait pas invité à Montréal, au Québec.
02:18 Donc, c'est pour ça que vous n'êtes pas venu depuis 25 ans.
02:20 Mais est-ce qu'il y a une raison précise, particulière, qui explique cette longue absence ?
02:25 - D'abord, vous savez, je pense que mes disques n'étaient pas vraiment distribués au Canada.
02:32 Donc, je ne sais pas. Ça, c'est les raisons de merchandising de mes gens de disques.
02:37 Et puis, bon, c'est vrai que j'avais beaucoup de... J'ai fait pas mal de choses. J'ai pas mal de travail.
02:43 Et c'est vrai que ça fait 2 ans que je dis à Jean-Claude Camus, qui est coproducteur avec moi de mes spectacles,
02:51 que je le regrette et que j'avais vraiment très envie de revenir ici.
02:55 - Mais racontez-moi, René-Claude Brasseau de CKAC. On dit toujours il y a 25 ans.
03:00 Mais nous, il y a 25 ans, on n'était comme pas vraiment là.
03:02 Qu'est-ce qui s'est passé il y a 25 ans ? Vous étiez venu ici...
03:05 - J'ai chanté. (Rires)
03:10 - J'ai fait un spectacle. Non, non, on avait fait des... J'avais fait une tournée.
03:14 J'avais fait Trois-Rivières, j'avais fait Québec, j'avais fait Montréal.
03:18 Et j'en garde un très bon souvenir.
03:22 - À un point tel que ça vous a pris 25 ans avant de revenir ?
03:25 - C'est pas de ma faute. (Rires)
03:29 - Philippe Rézomico, Presse canadienne.
03:32 On sait à quel point vous aimez défendre votre nouveau matériel, le matériel original.
03:36 Ça fait quand même 25 ans que vous n'êtes pas venu ici au Québec.
03:40 Est-ce qu'on... Et on peut supposer que légitimement, les Québécois veulent leur fournir de classiques.
03:45 À quel type de spectacle peut-on s'attendre ?
03:48 - Bien, écoutez, là, je suis... Là, je pars demain pour commencer les répétitions avec mon orchestre américain
03:57 pour tous les spectacles que nous allons faire cet été.
04:00 C'est-à-dire, nous allons faire la Tour Eiffel le 10 juin, le Parc de Sceau le 15 juin.
04:06 Nous allons commencer l'Olympia, ce que je n'ai pas fait depuis...
04:10 Alors là, c'est pas 25 ans, c'est 30 ans.
04:13 J'avais fait mes débuts à l'Olympia, donc j'avais très envie de refaire la scène de l'Olympia.
04:18 Souvenir, souvenir.
04:20 Et puis... Et puis donc, ce sera à peu près le spectacle qu'on présentera en France,
04:27 en Suisse, en Belgique, que nous présenterons ici à Montréal.
04:31 - Éric Rémy, les fils de papa sur TQS, M. Holliday, il y a 25 ans, vous n'êtes pas venu ici, on le souvent dit.
04:38 À la porte, il y avait une centaine de personnes.
04:40 Ça doit quand même vous faire drôle d'avoir un si petit fan club qui vous attend lors de vos passages.
04:44 Et j'aimerais savoir où est Laetitia.
04:47 - Ha! Ha! Ha!
04:48 Bon, d'abord, vous savez, il vaut mieux avoir un petit fan club que pas de fan club du tout.
04:52 - Ha! Ha! Ha!
04:54 Quant à Laetitia, ma femme, elle va très bien. Elle est à Paris.
04:58 Euh...
05:00 Elle dépense mon argent.
05:02 - Ha! Ha! Ha!
05:04 - Et c'est beaucoup d'argent, ça?
05:06 - Non, non, non, je plaisante.
05:08 Non, nous venons d'aménager dans une nouvelle maison.
05:10 Elle est en train d'arranger la maison, etc. Bon.
05:13 - Merci, M. Holliday. - Merci.
05:15 - Oui, bonjour. Marie-Christine Trottier de la télévision de Radio-Canada.
05:20 Johnny Holliday, dans les années 60-70, vous venez nous voir régulièrement.
05:24 Vous êtes venu cinq ou six fois, je pense.
05:26 Et à cette époque-là, les fans étaient plus jeunes.
05:30 Et il y avait beaucoup d'enthousiasme lors de vos spectacles.
05:32 Aujourd'hui, vos fans ont beaucoup vieilli.
05:34 - Moi aussi, j'étais plus jeune. - Oui, vous étiez plus jeune aussi.
05:36 Mais encore aujourd'hui, en Europe, il y a de l'hystérie.
05:39 Les filles sont après vous.
05:41 Et beaucoup, beaucoup, beaucoup d'enthousiasme.
05:44 Ce qui ne sera peut-être pas le cas ici, à Montréal, puisque vos fans ont vieilli.
05:49 Qu'est-ce que vous attendez de notre public, exactement?
05:52 - Vous ne voulez pas me porter malchance, quand même.
05:54 - Non, non. Mais à quoi vous attendez-vous comme réception?
05:57 - Écoutez, je viens présenter mon nouveau spectacle à Montréal,
06:03 qui est nouveau, puisque ce sera la première fois que je le ferai, même en France.
06:09 Et il sera basé sur des effets, des effets de lumière, des nouvelles chansons,
06:17 pas mal de chansons d'ailleurs de l'album 100%.
06:21 Je crois que j'ai un des meilleurs orchestres à l'heure actuelle qui existe aux États-Unis.
06:28 Et puis j'espère que les gens apprécieront la musique quand l'on le refera.
06:32 - Et si on est moins démonstratif, est-ce que vous carburerez autant que vous le faites de l'autre côté?
06:37 - Pardon?
06:38 - Si on est moins expressif et démonstratif ici, si on est plutôt tranquille, est-ce que vous carburerez autant?
06:44 - Ah ben écoutez, même plus!
06:47 - Merci beaucoup!
06:48 - Y a le feu!

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