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Court métrageTranscription
00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, thriller, drame et romance sont au programme cette semaine.
00:25 Avec tout d'abord le processus de paix que l'on doit à Helen Klipper.
00:29 Claire Denis viendra nous parler de Stars at Noon.
00:31 Nous nous rendrons au Japon pour y découvrir Love Life de Koji Fukada.
00:35 Nous ferons la connaissance de Fifi incarnée par Celeste Brunkel.
00:38 La vieillesse sera au coeur de Sexy Jenner de Robin Sykes.
00:42 Et l'opéra et la danse seront au coeur de la première réalisation de Benjamin Mipié, Carmen.
00:48 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:51 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:54 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
00:59 En troisième position, Les Mains en Or obtient 3,3/5.
01:05 Juste au-dessus, avec 3,6/5, on retrouve Marinette.
01:12 Et cette semaine se place en première position, Dernière nuit à Milan qui obtient 4/5.
01:19 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:22 Le processus de paix d'Ilan Klipper met en scène un couple amoureux malgré leur dispute constante.
01:27 Pour ne pas se séparer, ils établissent une liste de règles
01:30 qui devront suivre coûte que coûte et l'appellent la charte universelle des droits du couple.
01:36 Tu te souviens, Simon, la promesse qu'on s'était faite quand on s'est mariés ?
01:40 On s'était dit qu'on passerait toute notre vie ensemble, quoi qu'il arrive.
01:44 C'était juste notre pacte, trouver des solutions, ensemble et toujours.
01:48 Tout le monde dans la société aujourd'hui s'interroge sur comment vivre en étant amoureux
01:53 et pas forcément dans un schéma conventionnel.
01:56 Le film sous-tend cette question-là.
01:57 Je te demande juste d'habiller le petit, 5 secondes pour me donner un coup de main, c'est si grave en fait.
02:01 Tu parles d'une organisation, hein ?
02:02 Ouvre-nous la porte, toi, au lieu de nous faire chier.
02:04 T'as oublié le biberon.
02:05 L'espace du quotidien est un espace de guerre, continue à être un espace de guerre.
02:10 Et le film, il traite ça en essayant de traiter tous les détails du quotidien de manière hyper réaliste.
02:16 T'as vu ta gueule ?
02:17 T'as vu le boulot de la boule ? Tu as vu la hostilité de ouf ?
02:20 C'est plus possible qu'on se parle comme ça.
02:22 Toutes ces choses qu'on oublie parfois dans une relation, eux, ils se réveillent en se disant
02:25 "on va mettre ça en place".
02:26 Surtout pour une raison, c'est qu'en fait c'est un couple, ils s'aiment encore.
02:30 C'est ça qui fait la force de leur couple.
02:31 Parce qu'ils s'aiment, ils veulent trouver des solutions pour continuer à vivre ensemble.
02:35 Et surtout, ils se disent malgré tout, si nous avons des difficultés dans notre couple,
02:39 ça ne veut pas forcément dire qu'il faut se séparer.
02:42 L'idée de ce film, c'est que c'est l'histoire d'un couple qui essaye de rester ensemble.
02:47 A la paix !
02:48 Waouh !
02:49 J'ai l'impression qu'on a découvert le calme.
02:52 Eh ben oui, enfin vous avez reniqué.
02:54 En sous-couche dans le film, t'as quand même tout le temps l'idée de deux peuples qui sont pareils,
03:00 mais qui n'arrivent pas à communiquer.
03:02 C'est une métaphore de la quasi-impossibilité d'être ensemble quand on se ressemble presque trop.
03:08 Est-ce que t'as vu que j'avais rangé tout ton bordel ou pas ? La vaisselle.
03:11 Non, parce qu'en fait, j'ai l'impression que t'as des lunettes spéciales.
03:13 C'est un film qui questionne beaucoup l'importance de se remettre en question aussi.
03:18 Tout le temps, en fait.
03:19 D'essayer de voir l'autre alors qu'on n'y fait plus attention,
03:22 d'essayer de faire attention à soi aussi, de ne pas devenir...
03:26 Mais à toi, c'est un film sur vivre ensemble, t'as raison.
03:28 Ce que je te propose, c'est qu'on se dise une fois pour toutes vraiment ce qui nous crispe.
03:32 Et on se dit tout. Ça te va ou pas ?
03:39 « Stars at Noon » de Claire Denis a obtenu le Grand Prix en 2022 à Cannes.
03:42 Le film, adapté du roman éponyme de Dennis Johnson,
03:45 est centré sur une jeune journaliste américaine en détresse
03:48 bloquée sans passeport au Nicaragua en pleine période électorale.
03:52 Si on devait décrire rapidement le film, on pourrait dire que c'est un thriller romantique.
04:08 Mais ce serait trop réducteur.
04:10 Je dirais plutôt que ce film raconte une histoire inattendue.
04:14 Ces deux personnages se rencontrent vraiment par le sexe.
04:25 Après, les sentiments viennent.
04:27 Mais au début, c'est du sexe tarifé.
04:30 Même alors, on pourrait dire qu'il n'y a pas de sentiments.
04:32 Et pourtant, ce sentiment arrive quasiment tout de suite.
04:36 Ils se présentent comme pas compatibles avec une vraie histoire d'amour, en fait.
04:41 Alors qu'ils sont tellement compatibles.
04:44 Je dirais que c'est un film sur une femme qui essaye de survivre.
04:55 Et l'amour est un des moyens dont elle va se servir pour survivre.
05:05 C'est très poétique et presque surréaliste, ce film.
05:10 Ce qui était vraiment intéressant en faisant ce film,
05:14 c'est que Claire n'a pas cherché, en adaptant le livre,
05:17 à rendre plus naturel nos dialogues.
05:20 Dans le texte original, ce sont des dialogues très romantiques.
05:25 Donc pour nous, c'est particulier.
05:27 Mais si vous acceptez cela, alors on rentre dans un univers totalement nouveau.
05:31 Et c'est ce que j'ai aimé en faisant ce film.
05:34 Oui !
05:35 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:38 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:41 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:44 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:47 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:50 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:53 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:56 C'est un film qui est très bien réalisé.
05:59 C'est un film qui est très bien réalisé.
06:02 Osawa Jiro est votre père, c'est ça ?
06:06 Keita est le fils de mon ex-époux.
06:09 Dans ce film, j'explore à nouveau les thématiques de la solitude et du déni
06:13 qui accaparent chaque être humain en tant qu'individu.
06:16 Il serait très prétentieux de tenter d'apporter des réponses précises.
06:21 Je ne peux pas revendiquer là où les bonnes façons de faire lorsqu'on traverse un drame,
06:26 j'ai essayé de montrer plusieurs manières différentes
06:29 de réagir face à certains événements de la vie.
06:32 Je ne me souviens pas de la déni.
06:35 Mais quand je vois la visage de ma femme, je ne peux pas m'en occuper.
06:40 Le déni peut paraître très dommageable,
06:43 mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
06:46 Mon point de vue intime est que la condition humaine,
06:50 c'est la solitude qui mène à la mort,
06:53 avec toutes les angoisses que cela peut susciter.
06:56 C'est ce que l'on voit dans la moitié de la film.
06:59 C'est le père de Kate.
07:01 Tu es trop indépendant.
07:03 Tu ne sais pas combien Taeko a cherché pour te trouver.
07:07 Il a toujours aidé les gens qu'il a aimé à trouver.
07:11 On peut se poser indéfiniment le problème dans tous les sens
07:15 et tenter de regarder les choses en face.
07:18 Il n'y a pas de réponse au sens de la vie.
07:21 C'est un problème insolvable.
07:23 On est plus heureux lorsqu'on arrête de se poser ces questions.
07:27 Il y a une grande partie de l'humanité qui est dans le déni,
07:34 ou en tout cas dans l'oubli de ces interrogations.
07:37 Oublier permet parfois de mieux vivre,
07:40 donc le déni est une option à considérer.
07:52 -Fifi, une ado de 15 ans, est coincée dans son HLM
07:55 dans une ambiance familiale chaotique.
07:57 Quand elle croise son ancien ami sur le point de partir en vacances,
08:01 Fifi prend en douce les clés de sa maison désertée pour l'été.
08:05 Alors qu'elle s'installe, elle tombe sur le frère aîné
08:09 de son ami rentré de manière inattendue.
08:12 -Fifi, fais-nous ramener des bières, s'il te plaît.
08:15 -Je ne suis pas ta bonne.
08:17 -Fifi, tu veux que je t'en claque ou quoi ?
08:20 -Elle est très décomposée, elle a la charge de beaucoup de choses.
08:24 Elle est très responsable de sa famille, de ses petits frères et soeurs.
08:28 Elle n'a que 15 ans.
08:30 C'est l'été, donc elle passe chez elle à Nancy.
08:33 -Salut ! On part en vacances, on s'en va, là.
08:36 -On ne la voit pas trop, la famille de Stéphane.
08:41 -On la sent. -Et qui, toi ?
08:43 -C'est bon, j'ai rien cassé, j'ai rien volé, il n'y a qu'à oublier ça.
08:47 -Sophie vient d'un milieu où c'est plus difficile,
08:50 plus grave, où elle a un quotidien compliqué.
08:53 -C'est toi qui bois de l'accro ?
08:55 -J'avais la possibilité, avec Stéphane,
08:58 d'apporter une liberté de ton et une comédie
09:01 qui étaient jouissives à faire.
09:03 Je sentais que je pouvais lui faire des petits trucs...
09:06 -C'était pas bien, ta soirée ?
09:08 -Des amis changent, on le regrette un peu.
09:11 D'autres sont restés les mêmes, c'est pas forcément mieux.
09:15 -Il y a un enjeu de séduction,
09:17 ils sont seuls pendant des semaines dans un même endroit.
09:21 -Dès que je suis en cours, j'ai envie d'être ailleurs.
09:24 -C'est le plus simple moment du monde, une rencontre de personnes
09:28 qui se retrouvent à un moment où l'un peut apporter des choses à l'autre.
09:32 Les deux sont dans des quêtes très différentes.
09:35 -Ils sont tous dans une perdition.
09:37 -C'est comme deux personnages qui passent leur temps à s'apprendre,
09:43 à connaître le jeu de l'autre,
09:45 qui s'apprivoisent pendant tout un tournage.
09:48 -Si tu veux venir à Paris, je peux te voir.
09:50 -T'as 15 ans, Sophie, tu m'as dit, ça me paraît clair.
09:53 -J'ai une petite soeur qui a 10 ans de moins que moi.
09:56 Ca m'a un peu rappelé ça.
09:58 Quand, en fait, avec ma plus petite soeur, je la regardais grandir,
10:02 je me rendais compte que c'était surtout moi qui apprenais d'elle.
10:06 Il y avait cette espèce d'école, de truc...
10:09 Je sais pas, de pédagogie inversée.
10:11 -C'est de la chance d'avoir un copain comme ça.
10:14 ...
10:18 ...
10:22 -"Sexy Génère" de Robin Sykes met en présence 2 amis sexagénaires
10:26 en proie à des difficultés financières qui vont tirer profit de leur image
10:30 dans le milieu de la mode et de la publicité.
10:33 L'un est encore beau, l'autre ne l'a jamais été.
10:36 -Qu'est-ce que tu fais, maintenant ?
10:38 T'es mannequin, alors ? -Non, je suis acteur.
10:40 -Tiens-toi droit, envoie un peu ton bide.
10:42 -Vous savez, les sexy génères, c'est très tendance.
10:45 -C'est 2 personnages qui sont, à un moment donné, perdus de vue.
10:48 Moi, j'ai beaucoup d'affection et j'ai été nourri à ces personnages,
10:52 comme dans les comédies de Michel Blanc, de "Marche à l'ombre",
10:56 "Viens chez moi, j'habite chez une copine".
10:58 Et l'interrogation première, quand on a commencé à écrire ce duo-là,
11:02 ce film-là, ce récit-là, c'était...
11:05 Que sont devenus ces personnages-là ?
11:08 -You, my sexy, c'est ça, l'avenir, mon pote.
11:11 -C'est peut-être pas le tien, hein ?
11:13 -Oh, Michel !
11:15 -Lui, il a une insouciance de la jeunesse,
11:17 et il s'habille comme un jeune, et il fait des pubs de vieux.
11:20 C'est quand même dingue que ça le dérange pas du tout, hein ?
11:25 -Non, pas du tout. -En jean moulant,
11:27 il met des couches confiance.
11:29 -Il y a un petit cachet. -Tenez.
11:31 -On avait dit "en cache". -Denis, 8 000 en cache,
11:33 ça s'est jamais vu.
11:35 -Lui, il voit le comédien qui se cache derrière le rôle.
11:38 Attention, faut pas voir la pub spéciale beau pour...
11:41 Mais le comédien, donc, j'interprète un vieux.
11:44 C'est pour ça. Attention.
11:46 Entre interpréter un vieux et être vieux dans la vie,
11:49 il y a quand même une différence.
11:51 Moi, c'est mon métier, exactement.
11:53 C'est un masque, là. C'est tout un travail.
11:55 C'est pour ça que c'est pas n'importe quel vieux
11:58 qui peut jouer un jeune,
12:00 ou un jeune comme moi qui peut jouer un vieux.
12:02 -Quoi ? -Tu es dormi ?
12:04 -Je suis pas seul, Denis.
12:06 -T'as tout compris. Faut coucher pour réussir.
12:08 -Il vaut mieux un jeune qui joue un vieux comme moi
12:11 qu'un vieux qui jouerait mal un vieux.
12:13 -C'est gênant, même. -Ca serait indécent.
12:16 Ca serait indécent. Tu vois, toi, un vieux,
12:18 marcher de traviole, changer sa couche,
12:20 alors que moi, c'est une joie. -C'est pas vrai.
12:23 -T'es pas bon en chiffres, t'es pas bon en expressions.
12:25 T'es bon en quoi, exactement ?
12:27 -En amitié.
12:34 -Pour sa première réalisation, le chorégraphe Benjamin Milpied
12:37 adapte de façon contemporaine l'oeuvre de Bizet, Carmen.
12:40 Le film raconte le voyage en quête de liberté d'une femme
12:43 depuis les déserts du Mexique jusqu'à la cité des anges.
12:46 -Tu m'as querie.
12:51 Alors, c'est le moment de me laisser.
12:54 C'est le moment de voler.
12:56 -Le flamenco a fait aussi partie de mon enfance.
12:59 Donc, c'est des choses qui étaient en moi.
13:02 -Quand j'ai eu ce désir de faire un film,
13:05 se poser sur une tragédie classique
13:07 semblait judicieux et intéressant.
13:09 -Vers la cité des anges.
13:11 -C'est très libérateur de justement maîtriser le spectateur
13:15 et de l'amener dans l'infiniment petit ou l'infiniment grand,
13:19 se rapprocher des corps, le projeter dans la danse
13:22 avec les danseurs, ce que je fais dans Carmen.
13:24 -Mon nom est Carmen. -Carmen ?
13:28 -Mon non m'a dit qu'ils étaient comme des frères.
13:31 -Frères de vie et frères de mort.
13:33 Tu sais bien danser.
13:35 Elles sont des mariposes.
13:37 -Dans tous les films de danse,
13:39 je trouvais qu'il y avait une forme de grâce, une beauté.
13:42 Et puis, j'ai aussi vu des réalisateurs...
13:44 Non, je vais parler de Bresson,
13:46 parce que Bresson était hyper attentif au corps, aux mains et aux gestes.
13:50 Il filmait beaucoup les corps.
13:52 Et quand j'ai commencé à filmer juste les mains, les pieds,
13:55 j'étais super sensible à ça.
13:57 -Ils vont nous trouver.
13:59 Tu sais ça, non ?
14:01 -Ils ont pris des cours de ce qu'on appelle le Gaga de Juan Narin
14:04 avant le début du tournage.
14:06 C'était une manière aussi de sentir leur corps, de libérer leur corps.
14:09 -Ils sont ici.
14:11 -C'est quelque chose que j'avais envie de filmer,
14:13 et puis c'est quelque chose qui se perd aussi.
14:15 Parce qu'on a un cinéma depuis des années
14:17 qui a une approche tellement réaliste,
14:19 où on filme de très près.
14:21 Je pense que c'est intéressant de revisiter
14:24 tous ces grands réalisateurs qui étaient chorégraphes pour moi.
14:27 C'est quand même une femme qui exprime sa liberté par la danse.
14:31 -Soy libre.
14:33 Baila.
14:35 -Peut-être que la danse l'a sauvée dans cette enfance,
14:38 dans un village où elle est face à une violence journalière,
14:42 et que cette force, elle a pu garder,
14:44 elle a pu continuer à se sentir en elle par la danse.
14:47 Donc quelque part, c'est aussi mon histoire.
14:49 La danse m'a offert une carrière et une vie merveilleuses,
14:53 une manière de m'exprimer,
14:55 et aussi un désir de laisser les autres s'exprimer.
14:57 -Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en image.
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