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Lors de chaque émission, retrouvez tous les résumés des matchs de la nuit passée, le Top 10 de la nuit, les statistiques marquantes commentées par les consultants beIN SPORTS.

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00:32 Miami c'est fini, les NBA Finals aussi. Nous sommes le mardi 13 juin 2023 et les Denver Nuggets sont officiellement champions NBA.
00:41 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau d'NBA Extra. Nous allons passer trois quarts d'heure ensemble donc pour la dernière fois de la saison.
00:49 Et on va parler évidemment de plein de belles choses. Je ne serai pas tout seul, vous le savez dans l'histoire il y a eu beaucoup de duos célèbres.
00:55 Batman et Robin, Laurel et Hardy, la Belle et la Bête ou encore Dumb et Dumber.
00:59 Et bien ceux qui ont brillé, le duo qui a brillé sur ce plateau messieurs, Yann Maheny et Chris Singleton. Bonjour messieurs.
01:05 Hello baby.
01:06 Tout va bien ?
01:07 Salut Ben.
01:08 Cette intro elle était exceptionnelle.
01:09 Il fallait finir en beauté. Il fallait finir en beauté pour cette dernière émission de la saison NBA 2023.
01:16 On ne va pas faire durer le suspense plus longtemps, vous avez vu les images de toute façon.
01:19 On va partir à la Ball Arena de Denver. Pour ce match 5 des NBA Finals, évidemment Butler était là, il était remonté, il l'avait annoncé.
01:28 Miami se battrait jusqu'au bout en face. Jokic était prêt tout simplement parce que Jokic fait du Jokic depuis le début de ses playoffs.
01:34 Mauvais présage ou pas, Gabe Vincent trébuche en début de match. Pendant ce temps là, Murray va jusqu'au bout, jusqu'au dunk.
01:40 Et on voit que c'est Denver et Yann qui contrôlent le début de partie.
01:43 Denver est bien rentré dans le Miami aussi. Je pense qu'en termes d'intensité, les deux équipes sont bien rentrées dans le match.
01:51 Et très vite, Bam pour moi, il a été franchement extraordinaire en premier mi-temps.
01:59 Il a gardé son équipe du hit devant pour la plus grosse majorité de ses premiers mi-temps.
02:06 On le voit dans le deuxième carton avec ici, Kellem Martin, Miami est devant.
02:10 Effectivement Robinson en échec, c'est pas grave. Bam est là, il lui redonne.
02:14 Et cette fois ça passe, ça fait plus de 10 hits à ce moment du match.
02:18 Miami fait le match que l'on attendait pour avoir une chance.
02:22 Oui, et puis c'était le jour de le faire parce que tout simplement, c'est rare de voir une équipe de Denver aussi maladroite que ça.
02:30 A trois points, c'était la catastrophe. Donc la porte était grande ouverte pour Miami.
02:35 Le trois quarts du match, ils ont bien pris les choses.
02:37 Miami reste devant, Bam Adebayo agressif face à Nicolas.
02:42 Jokic, 51-44 à la mi-temps pour le hit.
02:45 Mais Jokic ne va pas s'en laisser compter, évidemment.
02:48 Il va continuer son travail de sap, on le voit ici, rendre l'appareil à Bam.
02:52 Et puis ensuite, c'est Jamal Murray dans le corner qui remet tout le monde à égalité, 60 partout.
02:57 Denver est de retour. Et Denver va savoir mettre aussi le coup d'accélérateur qu'il faut.
03:03 Bien sûr, je pense qu'ils ont été un peu gênés en première mi-temps aussi du fait des fautes de Aaron Gordon et de Nicolas Jokic, et même Jeff Green.
03:12 Donc on a vu la première apparition dans ces finales de D'André Jordan.
03:16 Mais après, au retour de la mi-temps où ils ont mis un coup d'accélérateur, ça a été assez impressionnant.
03:24 Ça reste serré pendant un moment avant que Denver ne creuse un petit peu l'écart à l'image de ce flotteur de Jokic qui leur permet de donner 83-76.
03:33 Mais une nouvelle fois, Miami va trouver des ressources.
03:35 Jimmy Butler a 3 points. Ils reviennent à 4 longueurs derrière la faute.
03:40 3 points sur Butler. Les 3 lancés vont être réussis.
03:44 Le challenge demandé par Michael Malone, lui, perdu.
03:47 Donc 86-85, il n'y a plus qu'un point d'écart. On a eu enfin un vrai, vrai money time, Chris.
03:53 Oui, c'est vrai. Et puis on a vu Jimmy Butler essayer, dans tous les cas de mesure, d'essayer de tourner le match.
04:00 Il les a gardés dedans, mais bon, malheureusement...
04:04 Le 8-0, passé par le 8 aux Nuggets, leur a permis de passer brièvement devant.
04:08 Mais ensuite, on va retrouver, encore une fois, Nicolas Jokic.
04:12 On va retrouver Jamal Murray. On va retrouver tous ces joueurs qui ont été décisifs tout au long de ces finals.
04:18 Et à 15 secondes de la fin, le shoot, je sais que celui-là, Yann, il ne vous a pas plu.
04:22 Non, il ne m'a pas plu, parce qu'ils sont à -3, il y a du temps.
04:25 Et Jimmy prend un shoot vraiment casse-croûte, quoi.
04:29 Donc celui-là est un peu mieux, mais c'est dommage.
04:32 C'est dommage, enfin, c'est dommage en même temps. Oui et non, ce n'est pas dommage.
04:35 Denver a clairement mérité son...
04:38 Denver s'impose donc 94 à 89.
04:41 Score final, 4e victoire en 5 matchs. Les Nuggets sont champions.
04:44 NBA, la joie sur le parquet de cette boule.
04:46 Arena, le trophée. Larry O'Brien soulevé par Stan Kroenke, le propriétaire.
04:51 Le propriétaire des Rams, champion NFL il y a deux saisons.
04:54 De l'Avalanche, champion NHL l'an passé.
04:56 Et d'Arsenal, non pas champion, non pas champion Arsenal.
04:58 Il ne faut pas pousser non plus.
05:00 En tout cas, c'est un premier titre pour les Nuggets, pour leur 47e saison.
05:02 28-16-4 pour Jokic.
05:04 16-13 pour Porter.
05:06 14-8-8 pour Murray, en face. 21 points de Butler.
05:08 Et 20 de BAM à De Baio.
05:10 Ça n'a donc pas suffi.
05:12 Messieurs, Miami, encore une fois, était tenu sous les 100 points.
05:15 La 4e fois quand même, Yann, sur les 5 matchs de ces finals.
05:18 Eh oui, pour moi c'est compliqué.
05:21 À l'image d'un Jimmy Butler assez maladroit sur ce dernier match.
05:26 Il met les paniers qu'il faut dans le dernier quartan.
05:30 Mais encore une fois, trop peu d'apport offensif de la part du supporting cast.
05:37 Et de l'autre côté, Michael Porter Jr.
05:43 Qui est passé à travers presque toutes ces finales.
05:48 Et sur le dernier match, il est à 18-16-18 points.
05:52 Et voilà, Nicolas Jokic qui nous fait du Jokic.
05:56 Non, ça a été très difficile pour le hit.
06:00 Pas assez d'options offensives.
06:04 Et défensivement, ça a été aussi compliqué.
06:07 Chris, on a vu toutes ces belles images de joueurs.
06:09 On a vu Madame Jokic avec la petite.
06:12 On a vu la ville de Denver qui s'est embrasée, qui s'est enflammée.
06:15 On sent que c'était un vrai, vrai soulagement d'enfin réussir à aller chercher ce premier titre NBA.
06:20 Oui, parce que je pense que tout le monde n'a pas toujours validé la qualité de cette équipe.
06:25 Tout simplement, pour moi, tout au long de la saison régulière, ils étaient au-dessus.
06:29 Ils n'ont jamais trop fléchi.
06:31 Même pendant les playoffs, on trouvait toujours des raisons que ce n'était peut-être pas la meilleure équipe.
06:36 Pour moi, c'est la meilleure équipe de NBA actuellement.
06:39 Et en plus, c'est très « fresh », comme on dit.
06:42 C'est une équipe qui n'a pas eu d'histoire.
06:44 Cinquième champion en cinq ans.
06:45 Voilà, et puis ils n'ont pas eu d'histoire.
06:47 Et c'est l'équipe qui joue collectivement le mieux.
06:50 Et ça, on a vu les derniers matchs à côté de Miami qui ne trouvaient pas de solution, tout simplement.
06:58 Et on a parlé toujours des stats de Jokic et tout ça.
07:01 Et là, il s'est rélevé comme un joueur avec un cul.
07:04 Il baskette, mais énorme.
07:06 Il a décortiqué à chaque fois tout ce qu'on a envoyé à lui.
07:10 Les changements de défense, les zones.
07:12 Et Mike Mullen a fait un très bon ajustement pour ce match-là,
07:16 en mettant Jokic plutôt à 45 degrés et le faire rentrer au milieu après.
07:22 Ça a tout changé.
07:23 Et donc, il ne reste désormais plus qu'une seule franchise NBA créée avant 1980
07:28 de ne pas avoir remporté le titre, les Los Angeles Clippers.
07:31 C'est un petit scud cadeau comme ça.
07:32 On va retrouver nos amis pour la dernière fois depuis la Bolle Arena,
07:36 Xavier, Jacques, Rémi, pour leur tout dernier débrief de ce NBA Finals.
07:40 Bon, les amis, c'est la dernière fois qu'on vous parle d'ici,
07:43 des États-Unis en tout cas, depuis Denver, où ça vient de se terminer.
07:47 On est un petit peu dans l'émotion, vous le comprenez.
07:49 Nous, on est à chaud, la bouillant tout de suite à la fin de tout ce cérémoniel.
07:52 Je pense quand même, Jacques Monclart, que vous avez vos chansons,
07:54 qu'on peut être d'accord sur plein de trucs, j'espère.
07:56 Mais en particulier ce soir, c'est qu'on a un très, très, très beau champion NBA 2023.
08:02 Très beau champion NBA 2023 qui avait gagné l'OS, qui était 3e au général,
08:06 mais qui avait décompressé les deux dernières semaines de la saison régulière.
08:10 Ce qui avait permis, à mon avis, de mettre très vite Nicolas Jokic,
08:14 qui a déroulé après contre Minnesota, contre les Lakers en finale de conf,
08:18 et avait marqué les esprits en demi-finale contre Phoenix.
08:22 Voilà, voilà. Et après, Miami en face a été merveilleux, vaillant,
08:26 avec ses qualités, ses défauts, mais il y a un plafond de verre parfois.
08:30 Et le plafond de verre s'appelait les Denver Nuggets, qui sont un champion magnifique.
08:35 Xav', Denver, c'est beau, hein ?
08:37 Ouais, c'est magnifique. Voilà, ce pur produit de Michael Malone,
08:42 à avoir gardé Nicolas Jokic, à avoir cru en Jamal Murray.
08:46 Regarder leur début de carrière, regarder à quel point ils n'étaient pas titulaires,
08:50 et regarder qui il y avait à leur place. Je ne vais pas les citer, parce que je n'ai pas envie de...
08:54 De faire du mal.
08:55 Ce n'est pas très gentil. Voilà, soyons très bienveillants ce soir.
08:58 Mais voilà, ils y ont cru. Et au bout de 3 ou 4 ans, ça se transforme par un titre NBA,
09:03 et c'est totalement mérité. Très franchement, voilà, Nicolas Jokic, le meilleur joueur du monde.
09:09 Michael Malone a fantastiquement coaché tout ça. Il n'y a absolument rien à dire.
09:15 Mais un immense salut à Miami, parce qu'ils ont été incroyables pendant tous ces playoffs.
09:21 Mais le champion, c'est Denver.
09:23 Est-ce qu'on peut faire une spéciale, vraiment, en dédicace à Nicolas Jokic ?
09:28 Il exprime tout ce qu'est le basket, dans l'intelligence, dans l'exécution.
09:33 Même quand il faut gueuler sur le banc, il pose son ventre, il ouvre son ventre.
09:37 Le non-individualisme.
09:39 Le sile individualisme. C'est pour ça, c'est une leçon pour tous les gens
09:43 qui symbolisent ce sport à des chiffres, à des trucs, à des machins.
09:48 Il s'en fout, il veut gagner en équipe, il est l'expression de cette équipe.
09:53 Mais ça aurait pu être autrement. Il sait faire. Il trouve des réponses à tout.
09:57 Et puis moi, je ne vous cache pas, à titre très égoïste, que ça me fait un petit quelque chose.
10:01 Parce qu'en 2005, je voyais mes tout premiers matchs NBA dans cette salle.
10:04 Je payais 18 dollars pour être tout en haut, pour voir ce qu'il y était dans le Pepsi Center à l'époque.
10:07 Kenyon Martin, Carmelo Anthony et André Miller et compagnie.
10:11 Ils sont champions désormais, c'est Denver Nuggets.
10:13 André Miller !
10:14 Oui, il y avait André Miller dans cette équipe. Il était bon André Miller en fait.
10:17 Attention, parce que moi j'ai commencé à la Philadelphia Hoot en 1996.
10:21 Donc si on continue comme ça, l'année prochaine on va à Philadelphia.
10:25 On prend notre cas où.
10:26 C'était où toi ton premier ?
10:27 À Orlando.
10:28 Ah, bah dans deux ans on va...
10:30 Le sweep !
10:31 Le sweep à Orlando !
10:32 Bon, j'espère que vous avez noté pour les prochaines années.
10:34 En tout cas, les copains, on vous fait des gros bisous.
10:36 C'est un plaisir de bosser avec vous-même à distance pendant ces finales NBA.
10:39 Continuez de nous régaler pendant ce NBA extra.
10:41 Et puis, nous, on va aller bouffer.
10:43 Voilà.
10:44 Toute fin.
10:45 Toute fin.
10:46 Plaisir partagé messieurs, avec donc un bien beau champion qui a provoqué la liesse dans la ville de Denver.
10:52 Mais pas que dans la ville de Denver messieurs.
10:54 Regardez ces images de Sambor, la ville natale de Nikolaï Okic en Serbie.
10:59 Évidemment, ils s'étaient tous réunis.
11:01 C'était la fête et ça montre encore une fois à quel point cette NBA, Yann, s'internationalise.
11:07 Mais bien sûr. Et puis après, ils ont quand même un double MVP.
11:10 Ils ont un double MVP.
11:12 Donc, ça fait quelques années qu'ils sont derrière le Joker.
11:15 Et là, le sacre.
11:17 Le sacre final avec ses équipes, avec ses coéquipiers, avec son staff.
11:22 Et je pense que, oui, on a des images en Serbie.
11:25 Mais je pense qu'il n'y a pas qu'en Serbie qu'on célèbre les Nuggets et Nikolaï Okic.
11:30 Peut-être au Canada aussi, chez Jamal Murray.
11:32 Qui sait ? En tout cas, vous vous en doutez.
11:34 Ils ont été félicités, les Nuggets.
11:36 Félicités en premier lieu par les autres franchises de la ville de Denver.
11:39 Les Rockies en MLB.
11:41 La Valanche en hockey.
11:44 Les Broncos en NFL.
11:46 Mais pas que.
11:47 Treyang aussi. Rudy Gobert. Dwight O'Hare. Nikola Vucevic.
11:50 Tout le monde, Chris, évidemment, est allé sur les réseaux sociaux pour féliciter ce très, très beau champion.
11:55 Ça, c'est vraiment un avis unanime, on a l'impression.
11:57 Ah oui, parce que non seulement c'était individuel avec Okic, Murray.
12:01 On connaît quand même des meilleurs duos actuellement, évidemment.
12:05 Mais c'était aussi collectif.
12:07 On s'est remis un petit peu dans le basket, dans le temps du Spurs, etc.
12:12 Une équipe qui jouait vraiment bien au basket.
12:14 Et c'était toujours un vrai plaisir de regarder jouer.
12:17 Que tu sois spectateur, entraîneur, joueur.
12:20 Ça t'a reconcilié un petit peu avec...
12:23 Qu'est-ce qui gagne un match de basket ?
12:25 Une certaine idée du basket.
12:27 Une certaine idée du basket.
12:28 Non seulement parce qu'on a parlé beaucoup de l'attaque.
12:31 Mais ils gagnent ce dernier match vraiment défensivement.
12:34 Donc c'était vraiment l'équipe le plus complet qu'on a vu depuis très longtemps.
12:39 Il y a de la joie à Denver.
12:40 Et ça se sentait évidemment, ça s'entendait sur le podium à l'image de Michael Malone et de Nikolaï Okic.
12:46 (Acclamations)
12:51 Tout d'abord, un grand salut à Nuggets Nation.
12:54 On vous aime.
12:56 (Acclamations)
12:58 Les meilleurs fans du monde.
13:00 Tout le travail, tout le sacrifice, toute la dédication.
13:04 Tout s'est terminé avec notre victoire de la championnat.
13:06 Mais j'ai des nouvelles pour tout le monde.
13:08 On n'est pas satisfaits, on a gagné.
13:10 On veut plus.
13:12 (Acclamations)
13:15 C'est le premier trophée de championnat de finale qu'on a donné depuis le passé de Bill Russell.
13:21 Et il serait incroyablement content.
13:24 C'est un autre centre.
13:26 (Acclamations)
13:29 Cet an, le championnat de finale de Bill Russell va à Nikolaï Okic.
13:35 (Acclamations)
13:57 On ne gagne pas pour nous-mêmes, on gagne pour le gars qui est à côté.
14:01 C'est pourquoi c'est encore plus important.
14:05 Je gagnais pour Djamal, Djamal gagnait pour Eugene.
14:07 C'est comme ça.
14:09 C'est un grand groupe de gens, un grand groupe de collègues.
14:13 On croit en l'un l'autre.
14:15 La relation que nous avons.
14:17 Oui, des trophées et tout, mais je pense qu'on a eu une relation qui va durer longtemps.
14:22 Même après que nous aurions terminé nos carrières.
14:25 Toujours aussi classe, toujours aussi altruiste Nikolaï Okic.
14:29 Après avoir été élu MVP de ces NBA Finals.
14:33 Le premier pivot à recevoir ce trophée depuis chaque, il y a 21 ans, en 2002.
14:38 On rappelle que c'est un garçon, Chris, qui a été drafté en 41e position pendant une pub pour un fast-food.
14:43 La télé américaine n'était même pas en direct et qui a été juste incroyable.
14:47 Le premier joueur de l'histoire à terminer un run de play-off,
14:51 au cumulé numéro 1 des points des rebonds des passes.
14:54 C'était impressionnant, non seulement statistiquement,
14:57 mais aussi la façon dont il a joué, la façon dont il a mené son équipe.
15:00 Parce qu'on parle du basket, mais son état d'esprit était exemplaire.
15:04 On n'a jamais vu aussi vocal en leader.
15:08 Et puis vraiment, au niveau de qualité de jeu, tu ne peux rien faire, parce qu'il sait tout faire.
15:14 A part Todd, on sait quand il est rentré dans la ligue, il n'était peut-être pas aussi complet que ça,
15:19 mais il a progressé chaque année.
15:21 Si on peut mettre une étiquette inarrêtable, je pense qu'on peut le mettre sur Jokic.
15:28 On voit ces images aussi que je trouve particulièrement importantes, Yann,
15:32 parce qu'une fois le buzzer, la fin du match, avant même d'aller célébrer avec ses coéquipiers,
15:37 Nicolas Jokic est allé saluer chaque joueur du 8.
15:42 Ça en dit long, encore une fois, sur le joueur, sur l'homme qu'il est, sur l'état d'esprit qu'il habite.
15:46 Oui, c'est bien, mais pour moi, ce qui caractérise vraiment ce joueur, c'est sa simplicité,
15:55 sa capacité à mettre en avant, pas l'extra-basket, mais vraiment ses qualités de basketteur.
16:03 Qu'est-ce qu'il fait sur le terrain, à quel point il impacte son équipe,
16:07 à quel point il met justement tous ses skills qu'il a au service de l'équipe pour gagner.
16:13 Moi, je le compare beaucoup à Tim Duncan, parce que c'est des superstars qui ne sont pas flashy,
16:21 mais qui prouvent tous les jours, match après match, leur valeur ajoutée sur le terrain.
16:28 Et le soir, ils rentrent à la maison, ils ont leurs femmes, leurs enfants,
16:32 ils ne font rien d'extraordinaire, leur famille, maman, papa, frère et sœur.
16:36 Et c'est ça qui est important.
16:38 Pour moi, la marque de fabrique des grands, c'est cette humilité, c'est cette simplicité
16:44 qui fait qu'une personne Langda peut facilement s'identifier à ce genre de personne.
16:55 Nicolas Jukic me fait beaucoup aussi penser à un Steph Curry,
16:59 qui est quelqu'un qui est très simple dans sa façon de faire les choses,
17:04 dans sa façon d'aborder les grands événements.
17:08 C'est un beau champion, c'est rafraîchissant d'avoir un gars comme ça.
17:13 Et c'est bien aussi pour cette équipe de Denver Nuggets,
17:16 qui est, on va dire entre guillemets, un petit marché,
17:19 de gagner un titre, d'être dominateur comme ils ont pu l'être sur ces playoffs,
17:24 et d'avoir vraiment un joueur qui ressemble à la ville de Denver et qui a ses valeurs.
17:31 J'aime bien ces mots rafraîchissants, mérités pour les Nuggets.
17:34 Yann Maimich est aussi bon dans les transitions.
17:36 Il nous parle de Tim Duncan.
17:37 Jukic est devenu le sixième MVP des Finals à ne pas être né aux États-Unis.
17:42 Il rejoint notamment Tim Duncan, mais également Akimola Joan,
17:45 Tony Parker, Dirk Nowitzki, votre ancien coéquipier avec qui vous avez été champion,
17:49 et Yanis Antetokounmpo.
17:50 On va regarder rapidement quand même aussi le palmarès du Joker
17:54 qui commence à être sacrément étonné.
17:57 28 ans, il y a encore de quoi faire derrière.
17:59 C'est costaud, Chris.
18:01 C'est costaud, c'est régulier.
18:03 Ce n'est pas un joueur qui fait une bonne saison,
18:05 après il descend, depuis le début de saison, il est à ce niveau-là.
18:09 Ce qui est le plus impressionnant, c'est que des fois, ce n'est pas facile,
18:14 mais les joueurs ont des stats pendant la saison régulière.
18:17 Mais mon Dieu, il a explosé pendant les playoffs contre toutes les meilleures équipes.
18:21 Ses stats n'ont jamais flashé.
18:24 Et il a toujours fait ce qu'il fallait faire,
18:26 c'est-à-dire ou marquer des points, ou prendre des rebonds, ou faire des passes.
18:30 Et c'est là encore, on rejoint, il faut mettre 5 fois meilleur basket aussi,
18:35 parce que là, il les a détruits tout le monde.
18:37 Sacré enchaînement en tout cas pour les jokers serbes.
18:40 Il y a eu le Joker nolé ce dimanche à Roland-Garros,
18:43 et donc il y a eu lundi soir du côté de Denver,
18:45 Nikola Jokic, alias le Joker.
18:49 Nikola Jokic qui, oui, aime le basket, tout ça, tout ça,
18:52 mais il n'a pas que ça comme priorité.
18:54 Écoutez-le après le match.
18:57 Qu'est-ce que la prochaine semaine ou deux va vous donner ?
19:00 Vous avez une parade qui arrive ce dimanche.
19:02 Combien de temps vous serez de retour en Saint-Paul ?
19:04 Je vais avoir mon hors-race le dimanche.
19:06 Votre hors-race ? Je me disais que vous alliez y arriver.
19:08 On va y arriver.
19:10 Peut-être, je ne sais pas comment on va arriver.
19:13 La parade le dimanche, la soirée peut-être.
19:16 Vous y arriveriez ?
19:17 Je ne sais pas.
19:18 Peut-être que vous avez du temps pour vous y mettre.
19:20 Je vais demander à Josh de me donner un avion.
19:23 Je pense qu'il va vous laisser jouer.
19:26 Je pense que vous le méritez.
19:28 Vous le méritez un peu plus que ça.
19:30 Je vais le finir sous la pression.
19:33 Oui, je l'ai fait.
19:35 Je ne me sens pas mal du tout.
19:37 Sera-t-il là à la parade des Nuggets qui est prévue jeudi matin à Denver ?
19:42 Telle est la question parce que vous l'avez entendu,
19:44 effectivement, il a d'autres priorités.
19:46 Monsieur Jokic qui a été, évidemment, on l'a dit,
19:48 on l'a répété tout au long de ses Finals,
19:50 assisté notamment par son wingman, si on peut dire comme ça,
19:54 Jamal Murray, qui est de retour en grâce de l'enfer au paradis.
19:58 539 jours sans jouer après sa rupture des ligaments croisés.
20:02 Yann, et des Finals, des Playoffs, une saison exceptionnelle.
20:06 Oui, après, c'est l'histoire qui se répète pour moi souvent
20:08 quand tu as des joueurs d'un tel talent,
20:11 qui sont bien entourés, qui sont stables mentalement.
20:14 Ils reviennent souvent plus fort qu'avant une blessure.
20:18 C'est ce qui s'est passé par exemple pour Klay Thompson,
20:20 qui est revenu d'une grosse blessure,
20:22 plus fort ou du moins au même niveau qu'avant sa blessure.
20:26 Jamal Murray, c'est du crédit aussi à lui.
20:29 Mentalement, ce n'est pas évident en tant que joueur
20:31 de passer par des moments où tu restes assis à côté,
20:34 tu vois ton équipe jouer, tu ne peux rien faire.
20:37 La rééducation, c'est très long, c'est des croisés.
20:40 Il faut être patient, il faut être discipliné.
20:42 Et là, d'avoir enfin l'opportunité d'être sur le terrain
20:45 et de contribuer à la victoire de son équipe,
20:47 je sais que pour lui, c'est très fort.
20:49 Je pense que mentalement, physiquement et en tant que joueur,
20:52 il va grandir, il est encore très jeune.
20:55 C'est un des jeunes duos, en fait, pour moi,
20:59 qui est impressionnant parce qu'ils ont 28 et 26 ans,
21:02 mais ils ne sont pas encore au pic de leur carrière.
21:05 Donc, il n'y a pas loin.
21:11 Mais à 28 ans, il a encore beaucoup d'années devant lui.
21:14 Jamal, je n'en parle même pas.
21:16 Donc, c'est une ossature qui est franchement intéressante.
21:20 Et quand le coach annonce à Michael Malone
21:23 "We're not satisfied, on veut plus",
21:25 il a vraiment les arguments pour.
21:27 On l'écoutera, Michael Malone, notamment en conférence de presse.
21:30 Après la douleur, après le travail, la consécration,
21:33 et forcément l'émotion pour Jamal Murray.
21:37 Tu as voulu revenir encore mieux que tu l'étais avant.
21:41 Peux-tu me dire ce que ce championnat de la Vierge a été pour toi?
21:46 C'est un sentiment incroyable.
21:59 Je suis en pleine douleur pour revenir à ce point.
22:02 Tout le monde de mon équipe, tout le monde sur le sol, croient en moi.
22:06 Croient en moi pour revenir à moi.
22:09 On a prouvé que beaucoup de douleurs sont faux.
22:12 Regarde ça.
22:15 Regarde ça.
22:18 Une forme de joie de Jamal Murray.
22:20 Finalement, il n'a pas attendu tant que ça pour aller chercher ce premier titre de champion NBA.
22:24 Vous devinez peut-être où je veux en venir.
22:26 Il y en a d'autres qui ont beaucoup plus bourlingué, beaucoup plus attendu.
22:29 Les papys qui ont fait de la résistance et qui l'ont enfin créé leur première bague.
22:32 Regardez, Ishmith, Jeff Green, DeAndre Jordan, Reggie Jackson.
22:35 Regardez le nombre de saisons, de franchises.
22:37 Enfin, ils l'ont, ça y est.
22:39 Oui, ils l'ont.
22:41 C'est toujours des histoires très sympas.
22:44 Ishmith qui a joué Patiwan dans toutes les équipes de NBA.
22:47 Jeff Green qui vient aussi.
22:49 Il avait un problème cardiaque.
22:50 Qui va donc pouvoir désormais manger à la table de Yanma Enmy d'égal à égal.
22:53 Très vite.
22:54 C'est des joueurs qui sont venus de loin.
22:56 Donc, participer à ça.
22:58 Et surtout, je dis même s'ils n'ont pas beaucoup joué.
23:01 C'est des joueurs qui ont beaucoup d'expérience NBA, qui ont pu aider les plus jeunes.
23:05 Bien sûr.
23:06 En leur parlant tout le temps.
23:07 Vous voyez DeAndre Jordan qui n'a pas joué du tout.
23:09 Mais qui parlait souvent avec Jamal Murray.
23:11 Qui les calmait quand il fallait les calmer.
23:13 Donnait des conseils.
23:15 Donc, c'est vrai que c'était un osature autour des "stars" qui était important.
23:20 Ces messieurs ont attendu beaucoup.
23:22 Murray a attendu un peu.
23:23 Il y en a un qui n'a pas attendu du tout.
23:25 C'est Christian Brown.
23:26 On en avait parlé de lui après son gros match.
23:28 Il réussit le back-to-back champion NCAA.
23:30 Il y en a avec Kansas l'an passé.
23:31 Champion NBA cette année.
23:33 Et il rejoint les quatre garçons qui avaient fait ça jusque-là.
23:36 Il n'y en a pas beaucoup finalement.
23:38 Billy Thompson, Magic Johnson, Henry Beebe, le papa de Mike Beebe.
23:42 Et Bill Russell, donc Christian Brown à sa manière dans l'histoire.
23:46 Vous nous parliez tout à l'heure de Michael Malone.
23:48 Les envies de la motivation de ces Nuggets, non, ils ne sont pas rassasi.
23:53 Vous savez, Pat Riley a dit quelque chose il y a plusieurs années.
23:58 J'avais ça sur mon tableau quand j'étais chef de coach à Sacramento.
24:01 Il parlait de l'évolution dans ce match.
24:05 Et comment on va de nul à débutant.
24:08 Et on va de débutant à gagnant.
24:11 Et un gagnant à un contendant.
24:13 Et un contendant à un champion.
24:15 Et le dernier pas après être champion, c'est d'être un dynastie.
24:18 Donc, nous ne sommes pas satisfaits.
24:20 Nous avons accompli quelque chose que cette franchise n'avait jamais fait avant.
24:23 Mais nous avons beaucoup de jeunes et talentueux joueurs dans ce locker.
24:26 Et je pense que nous avons montré, au cours de 16 victoires de la saison,
24:30 ce que nous sommes capables de faire sur le plus grand stade du monde.
24:33 Chris, elle est incroyable cette déclaration de Michael Malone
24:36 qui revient sur quelque chose qui s'est passé il y a un moment,
24:38 une discussion avec Pat Riley, et qui donne des indices aussi pour la suite.
24:42 Ils sont géniaux ces mots.
24:43 Oui, parce que Pat Riley, il fait partie des exemples des entraîneurs
24:48 qui sont venus de très loin pour être une légende.
24:51 Pat Riley, voilà, il travaillait comme consultant à la télé.
24:56 Après, il était assistant, coordonnateur de vidéo et tout ça.
24:59 Et puis, un accident avec l'entraîneur de Lakers lui a mis en place.
25:04 Et là, à partir de là, c'est devenu une légende.
25:07 Et c'est lui qui avait le fameux "three-peat".
25:09 C'est vrai que quand tu annonces ça, tu te mets un petit peu de pression.
25:13 Mais je pense que Mike Malone, il sait ce qu'il fait.
25:15 Il ne faut pas que ce groupe-là, il va évidemment célébrer tout ça.
25:19 Mais s'il veut faire du back-to-back, il y aura beaucoup de travail.
25:23 Donc, si on fait le parallèle, vous, vous en êtes à l'étape consultant télé.
25:26 Voilà.
25:27 La consécration NBA, elle arrive très bientôt.
25:29 Il va falloir encore travailler un peu.
25:30 Yann, j'allais vous dire, on regarde le roster.
25:33 On regarde justement cette potentielle dynastie en construction.
25:37 Il y a des jeunes talentueux, il y a des vétérans.
25:39 Joakim, Murray, Porter, Gordon, KCP, tous sont sous contrat.
25:42 Brown, on le sait, va certainement ne pas prendre sa player option.
25:45 Il a dit lui-même "I'm about to get paid".
25:47 On en pense quoi ?
25:48 Est-ce qu'on y croit vraiment à cette potentielle dynastie qui arrive ?
25:50 Cette équipe a été tellement dominante.
25:53 Elle me fait penser en fait à l'équipe des Warriors.
25:56 Même l'équipe des Spurs aussi, qui gagne un titre tous les deux ans.
26:04 C'est des équipes qui dominent.
26:06 C'est-à-dire que là, si ce n'est pour le match 2 perdu,
26:09 ils auront pu sweep cette équipe de Miami Heat.
26:12 Ils ont tout ce qu'il faut.
26:14 Ils ont un coaching staff qui est excellent.
26:16 Kevin Boots, qui est le JM, a fait un job phénoménal avec le supporting cast,
26:22 avec la création d'un effectif,
26:23 avec comment développer cet esprit de winner,
26:27 cet esprit de compétiteur avec Mike Malone.
26:31 Ils ont tout dans les mains.
26:33 Moi, je suis très pragmatique.
26:34 Pour aller chercher les nuggets, il va falloir aller les chercher.
26:38 Là, ils n'ont pas grand-chose à faire.
26:40 Parce que jusqu'à preuve du contraire,
26:42 c'est la meilleure équipe à l'Ouest et de très loin.
26:45 On met une vraie marge entre les Nuggets et les autres pour l'instant à l'Ouest ?
26:49 Pour moi, clairement.
26:50 Ils ont levé le pied un peu en fin de saison.
26:53 Mais sur cette saison, c'est indéniable.
26:56 Denver Nuggets, c'est la meilleure équipe à l'Ouest.
26:58 C'est l'équipe à aller chercher.
26:59 Et non seulement c'est l'équipe à aller chercher,
27:01 mais ils ont leurs joueurs majeurs sous contrat.
27:04 Alors, il y aura peut-être des départs.
27:06 Mais ils ont un groupe qui est stable.
27:09 Ils n'ont pas explosé leur salarié cap.
27:13 Donc, ils ne sont pas en danger.
27:15 Donc là, c'est des petits ajustements.
27:18 Mais c'est pour toutes les autres équipes, en fait.
27:20 Comment faire pour battre les Denver Nuggets ?
27:23 Comment ?
27:24 Chris, comment on fait ?
27:25 Vous voyez vraiment une longueur d'écart entre ces Nuggets-là
27:29 et les Grizzlies, les Suns, les Warriors, les Lakers, tout ça ?
27:33 Oui, surtout dans la structure et la façon de faire.
27:36 Ils nous ont vraiment donné l'exemple d'une équipe qui est bien construite autour d'eux.
27:41 On a un exemple sur la qualité de basket.
27:44 C'est vrai que pourquoi veux-tu quitter une équipe comme ça ?
27:48 Et en contresens, il y aura beaucoup de monde qui aimerait bien aller là-bas.
27:51 Parce qu'ils jouent au basket, ils jouent ensemble.
27:54 C'est un des critères, je pense, que Denver a bien fait comprendre à tout le monde.
27:58 C'est qu'ils ne veulent que des joueurs qui jouent de cette manière-là.
28:01 Donc effectivement, petit ajustement, peut-être au poste de manœuvre.
28:05 Ça dépend de ce que Bruce Brown fait aussi.
28:07 Mais l'ossature, il est là.
28:09 Tous les joueurs majeurs, importants, ils sont sous contrat.
28:13 Ce qui leur permet évidemment de parler de l'avenir avec beaucoup de positif.
28:20 Beaucoup d'envie.
28:21 Ce qui est super intéressant aussi, c'est que dans la construction de l'équipe,
28:24 ils n'ont pas sauté d'étape.
28:25 Un peu ce qu'il y a dans l'image d'un Warriors.
28:28 Et ils ont su se relever des échecs en play-off des deux dernières années.
28:31 Exactement.
28:32 Donc c'est une équipe qui est solide mentalement, qui sait pourquoi elle fait les choses.
28:36 C'est souvent ça qui manque dans la construction des équipes, c'est le pourquoi.
28:39 Pourquoi il y a des équipes et des coachs qui ont tendance à prendre ce qui marche à droite et à gauche.
28:44 Non, cette équipe s'est faite d'année en année et ils savent exactement pourquoi ils font ça.
28:50 Le coach a une vraie méthodologie derrière.
28:53 Et pour moi, c'est une équipe qui est construite pour durer dans le temps.
28:57 La sauce Michael Malone est à la mode à Denver et pas que.
29:00 Elle risque de faire beaucoup d'envieux.
29:02 Une page de pub, on revient et on parle du Heat qui malheureusement n'était plus chaud.
29:07 [Musique]
29:25 Bienvenue à la cinquième partie de la finale de l'NBA.
29:27 La question est, si les Nuggets font de l'histoire et si le Heat montre cette durée et la tenacité encore une fois
29:32 et force la série de retour à Miami.
29:34 [Musique]
30:03 [Musique]
30:19 Denver l'a fait et Miami est restée à quai.
30:22 Mais tout cela n'enlève rien, absolument rien au magnifique parcours de ce Heat dans ces playoffs.
30:29 Un parcours que personne n'aurait pu prédire en toute franchise.
30:32 Messieurs, regardez, 44 victoires, 38 défaites sur la saison.
30:35 Défaite au premier match des Play-In, puis victoire à l'arrache face aux Bulls.
30:39 Et ensuite, élimination des Bucks, des Knicks, des Celtics avant de tomber face aux Nuggets.
30:44 Malgré tout, ça reste magnifique.
30:46 Ça reste plus que magnifique.
30:48 Ils ont maximisé sur le potentiel de cette équipe.
30:52 C'est une équipe qui, il faut se rappeler, perd son deuxième meilleur scoreur, Tyler Hero,
30:59 contre la série du... contre le Bucks, si je ne dis pas de bêtises.
31:04 Je crois que c'est au tout début des playoffs.
31:06 Et c'est une équipe qui a montré pour moi cette année le plus de cœur, le plus de résilience, le plus de caractère.
31:15 Donc il y a plein de bonnes choses en fait dans cette équipe du Heat qu'il faut garder.
31:20 Ils échouent, mais ils n'ont vraiment pas à rougir.
31:23 Ils échouent contre une équipe de Denver qui était clairement meilleure qu'elle.
31:27 Mais le parcours qu'ils ont fait est exceptionnel.
31:30 Et surtout le monsieur qu'on voit, Jimmy Butler.
31:34 Jimmy Butler était jordanesque.
31:36 Pour moi, ce qu'il a montré dans ces playoffs, c'est exceptionnel.
31:41 Je n'ai pas le souvenir, moi, d'un joueur qui porte son équipe autant que Jimmy l'a fait,
31:48 de sortir les Milwaukee Bucks qu'on voyait tous aller au bout, 4-1,
31:54 d'enchaîner derrière avec cette équipe de New York Knicks qui jouait vraiment à un niveau au-dessus de toute attente.
32:02 Encore une fois, Jimmy a répondu présent.
32:04 Et de terminer contre les Boston Celtics comme il l'a fait.
32:09 Pour moi, Jimmy peut aller se reposer.
32:13 Cet été, il a vraiment mérité un petit peu de repos.
32:16 Et après, pour parler de l'année prochaine, je pense que le Heat n'est pas loin.
32:20 On va y revenir, Yann, à la suite, pour les joueurs du Heat, pour la franchise.
32:24 On voit quand même l'évolution crise des stats de Jimmy Butler sur ses playoffs.
32:28 Globalement, il a fait des playoffs incroyables.
32:30 Mais on voit qu'un peu à l'image aussi de ses coéquipiers, de son équipe,
32:33 il a fini par baisser un petit peu de niveau, manque de carburant, manque d'énergie, comme on veut.
32:37 Mais les moyennes, deux points, les pourcentages, etc.,
32:40 tout a fini par baisser pour arriver malheureusement pour lui au plus bas durant ce NBA Finals.
32:44 Oui, parce qu'à chaque fois, la compétition était plus élevée aussi.
32:48 Il fallait beaucoup d'efforts.
32:50 On voit toutes les situations où ils sont sortis, les Heats, improbables.
32:54 Parce que l'équipe qui finit 8e et qui se qualifiait le dernier jour,
32:59 c'était toujours c'est nous contre le monde.
33:01 Mais c'est vrai qu'ils ont trouvé les solutions.
33:03 Et puis à la fin, d'être toujours en difficulté comme ça,
33:06 c'est une équipe qui était quand même beaucoup basée sur l'adresse.
33:09 Jimmy Butler, l'adresse, l'efficacité de Bam Adebayo.
33:13 C'est vrai qu'ils étaient un peu seuls à la fin.
33:16 Jimmy Butler, le dernier match hier, c'est vrai qu'il a souffert pendant très longtemps.
33:20 Il s'est relevé la tête, il a donné ses derniers efforts, mais il fallait plus.
33:25 Yann a aussi parlé du cas Tyler Eroe qui avait été placé disponible avant le match hier.
33:31 Il n'était plus out comme sur tous les premiers matchs des Finals.
33:33 Mais au final, ce n'était qu'un coup de bluff de la part d'Eric Spolstra,
33:36 puisqu'il n'est pas rentré en jeu.
33:39 Tyler Eroe, Eric Spolstra, on va l'écouter en conférence de presse d'après-match
33:43 en compagnie également de Jimmy Butler.
33:45 Évidemment, on n'a pas eu le dernier but, mais parfois, c'est vrai dans le sport et aussi dans la vie.
33:53 On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut.
33:56 Mais il n'y a pas de regrets de notre côté.
33:58 Tout le monde, les équipes, les joueurs, dans la salle de salle,
34:03 se sont mis en place et se sont mis dans le team,
34:06 ce qui était le mieux pour le team.
34:09 Et la pilule difficile à déguster, ce n'était pas assez.
34:13 On a réussi à faire face à un équipe qui était juste meilleure que nous dans cette série.
34:20 Et il faut se faire un peu de la poudre.
34:25 J'ai dit ça, mais ils sont une grosse équipe de basketball.
34:29 Ils jouent de la bonne façon, ils compètent, ils sont bien entraînés,
34:33 et ils ont une culture forte.
34:37 Donc, pour cette saison, ils ont le droit de le faire.
34:42 C'est super. J'ai eu des meilleurs collègues qui sont venus me compétir.
34:47 Ils nous ont donné l'opportunité de gagner la championnat,
34:51 ce qui est toujours le cas pour moi,
34:53 et ce que nous allons faire en tant qu'équipe, en tant qu'organisation, en tant que ville de Miami.
34:58 Les quatre années ont été super.
35:00 C'est toujours super d'être aimé, aimé et apprécié.
35:03 Je ne pense pas que ça va changer.
35:06 Mais pour le moment, comme je l'ai dit à Nick,
35:09 je suis vraiment reconnaissant qu'on a réussi à le faire.
35:13 On est arrivés en moins de temps, mais je suis heureux, je suis heureux.
35:17 "You can't always get what you want", Chris Singleton chantait à tue-tête
35:21 pendant l'interview, malheureusement pour vous, vous ne l'avez pas entendu.
35:24 Et malheureusement pour le Hit, c'est une troisième défaite de suite au NBA Finals,
35:28 après 2014, après 2020, même s'il n'y a pas forcément de lien direct à faire entre toutes ces saisons.
35:34 On s'est penché sur la suite pour les Nuggets.
35:36 On a dit l'avenir est radieux.
35:38 On se penche, Yann, vous lui en parlez, sur la suite pour le Hit.
35:41 A priori, ce sera toujours costaud derrière ce trio Butler, Adébayo, Hero.
35:46 Mais on voit qu'il y a quand même des joueurs en fin de carrière, même pour Yudo Aslem.
35:51 Et on se dit que pour que ça puisse marcher, peut-être que Schultz, Vincent notamment,
35:57 il faudrait les voir dans un rôle un petit peu différent, avec un petit peu moins de pression.
36:02 On a notamment des rumeurs d'Emily Lard en ce moment du côté de Mianis, ça pourrait matcher.
36:06 Ça pourrait matcher, moi je pense que cette équipe n'est pas loin.
36:09 Il y a des choses qu'il faut regarder qui sont très positives,
36:13 c'est-à-dire que le coaching staff, il est excellent.
36:17 C'est-à-dire que ce qu'il propose comme jeu, comme solution au problème, c'est exceptionnel.
36:22 Le coaching staff, il n'y a pas à toucher.
36:24 Le front office, avec Pyte Riley, tout ça, c'est excellent.
36:28 L'état d'esprit du groupe, comment cette équipe est résiliente, son caractère,
36:34 toutes les valeurs que cette équipe dégage, il ne faut absolument rien changer.
36:38 Maintenant, il faut rajouter un peu de talent, parce que c'est du basket, on a besoin de mettre des paniers.
36:42 Donc, pour moi, d'ajouter un petit peu de talent, insérer du talent, si c'est d'Emily Lard,
36:48 alors là, mon Dieu, ça serait exceptionnel, mais d'ajouter un petit peu de talent
36:52 et d'enlever un peu de pression à tous ces jeunes joueurs qui ont pris beaucoup d'expérience avec ce run,
36:59 que ce soit Caleb Martin, Gabe Vincent, Max Strauss, Eero Singh, ça c'est pour les deux derniers.
37:08 Si ils arrivent à retourner au combat avec ces soldats qui sont maintenant grandis de cette expérience,
37:16 dans un rôle avec un tout petit peu moins de pression, je pense que cette équipe peut aller au bout,
37:21 ou du moins aller challenger à nouveau ses Nuggets.
37:24 Et ce monsieur Jimmy Butler ne peut pas finir sa carrière sans une bague de champion.
37:31 Ils ont quand même quelques garanties, Miami, c'est un endroit où il n'est pas difficile d'attirer du monde,
37:37 parce qu'il faut un big talent à côté de Jimmy Butler, évidemment, il va avoir 35 ans,
37:45 c'est un joueur qu'on demande beaucoup, donc d'Emily Lard, évidemment, ou un autre,
37:50 mais un grand tas de talent à côté de lui.
37:53 Et on sait que Miami sait développer les jeunes, donc à partir de là, restructurer,
37:59 et vraiment, vraiment continuer à progresser, parce que les jeunes joueurs comme Strauss,
38:05 il reste, Vincent aussi, il a montré beaucoup de choses, il lui reste,
38:11 parce qu'il aura beaucoup de demandes, mais je ne fais pas de soucis pour eux,
38:15 ils vont être encore content, mais il faut ce talent.
38:18 À commencer peut-être aussi, et déjà, par retrouver les sommets de la Conférence Est,
38:23 pour s'éviter un tel parcours, comme ça avait été le cas l'année précédente,
38:26 du côté du HIT qui avait terminé en première position de sa conférence, le Top 10 de ces NBA Finals.
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41:05 La saison NBA est finie, longue vie à la nouvelle saison NBA.
41:09 Oui, celle qui va débuter très vite, parce qu'on vous rappelle que la draft arrive dès la semaine prochaine,
41:13 dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 juin, une grande première sur B'In Sport.
41:17 Rémi Reverchon, Renan Chodotal seront en direct du Barclays Center à Brooklyn.
41:22 Xavier Vaution sera en plateau ici à B'In Sport pour vous faire vivre cette grande soirée.
41:26 Ça va donc ouvrir aussi derrière la Free Agency, où il y aura pas mal de beaux noms sur le marché.
41:31 Regardez, c'est ces garçons qui vont peut-être chercher une nouvelle maison.
41:35 Russell Rosebrook, Harry Irving, D'Angelo Russell, Nicolas Vucevic,
41:39 évidemment peut-être James Sardon aussi, il va y avoir quelques affaires à faire, Yann.
41:42 Il y a une très grosse Free Agency devant nous, il y a pas mal d'équipes qui se sont aussi restructurées,
41:48 Nouveau JM, Nouveau Coach.
41:50 EventBleed d'ailleurs, qui a rejoint aussi cette liste depuis hier en déclinant sa Player Option.
41:53 Exactement, il y en a peut-être d'autres qui vont aussi suivre.
41:56 Nouveau Coach, nouvelles ambitions, donc non, cette Free Agency va être cruciale,
42:02 je pense que l'année prochaine, la saison va être croustillante encore.
42:05 Oh que oui, on a déjà hâte de la prochaine saison NBA sur les antennes de B'In Sport.
42:09 Mais le basket, lui, ne s'arrête jamais, il va y avoir la suite des finales de BetClick Elite.
42:15 Le match 2 entre Monaco et Boulogne-le-Valois s'est joué hier du côté de Gaston Metzain à Monaco.
42:20 Et comme lors du match 1, Chris, c'est Monaco qui s'est imposé 95-88 avec notamment un énorme Jordan Lloyd.
42:27 Wemba Nyama a été meilleur cette fois, mais même en faisant un match très bon, c'était trop court pour les Metz.
42:32 Oui, Monaco a montré tout son talent, ils ont patienté, ils étaient en difficulté au premier mi-temps,
42:37 jusqu'à aller, je crois, à -13 ou quelque chose comme ça, -15.
42:41 Mais bon, ils ont gardé leur calme, puis au fur et à mesure, ils ont dominé encore une fois physiquement
42:46 cette équipe de pareil, qui était très bon, mais bon, ça en voit très bon, n'est pas assez.
42:52 Non, n'est pas assez face à cette rocatime pour les Metz de Vincent Collet.
42:57 Le match 3 s'annonce donc exceptionnel, ce sera jeudi soir sur les antennes de B'In,
43:02 sur le cours central de Roland-Garros, prise d'antenne sur B'In Sport 2 à 20h15,
43:05 match à 20h30 avec David Benarruz et Fred Veiss au commentaire,
43:09 Frederic Schweikert au bord du terrain pour les interviews.
43:12 Histoire d'être complet sur tous les événements basket à suivre,
43:15 les équipes de France seront là aussi cet été sur B'In, avec les filles, d'abord l'Euro,
43:20 qui se jouera du 15 au 25 juin prochain.
43:23 Marie-Patrix Audresauré suivront l'équipe de France sur place en Israël et en Slovénie,
43:27 et puis la Coupe du Monde masculine, cette fois Philippines-Japon-Indonésie du 25 août au 10 septembre prochain
43:33 avec Rémi Reverchon et Jacques Monclart là aussi pour suivre toutes les équipes de France.
43:38 Je crois qu'on a fait le tour messieurs ?
43:40 On a fait le tour.
43:41 C'est un beau programme ?
43:42 Oui, c'est un beau programme, mais c'est la dernière moi.
43:46 Il y a un petit truc ?
43:47 Il y a un petit pansement au cœur.
43:49 On va en profiter donc pour remercier évidemment tout le monde, à commencer par la team NBA,
43:54 celle qui était sur place pour les finals, Jacques Monclart, Xavier Vaution, Rémi Reverchon,
43:59 Renan Chodotal, Stéphane Mislin, Gary Candon qui sont tous allés faire un tour ultra-atlantique.
44:04 On va remercier toute la team basket durant la saison qui vous ont fait vivre,
44:07 donc cette saison de NBA, Marie-Patrix, Eric Mikou, Fred Vaysse, Tony Masson, Lionel Buton,
44:12 David Benarrouz, Peter Anderson, Fred Schweikert, Flo Durin et Adio Lalla.
44:17 On va remercier bien sûr ces deux messieurs qui ont été exceptionnels,
44:20 qui m'ont parfaitement accompagné.
44:22 Sans vous je n'aurais jamais pu faire ça.
44:23 Merci Ben !
44:24 Donc merci à vous, merci à David Sellers à la réalisation de cette émission,
44:28 à Bastien Deroberti, c'est toutes nos équipes autour de ce plateau,
44:31 Michel Berberoglou et Mehdi Vieville au montage aujourd'hui,
44:35 et puis évidemment, last but not least, on va remercier toute notre team NBA extra du jour,
44:40 avec Wash, Mitch, Flo, Marie Fatou, Oscar et Adrien.
44:43 On espère que vous avez kiffé, nous on s'est régalé,
44:45 on vous souhaite une très bonne fin de journée, une très bonne semaine.
44:47 Bye bye !
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