Les confidences du chauffeur historique de Johnny Hallyday !

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00:00 Par hasard en Guadeloupe, je travaillais là-bas, je vivais là-bas.
00:03 - Vous faisiez quoi là-bas ?
00:05 - Sécurité. Et donc le patron pour lequel je travaillais avait organisé le concert en Guadeloupe à l'époque, en 99.
00:12 Et il m'avait désigné chauffeur.
00:14 - Chauffeur de Johnny. Donc là, vous allez le chercher...
00:16 - Je vais le chercher. Et ça se passe pas mal.
00:21 - Pas mal. Mais voilà, vous êtes content de le voir. Vous étiez un peu fan avant ou pas du tout ?
00:24 - Non.
00:25 - Pas du tout.
00:25 - Non, je suis déconnecté. Ça faisait 8 ans que je vivais là-bas, j'étais déconnecté.
00:28 - D'accord. Vous allez chercher Johnny Hallyday comme si vous allez chercher Dianel Moreau.
00:31 - C'est à peu près ça. Et donc je l'aurais fait tout aussi bien.
00:34 - Ah oui, quand même. Bravo. C'est tout à votre honneur, Patrick. Vraiment.
00:37 Et donc là, Johnny entre dans la voiture. Il est tout seul ou pas ?
00:41 - Non, Laetitia. Laetitia et son responsable sécurité.
00:46 - Et donc là, tout se passe bien.
00:48 - Ça se passe bien. Le petit séjour en Guadeloupe se passe bien.
00:52 Donc du coup, il demande à ceux que je suive à Martinique ce que je fais.
00:57 Et puis voilà. Pour moi, l'histoire s'arrête là. Normalement.
01:01 - Pour vous, vous dites quoi, vos potes ? Vous dites juste avec Johnny, il était super ou bien voilà ?
01:06 - Oui, très cool.
01:07 - Très cool, mais vous ne dites pas ou vous n'attendez pas à le revoir ?
01:09 - Ah non, pas du tout.
01:10 - Pas du tout ?
01:11 - Non, non, non.
01:11 - Alors, qu'est-ce qui se passe après ? Parce que c'est vrai que... Qu'est-ce qui se passe ?
01:15 Donc là, il repart, forcément.
01:17 - Voilà, il rentre et moi, je rentre.
01:19 - Vous avez échangé vos numéros ?
01:20 - Non, non, non. Par contre, j'avais échangé le numéro avec le responsable sécurité des productions Camus.
01:25 - D'accord.
01:26 - Voilà. Et donc, quand je suis rentré à Métropole, donc à Paris,
01:30 donc j'avais recontacté, on avait recommuniqué avec M. Reifas.
01:35 - D'accord.
01:36 - Et donc là, un jour, il m'a rappelé pour me dire, écoute, va te présenter. Il cherche quelqu'un.
01:45 Voilà, je suis allé.
01:47 - Vous êtes allé où ?
01:48 - Chez M. et Mme Hallyday. rue Molitor.
01:52 - Où ça ?
01:53 - Non, Villa Molitor.
01:54 - Ah, d'accord. Très bien.
01:55 - À l'époque, il était encore à Villa Molitor.
01:57 - D'accord. Donc c'est dans le 16e arrondissement de Paris.
01:58 - C'est ça.
01:59 - Et ça, donc, il était à Molitor.
02:00 - Et puis, j'ai dû commencer 48 heures après.
02:04 - Donc quand vous arrivez, il vous reconnaît ? Il vous dit, ouais, on...
02:07 - Alors, oui, il me reconnaît parce qu'il y a quoi ? Il y a 2 mois à peine de ça qu'on s'était croisé en Guadeloupe.
02:13 - Oui.
02:14 - Et il dit, bon, voilà, il savait que j'avais déjà rencontré. Donc du coup, voilà, il n'est pas surpris de me voir.
02:20 - Ça a été rapide, l'entretien d'embauche avec Johnny ?
02:22 - Oui.
02:23 - Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
02:24 - Honnêtement, ça, je ne me rappelle pas.
02:26 - Il ne vous a pas dit que je t'aime ?
02:27 - Non. Par contre, il m'a dit, je te promets. Non, c'est le mot.
02:31 - Il ne vous a pas dit quand vos cheveux s'étalent comme un soleil d'été, c'est sûr.
02:37 Et donc, très vite, vous dites, ça y est, je suis embauché par Johnny.
02:43 - Il vous dit quoi ? Vous démarrez quand ?
02:45 - Je démarre 48 heures après, mais pas avec lui, en fait. Au début, je démarre avec Laetitia, parce que lui, il est en tournée.
02:50 Il a déjà donc quelqu'un avec lui. Et je suis principalement avec Laetitia.
02:55 Donc je commence en juin 99 et jusqu'au mois de août. Voilà.
03:01 Je suis essentiellement avec Laetitia. Et quelques fois, lui, effectivement, quand il fait des retours de tournée à Paris. Voilà.
03:06 - D'accord. Alors...
03:08 - Et pour moi, ça s'arrête là. Je pense honnêtement que...
03:12 - Voilà. Comment vous avez basculé après Laetitia, Johnny ?
03:16 - Ah, mais c'était prévu pour lui, mais pour... En fait, en gros, c'était la période d'essai, quoi.
03:21 Je l'ai prise comme ça, moi.
03:23 - Il a été content de vous. Laetitia aussi était contente de vous.
03:25 - Visiblement. - Contente de vous. Donc elle vous a dit...
03:27 Allez, on y va. Tout va bien. - Voilà.
03:29 - Alors, le titre de votre livre, c'est "Tout le monde l'appelait Johnny". Vous l'appeliez comment, vous ?
03:33 - Patron. - Patron ?
03:35 - Oui. - Ah ouais.
03:36 - Je l'ai toujours appelé patron. Je sais pas pourquoi.
03:38 - Il aimait bien ?
03:39 - Parce que ça m'a jamais demandé de l'appeler autrement, donc...
03:42 - Il a jamais, vous, appelé "Appelez-moi Johnny" ?
03:44 - Non. - Non.
03:45 - Non. - OK. Alors...
03:47 C'est quoi, votre meilleur souvenir avec lui ?
03:50 Parce que vous avez fait ensemble le célèbre Paris-Dakar.
03:52 - Je crois que... - Les images de Johnny, à l'époque, vous vous rappelez du Paris-Dakar ?
03:55 Vous étiez avec lui, par exemple. Mais c'est quoi, votre meilleur souvenir ?
03:57 - Je dirais que c'est le Paris-Dakar, aussi. - Ah, vraiment ? On va revoir les images. Allez.
04:00 - Ouais.
04:01 - Johnny est arrivé ce matin à l'heure où, d'ordinaire, on fait la fermeture des boîtes de nuit à Saint-Tropez ou à Paris.
04:07 Bref, c'était pas la joie. Morceau choisi.
04:09 - On a tout eu.
04:11 Voilà, je me suis foulé le poignet dans les dunes.
04:14 Tu sais, le balancé... Qu'est-ce que tu veux ? On a cassé encore un truc.
04:18 Et on a retrouvé plus la route.
04:20 - Ouh !
04:22 - Johnny Hallyday, René Medge ont perdu 8 heures sur le vainqueur de l'étape.
04:26 C'est beaucoup, mais c'est sans doute le prix à payer pour celui qui ne veut pas se priver de désert.
04:36 - Le Paris-Dakar, votre meilleur souvenir, c'était comment avec Johnny sur le Paris-Dakar ?
04:38 Parce que ça crée des liens, mine de rien. Vous êtes avec lui.
04:41 - Oui, et puis surtout, c'est que... On avait entendu après que oui, il conduisait pas.
04:47 Non, non, non. Si, si, il a conduit de A à Z.
04:49 - Il a conduit de A à Z. - Du début à la fin.
04:51 Et puis voilà. Non, oui, effectivement.
04:54 Quand on fait une aventure comme ça, oui, ça rapproche. Oui.
04:57 - C'est quoi, votre pire souvenir avec Johnny Hallyday ?
05:00 - L'hôpital à Los Angeles.
05:02 - Ah ouais ? - Ouais.
05:04 - Racontez-nous.
05:05 - Quand j'arrive à Los Angeles et que je le vois la première fois en réanimation, c'est violent.
05:11 - Ouais. - Voilà.
05:13 C'est... Ouais, c'est violent.
05:15 Et ça fait... Ça fait quelque chose, voilà.
05:19 - C'est votre pire souvenir, ça, c'est...
05:21 - Et... Oui, c'est mon pire souvenir, oui. Très clairement.
05:25 - C'est quoi une journée classique pour Johnny Hallyday ?
05:27 C'est vrai qu'on se pose tous la question.
05:29 Il se le... Voilà, vous alliez le chercher à quelle heure, Johnny Hallyday ?
05:33 - Lui, honnêtement, il s'était pas quand même quelqu'un du matin,
05:36 donc on va dire que c'était en fin de matinée.
05:39 - 11h30 ? - Ouais, voilà, 11h, 11h30.
05:42 Mais alors après, avec... Au bout de quelques mois,
05:45 surtout à partir du moment où ils ont déménagé, donc après, à Marlène à Coquette,
05:49 j'avais possibilité d'arriver un peu plus tôt, d'utiliser la salle de sport en bas,
05:53 donc j'arrivais un peu plus tôt, comme ça, j'étais sur place.
05:55 - Oui, vous disiez, tu peux dans la salle de sport et...
05:57 - Ah oui, oui, bien sûr. Pas de problème, ça.
05:59 - Ah ouais, tranquille. Ah, il était cool, ouais.
06:01 - Oui, oui. - Super cool.
06:02 - Moi, il a toujours été...
06:03 - Il était facile à vivre, Johnny, ouais, c'était...
06:05 - Ouais. - Vous vous êtes jamais embrouillé ?
06:07 - On a eu une fois... - 17 ans ? Ouais, 17 ans, vous êtes 17 ans.
06:13 - Enfin, 12 ans au quotidien, plus 4 ans après de tourner, voilà.
06:16 - Bien sûr, mais bon, 12 ans au quotidien, c'est énorme, hein.
06:18 Vous vous êtes jamais embrouillé. Un jour, vous dites, une fois...
06:20 - Une fois, on a eu, voilà, un petit échange un peu plus tendu, voilà, mais...
06:26 - C'était sur quoi ? - Ça s'est fait...
06:28 - Sur quoi ?
06:30 - Il me reprochait d'être pas suffisamment aimable avec ses amis.
06:33 - Ah, d'accord. Ah, ouais ? - Ouais, voilà.
06:35 - C'est vrai ? - Et...
06:36 - Bon, il vous a dit quoi ? Il vous a dit, ouais, quand il y a des potes qui viennent et tout, soit...
06:39 - Voilà, c'est... Ouais, que j'ai...
06:41 Et... Alors, c'était vrai, en plus, probablement.
06:44 - Pourquoi vous restiez dans votre...
06:45 - Parce qu'il y avait certains amis qui déblatéraient dans son dos,
06:49 et que moi, je savais, et donc, du coup, ça me plaisait pas beaucoup.
06:52 - Ça, c'est fort, ça, c'est une idée.
06:53 Et donc, vous lui avez dit ça, Johnny, ou pas ?
06:55 - Non. - Vous lui avez jamais dit ?
06:56 - Non, ses amis, ils m'auraient envoyé peut-être bouler, je ne sais rien.
06:59 Je ne sais pas. Non, je ne me suis pas permis de le dire. Voilà.
07:02 Mais donc, du coup, j'ai...
07:03 - C'est de penser forcément à Bernard Montiel. - C'était un peu compliqué.
07:06 - Non, mais... Non, non, mais...
07:09 - C'est pas drôle, lui, de se dire...
07:10 - Et donc, ouais, vous lui avez jamais dit, mais c'est ça.
07:12 Vous, vous saviez des trucs, vous vous êtes dit, ouais, je sais qu'il parle mal de Johnny dans son dos,
07:15 donc je vais... J'ai pas envie d'être sympa avec eux.
07:18 - Ben, après, bon, j'ai appris à l'être quand même.
07:21 - Ouais, vous êtes forcé. - Il faut... Voilà, il faut jouer le jeu.
07:24 - Mais c'est vrai que Johnny, il vous a dit, ouais, il faut que tu sois un peu plus cool avec lui.
07:26 - Ouais, voilà, ouais, ça a eu lieu.
07:28 - Vous n'êtes pas tendre avec ses amis dans le livre, hein.
07:30 Vous dites que beaucoup vivaient à ses crochets,
07:32 qu'ils avaient en fait une relation avec lui pour le business, pour des intérêts,
07:37 et que quand ils se baladaient, personne, sauf quelques rares exceptions, payait jamais
07:40 et que Johnny dépensait tout, quoi.
07:42 - C'est exact.
07:43 - Vous êtes assez critique envers les amis.
07:45 - Non, je dis ce que j'ai constaté, ce que j'ai vu.
07:48 C'est... Oui, c'est peut-être une critique, mais c'est juste ce que j'ai vu, constaté, vécu,
07:54 parce que, très honnêtement, on a...
07:56 Depuis son décès, on a vu beaucoup de choses,
07:58 beaucoup de gens ont parlé, beaucoup de gens ont écrit,
08:00 mais personne ne vivait avec.
08:04 Moi, je... quasiment, je vivais avec.
08:07 Je rentrais chez moi pour dormir, et puis point.
08:10 Et donc, c'est pour ça que je me suis permis, effectivement, de remettre quelques petits trucs.
08:14 Mais effectivement, oui, voilà, je dis qu'il y avait peu de gens
08:19 qui sortaient de la carte bleue pour régler une addition.
08:21 - Ah, c'est ça.
08:22 - Voilà.
08:24 C'était une constatation, tout simplement.
08:27 - Vous étiez 7 jours sur 7 avec lui ?
08:29 - Parfois, oui.
08:30 - Ouais, c'est ça.
08:31 - Ouais, parfois, oui.
08:32 Oui, j'avais besoin, oui.
08:33 - Vous êtes déjà embrouillé pour lui ?
08:35 Enfin, il y a eu déjà eu une bagarre, voilà, à cause de lui, ou un truc comme ça ?
08:39 - Ouais, une ou deux fois, oui.
08:40 - Genre quoi ?
08:41 - Une fois, c'était, ouais, en boîte de nuit, ouais.
08:44 J'ai eu un monsieur qui était passablement alcoolisé,
08:48 qui voulait s'en prendre pour on ne sait pas trop quoi.
08:50 - Il s'appelait Louis ?
08:51 - J'ai pas demandé son prénom.
08:55 - D'accord.
08:56 D'accord.
08:57 Et quoi ? Et l'autre fois ?
08:59 - Et une autre fois, c'est parce que lui, il voulait régler un petit problème avec des fans,
09:06 et donc c'est moi qui m'ai su l'occuper.
09:08 - C'était quoi ?
09:09 - Mais on était suivis en permanence par une équipe de fans,
09:13 et donc lui a descendu à un feu rouge, il est descendu pour aller s'expliquer avec.
09:19 Donc du coup, c'est moi qui suis allé, et puis…
09:23 - Justement, en parlant des fans, vous avez déjà été face à des fans complètement ouf de Johnny,
09:27 parce que je sais qu'il y a des trucs dans le livre incroyables.
09:29 Vous dites, "Johnny respectait ses fans, mais je me méfiais d'eux."
09:32 Le mot "fan" est un dérivé de "fanatique".
09:34 Pour ceux de Johnny, le terme non négligeable vouait à l'artiste une quasi-vénération.
09:38 Johnny avait des fans dont les sentiments à son égard dépassaient largement
09:41 le cadre de la simple admiration.
09:43 - Oui.
09:44 - Ça a relevé de la psychiatrie, vous dites.
09:46 - Pour un ou deux cas, oui.
09:49 - Il y a eu quoi comme truc de fou avec des fans ?
09:51 - Il y a eu un personnage à un moment donné, quand on tournait le film "L'homme du train",
09:56 et j'ai appris après qu'effectivement, il avait un cas psychiatrique,
10:00 par les gendarmes qui sont venus me voir,
10:02 et qui est arrivé dans notre dos, en fait.
10:05 J'ignorais quelle était cette intention réelle, en fait.
10:08 Mais donc j'ai dû le bloquer très fermement pour ne pas qu'il approche.
10:15 Et le lendemain, effectivement, j'ai appris que ce personnage avait eu des soucis
10:19 et qu'effectivement, il relevait de la psychiatrie.
10:21 - Donc il aurait pu être dangereux pour Johnny.
10:23 - Je n'ai pas laissé le temps, je ne vais pas vous cacher, de faire quoi que ce soit.
10:28 - Alors, on est exclusivité à Patrick Roussel, celui qui a travaillé avec Johnny 17 ans,
10:33 est avec nous ce soir, et c'est vrai qu'il y a des révélations dans le livre incroyable.
10:36 Vous dites qu'il y avait des tatouages.
10:38 Vous avez notamment croisé une femme qui s'est fait tatouer Johnny Hallyday sur les seins.
10:42 - Oui.
10:43 - Ah oui ?
10:44 - Oui, oui.
10:45 - Vous avez marqué Johnny ?
10:46 - J'avais Johnny Hallyday.
10:47 - Ah oui ?
10:48 - Oui, oui.
10:49 - Ça tenait ?
10:50 - Je ne sais pas, vous allez vérifier.
10:52 - Non, mais sérieusement.
10:54 C'est un truc de fou, ça.
10:56 - Oui, ça, c'était le plus fort, quand même.
10:59 - Effectivement.
11:00 - Alors, en 2016, votre contrat s'est arrêté.
11:04 Pourquoi il s'est arrêté, le contrat ?
11:06 - Il y a eu une rupture en deux temps.
11:09 - Alors, juste avant, parce que j'avais une petite anecdote,
11:11 c'est qu'il y avait Johnny Hallyday qui lui a demandé ce que son mari en pensait de cette femme
11:16 qui avait marqué Johnny Hallyday.
11:17 C'est vrai que vous avez fait votre femme, quand même.
11:19 - Oui.
11:20 - J'avoue qu'elle se met tout nu, elle a marqué Johnny Hallyday.
11:21 - Pareil sur les fesses.
11:22 - Ah oui, non, non, non, sur les fesses, elle a fait Zorro.
11:24 Non, mais c'est vrai.
11:25 Elle a dit "je m'en fous de mon mari".
11:27 Donc, voilà.
11:28 - C'est un truc de fou.
11:29 - C'est comme ça.
11:30 - De toute manière, oui.
11:31 Pour certaines personnes, de toute manière, l'artiste passait avant leur conjoint.
11:34 - Justement.
11:35 - Très clairement.
11:36 - Parce qu'on parle de ça, c'est vrai que vous, vous savez tous les secrets de Johnny.
11:39 - Oui.
11:40 - Est-ce que vous mentiez à Laetitia, parfois ?
11:42 - De mon époque.
11:43 - Oui, est-ce que vous mentiez à Laetitia, parfois ?
11:45 - J'omettais de dire des choses.
11:47 - Elle vous posait des questions, Laetitia, genre il était où Johnny, hier soir ?
11:49 - Non.
11:50 - Non ?
11:51 - Non.
11:52 - Jamais ?
11:53 - Non.
11:54 - Vous ne vous répondiez pas, de toute façon.
11:55 - Il y a un moment où quoi, Gilles ?
11:56 - Oui, il y a quand même un moment où vous êtes en Suisse, il y a des prostituées qui
12:02 viennent, vous, vous refusez d'aller avec une prostituée, et ça, vous n'en parlez
12:05 pas à Laetitia.
12:06 Là, c'est un accord entre vous, ça se passe en Suisse, entre nous, elle n'est pas là,
12:09 donc il y avait beaucoup de choses que Laetitia ne savait pas, quand même.
12:12 - Je n'ai pas menti, j'ai omis de dire.
12:14 - Oui, non mais il y a beaucoup de choses qui n'étaient pas révélées à Laetitia
12:17 de la vie de Johnny.
12:18 - Il n'a pas dit que c'était son acteur.
12:20 - Oui, oui, bien sûr, c'est normal.
12:22 - C'est normal, c'est normal.
12:23 - C'est normal, et donc ouais.
12:24 - C'est chaud.
12:25 - Non mais ça, c'est...
12:26 - Oui.
12:27 - En même temps, si j'ai envie de perdre mon boulot, je le dis.
12:29 - Oui.
12:30 - Non mais non.
12:31 - Donc non, évidemment.
12:32 - Et Johnny, est-ce qu'il vous disait parfois, si Laetitia te demande un truc, tu réponds
12:35 rien ou un truc comme ça ?
12:36 - C'était logique.
12:37 - Oui, c'est peut-être arrivé une ou deux fois, mais non, mais de toute manière, en
12:41 fait, il n'y avait pas besoin de dire quoi que ce soit, mais ça aurait été la même
12:45 chose dans l'autre sens, voilà.
12:47 - Oui.
12:48 - Parce que, honnêtement, si Laetitia m'avait demandé...
12:50 - Vous voyez tout, vous voyez tout, vous saviez tout, sur les amis, sur le couple, c'est compliqué,
12:55 vous saviez tout.
12:56 - Oui, je sais beaucoup, oui, effectivement.
12:59 - Oui.
13:00 - Et c'est pour ça que je dis dans le livre, ce qui doit rester secret restera secret, quand
13:04 même.
13:05 - Alors, justement, votre contrat s'est arrêté en 2016.
13:07 Pourquoi il s'est arrêté, le contrat ?
13:09 - Donc, il y a eu une rupture en deux étapes.
13:13 J'ai démissionné en 2011, fin 2011.
13:16 - Pourquoi ?
13:17 - Eh bien, parce que les conditions qui m'étaient proposées pour travailler à Los Angeles
13:22 ne me convenaient plus.
13:23 - Combien c'était payé ?
13:25 - Je me rappelle plus.
13:27 - À peu près ?
13:28 - Honnêtement, je dirais une bêtise.
13:30 - Il va m'aider à le dire, sinon, il ne s'en va plus.
13:32 - Non, non, non, non, honnêtement, je dirais une bêtise.
13:35 - Il ne faut rien lui savoir.
13:36 Être avec Johnny 24/24, c'est...
13:37 - Non, le salaire n'était pas aussi conséquent que ça.
13:40 Il y avait des avantages à nature, effectivement.
13:43 - C'était quoi, les avantages à nature ?
13:44 - Pour Los Angeles, il a acheté une maison pour que je vive à Los Angeles.
13:47 - Ah d'accord, ah ouais, sympa ça.
13:50 - Je vivais dans une maison qu'il avait achetée pour moi.
13:52 - Ah ouais ?
13:53 - Voilà.
13:54 - Vous avez gardé ?
13:55 - Non.
13:56 - Il y avait quoi comme autre avantage ?
13:58 - C'est dommage.
13:59 - Il y avait quoi comme autre avantage ?
14:00 - Oui, c'était déjà pas mal, en fait.
14:02 - Vous aviez le droit de garder la voiture ou pas ?
14:03 Parce que vous étiez chauffeur et sécurité.
14:05 - Ah, moi je faisais...
14:06 - Vous étiez...
14:07 - Ah non, moi je faisais...
14:08 Non, non, moi...
14:09 Alors, à Los Angeles, je rentrais chez moi avec la voiture, j'avais la voiture, voilà, mais...
14:12 Oui, c'est déjà important, en fait, je veux dire.
14:15 - 3 000 euros par mois ?
14:16 - Oui, ça devait faire un peu ça, oui.
14:18 Honnêtement, je dirais...
14:20 Non, non, non.
14:21 Ah non, non, ça c'est sûr que non.
14:23 - Non, c'est vrai, c'est sûr que non ?
14:24 - Non, c'est sûr que non.
14:25 - Moins de 5 000 euros.
14:26 - Ah oui, oui.
14:27 - Je retrouve la mémoire.
14:28 - D'accord, moins de 5 000 euros par mois, voilà.
14:29 Non, mais c'est vrai qu'on...
14:30 - Il payait tout pour lui, j'imagine.
14:32 - On vous titille un peu Patrick, mais c'est vrai que c'est aussi intéressant.
14:35 On a tous envie de savoir combien on gagne si on est numéro 1 de la sécurité de Johnny.
14:40 - On est armé ?
14:41 - Non.
14:42 - On n'est pas armé.
14:43 - Non, en France, on n'a pas le droit.
14:44 Alors on aurait pu, probablement, parce que s'il avait souhaité,
14:47 s'il avait fait la demande auprès des ministères compétents,
14:52 probablement que j'aurais pu l'être.
14:54 Il y a une époque, il m'en a parlé, je le dis dans le livre, justement.
14:57 Il m'en a parlé, je ne suis pas fan, donc j'ai noyé le poisson,
15:03 et puis au fur et à mesure, je m'étais procuré très légalement un pistolet gomme-gomme,
15:09 qui carrément un caoutchouc, et ça a fait l'affaire pendant quelque temps,
15:12 et puis après, le truc, je l'ai rangé.
15:13 - Il était menacé à une époque, non, pour t'armer Johnny en exil ?
15:16 - Non, il y a probablement, je ne pense pas qu'il y ait eu une nécessité.
15:18 Pourquoi il avait eu ce besoin à un moment donné, je ne sais pas.
15:21 C'est cette idée, je ne sais rien.
15:23 - Donc, on dit que votre contrat s'est arrêté en 2016,
15:26 il y a eu un premier arrêt en 2011, pourquoi les conditions ?
15:28 - Voilà, parce qu'il fallait que je crée ma société à Los Angeles, aux États-Unis,
15:35 et que je facture l'artiste tous les mois.
15:38 Donc, ça me faisait perdre quand même tous mes avantages sociaux,
15:43 que j'avais en Suisse, parce qu'à ce moment-là, j'étais résident en Suisse,
15:48 parce que j'avais déjà suivi en Suisse, et non, j'ai dit non.
15:52 Non, non, un peu trop de risque.
15:54 - Donc, il a accepté Johnny en 2011 de vous garder en salarié, c'est ça ?
15:58 - Non, c'est-à-dire, non, non.
15:59 Donc, moi, j'ai démissionné, voilà, j'ai demandé à être licencié, très clairement.
16:02 - D'accord, en 2011, oui.
16:03 - En 2011, et ensuite, j'ai continué par l'intermédiaire,
16:06 par le biais d'une société suisse, à travailler que sur les tournées.
16:09 - D'accord.
16:10 - Et là, en 2016, il s'est passé un...
16:14 Voilà, je devais partir, j'ai commencé la tournée 2015-2016,
16:18 on devait partir à Nouéa et Papeete pour deux concerts.
16:22 Les conditions que proposait la production
16:25 ont été refusées par la société pour laquelle je travaillais.
16:28 Mais donc, du coup, ça s'est arrêté là.
16:30 Voilà.
16:31 Et quand la tournée a repris après un septembre,
16:34 bon, mais évidemment, moi, j'ai pas été rappelé.
16:36 C'est normal.
16:37 - Mais, Valérie...
16:38 - Oui, on dit que Laetitia est très mécontente de votre livre.
16:41 Est-ce que vous avez eu des rapports avec elle ?
16:44 Est-ce qu'elle vous a écrit ? Est-ce qu'elle vous a dit...
16:46 - Non.
16:47 - Non ? Aucune information à ce sujet ?
16:49 - Non, non.
16:50 Non, parce que peut-être que c'est mal compris,
16:52 mes propos dans le livre aussi.
16:55 Moi, je dis...
16:56 - Vous avez dit qu'elle a écarté tout le monde
16:58 et elle a pu prendre ça aussi pour un...
17:00 - Elle a pu prendre ça pour une attaque, effectivement,
17:03 mais moi, je ne fais que relater des faits.
17:05 Ce que j'ai vu est constaté, point.
17:07 - Patrick...
17:08 - C'est moi, c'est ma vérité.
17:09 Et après, mais combien de femmes font ça, effectivement ?
17:13 Mais dans tous les cas, dans le livre, je ne juge pas.
17:16 Je dis les faits et je ne juge pas.
17:18 Je ne dis pas si c'était bien ou mal.
17:20 Je dis juste, voilà, les faits.
17:22 - Patrick, justement, est-ce que vous avez assisté à des...
17:25 Forcément, il y a des altercations, des...
17:27 Voilà, il y a des disputes.
17:29 Est-ce que vous...
17:30 Qu'est-ce que vous faisiez dans ces cas-là ?
17:32 - Ça, ça fait partie de la phrase
17:34 "Ce qui doit rester secret, restera secret".
17:36 - D'accord.
17:37 - Désolable.
17:38 - Voilà, c'est ça, oui.
17:39 - Vous dites que Johnny était injusticiable comme les autres,
17:41 mais qu'il avait des passe-droits quand même, parfois.
17:43 - Oui, quand même, un petit peu.
17:44 - C'est normal.
17:45 - Par exemple.
17:46 - Ah oui.
17:47 - Il nous arrivait de rouler un peu vite et...
17:51 Voilà, on s'est fait arrêter quelques fois par les policiers
17:55 pour repartir avec un autographe.
17:57 - Ah oui, c'est ça.
17:58 - Voilà, c'est...
17:59 - C'est normal, bah oui, on comprend.
18:01 - Voilà.
18:02 - C'est sûr.
18:03 - C'est pas scandaleux.
18:04 - C'est sûr.
18:05 - C'est...
18:06 - On le sait, on s'en doute.
18:07 - Ah oui.
18:08 - On s'en doute, c'est normal.
18:09 - Voilà.
18:10 - Vous l'aimiez, Johnny, ou pas ?
18:11 - Oui, oui.
18:12 Et je le respectais beaucoup et je le respecte encore, d'ailleurs.
18:14 - Mais vous avez vraiment un amour pour lui ?
18:16 Vous aviez une amitié pour lui ?
18:18 - Un profond respect.
18:19 - Profond respect, mais vous étiez pas si proche que ça, j'ai l'impression.
18:22 - Si, on a été proches, mais j'ai toujours voulu
18:25 quand même garder une distance pas trop engagé.
18:28 - Mais ce qui est incroyable, c'est que vous n'avez...
18:30 Après 17 années passées ensemble,
18:32 vous n'êtes pas invité à l'enterrement.
18:34 - Non.
18:35 - Comment ça se fait ?
18:37 - Parce que... Parce que...
18:39 J'ai des... Ils ont pas dû y penser.
18:42 Les proches n'ont pas dû y penser.
18:44 - Y a un problème.
18:45 - Y a un problème.
18:46 - Ça faisait quelque temps que j'étais sorti du cadre, et donc...
18:48 - Quelqu'un qui a passé 15 ans, 17 ans...
18:51 C'est qui qui vous a pas invité ?
18:53 - Le nouvel entourage.
18:54 - Le nouvel entourage, le nouveau producteur, les avocats de Johnny
18:58 que vous critiquez beaucoup, et puis Laetitia aussi, il faut le dire.
19:01 Vous pensez que c'est elle qui vous aide ?
19:03 - Je pense honnêtement que quand on perd son mari,
19:05 on a d'autres chats à fouetter.
19:08 - Oui.
19:09 - Voilà.
19:10 Il y a d'autres personnes qui sont chargées d'organiser,
19:12 et c'est plus à cela peut-être que j'en voudrais qu'à Laetitia.
19:17 Franchement, non. Y a d'autres trucs à faire.
19:19 - Vous auriez voulu être à l'enterrement de Johnny ?
19:21 - Oui, parce qu'après ce qu'on a partagé,
19:24 avec ce qu'on a fait ensemble,
19:26 j'aurais juste voulu lui rendre un dernier hommage, effectivement.
19:28 - Vous étiez quand même 12 ans...
19:30 C'est un truc de fou, moi.
19:31 - Tous les jours.
19:32 - Voilà, moi, j'ai...
19:33 - Les premières années, oui, quasiment.
19:35 Et après, on va dire 330 jours par an.
19:38 - Alors, vous dites dans le livre, vous racontez que Laetitia
19:41 avait empêché Johnny de voir sa fille Laura.
19:43 - Non, c'est pas ce que je dis.
19:44 - Vous dites, j'ai cependant eu beaucoup de mal à comprendre
19:46 et à admettre qu'il ne puisse rencontrer sa propre fille qu'en cachette.
19:49 - Oui.
19:50 - Oui, bon, c'est...
19:51 - Non, mais je ne dis pas qu'elle l'empêchait.
19:52 Je dis qu'elle ne devait pas savoir.
19:55 - Ah, ça, elle ne voulait pas le savoir.
19:56 - C'est subtil.
19:57 - Oui, c'est subtil.
19:58 - Le regard d'avis, c'est incroyable.
19:59 - C'est subtil.
20:00 - Le regard d'avis, c'est incroyable.
20:01 - Le regard d'avis, c'est incroyable.
20:02 - C'est pas la même chose.
20:04 - Quand il voyait sa fille, effectivement, Laetitia ne devait pas être au courant.
20:07 Au début, après, ça s'est un peu abarrangé un petit peu.
20:10 - Il ne fallait pas que Laetitia le sache.
20:12 - Voilà.
20:13 Mais voilà, il me demandait, oui, effectivement,
20:16 de tenir mon portable pour ne pas qu'elle appelle.
20:18 - Avec qui vous vous entendiez mieux dans l'entourage de Johnny ?
20:21 Pas l'impression que c'était la folie.
20:29 - Non, je ne sais pas.
20:30 J'aurais du mal à définir quelqu'un.
20:33 - Mais vous avez des rapports ou des relations avec David, avec Laura, avec les autres ?
20:38 - Depuis le décès, non.
20:40 - Vous n'avez des rapports avec personne ?
20:42 - Depuis le décès, non.
20:43 - Je parle avec la famille de Johnny, pas dans la vie de tous les jours.
20:46 - Non, non.
20:47 - C'est ce que vous voulez, Patrick.
20:48 - Les ponts sont coupés complètement.
20:50 - Non, non, depuis le décès, c'est terminé.
20:53 Je n'ai plus de contact du tout.
20:55 - Pourquoi vous avez voulu écrire ce livre, Patrick ?
20:59 - En partie parce que...
21:03 Pour établir certaines choses, parce que j'ai entendu des choses, beaucoup de choses,
21:07 et ça m'a un peu agacé, donc je voulais juste, moi, raconter ma vérité,
21:11 parce que moi, j'étais dedans, en fait.
21:13 Il y a beaucoup de gens qui ont parlé beaucoup, qui ont dit des choses,
21:15 mais ils étaient en dehors, ou ils étaient là, par moments, et puis après, ils partaient.
21:19 - Qui ont dit des choses fausses ?
21:20 - Oui.
21:21 - Qu'est-ce qui a été faussé ?
21:22 - Ou exagéré, des fois, des amitiés qui étaient amitiées, mais pas aussi...
21:27 Ils ne se voyaient pas tous les jours, non.
21:29 - Le mec qui disait qu'il était pote avec Johnny, mais que...
21:31 - Voilà, oui, effectivement, ils étaient amis, mais ils ne passaient pas tous les week-ends ensemble.
21:34 Et aussi, pour mes enfants, parce que je le dis dans le livre,
21:41 ça a été compliqué avec mes enfants, parce que j'avais des enfants et que...
21:44 - Vous ne les voyiez pas ?
21:45 - Non.
21:46 - Ah, vous étiez peut-être pas entendu.
21:47 - Non, et donc, du coup, je voulais...
21:51 Quelque part, qu'ils soient un petit peu fiers de moi, tout simplement.
21:54 Et il y a quelques mois de ça, j'ai eu une fille, qui est assez grande, mais...
22:00 Elle me dit, mais...
22:02 "Bon, je n'ose pas dire ce que tu faisais avant, parce qu'en fait, on ne me croit pas."
22:06 - Et donc, comme ça, là, c'est trop...
22:07 - Parce qu'en fait, il y en a tellement...
22:08 Je n'ai pas été le seul à faire ce boulot-là pour lui, attention, il y en a eu avant, il y en a eu après.
22:12 - Bien sûr, mais bon, tu as été le seul.
22:13 - Aussi longtemps, non, par contre, j'étais le seul.
22:15 Mais...
22:16 Et donc, du coup, il y en a tellement qui ont dit qu'ils ont fait ce boulot-là.
22:19 Et donc, elle me dit, "Non, je ne dis pas, parce que les gens ne me croient pas."
22:22 - Ouais, bon, c'est...
22:23 - "Mais maintenant, tu pourras leur montrer que c'est vrai, c'est tout."
22:25 - Qu'est-ce que vous diriez à Johnny ?
22:26 C'est quoi, la dernière chose que vous avez dite à Johnny ?
22:28 - Que je l'ai vue ?
22:29 - Ouais.
22:30 - Euh...
22:31 C'était un tournée, c'était le dernier concert, en juin, je pense, 2016, avant les concerts à Nouméa, et...
22:42 Voilà, c'était là, le dernier concert.
22:44 - Qu'est-ce que vous aimeriez lui dire à Johnny ?
22:46 Vous ne lui avez pas dit.
22:48 - Hum...
22:50 Non, le seul truc...
22:51 - Le thème ?
22:52 - Ouais.
22:53 Non, j'aimerais juste lui dire que si ça s'est arrêté, c'est pas moi qui ai choisi, c'est pas de mon fait.
23:00 Voilà.
23:01 C'est tout.
23:02 Et que je le respecte encore, toujours.
23:04 -Voilà.
23:05 [Musique]

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