Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h45, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Musique]
00:04 – Alors le people du jour c'est l'une de vos amies,
00:07 parce qu'il a beaucoup d'amis dans la politique à Anne Hidalgo,
00:11 la maire de Paris, à Valérie Pécresse qui est la présidente des Hauts-de-France, etc.
00:16 Là il s'agit de…
00:17 – Marlène Schiappa, bien sûr, dont j'aime toujours rappeler la fonction,
00:20 très très à rallonge.
00:21 Allez c'est parti, 1, 2, 3, secrétaire d'État chargée de l'économie sociale
00:25 et solidaire et de la vie associative.
00:27 Alors il ne faut pas me demander ce que ça veut dire, je n'y comprends rien du tout.
00:30 – Allez vous en remerciez.
00:31 – Oui, je vous remercie, mais j'ai beaucoup de titres accumulés
00:35 et sur une carte de visite, je ne sais pas vraiment si tout rentre,
00:37 mais bon, passons.
00:38 Si je vous parle d'elle aujourd'hui, c'est parce que Marlène, on l'a vu,
00:40 était hier auditionnée devant la commission d'enquête du Sénat.
00:42 – Oui, on l'a vu dans le journal.
00:44 – Absolument, pour tenter de clarifier son rôle sur la gestion controversée
00:47 du fonds Marianne lancé en avril 2021.
00:49 Alors moi je ne comprenais rien du tout au fonds Marianne,
00:51 donc je me suis posé la question, qu'est-ce que le fonds Marianne ?
00:53 Eh bien c'est une sorte de plan financier créé à l'initiative de Marlène Schiappa
00:57 après l'assassinat de Samuel Paty, destiné à financer des associations
01:01 défendant les valeurs de la République, tout simplement.
01:03 Donc qu'est-ce qu'on lui reproche à Marlène ?
01:05 Eh bien en gros d'avoir favorisé certaines associations amies,
01:08 je ne dis pas de bêtises, je vous remercie,
01:10 et d'être intervenue dans le processus de sélection.
01:13 – Ça va, là, il explique bien.
01:14 – C'est ça, et surtout l'utilisation de l'argent qui a été attribué à ces associations.
01:18 – Eh oui, qui a été quasiment détourné, pour certains,
01:20 ils s'en sont mis dans la poche.
01:21 – Il n'a pas servi à grand-chose.
01:22 – C'est le soupçon en tout cas.
01:23 – Donc du coup hier, elle a été entendue pendant plus de 3 heures,
01:25 et sa défense est comment dire, un petit peu laborieuse.
01:28 Et c'est là où ça devient intéressant à ne pas trop comprendre les questions, Marlouche.
01:32 Voici un petit extrait très sympa.
01:33 – Marlouche.
01:35 – Monsieur le rapporteur, moi je tiens à vous dire que mon point de vue sur ce montant
01:40 n'a changé à aucun moment.
01:41 – Vous avez bien compris, ce n'est pas la question.
01:43 La question maintenant c'est la procédure, les montants,
01:47 et la séquence dans laquelle la subvention est déjà pré-accordée.
01:53 – Bien sûr, monsieur le rapporteur, mais c'est le regard qu'on porte sur un montant
01:56 qui procède à un arbitrage ou à un non-arbitrage.
02:01 Je ne peux pas vous dire, monsieur le rapporteur,
02:03 ce qui a procédé au changement de montant dans la demande.
02:06 – Non, c'est pas…
02:07 – Madame, je vais revenir…
02:10 – Pardon si je vous prends mal à la tête.
02:12 – Non, non, je vais revenir, je crois avoir posé les questions.
02:14 – Je vous prie de m'excuser, je pensais que vous aviez une aparté,
02:16 excusez-moi, j'ai mal interprété votre…
02:18 – Non, j'ai profité du fait que vous avez un avis épouvantable.
02:20 – Votre regard, pardon, pardon, non, j'ai…
02:24 – Vous avez la question, parce qu'en tout cas, ce n'est pas la réponse.
02:26 – Oui, je ne sais pas pourquoi la question,
02:27 mais autant vous dire que ça, sur les réseaux sociaux,
02:29 c'est… – Ah bon ?
02:30 – Ça s'éclate les gens là-dessus, c'est vraiment passionnant.
02:33 – Alors, politique toujours, avec ce qu'on pourrait appeler
02:37 alors le féminin de sniper, vous savez qui tire, la sniper,
02:40 oui, la sniper du conseil de Paris, vous voyez qui je veux dire,
02:43 c'est une autre amie de…
02:45 – On t'a dit ? – Oui, absolument.
02:46 – Rachida. – Rachida Dati, bien sûr.
02:47 J'ai envie de vous dire, c'est même, au-delà de sniper,
02:50 c'est son métier, en fait, on peut dire ça à Rachida,
02:52 tirer toute la journée sur Anne Hidalgo et lui rappeler
02:55 à quel point son bilan en tant que maire de la capitale est catastrophique.
02:58 – Où qu'elle soit, dans les médias et ailleurs.
03:00 – Partout, même chez elle, je pense qu'elle le fait même en famille.
03:02 – Fenêtre ouverte, à miens que pour toi.
03:03 – Exactement, fenêtre ouverte, il faut énoncer les chiffres,
03:05 bien sûr, des dettes colossales de Paris, à qui veut l'entendre,
03:07 et n'essayer pas du tout de la contredire.
03:15 – Moi, je suis engagée pour que Paris redevienne la plus belle capitale du monde,
03:19 parce qu'on en est loin, quand on voit, je vous ai rappelé tout à l'heure,
03:22 les 10 milliards de dettes, pour quel contreparti, M. Soto ?
03:25 La ville est propre ? Non. La ville est sécure ? Non.
03:28 Nous sommes à un taux inudit de délinquance.
03:31 Une ville apaisée ? Non.
03:32 – Vous savez ce qu'elle dit de vous, Anne Hidalgo ?
03:33 Elle dit que vous trumpisez la politique,
03:35 elle vous reproche l'injure, les fausses infos, les tentatives de délégitimation.
03:40 – 10 milliards de dettes, c'est une fausse info.
03:42 Paris sale, c'est une fausse info.
03:44 Paris insécure, c'est une fausse info.
03:46 Paris pas accessible, c'est une fausse info.
03:48 – Voilà, vous avez entendu toutes les fausses infos.
03:51 – T'as entendu, Soto ? – Voilà, je comprends.
03:52 – Alors, arrête avec tes questions.
03:55 Parmi les différents députés, il y en a que vous connaissez sûrement.
03:59 Il y en a un, par exemple, qui s'est présenté à plusieurs reprises
04:01 aux élections présidentielles, un homme qui chante très bien,
04:04 dans l'assemblée, vous voyez de qui je veux parler.
04:06 – Il est belge. – Ouais.
04:09 – Mais grand, il a une belle voix.
04:10 – Ouais, puis en l'urne, on comprend.
04:11 – Il a un accent formidable.
04:13 – Ça, c'est ma passion quand vous dites ça.
04:14 C'est Jean Lassalle, bien évidemment.
04:16 – Jean, il a le français formidable.
04:17 – Mais bien sûr, on ne comprend absolument rien à son programme.
04:19 Il faut même un traducteur pour tenter de déchiffrer son accent.
04:22 C'est Jean Lassalle, vous l'avez compris.
04:23 Je me moque beaucoup pour le coup, mais vraiment, je l'aime bien.
04:25 Je le trouve très drôle et très sympathique pour le coup.
04:27 Je rappelle qu'il a été maire de Lourdios-Hichert,
04:29 dont personne ne connaît l'existence, bien sûr.
04:31 C'est en basse Pyrénées, si jamais ça vous intéresse
04:33 et que vous voulez y passer.
04:34 Et la commune, figurez-vous, a été inondée par une crue,
04:37 provoquée par de violentes intempéries.
04:39 Jean Lassalle a témoigné des dégâts, accompagné de quelqu'un
04:41 qui, depuis, buzz sur les réseaux sociaux.
04:43 C'est son fils et il s'appelle Amori.
04:46 Écoutez.
04:47 – Amori, où étiez-vous hier lorsque l'eau a commencé à monter ?
04:56 – Moi, hier, j'étais avec un ami dans l'église de Lourdios-Hichert
05:00 parce qu'on s'était dit qu'il fallait commencer la première répétition
05:04 du répertoire des bergers de Lourdios.
05:06 Les bergers de Lourdios, il y a de nombreuses années,
05:10 avaient monté un groupe pour chanter les chansons
05:14 "Leur amour de la montagne", etc.
05:16 Et puis, on s'était dit qu'il ne fallait pas que ça tombe dans l'oubli.
05:19 Donc, on voulait le remettre au goût du jour.
05:21 Et alors, hier, avec un ami, on s'était dit
05:23 on va faire notre première répétition complètement par hasard.
05:26 – Non mais je veux dîner avec les Nassals, par pitié.
05:28 – Mon fils est chanteur.
05:31 – Ah ouais ?
05:32 – Mais chanteur, à l'église.
05:34 – Dans l'église, ouais.
05:35 – C'est bien, mais ça a déménagé.
05:38 Hop !
05:39 Allez, on termine avec le buzz du jour.
05:42 – On part au Cameroun.
05:43 – Attention, là.
05:44 Accrochez-vous bien.
05:45 – Accrochez-vous bien.
05:46 Cameroun est la commune d'Obala, au cœur de l'actualité locale
05:48 depuis quelques jours.
05:49 La raison ?
05:50 Un vendeur de bénis, je rigole avance,
05:52 est accusé d'avoir eu des pratiques particulières.
05:55 Et à mon avis, ça va lui coûter cher.
05:57 – C'est une affaire qui défrait la chronique dans les carrefous,
06:01 les buvettes et autres lieux de rencontre de la ville d'Obala.
06:04 L'un des points de vente des bénis bouillis haricots,
06:06 les plus populaires du centre-ville, a été scellé ce 4 juin
06:09 par les forces de maintien de l'ordre
06:11 pour pratiques de sorcellerie et empoisonnement.
06:14 Le nommé Louis-Bernard Ndiki, âgé de 47 ans,
06:17 a été suppris en train de déféquer à l'intérieur de son box
06:20 où il a l'habitude de pétrir la patte de ses bénis.
06:23 Immédiatement, les forces de maintien de l'ordre ont été alertées.
06:26 Les populations sous le choc n'en reviennent pas
06:29 d'avoir consommé des bénis caca pendant des années.
06:32 Selon ces consommateurs outrés,
06:34 le fait de déféquer dans son atelier de bénis
06:36 renvoie à une pratique de sorcellerie
06:38 qui consiste à introduire des sels dans la farine
06:41 afin d'attirer mystiquement le maximum de clients.
06:44 – Et on appelle ça comment ?
06:45 – Des bénis caca.
06:47 – Y a-t-il des protéines dans les bénis caca ?
06:48 Je vous demande, cher...
06:50 – Bien sûr, c'est très bon pour l'intestinal.
06:53 – Sorcellerie et empoisonnement, donc ?
06:56 – Exactement.
06:57 À mon avis, il n'est pas prêt de refaire des bénis, je ne suis pas sûr.
07:00 – J'espère. Merci beaucoup.
07:02 [Musique]