INDRE-ET-LOIRE / Vers un nouveau tourisme en 2030 ?

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Comment développer le tourisme en Indre-et-Loire ?
00:02 L'Agence départementale du tourisme vient de dévoiler une nouvelle feuille de route à horizon 2030.
00:08 Plus de 350 professionnels du secteur ont été interrogés.
00:12 On en parle avec notre invité.
00:14 Bonjour, bonjour Etienne Martegout.
00:16 Bonjour.
00:17 Vous êtes président de l'Agence départementale du tourisme d'Indre-et-Loire.
00:22 Le tourisme en Indre-et-Loire c'est un milliard d'euros de recettes et 10 000 emplois.
00:27 Donc c'est un secteur très porteur.
00:29 Aujourd'hui la nouvelle demande des touristes c'est l'écologie.
00:32 Est-ce que vous êtes en capacité d'y répondre ?
00:34 C'est tout l'objectif de la stratégie que nous avons récemment validée au Conseil départemental et à la DT
00:41 pour fixer le cap que la filière tourisme doit emprunter pour répondre à un certain nombre de défis
00:48 dont le défi écologique, toutes les transitions numériques qui sont déjà enclenchées
00:53 mais sur lesquelles on doit accélérer.
00:55 Il y a une attente très forte des touristes et un changement des comportements des visiteurs
01:00 qui attendent beaucoup plus de choses en matière d'écologie.
01:03 Et donc on va essayer de répondre au travers de cette stratégie.
01:06 Il y a des exemples concrets de ce que vous voulez faire dans ce domaine ?
01:09 Concrets, il y a des choses qui se font déjà mais on sait qu'on doit travailler.
01:12 On a des sujets sur les mobilités, l'intermodalité.
01:16 Si on veut développer, répondre aux attentes de réduire les émissions gaz à effet de serre
01:25 et que la filière tourisme doit y participer, on a pas mal de choses qui se développent
01:30 autour des véhicules électriques, dans les sites, l'accès aux sites touristiques avec des bornes électriques.
01:37 On a des plans de déploiement à mettre en place pour offrir le service
01:41 pour que l'utilisateur puisse les utiliser sur les sites.
01:47 Est-ce qu'on a beaucoup de retard à ce niveau-là ?
01:50 On n'a pas de retard, on a accéléré les choses parce qu'il y a une demande beaucoup plus pressante.
01:56 On le voit, il y a des enjeux nationaux, internationaux et les territoires doivent y participer
02:01 et doivent accompagner ces mutations qui sont en cours, en en parlant toutes les filières.
02:06 L'économie touristique doit participer aussi à ces transitions.
02:10 En général avec l'écologie vient le slow tourisme.
02:14 Votre voisin, le Loir-et-Cher, dispose de deux sites qui dépassent déjà le million de visiteurs annuels.
02:20 C'est le château de Chambord et le parc de Beauval.
02:22 En Indre-et-Loire, il n'y en a pas.
02:24 Le site le plus fréquenté, c'est le château de Chenonceau avec 850 000 visiteurs par an.
02:29 Est-ce qu'il faut essayer en Indre-et-Loire aussi d'attirer plus de monde
02:33 ou est-ce qu'au contraire il faut faire attention à ne pas tomber dans le tourisme de masse ?
02:37 On doit faire attention à ne pas tomber dans des phénomènes de surfréquentation.
02:40 L'objectif c'est d'attirer de nouvelles clientèles et de faire venir plus de visiteurs, de les renouveler.
02:44 Mais l'enjeu pour nous c'est de mieux répartir la fréquentation touristique.
02:51 Nous, nos enjeux sont de développer de nouvelles offres, de découvrir de nouveaux territoires.
02:56 La Touraine bien sûr est attractive par son patrimoine,
02:59 mais on a d'autres espaces naturels qu'on doit développer, des envies de pleine nature
03:04 qui sont aussi des demandes nouvelles des nouveaux touristes
03:08 et sur lesquelles on doit continuer à mettre en tourisme un certain nombre d'espèces naturelles,
03:12 de rivières, des éléments qui sont des demandes de randonnées qu'on doit encore plus développer
03:18 et qui permettent de mieux répartir la fréquentation touristique.
03:21 Et on a des sites qui ont besoin de gérer ces phénomènes de surfréquentation.
03:25 On l'a vu ce week-end, nos locomotives, Chenonceau, Amboise,
03:32 les derniers week-ends du mois de mai, ont été très bien fréquentés
03:37 et c'est comment on accompagne ces sites à mieux gérer leurs flux
03:41 et aussi les renvoyer vers d'autres sites et de mieux organiser, rendre plus agréable aussi la visite
03:48 parce que lorsqu'il y a surfréquentation, généralement, il y a une insatisfaction du client
03:52 et là c'est très mauvais.
03:54 Alors la Touraine c'est une terre viticole, pourtant si les touristes découvrent le vin quand ils viennent ici,
04:00 finalement ils ne viennent pas spécialement pour ça.
04:02 Alors comment faire pour que ce soit le cas comme à Bordeaux ou en Bourgogne par exemple ?
04:06 C'est ce qu'on essaie d'identifier et qu'on va essayer de travailler dans les prochaines années.
04:12 C'est comment la Touraine, forte de douze à hausser viticole, devient une destination visible en matière de nos tourismes.
04:20 Il y a des choses qui se font déjà.
04:22 Aujourd'hui, on doit aller encore plus loin, on doit mieux identifier cette visibilité.
04:27 Et là on sait que dès qu'il y a patrimoine, viticulture, gastronomie, le package marche très bien en Touraine.
04:34 Il y a un manque de visibilité sur l'effet no tourisme comme vous l'évoquez, la Bourgogne ou d'autres régions viticoles
04:43 qui sont vraiment identifiées comme une destination à partir en matière de tourisme.
04:47 Nous on est identifiés sur le patrimoine, gastronomie, viticulture.
04:50 L'enjeu c'est est-ce qu'on peut mettre de temps en temps le no tourisme un peu plus en avant
04:55 et tout ce patrimoine, parce qu'on dit patrimoine viticole, dit patrimoine paysager, dit beau patrimoine, beau paysage
05:01 et qui est en pleine aussi correspondance avec une clientèle qui est de plus en plus séduite par ses offres.
05:10 Merci M. Martegout.
05:13 Merci.
05:14 Merci.
05:15 [SILENCE]

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