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Transcription
00:00 C'est mon ami, vous le savez, je m'en suis déjà jamais caché ici, c'est Nasser.
00:04 Voilà, c'est mon ami.
00:05 Je l'adore et c'est un type extraordinaire.
00:08 Et lui, ben lui, je dis moi, j'ai fait monter Kylian Mbappé.
00:11 C'est, mine de rien, j'ai fait de lui quand même la star que c'est.
00:14 Kylian Mbappé, il a beaucoup apporté au PSG aussi, c'est un joueur incroyable.
00:17 Mais bon, je ne peux pas ne rien gagner sur le Paris Saint-Germain.
00:20 Sur Kylian Mbappé.
00:21 Donc, où je le laisse partir cette année, cet été, et je prends 180, 200 millions.
00:25 Et là, bon, on se quitte en mon terme et je reconstruis une équipe.
00:28 Moi, je vais vous dire, je vais vous donner un exemple.
00:30 Moi, mon père, il adorait l'OM.
00:32 Quand Papin est parti de l'OM, c'était en 93, je crois, il m'a dit, c'est une catastrophe.
00:36 Eh bien, l'OM a gagné la Ligue des champions quand Papin est parti.
00:38 Il a été au Milan AC, il était en finale contre eux.
00:40 Il n'était pas titulaire, Jean-Pierre Papin, que j'adorais aussi.
00:43 Et ils ont été champions d'Europe.
00:45 À un moment, après, moi, je ne conseille à personne,
00:47 mais à un moment, le club doit appartenir aux propriétaires et non pas aux joueurs.
00:53 À un moment, voilà, c'est un moment, c'est...
00:56 Tu ne peux pas, à un moment, c'est un joueur et c'est normal.
00:58 Et Kylian Mbappé, c'est une telle star, c'est un tel joueur qu'aujourd'hui, c'est ça.
01:02 C'est que le club, après, ne t'appartient plus.
01:04 Et si tu laisses passer, tu laisses tout passer, à un moment, le club, il ne t'appartient pas.
01:08 Et le PSG, aujourd'hui, je me demande, moi, si le PSG n'a pas intérêt à construire sans Kylian Mbappé.
01:14 Ils n'ont pas gagné la Ligue des champions avec lui, ils peuvent très bien la gagner sans lui.
01:17 Il y a de très bons joueurs.
01:18 On repart d'une feuille blanche, on a 200 millions.
01:20 Et là, je peux vous dire qu'on peut acheter des joueurs.
01:22 Et au moins, Kylian est content parce que c'est son rêve.
01:24 Moi, je vais vous dire, c'est son rêve.
01:26 Moi, Kylian, moi, parfois, je le vois à Paris, je le sens triste.
01:31 Je vous jure que c'est vrai.
01:32 Je le sens triste des fois quand il joue.
01:33 Sur la fin de la saison, je l'ai senti triste.
01:35 À un moment, c'est comme avec une femme.
01:37 Si tu n'es pas heureux, à un moment, va vivre tes rêves.
01:40 Non mais moi, je crois qu'il ne faut jamais retenir un joueur contre son gré.
01:43 C'est comme un animateur ou un chroniqueur.
01:46 Je vous jure que c'est vrai.
01:46 C'est un moment.
01:47 Si tu ne viens pas avec le sourire, si tu ne viens pas, c'est vrai.
01:49 Si tu ne kiffes pas, il faut que tu partes ailleurs.
01:51 Moi, j'ai toujours dit ça même aux chroniqueurs.
01:53 Il y en a plein des chroniqueurs qui sont partis.
01:55 Moi, un chroniqueur, je vais vous donner l'exemple de Camille Combal.
01:59 Camille Combal, un jour, je l'ai vue, je lui ai dit écoute,
02:01 si c'est ton rêve de partir sur TF1, franchement, je le comprends tout à fait.
02:06 Voilà, et je comprends, on a passé des années extraordinaires.
02:08 Je ne veux pas te retenir même contre ton gré.
02:10 Tu seras mauvais.
02:11 Il vaut mieux que tu joues bien ailleurs que tu joues mal chez nous.
02:14 Franchement, c'est vrai.
02:15 Donc voilà, je vous dis, je comprends tout à fait.
02:18 Moi, je pense que là, il faut que...
02:20 Moi, je pense que Kylian doit se dire bon, je vais quand même féticher le PSG.
02:26 Limite, vous savez ce que j'aurais fait, moi, en vrai ?
02:28 J'aurais été Kylian, j'aurais signé avec le PSG peut-être jusqu'en 2026.
02:33 Et je serais parti peut-être aller à la fin de la saison prochaine
02:35 pour que tout le monde soit content.
02:36 Je fais une prolongation et je pars fin de saison prochaine.
02:39 Le PSG gagne de l'argent.
02:40 Kylian Mbappé part au Real Madrid et tout le monde est content.
02:43 Il en gagne moins au passage s'il fait ça, Kylian Mbappé.
02:45 Oui, je sais.
02:46 Il gagne moins d'argent.
02:46 À un moment, frérot, il faut avoir...
02:50 Il faut avoir de la reconnaissance.
02:52 Je suis d'accord, sauf que là, les 200 millions dont on parle,
02:56 ça va potentiellement arriver dans sa poche.

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