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Cette semaine dans le Grand JT des Territoires, sur TL7 La commune de Planfoy veut installer 4 sites de vidéo-protection. Un collectif d'habitants s'oppose à ce projet.
Un reportage de Nathan Vacher

Ce reportage a été repris sur 9 antennes de TV5 Monde (dans 200 pays en 13 langues) et sur la TNT avec les 30 chaînes locales et régionales.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JIT et des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres du journal.
00:21 "Des mères menacées et en colère face à la multiplication des agressions.
00:25 Les élus se sentent abandonnés par l'État" nous expliquera la rédaction de LMTV Sarth dès le début de ce JIT.
00:32 "Récolter des déchets à cheval".
00:35 La nouvelle chaîne locale francilienne 20 minutes TV nous fera découvrir cette initiative déployée en pleine zone urbaine.
00:41 Une idée, vous le verrez, bonne pour l'environnement et plébiscitée par les habitants.
00:46 Elle est le témoin d'une époque disparue.
00:48 Françoise Dorini dévoile les souvenirs de sa vie dans un ouvrage poignant entre Seconde Guerre mondiale et mondanité parisienne.
00:57 Christophe Rigaud l'a rencontré chez elle.
01:00 Et puis en fin de journal, la rédaction de Canal 32 nous dévoilera les coulisses d'un événement un peu particulier.
01:06 La course de caisse à oignons de Chavange.
01:09 Un cocktail, vous le verrez, de vitesse et de bonne humeur.
01:14 Voilà des agressions qui se multiplient et une écharpe tricolore qui n'inspire plus forcément le respect.
01:19 Les maires de France se sentent de plus en plus délaissés.
01:22 À portée d'engueulades, ils sont aussi souvent victimes de comportements violents.
01:26 Exemple près du Mans où le maire de la petite commune de Sprey a subi deux agressions à l'espace de quelques années.
01:33 Jean-Yves Avignon se dit aujourd'hui dépassé par la violence de certains de ses concitoyens.
01:38 Un sujet d'Enzo Maubert pour LMTV Sarth.
01:40 Regardez.
01:42 C'est un endroit que le maire de Spey n'arrive pas à oublier.
01:46 Juste devant la salle municipale, c'est ici qu'il s'est fait agresser le 14 juillet 2022.
01:51 Juste après la fin des festivités.
01:53 La buvette était fermée et là, un groupe de quatre personnes qui est arrivé s'en est pris à un jeune de la commune.
02:02 Les agents de sécurité que nous avions retenus sur cette soirée sont intervenus,
02:06 se sont fait frapper par la personne en question alors qu'ils essayaient de défendre le jeune.
02:11 Et moi, quand j'ai vu que ça prenait une certaine ampleur,
02:15 je suis intervenu en disant "vous arrêtez, je suis le maire de la commune, vous arrêtez".
02:18 La personne est venue vers moi et m'a giflé.
02:20 Depuis le début de son mandat en 2014, c'est la deuxième agression dont est victime l'élu.
02:25 Il s'avoue aujourd'hui impuissant.
02:27 On nous dit qu'on est OPJ, officier de police judiciaire.
02:31 On a l'impression qu'on n'a pas de pouvoir et que les gens ne nous respectent pas.
02:34 Ces agresseurs sont convoqués devant le tribunal en janvier 2024.
02:38 Un délai trop long selon le maire qui craint des représailles.
02:41 On peut retrouver facilement mon domicile, ce qui s'est passé à Saint-Prévin.
02:46 On tend le dos, on est un certain nombre de maires, à se dire
02:51 comment nos agresseurs ne vont pas revenir dans un bureau où la justice les convoque très tard.
02:56 Le 24 mai dernier, les maires ont appelé justement à l'État face à ces agressions verbales et physiques
03:02 qui, selon eux, se multiplient depuis la crise sanitaire.
03:05 Je sens à l'accueil aussi de la mairie l'agressivité des personnes quand elles ont des exigences
03:10 et que ça n'aboutit pas dans leur sens.
03:12 On a ce genre de démarche qui fait que le contact est quand même dur.
03:18 Le 14 juillet prochain, Jean-Yves Avignon sera bien avec ses administrés pour la fête nationale.
03:23 Mais cette fois-ci, la municipalité a engagé des maîtres chiens.
03:27 Une solution regrettée par le maire, mais qu'il juge essentielle pour éviter tout débordement.
03:32 Voilà, et pour renforcer la sécurité de chacun,
03:35 nombre d'élus ont désormais recours à la vidéosurveillance.
03:39 Un moyen indispensable pour certains, un coût trop élevé pour d'autres.
03:43 L'installation de caméras fait bien souvent polémique.
03:45 Dans la Loire, le projet d'un maire qui souhaite implanter quatre caméras
03:49 devra être soumis à consultation citoyenne.
03:52 Les explications de Nathan Vaché pour TLL7.
03:56 Cet emplacement est l'un des quatre où devraient être implantées des systèmes de vidéosurveillance.
04:01 Celle-ci filmerait constamment et permettrait, suite à un dépôt de plainte,
04:04 de transmettre les images aux gendarmes.
04:06 Un projet préconisé par les services de police après un incendie volontaire ainsi qu'un cambriolage.
04:12 On a eu plusieurs faits sur la commune pour lesquels les services de gendarmerie
04:19 nous ont indiqué que s'ils avaient des éléments visuels,
04:26 ça pourrait grandement simplifier leur travail.
04:29 La place centrale, le secteur de la crèche, l'entrée du village ainsi que le parking des restaurants du Guizet
04:34 seraient donc équipés de ce système de vidéosurveillance.
04:38 En tout, la mairie devrait débourser la somme de 30 000 euros,
04:41 sans compter l'apport du conseil régional.
04:43 Tout ce dispositif pour lutter contre la montée de faits délictueux.
04:47 C'est venu du constat qu'aujourd'hui, on se situe plus comme une commune périurbaine
04:54 de l'agglomération stéphanoise avec de plus en plus de faits délictueux,
05:00 un cambriolage, une agression à la sortie d'un restaurant.
05:04 Un collectif s'est créé contre l'arrivée de ce système de vidéosurveillance.
05:08 Collectif qui a même déposé une pétition que plus de 100 habitants ont pour le moment signé.
05:12 Ce qui oblige le conseil municipal à le traiter à l'ordre du jour
05:16 en vue d'une possible consultation citoyenne.
05:18 Le collectif, quant à lui, propose des solutions alternatives.
05:21 C'est de consacrer l'argent qui est prévu à la prévention pour les ados.
05:28 Parce que notre problème, il est plutôt au niveau des ados.
05:30 Ici, la petite enfance et les personnes âgées sont parfaitement pris en charge.
05:35 Mais au niveau des ados, comme ça change tout le temps,
05:39 tous les 3-4 ans, c'est une nouvelle génération.
05:41 A l'unanimité, les élus ont voté pour la consultation citoyenne
05:45 qui devrait avoir lieu le 1er octobre prochain
05:48 pour connaître l'avis des plans foyards sur l'arrivée de ces vidéosurveillances.
05:52 Accéder facilement au monde médical,
05:54 voilà l'une des principales problématiques à la campagne.
05:58 Manque de médecins et vieillissement de la population,
06:00 l'équation paraît impossible à résoudre.
06:03 Et si la solution se trouvait dans la box médicale ?
06:06 Un conteneur transformé en un cabinet mobile de téléconsultation.
06:10 Une invention venue du Gard que nous fait découvrir Olivier Michel pour Via Occitanie.
06:16 Elle s'appelle la box médicale.
06:18 Tiens, dans un conteneur, ça parante au cabinet de téléconsultation
06:22 installé dans certaines pharmacies, mais leur diffère.
06:25 Mobile, elle peut être implantée n'importe où et offre plus d'intimité.
06:29 L'idée nous est venue pendant le Covid.
06:30 On s'est rendu compte qu'on avait une grosse problématique de déserts médicaux en France.
06:33 Et à un moment donné, les solutions qui étaient proposées
06:35 ne nous paraissaient pas satisfaisantes en termes de logistique.
06:38 La télémédecine existait, mais pour nous, elle n'était pas dans un écran adapté.
06:42 Donc il nous fallait un endroit qui soit dédié et qui soit autonome,
06:46 que l'on puisse y accéder tout le temps.
06:48 Le cabinet de téléconsultation est outillé et permet de rentrer en contact
06:54 avec un médecin généraliste, voire un spécialiste, dermatologue, ORL ou pneumologue.
06:59 Alors ici, la bande Tessane est équipée de six objets médicaux connectés.
07:03 Ils ont tous la particularité d'être pilotés à distance par le médecin.
07:06 À l'issue de la téléconsultation, le médecin imprime l'ordonnance.
07:11 Une démonstration parlante pour les maires qui font face à la désertification médicale.
07:16 Il y a certains atouts, parce qu'aujourd'hui, je suis sur un territoire touristique et rural.
07:20 On est 725 l'hiver et on passe sur les coûts de 6000 l'été.
07:24 Et malheureusement, aucun médecin sur la commune et aux alentours.
07:27 Donc c'est vrai que l'avoir sur la commune, ce serait quand même un plus.
07:31 Coût global de la boxe médicale 68 000 euros.
07:34 Selon une étude des entreprises du secteur,
07:36 un patient sur quatre qui téléconsulte vit dans un désert médical.
07:41 Des téléconsultations qui participent aussi au désengorgement des urgences.
07:46 Voilà, santé encore dans ce journal avec cette fois-ci la lutte contre les addictions.
07:50 Tabac, alcool ou encore jeux de hasard.
07:53 En Martinique, la sensibilisation et la protection des mineurs
07:56 se fait grâce à une campagne de prévention pensée et réalisée par des collégiens.
08:02 Un moyen de mieux concerner le public visé.
08:05 Explications et images recueillies par Jean-Marc Coirteron pour Via TV sur place.
08:09 Nous les enfants, c'est encore plus grave parce qu'on grandit avec des...
08:15 Par exemple, si on arrête de fumer enfant,
08:18 il y aura quand même des restes de cigarettes, on va dire, dans nos poumons.
08:24 Nous avons, dans notre établissement, déjà rencontré certaines difficultés
08:31 par rapport à la consommation d'alcool et aussi de stupéfiants.
08:37 Et donc, nous voulons participer vraiment à l'éducation
08:41 et à la sensibilisation de nos jeunes
08:43 et à ce qu'ils deviennent des adultes responsables.
08:46 Claude Malluret était l'invité ce jeudi matin de l'émission
08:49 "Face au territoire" sur TV5MONDE.
08:51 L'ancien ministre est désormais sénateur.
08:53 C'est notamment exprimé sur l'utilisation du réseau social TikTok qui fait polémique,
08:59 alors qu'une commission d'enquête poursuit actuellement ses travaux à ce sujet.
09:03 Regardez cet extrait.
09:05 TikTok est l'application qui prend le plus de permis,
09:09 ce qu'on appelle des permissions sur votre téléphone.
09:11 44 permissions. Quand on dit "permissions",
09:14 il y en a pour lesquelles ils ne demandent pas la permission.
09:17 C'est ce qu'on appelle de l'opt-out et pas de l'opt-in.
09:18 Donc, si vous adhérez à l'application, vous avez besoin…
09:21 – Ils s'en servent ?
09:22 – Oui, bien sûr qu'ils s'en servent.
09:23 D'abord, ils s'en servent pour des raisons normales,
09:24 pour cibler la publicité, etc.
09:27 Et puis, il y a des tas de permissions, quand on les regarde,
09:29 qui ne servent à rien pour l'application.
09:31 Donc, vous avez un nombre de permissions extrêmement important.
09:33 Deuxièmement, la fuite de données en Chine est avérée.
09:36 Elle a été prouvée, notamment aux États-Unis.
09:40 Et TikTok a fini par être obligé de le reconnaître.
09:42 Les Américains ou les Anglais interdisent à leurs fonctionnaires d'État
09:46 d'utiliser TikTok sur leur téléphone.
09:48 – Les Européens aussi.
09:49 – On fait la même chose.
09:50 – Les Européens aussi depuis trois mois.
09:52 – Face au territoire, avec Claude Malluret,
09:55 est à voir ou revoir sur les sites internet de TV5MONDE
09:58 et des partenaires de l'émission
10:00 Ouest France, Nice Matin, 20 minutes, La Montagne,
10:03 le magazine Le Point et bien sûr France Antille.
10:06 Tout à fait autre chose, mieux informer et sensibiliser
10:09 le public au risque d'incendie.
10:11 Voilà les objectifs de la météo des forêts,
10:14 proposée depuis le début du mois par Météo France.
10:17 Élaborée grâce aux prévisions météorologiques
10:19 et l'état de sécheresse de chaque département,
10:22 celle-ci permet d'établir une carte liée au danger d'incendie.
10:26 Précision recueillie à Toulouse par Manon van Overbeek
10:30 pour la dépêche du midi.
10:32 – On dispose déjà à Météo France de calculs, d'analyses et de prévisions
10:38 des conditions feu météorologiques à résolution kilométrique
10:42 sur l'ensemble du territoire de la France
10:44 et ce jusqu'à 4 jours d'échéance.
10:46 Donc ce sont des calculs assez importants et assez volumineux,
10:51 pour cela on les réalise 2 fois par jour sur notre supercalculateur
10:55 et c'est l'ensemble de ces informations que l'on a cherché à valoriser
10:59 en les agrégant à l'échelle départementale
11:01 pour produire ce dispositif de la carte de météo des forêts.
11:06 – Voilà et sachez que ces informations concernant les risques d'incendie
11:09 sont consultables sur le site météo-france.com bien sûr
11:12 et l'application mobile de Météo France.
11:15 Traverser la Méditerranée pour rejoindre la Corse,
11:18 vous serez nombreux à emprunter cet itinéraire cet été.
11:21 Et à côté des traditionnels traversés en ferry,
11:24 une nouvelle offre se développe pour se rendre sur l'île de beauté, le Voilier.
11:28 Une coopérative propose depuis l'été 2022
11:31 une liaison quotidienne entre Saint Raphaël et Calvi,
11:35 une option avant tout écologique,
11:37 vous allez le voir, les précisions avec ce reportage de Loïc Leprince
11:39 pour Télé-Payser sur place.
11:41 Se rendre en Corse, oui, mais comment ?
11:44 Depuis deux ans, une coopérative propose à des voyageurs
11:48 de faire la traversée en voilier.
11:50 Aujourd'hui, ce sont sept passagers qui ont choisi cette option.
11:54 Cette liaison existe depuis deux ans et est amenée à se développer.
11:58 – Donc, Cellcop, c'est une entreprise, une coopérative exactement,
12:02 de transport de passagers à la voile
12:05 qui opère entre le continent et la Corse pour l'instant.
12:10 Pour les passagers, c'est avant tout la motivation écologique
12:13 qui les a amenés à opter pour ce mode de locomotion.
12:16 – Avec mon mari, donc, qui travaille beaucoup dans la mobilité,
12:20 on essaie toujours de trouver des solutions pour ne pas utiliser l'avion,
12:26 voire même de ne pas utiliser notre voiture pour partir en vacances.
12:29 Et on avait le projet de retourner en Corse
12:33 et on a découvert la société Cellcop, la coopérative Cellcop,
12:37 et on s'est dit "tiens, pourquoi pas faire la traversée en voilier".
12:40 – Depuis quelques années, j'ai décidé d'arrêter de prendre l'avion.
12:46 Et donc, voilà, ça fait partie de cet objectif-là
12:52 sans pour autant renoncer à profiter de la Corse.
12:55 Donc, c'est un super compromis.
12:58 – Au bout de 18 heures de traversée, les passagers arrivent à Bonport.
13:02 Beaucoup d'entre eux réemprunteront ce même mode de locomotion
13:05 pour le trajet retour.
13:07 Quant à la coopérative Cellcop,
13:09 elle espère démocratiser le voyage en voilier
13:12 et peut-être à l'avenir ouvrir encore d'autres liaisons.
13:16 – Voilà, direction à présent l'Île-de-France dans ce journal
13:18 pour découvrir une autre bonne initiative pour l'environnement.
13:21 La collecte de déchets alimentaires à cheval.
13:24 Ce service original, s'il en est, est mis en place notamment
13:28 dans la ville de Stein.
13:29 Pas de moteur pour ramasser les poubelles, mais des sabots en pleine ville.
13:33 Un reportage de Thomas Biletic pour la nouvelle chaîne France-Ilienne 20 minutes TV.
13:38 Regardez.
13:39 Si vous arpentez les rues de Stein, en plein cœur de la Seine-Saint-Denis,
13:43 vous entendrez sûrement le bruit de ces sabots.
13:45 Keter a une mission, collecter les déchets alimentaires
13:48 du quartier du Clos Saint-Lazare.
13:50 – Keter, c'est un cheval qui a 19 ans.
13:53 Donc ça fait deux heures et demie qu'il fait la collecte dans le quartier.
13:58 On collecte un supermarché, deux écoles, une crèche, un restaurant,
14:06 une ferme et 29 points d'apport volontaire.
14:10 – Là je regarde, j'appuie là.
14:12 Regardez.
14:13 Bon là ça va, il y a du pain, il y a un peu de plastique, mais bon c'est normal.
14:18 46, 66.
14:20 – Chaque bac est équipé d'un code barre numéroté
14:22 et permet de connaître le poids exact lors de chaque tournée en moyenne.
14:27 Keter collecte pas moins d'une tonne et demie de déchets alimentaires par semaine.
14:31 Derrière ce projet se cachent les alchimistes.
14:34 – Les alchimistes c'est une entreprise sociale qu'on a créée il y a à peu près six ans
14:39 et qui collecte, composte les déchets alimentaires,
14:42 produit du compost et le vend dans les jardineries,
14:45 pour les agriculteurs, pour la végétalisation de la ville.
14:47 – Un exemple qui semble ravir les habitants du quartier.
14:51 – Mais c'est une très bonne initiative, moi je dis,
14:53 si toutes les villes pouvaient faire pareil, il faut se lancer plutôt, c'est l'avenir.
14:58 – Ce projet appelé Clocompost est pour le moment en phase expérimentale.
15:02 Il faudra attendre septembre prochain pour savoir si cette initiative sera prolongée
15:06 pour Keter et les alchimistes.
15:10 Il est l'un des acteurs majeurs du film "Anatomie d'une chute"
15:13 réalisé par Justine Trier, le petit, le magnifique village de Villaremberg,
15:17 le corbier en Maurienne a servi de décor au long métrage
15:21 qui vient de décrocher la Palme d'Or à Cannes.
15:24 Une récompense qui fait évidemment la fierté des habitants sur place,
15:28 comme a pu le constater Agathe Crenshaw pour la rédaction de "Huit Monts Blancs".
15:33 Au cœur de la Maurienne, c'est un plateau de cinéma naturel
15:38 qui a brillé sur la croisette.
15:40 Des prairies fleuries où la neige a disparu,
15:43 des chalets authentiques, non loin de là, les majestueuses aiguilles d'arve.
15:48 Des paysages que le petit village de Villaremberg a prêté au film
15:52 "Anatomie d'une chute" à la fin de l'hiver 2022.
15:55 Le long métrage de Justine Trier vient de remporter la récompense ultime à Cannes
16:00 et cette Palme d'Or, c'est aussi un peu celle de Villaremberg.
16:03 C'est vraiment une véritable fierté pour nous.
16:06 On pouvait espérer quand on a vu que le film était à Cannes,
16:09 on s'est dit "ben oui, on peut toujours espérer".
16:12 Et quand on a vu les résultats, la Palme d'Or, c'était pour nous extraordinaire.
16:18 Dimanche matin à 7h, j'avais un gars qui m'appelait,
16:20 un habitant du village, et qui m'a dit "on a gagné".
16:23 Voilà, donc c'était vraiment très bien.
16:26 L'intrigue se déroule notamment dans ce chalet isolé du village Savoyard.
16:30 Construit début 1900, la bâtisse est imposante.
16:34 Le bois provient en partie d'un ancien hameau qui a brûlé en amont du village.
16:39 Cette habitante y a passé son enfance.
16:41 Elle va désormais le retrouver sur les écrans.
16:43 J'ai été élevée là-haut avec mes parents.
16:47 J'ai grandi là-haut, il y avait encore mon grand-père, ma grand-mère.
16:50 On est allés voir, oui, c'était impressionnant.
16:53 Et ça fait quoi de voir un peu son chalet d'enfance servir de décor?
16:58 Ah ben ça fait chaud au cœur, c'est sûr.
17:00 L'équipe de tournage avait posé ses quartiers ici, au centre du village.
17:04 Située au pied de la station du Corbier, Villaremberg, 250 habitants,
17:09 se prend désormais à rêver d'autres affiches.
17:12 On espère aussi que d'autres films pourront être tournés sur place.
17:16 Nous, l'avantage qu'on a, c'est qu'on a un village typique,
17:19 une typique montagne, et puis on a une station moderne
17:22 qu'on peut voir tout en haut.
17:24 Donc on peut s'adapter sur beaucoup de films différents.
17:27 En attendant de revoir des caméras,
17:29 Villaremberg se retrouvera dans les salles de cinéma à partir du 23 août prochain.
17:36 Du cinéma à la lecture dans ce journal, arrêtons-nous sur l'incroyable destin
17:40 de Françoise Dorini.
17:42 Dans un ouvrage de souvenirs, son titre "Ces jours qui ne sont plus",
17:46 l'aristocrate raconte une vie pour le moins très remplie
17:49 de la Seconde Guerre mondiale au monde d'annités parisiennes,
17:52 de Cambridge à la Brousse africaine.
17:55 Les anecdotes sont souvent rocambolesques et surprenantes
17:58 et nous plongent dans un monde aujourd'hui totalement disparu.
18:02 Images et commentaires de Christophe Rigaud.
18:06 La vie de Françoise Dorini est un roman.
18:09 L'Exode, la Seconde Guerre mondiale, les révoltes africaines,
18:13 les mondanités parisiennes, Françoise Dorini a traversé l'histoire
18:17 et a décidé de livrer ses souvenirs dans "Ces jours qui ne sont plus",
18:22 un ouvrage où elle raconte sa vie d'aristocrate
18:25 dans un monde en plein bouleversement où la petite histoire rencontre la grande.
18:31 - On est toujours plongé dans la grande histoire,
18:33 mais il se trouve qu'en effet, la grande histoire, ça a été l'Exode.
18:37 Je me rappelle tellement bien l'Exode, je me rappelle les cadavres dans les fossés.
18:42 Et nous sommes arrivés comme ça à Vichy, à Luçon,
18:45 et le lendemain, nous sommes partis pour arriver jusqu'à Biarritz
18:48 et les Allemands sont arrivés le lendemain de là.
18:51 Et donc, j'en ai conclu que les Allemands nous avaient poursuivis,
18:55 mon frère et moi, à travers toute la France, que c'était nous qui cherchait.
18:59 - Avec humour et lucidité, Françoise Dorini nous confie également
19:03 ses souvenirs de voyage aux quatre coins de la planète,
19:06 en Sibérie comme en Afrique à la veille des indépendances.
19:10 - J'ai connu les premières révoltes, j'ai échappé au massacre,
19:14 les Babilékés s'étaient révoltés, j'étais là et curieusement,
19:18 je n'ai pas été massacrée, j'étais parmi les seuls,
19:21 mon mari et maman étaient parmi les seuls blancs qui n'avaient pas été massacrés.
19:26 J'ai échappé à beaucoup de choses.
19:27 - Françoise Dorini nous fait revivre un monde disparu,
19:31 mais qu'elle évoque sans aucune nostalgie.
19:34 - Je suis une des dernières personnes à avoir vécu un grand,
19:39 grand basculement politique, populaire, national.
19:46 Tout allait changer.
19:47 - Dans son ouvrage, "Ces jours qui ne sont plus",
19:50 Françoise Dorini témoigne surtout d'un parcours sans concession,
19:54 d'une femme libre en marge de toutes les conventions.
19:57 - Et puis une page d'art dans ce journal,
20:03 elle expose pour la première fois son travail à Paris.
20:05 Johanna Caplier utilise sa pratique de l'art-thérapie
20:09 pour peindre des tableaux à partir de cire d'abeille ou de bougie.
20:13 Son exposition qui s'intitule d'ailleurs "Hot Candles"
20:16 propose des toiles très colorées et de tout format,
20:19 des œuvres à observer jusqu'au 20 juin.
20:22 Écoutez à ce propos l'artiste, le commissaire de l'exposition
20:25 et la vie d'une jeune visiteuse au micro de Christophe Rigaud.
20:29 - Ce qui me plaît, c'est de jouer avec les matières différentes,
20:31 c'est d'avoir du relief, parce que comme un être humain,
20:35 je suis thérapeute, les gens sont faits de relief,
20:38 sont faits d'émotions, sont faits de sentiments.
20:40 Dans l'art-thérapie, par exemple, de ressortir
20:44 tout ce qu'on peut avoir sous toutes ses formes.
20:47 - Ça rend le tableau vivant parce que ce mélange de matières
20:50 fait qu'il y a une profondeur et qu'on rentre vraiment dans l'œuvre,
20:57 on rentre dans ses émotions qu'elle a su transmettre.
21:00 - Moi j'imagine une sorte de nuage douillet,
21:03 un peu comme une sorte de nuage mélangé dans un arc-en-ciel.
21:07 Du coup, je trouve que ce tableau est très beau
21:10 parce que pour moi ça exprime la gaieté.
21:12 - L'exposition "Hot Candles" de Johanna Capillietta
21:15 à découvrir jusqu'au 20 juin à la galerie Atelier Visconti,
21:19 4 rue Visconti, à Paris, dans le 6e arrondissement.
21:24 C'est bien connu, rire est bon pour la santé.
21:26 C'est aussi la devise de Barre de Rire,
21:28 une association qui a lancé un comédie-club à la grenobloise.
21:32 Une façon pour les humoristes amateurs de se frotter
21:35 à un public en live, consommer avec modération,
21:39 mais rire sans limite.
21:40 Un sujet de Lina Bradodine pour Télé Grenoble.
21:42 - C'est des gens qui conduisent des voitures sans permis ?
21:45 Soit c'est un petit jeune de 16 ans
21:47 qui habite dans la vallée du Grésil-Bredan.
21:49 Son père qui lui a acheté la voiture
21:50 et lui a vu une cigarette électronique ou Kiwi à la main.
21:52 Ce soir-là, le levret de café affiche complet,
21:58 mais heureusement, l'humour avait réservé sa place à l'avance.
22:02 Un mariage entre les montagnes et la gastronomie,
22:05 un véritable gratin de talent comique.
22:08 Alors que deux grenoblois et deux lyonnais
22:10 sont venus présenter leur show de stand-up
22:13 avec l'association Barre de Rire,
22:15 qui offre aux talents de la scène locale
22:17 la possibilité de se révéler
22:19 et d'être épaulés dans l'écriture de leur spectacle.
22:22 - Moi, ce que je n'aime pas, c'est la solitude.
22:24 Parce que tu es tout seul la journée,
22:25 parce que tous tes potes, ils travaillent.
22:27 Et toi, alors qu'avec Barre de Rire,
22:30 on est vraiment ensemble,
22:30 on se voit à peu près une fois par semaine pour écrire.
22:34 On joue ensemble, avec Rani, on joue vraiment beaucoup ensemble.
22:36 Donc les trajets en voiture, c'est pareil.
22:38 On y va tout seul, on rentre tout seul.
22:41 Alors que quand on est à deux, déjà,
22:42 que ce soit une bonne soirée ou une mauvaise,
22:44 on est content de le partager avec quelqu'un.
22:46 - Moi, je me considérais comme un humoriste engagé.
22:50 Je suis politiquement taquin, si je puis dire.
22:53 Ce qui me plaît, c'est de transmettre des émotions aux gens.
22:56 Donc déjà par le rire,
22:58 mais aussi sur scène, on peut transmettre un message.
23:00 Donc moi, si je fais de la scène,
23:02 c'est surtout pour passer un message.
23:04 - J'aimerais qu'on écrive en épitaphe sur sa pierre tombale,
23:06 Jean-Marie Le Pen, un détail de l'histoire.
23:10 Pour monter sur une des scènes de Barre de Rire,
23:12 il faut déjà avoir au moins entre 8 et 10 minutes de spectacle
23:15 à proposer.
23:16 L'association a permis d'amener l'humour et le stand-up
23:19 dans des endroits où ça n'existait pas, à Grenoble,
23:22 en dehors des salles plus institutionnelles.
23:25 - À la base, je ne savais même pas qu'il y avait beaucoup d'humoristes
23:27 sur Grenoble.
23:28 C'est un peu par hasard.
23:29 Et en montant ça, j'ai découvert qu'il y avait beaucoup de gens
23:31 qui montaient ça, qui prenaient des cours,
23:34 qui essayaient de faire rire.
23:35 Et du coup, on leur a proposé des endroits où ils peuvent jouer.
23:38 - Et ils peuvent jouer un jeudi sur deux au Levret de Café,
23:42 un mardi sur deux au Café de France
23:44 et parfois dans d'autres lieux de la capitale des Alpes
23:47 pour une avalanche de bon humour, pleine de fraîcheur.
23:50 - Voilà, des sourires et de la bonne humeur encore
23:54 pour terminer ce journal avec un événement un peu loufoque
23:57 venu de l'aube, la course à caisse à l'oignon.
24:00 Sur le même principe que la traditionnelle course de caisse à savon,
24:03 les concurrents s'affrontent à bord de bolides originaux.
24:06 Une compétition où la vitesse compte tout autant que l'originalité.
24:10 Un sujet de la rédaction de Canal 32.
24:12 - Gervais fait partie des passionnés.
24:15 Dans le paddock à Chavange, à l'heure des derniers réglages,
24:19 sa caisse à oignon est sûrement la plus aboutie du plateau.
24:21 - C'est le dernier préparatif.
24:23 Il faut que je branche le courant parce que j'ai des klaxons.
24:27 - Il faut dire qu'avec 5000 heures de travail, il a mis la barre très haut.
24:30 - C'est le temps de les autoporter, que j'ai modifié.
24:33 C'est de descendre tranquille non plus, mais bon, de participer.
24:40 - La plupart des pilotes sont dans le même état d'esprit.
24:48 L'événement est organisé pour la quatrième fois par le comité des fêtes de Chavange
24:52 et l'association Top Loisirs.
24:54 Ils nécessitent l'engagement d'une vingtaine de bénévoles.
24:57 - Ce sont des caisses à savon, mais nous, à Chavange,
24:59 on les appelle à oignon.
25:00 C'est notre emblème du village.
25:02 On adore préparer ce genre de fêtes.
25:04 En plus, il y en a très peu dans la région.
25:07 Ce n'est pas quelque chose d'innovant.
25:09 - Les participants viennent de l'Aube, mais aussi de Marne et de Haute-Marne.
25:16 La journée se déroule en plusieurs courses chronométrées
25:18 avec une descente d'essais.
25:20 Seule contrainte technique pour les véhicules.
25:23 Il faut un arceau de sécurité, une ceinture et des freins en état de marche
25:27 pour limiter les dégâts au cas où.
25:28 - C'est un plaisir qu'on se fait.
25:32 C'est une fois par an ici à Chavange.
25:35 On aime bien.
25:36 Ça donne un coup d'adrénaline et ça nous change un peu les idées
25:40 de participer aux caisses à oignons.
25:42 - Comptez moins d'une minute la descente pour les meilleurs
25:45 dans les rues de la commune.
25:46 - Pour le moment, la course se déroule pas trop mal.
25:52 On fait des temps à 50 secondes la descente.
25:55 Donc, on est dans le peloton de tête.
25:56 Ce qu'il faut, c'est que la mécanique tienne jusqu'au bout.
25:59 On espère le podium.
26:02 - L'édition 2023 de la course de caisses à oignons de Chavange
26:05 a regroupé une vingtaine de véhicules.
26:08 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:11 Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
26:14 On se retrouve très vite pour une prochaine édition.
26:17 Au revoir à tous.
26:18 ...

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