Ce plateau virtuel est constitué d'un grand écran de 90m² de la technologie Crystal LED, fonctionnant avec le moteur de jeu vidéo Unreal Engine. Il est l'un des 3 studios Sony dans le monde, avec ceux de Los Angeles et de Tokyo. Cette technologie brouille toujours plus la frontière entre cinéma et jeu vidéo.
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00:10 C'est une technologie qui a été importée des Etats-Unis.
00:15 En fait, sur The Mandalorian, les Américains ont allié trois technos.
00:19 Le jeu vidéo avec Unreal Engine, qui est un moteur 3D en temps réel.
00:24 Donc, c'est ce qu'on va diffuser sur l'écran, c'est des scènes en 3D.
00:28 Avec une autre technologie qui est l'événement Selcap, qui gérait des grands écrans géants.
00:32 Et aussi avec un autre système qui s'appelle un système de tracking.
00:34 Sur la caméra, on a un tracker.
00:36 Quand tu bouges ta caméra, ça bouge ta 3D.
00:39 Ce système nous permet d'avoir en temps réel des comédiens qui sont en immersion
00:44 dans des décors en 3D qui sont quasiment réalistes.
00:46 Avant, on était sur des fonds verts.
00:48 Alors, les fonds verts, c'était un travail qui demandait justement beaucoup de travail en post-production.
00:53 Et puis, les comédiens, clairement, vous pouvez partir en dépression
00:56 quand ça fait trois mois que tu tournes dans un fond vert ou un fond bleu.
00:59 Comme c'était passé sur The Hobbit, où les comédiens ont tous pété un câble.
01:02 Moi, je trouve ça très top.
01:04 Et c'est beaucoup plus facile de se mettre dans la peau du personnage.
01:07 Moi, ce que je trouve super, c'est qu'il y ait des éléments de vrai décor,
01:10 comme les fauteuils. On a des véritables accessoires.
01:14 Ça nous permet quand même, en une journée de tournage, d'aller sur la Lune, d'aller sur Mars, d'aller dans les ISS.
01:18 Ça veut dire que tu peux changer de décor en une heure.
01:20 Moi, j'appelle ça pré-post-production.
01:22 C'est-à-dire que le graphiste a un impact énorme sur la décoration, sur la lumière.
01:27 Moi, je trouve ça incroyable parce que ça amène un peu les métiers qui étaient faits après,
01:32 dans la post-production de la 3D, sur le décor.
01:34 Donc, on devient un peu un acteur du tournage.
01:39 Donc, on peut vraiment déplacer notre caméra à l'intérieur de l'univers 3D qu'on aura créé
01:43 pour venir chercher les ongles intéressants, etc.
01:46 On exploite toutes les avancées, les innovations du secteur du jeu vidéo.
01:51 Et on a un moment très important du cinéma où on est vraiment à la réunion entre le jeu vidéo, le film.
01:58 Il y a un process à avoir quand c'est projeté sur des écrans.
02:01 Parce que l'écran qui est derrière, en fait, il est composé de six serveurs différents.
02:06 Il faut que l'image soit traitée par six ordinateurs différents.
02:09 Donc, c'est un process à avoir.
02:10 Il y a toujours cette adaptation entre ce qu'on va produire en 3D et comment ça va tourner le jour J.
02:14 Parce que comme on fait du temps réel, il faut qu'on optimise la scène pour qu'elle fonctionne en temps réel.
02:19 Sinon, elle s'accade.
02:21 Si c'est flou sur les côtés et qu'il y a un centre qui est net, c'est que ce centre est calé par rapport à la caméra.
02:26 Et en gros, ça évite à l'ordinateur de calculer l'entièreté de l'écran.
02:29 La magie, elle opère sur l'image.
02:33 Et c'est ce qui est très intéressant.
02:35 C'est de calculer l'entièreté de l'écran.
02:40 La magie, elle opère par une alliance d'effets.
02:42 Moi, je pense à beaucoup à Méliès aussi, en tant que réal.
02:44 En tout cas, cette magie où Méliès, il mettait un décor réel et tu avais les comédiens qui venaient dedans et tout était en immersion.
02:51 Aujourd'hui, c'est du Méliès revisité en façon gaming.
02:54 D'ailleurs, à la fin de la journée, on se dit ravi d'avoir été dans les toits avec Zendure League.
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