Julie Gayet, "Quotidien".

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Transcript
00:00 -C'est ça. -Oui.
00:01 Je voulais plus s'interpréter. J'adorais Maria Callas,
00:04 le fait qu'il y ait de l'émotion dans le chant.
00:06 Un jour, je chantais l'air de Barberine dans "Les noces de Figaro".
00:10 Elle avait perdu quelque chose, j'étais désespérée,
00:13 j'avais envie de devenir la Barberine,
00:15 et je me mets à pleurer.
00:17 "On peut pas pleurer et chanter."
00:18 Elle me dit que c'est l'interprétation.
00:21 "C'est la porte à côté du conservatoire.
00:23 "Mais vas-y."
00:25 Et donc, être vraiment le personnage.
00:27 C'est comme ça que j'ai arrêté...
00:30 J'ai chanté jusqu'à l'âge de 21 ans.
00:32 -Vous savez encore ? Je vais pas vous le demander.
00:34 -J'ai chanté "Les soeurs jumelles", c'était pas terrible.
00:37 Non, parce que je faisais vraiment du chant lyrique,
00:40 donc j'ai gardé ça comme quelque chose de très précieux.
00:44 Mais je chante sous ma douche.
00:46 Ou dans les films.
00:48 -Sauf qu'il paraît qu'il y a une chanson dans un coffre-fort.
00:51 Je me trompe ?
00:52 -Vous savez tout.
00:54 Oui, j'ai chanté une fois, j'ai enregistré.
00:57 Une chanson pour l'homme que j'aime.
01:00 Voilà, François Hollande.
01:01 Et parce qu'en fait, j'ai été longtemps,
01:05 à un moment, dans ma vie...
01:08 C'est très troublant de parler de ça.
01:13 Au moment de l'affaire Closer, j'ai dû un peu m'enfermer
01:17 pendant quelques temps, 2-3 mois.
01:19 Et à ce moment-là, j'étais dans un studio d'enregistrement
01:22 pour me cacher.
01:23 C'est un endroit formidable, les studios,
01:25 les stars qui vont dans les studios.
01:27 Et on m'a proposé, si je voulais,
01:29 puisque j'étais là et j'y passais du temps...
01:32 -De faire une chanson.
01:33 -Et j'ai dit que je veux bien pour une personne.
01:35 Et j'ai chanté une chanson.

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