• il y a 2 ans
Victoire de Toulouse sur La Rochelle 29/26

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Sport
Transcription
00:00 Mais comme quoi, le sport de haut niveau, le rugby en particulier,
00:04 ça se joue 80 minutes jusqu'à la fin, ne rien lâcher.
00:07 Et dans le détail, on parlait de mental, ce qu'a réussi à réaliser Romain Tamac
00:12 sur cette dernière percée, c'est juste exceptionnel,
00:14 après avoir été au fond du saut, au fond du bouffre,
00:17 et qui veut offrir le 22ème titre de l'histoire du Stade Toulousain.
00:20 Chapeau !
00:21 Il avait le sentiment d'avoir touché le fond avec sa frappe,
00:24 et cette touche qui n'a pas été trouvée.
00:27 Et puis avec cet essai magnifique, eh bien il est...
00:31 Il s'est relevé pour aller offrir effectivement au Stade Toulousain
00:37 le 22ème titre de leur histoire.
00:40 La déception des Rochelets qui n'en reviennent pas.
00:43 Ils croyaient avoir leur premier Brunus en main,
00:45 ils menaient, et on va le revoir, ce magnifique essai de Romain Tamac.
00:49 - Ce tenni. - 60 mètres !
00:51 Ce tenni qui est monté dans le vide et qui a ouvert l'intervalle pour Romain Tamac,
00:55 il en demandait pas moins, lui qui devient de plus en plus aérien.
00:58 Regardez ça, comme il a croqué l'intervalle.
01:00 Il se regarde même dans le grand écran,
01:03 et inscrit cet essai dans les dernières minutes.
01:06 Et qui vient sortir ce ballon de l'air de jeu à la 80ème.
01:10 Quel scénario de fou.
01:12 - Ah ben on peut dire que les deux favoris de la saison nous ont offert une belle finale.
01:20 On a vibré, on a vibré jusqu'au bout.
01:22 À l'arrivée c'est Romain Tamac et le rouge et noir
01:26 qui s'offrent un 22ème bouclier de Brunus.
01:29 La déception des Rochelet,
01:31 champion d'Europe, vainqueur de la Champions Cup.
01:33 Mais ils avaient envie, ils avaient envie de se doubler,
01:36 car on le sait, le Brunus est dans les têtes du rugby français, c'est important.
01:42 Romain Tamac avec son frère, regardez, Théo,
01:47 maillot blanc, champion de France avec des espoirs le week-end dernier.
01:51 Son frère avait été le supporter, aujourd'hui c'est lui.
01:54 Et ils le savourent en famille les frangins alors que là,
01:57 on essaie de se consoler.
01:58 Ah c'est terrible, c'est terrible pour les Maritimes.
02:01 - Ouais ben forcément, ils ont tout donné.
02:02 Ils ont...
02:04 Tactiquement, ils ont fait le match qu'il fallait pour battre les Toulousains.
02:07 Ils se sont pas trop dévoilés, ils ont pas rendu trop de ballons.
02:10 On sait très bien que les Toulousains se nourrissent
02:15 pendant des ballons de récupération et qui contre-attaquent.
02:18 Et ils avaient fait le match parfait, et ben non, c'est jusqu'à la 80ème.
02:21 Une mauvaise montée défensive de Souteni qui a ouvert l'intervalle à Romain Tamac.
02:25 Qui finit derrière les poteaux.
02:28 Ils ont la bonne étoile.
02:29 Ils ont quelque chose en plus qui font que c'est une grande équipe
02:32 qui savent aller chercher les titres.
02:35 Mais bravo quand même à cette équipe proche de l'Est
02:38 qui nous a fait rêver que ce soit en Top 14 ou en Champions Cup.
02:41 Le parcours de Ronaldo Gara aussi, exceptionnel depuis 2021.
02:45 C'est la 5ème finale qu'il réalise, 3 de Champions Cup et 2 de Top 14.
02:49 Parcours remarquable.
02:52 Ils sont inconsolables, ils sont inconsolables les Rochelets.
02:54 On l'a vu avec Sébastien Boboun, on le voit ici avec Sklavi.
02:59 Et lui il doit s'avouer, il doit se refaire le film de cette 2ème période,
03:04 de ces 5 dernières minutes, Romain Tamac.
03:07 Je pense qu'il va aller voir sa famille.
03:12 Antoine Astoy qui aura vécu une belle saison avec ce stade Rochelet.
03:18 - Allez Hélène, première réaction du côté du Stade 12.
03:22 - Avec le deuxième archange, à quoi ça se joue une finale ?
03:24 - Rien du tout, ça aurait pu être pour la Rochelle.
03:27 On n'y croyait presque plus à la fin.
03:29 Et puis un coup de génie de Romain, c'est magnifique.
03:34 Bravo quand même à eux parce qu'ils ont livré un très gros match.
03:37 Si ça avait été eux ce soir, ça aurait été pareil
03:38 parce qu'ils l'auraient mérité énormément.
03:40 - Oui, à un moment donné on sentait justement que le vent était un peu contraire.
03:44 Il y avait pas mal de votes de portes.
03:46 Est-ce que c'est la force de l'habitude, la force de ce groupe aussi dans ces finales
03:50 de toujours renverser ça ?
03:52 - Non, si on avait perdu, on a été indiscipliné.
03:56 On a failli le payer.
03:58 Heureusement qu'on fait ce truc à la fin.
04:00 C'est la discipline qui est très importante.
04:03 Bravo encore à eux parce qu'ils ont été très forts.
04:07 Ils ont fait une très belle saison.
04:09 Il faut les féliciter.
04:10 - Julien, c'est le 22e bouclier de Brenus du Stade Toulousain, vous réalisez ?
04:14 - Pardon ?
04:14 - C'est le 22e bouclier de Brenus.
04:16 - Je pense qu'on réalisera à la fin quand on aura arrêté le rugby.
04:20 En tout cas on est juste heureux parce qu'on est heureux pour les Toulousains.
04:25 Quand on va rentrer tout à l'heure, on y pense déjà.
04:27 Encore bravo à la Rochelle.
04:29 - Merci.
04:30 - Voilà, Romain Tamac dans les bras de sa maman Marie.
04:33 Marie Tamac, toute la famille est là.
04:37 Antoine Dupont, le capitaine du Stade Toulousain.
04:40 - Il a le sourire Antoine Dupont.
04:42 Antoine a deux minutes de la fin.
04:43 Qu'est-ce qui se passe dans vos têtes ?
04:45 - On savait qu'on était quand même à portée de tir.
04:47 On avait quatre points.
04:48 On savait que ça allait être compliqué aussi.
04:50 On était pas mal indisciplinés.
04:51 On avait du mal à investir leur camp.
04:53 Même si quand on y allait, on était tout le temps récompensés.
04:56 On a eu une action, un éclair de génie de Romain qui nous sauve et qui nous délivre.
05:01 Franchement, on était mal barrés et ça fait encore plus plaisir à la sortie.
05:05 - C'est le 22e bouclier de Brenus du Stade Toulousain.
05:08 Est-ce que vous réalisez l'impact ?
05:10 Est-ce que ce club avait à cœur de marquer encore l'histoire ?
05:14 - Oui, je pense que c'est ancré en nous dans ce club de gagner,
05:17 de rajouter des lignes à ce palmarès.
05:19 Cette génération, on sent qu'on a un potentiel.
05:22 On a envie de faire quelque chose de notre carrière.
05:25 On est passé tout près l'an dernier avec deux demi-finales.
05:28 On s'est rendu compte que c'était rare, que c'était cher, c'était précieux ces titres.
05:32 C'était très dur à aller chercher.
05:34 Quand on peut les avoir, on essaye de les saisir.
05:36 - Antoine, la suite est un peu chargée.
05:38 On va voir la fête au Capitole avec le retour du Brenus.
05:40 Ensuite, il va falloir switcher sur un autre rendez-vous, la Coupe du Monde.
05:44 - Je ne suis pas trop dans la planification des prochaines semaines.
05:47 On va profiter de l'instant présent.
05:49 - Merci Antoine.
05:50 - Merci beaucoup Hélène.
05:52 On va revenir sur ce scénario fou.
05:54 Mais avant de revenir sur ce scénario,
05:57 j'aimerais saluer la sportivité de Julien Marchand il y a quelques secondes.
06:00 Il a salué les joueurs de La Rochelle
06:03 qui ont réalisé un match quasi parfait ce soir
06:06 en menaçant les Toulousains dans beaucoup de secteurs de jeu,
06:09 notamment en mêlée fermée,
06:11 qui ont été quasiment irréprochables tout au long de cette seconde période.
06:14 - Oui, on l'a vu dans le discours de Julien, d'Antoine, du Pont, la lucidité.
06:17 C'est qu'ils ont été dominés.
06:19 C'est vrai qu'ils ont été dominés dans le secteur de la mêlée,
06:21 très indisciplinés.
06:23 Ils ont eu du mal à franchir.
06:25 C'est les Rochelais qui ont gagné le plus de duels
06:27 et qui ont été dans l'avancée.
06:29 Malgré tout, le stade toulousain s'est accroché au score
06:32 et est resté.
06:34 - Il y a des joueurs de génie dans les deux camps.
06:36 Et c'est Romain Ntamac qui avait fait des petites erreurs
06:39 et qui vient sauver le match.
06:41 - Mais regardez, regarde le versant.
06:43 La fin de ce match infaible.
06:45 - Il était dans un temps faible, mais c'est là où on voit la ressource de ces joueurs-là.
06:47 Il a su rester serein, rester concentré jusqu'au bout du match
06:49 pour aller chercher cette victoire.
06:51 - Là, on le voit douter à ce moment-là, effectivement.
06:53 - Et c'est rare de le voir douter.
06:55 Je pense qu'il s'en voulait et qu'inconsciemment,
06:57 il voulait récompenser et délivrer son équipe.
06:59 - À ce moment-là, je pense que Romain Ntamac pense
07:01 qu'il a peut-être une balle de match.
07:03 Et puis juste après, il y a ça, cette action de génie,
07:05 de classe qui fait toute la différence
07:07 et qui fait gagner le Stade Poulet.
07:09 - Oui, des petites erreurs défensives, une accélération,
07:11 une fin de passe.
07:13 C'est un essai qui est absolument splendide.
07:15 Il faut rappeler qu'on est quasiment
07:17 à la 80e minute d'un match ultra intense.
07:19 Il faut avoir encore la fraîcheur
07:21 et la lutilité pour faire ces gestes-là.
07:23 Et voilà, ça bascule là-dessus,
07:25 mais c'est vrai que c'est très cruel pour les Rochelais.
07:27 - Et on se met à la place des Rochelais.
07:29 Hélène, vous êtes avec Antoine Astoy.
07:31 J'imagine que c'est dur ce soir pour les Rochelais.
07:33 - Oui, absolument. Énormément de déception, j'imagine, Antoine.
07:35 Ça passe si près.
07:37 - Oui, oui, c'est...
07:39 C'est dur, comme je l'ai dit.
07:41 On est bien, on est dans notre plan.
07:43 76 minutes, 77 minutes.
07:45 Et voilà,
07:47 un manque de connexion
07:49 sur une défense.
07:51 Moi, j'ai loupé des points au pied aussi.
07:53 Donc voilà, c'est...
07:55 C'est une bonne situation.
07:57 Donc voilà, c'est...
07:59 C'est dur de voir des scènes
08:01 de joie de l'autre camp,
08:03 quand on sait les sacrifices qu'on a faits.
08:05 Mais bon, voilà, c'est...
08:07 Bravo à eux.
08:09 Et puis on va repartir...
08:11 Repartir fort, parce que le club mérite...
08:13 Mérite ce bouclier.
08:15 Et mérite d'avoir
08:17 des émotions complètement inverses
08:19 en fin de match. - Merci, Antoine.
08:21 - Oui. La cruauté du sport,
08:23 parfois aussi.
08:25 - On a gagné pour la Rochelle à 3 minutes de la plaine.
08:27 Et tout a basculé.
08:29 Ah, c'est Thomas Ramos maintenant qui est allé où,
08:31 elle est où, il me semble ? - Oui, Thomas Ramos, évidemment.
08:33 Vous avez envie de profiter, Thomas,
08:35 de cette fête, ce soir. - Oui, oui, bien sûr.
08:37 C'est... On est tombé face
08:39 à une drôle d'équipe.
08:41 Et ce soir, je pense qu'on est allé
08:43 le chercher au bout du bout.
08:45 À 4 minutes de la fin, on n'a pas lâché le ballon.
08:47 Et en fait, on a fait... On a fait certainement
08:49 ce qu'on avait dit qu'il fallait faire dans les 4 dernières
08:51 minutes, et on marque un essai monstrueux.
08:53 La réponse de Romain est juste...
08:55 Incroyable, quoi. Donc...
08:57 Donc voilà, c'est génial.
08:59 - Ouais, ça se joue à 2 minutes, ça se joue
09:01 aussi à des détails. On le savait, hein, quand cette finale
09:03 allait se jouer, là. Vous soulignez la force
09:05 mentale de Romain Tamac qui rate la...
09:07 - Il rate la transformation. T'as l'impression qu'il a loupé
09:09 son match. Et en fait, le mec,
09:11 il te sort un essai de 60 mètres, tu sais pas d'où.
09:13 Donc... Non, voilà, je suis trop content
09:15 pour lui, je suis trop content pour l'équipe.
09:17 Je pense que ce soir,
09:19 durant le match, on nous voit peut-être gagner,
09:21 puis pas gagner, en gagnant, pas gagnant.
09:23 On est gagnants, comme je l'ai dit aussi, il faut féliciter
09:25 la Rochelle, ils ont fait une grosse saison.
09:27 Voilà, on peut pas être un beau champion
09:29 face à de beaux adversaires, donc...
09:31 Donc voilà, je suis désolé
09:33 pour eux, mais je suis tellement content pour nous.
09:35 C'est encore une victoire de
09:37 gagnée, enfin une finale de gagnée
09:39 en 5 ans, c'est génial, quoi.
09:41 Et puis voilà, ça récompense tout le monde.
09:43 Charlie qui part, enfin voilà, c'est génial.
09:45 - Merci, Thomas, il est savoureux.
09:47 - Et on voit Hélène, eh bien,
09:49 Greg Aldrit, qui est salué
09:51 justement, et cette image est belle aussi,
09:53 de deux copains d'enfance,
09:55 qui étaient adversaires
09:57 aujourd'hui, Anthony Gelon et Gregory Aldrit.
09:59 Ça doit être difficile pour le capitaine
10:01 de la Rochelle de faire de cette manière.
10:03 - Oui, et puis il se met à sa place, donc c'est vrai qu'il a envie,
10:05 on le voit, de le consoler. Lui aussi,
10:07 c'est un moment difficile, il est champion,
10:09 bien évidemment, comme les autres, mais sur le banc,
10:11 et c'est des fois difficile à digérer.
10:13 Et voilà, c'est une histoire de copains,
10:15 aussi, il se met à sa place.
10:17 Après, voilà, Thomas Ramos l'a dit,
10:19 il faut savoir les savourer,
10:21 ces instants, Antoine l'a dit aussi,
10:23 ils sont rares et ils sont durs,
10:25 ils sont quasiment inaccessibles,
10:27 et quand on peut les enchaîner,
10:29 il faut emmagasiner tous ces souvenirs.
10:31 - Dans ce match, dans cette finale,
10:35 à aucun moment Toulouse n'a pris l'intervalle,
10:37 n'a réussi à percer la défense de la Rochelle.
10:39 Pas une seule fois, et ça s'est produit
10:41 juste à une minute de la fin.
10:43 - Non, et Antoine l'a très bien dit, la défense était très agressive,
10:45 ils ont très bien plaqué, peu d'erreurs de plaquage,
10:47 dominants dans la conquête,
10:49 et notamment dans la mêlée.
10:51 Et il a fallu cette erreur de connexion,
10:53 il a dit, avec Sotheni qui est monté un peu trop en pointe.
10:55 La seule erreur du match,
10:57 quasiment, en défense,
10:59 ils ont été bons dans les contre-rucks,
11:01 ils ont vraiment déstabilisé ces Toulousains.
11:03 Mais voilà, qui s'est accroché,
11:05 il y a eu plus d'indiscipline du côté Toulousain,
11:07 mais ils sont restés au contact aussi,
11:09 ils ont su provoquer la faute,
11:11 rester présents, mais après, quelle force des Rochellers,
11:13 d'être revenus dans le match, d'avoir tenu.
11:15 Et aussi, c'est les petites erreurs,
11:17 malgré tout, qui ont fini par faire basculer le match.
11:19 - Pierre Bourguerite avec Hélène.
11:21 - Oui Pierre, les Toulousains saluaient
11:23 la performance face au Port d'Éran,
11:25 oui, évidemment,
11:27 mais ce soir, j'imagine qu'il y a beaucoup de déception.
11:29 - Oui, après, c'est toujours plus facile
11:31 d'être humble lorsqu'on a gagné.
11:33 Je vais aussi les saluer, ils ont tout de suite trouvé du caractère,
11:35 surtout pour marquer ces salles
11:37 à la fin du match, il faut aussi les féliciter pour ça.
11:39 Après, comme je vous dis, c'est pas toujours facile
11:41 d'être humble lorsqu'on gagne.
11:43 Après, c'est dommage,
11:45 c'est sûr qu'on pourrait tous critiquer UG,
11:47 parce qu'ils se sont peut-être sortis de mal
11:49 sur cette dernière action défensive,
11:51 mais je pense qu'il nous a tellement sortis
11:53 de situations délicates, que moi, en tout cas,
11:55 personnellement, je ne lui en veux pas,
11:57 et je ne pense pas que le groupe lui en veuille non plus.
11:59 Comme je vous dis, il faut savoir féliciter
12:01 les Toulousains ce soir.
12:03 On va apprendre, encore, face à ces équipes de Toulouse,
12:05 vous allez vous faire un malin plaisir de dire
12:07 qu'on n'arrive pas à gagner contre eux,
12:09 mais ce soir, je pense qu'on avait la bonne voix,
12:11 on a craqué sur cette dernière action.
12:13 Ensemble, ce n'est pas la faute d'un joueur,
12:15 c'est un groupe qui a craqué,
12:17 et nul doute qu'on reviendra
12:19 et que ce sera nous qui serons joyeux.
12:21 - Pierre, on ne va pas le dire,
12:23 que vous avez craqué,
12:25 mais ça joue l'aspect psychologique,
12:27 justement, le fait que ces affrontements soient
12:29 si compliqués face à Toulouse.
12:31 - Pardon, je n'ai pas compris.
12:33 - Est-ce que vous y pensez, justement,
12:35 au fait que la dynamique était toulousaine ?
12:37 - Non, pas du tout,
12:39 parce que c'est la dynamique qu'on a contre d'autres équipes,
12:41 et on ne se sent pas plus fort
12:43 quand on les joue.
12:45 Donc, voilà, c'est cruel, ce soir.
12:47 Je ne sais pas trop les mots,
12:49 ça fait chier, mais bon.
12:51 C'est comme ça, on va prendre ce médaille d'argent,
12:53 et on va bien la regarder
12:55 pour revenir plus fort dans les prochaines années.
12:57 - Merci, Pierre.
12:59 - Il faut tout de même saluer ce club de La Rochelle
13:01 qui, au fil des ans, s'est structuré,
13:03 a décroché un doublé en Champions Cup
13:05 cette année et l'an dernier,
13:07 qui était à deux doigts
13:09 de réaliser un exploit ce soir.
13:11 Donc, je retourne voir Hélène avant de conclure.
13:13 - Oui, il a été élu homme du match.
13:15 - Vous êtes avec l'héros du match.
13:17 - Oui, homme du match, Romain.
13:19 Bon, Romain, j'imagine que vous êtes passé
13:21 par tellement d'émotions,
13:23 et il a fallu une grosse force de caractère.
13:25 D'abord, on ressent quoi
13:27 quand vous faites cette interception
13:29 et qu'il faut courir 60 mètres ?
13:31 - Non, ce n'est pas une interception,
13:33 c'est juste un paquet de terrain,
13:35 pas beaucoup de temps.
13:37 Je pense que c'est la seule séquence du match
13:39 où on tient un peu le ballon.
13:41 On a rien trouvé du décalage.
13:43 On a la chance que ça nous sourie
13:45 la dernière action, presque.
13:47 On est content parce qu'à 10 minutes
13:49 de la fin, je pense qu'il n'y avait pas
13:51 beaucoup de personnes qui nous voyaient
13:53 en haut, sous les boucliers.
13:55 Ça montre encore une fois la force
13:57 de caractère de cette équipe.
13:59 Personne ne lâche rien jusqu'au bout.
14:01 On a gagné le top 14 jusqu'à la dernière action.
14:03 Les mecs n'ont rien lâché alors que c'était
14:05 dur face à une équipe de Rochelet.
14:07 Rochelet, c'est très dur à manier,
14:09 compliqué à jouer, on n'avait pas
14:11 beaucoup de solutions.
14:13 La seule solution, on arrive à la trouver,
14:15 à marquer. On est hyper heureux.
14:17 - Paradoxalement, ça s'est joué
14:19 à des détails.
14:21 Vous avez renversé ce match
14:23 à la toute dernière minute.
14:25 Pour vous, c'était votre toute première finale.
14:27 Est-ce que mentalement, ça a joué ?
14:29 - Oui, ça s'est joué à des détails.
14:31 Pour moi, la finale est finie.
14:33 Je rate la touche pour revenir dans leur camp.
14:35 Dans ma tête, c'est terminé.
14:37 Mais la chance que j'ai,
14:39 c'est que j'étais le seul à croire
14:41 que c'était terminé et que les 14 autres
14:43 mecs qui étaient sur le terrain m'ont tout de suite dit
14:45 "Il reste 5 minutes, c'est pas fini, on va la chercher."
14:47 Donc voilà, j'ai...
14:49 Le coup du sort fait que c'est moi
14:51 qui arrive à me plâtir dans les poteaux,
14:53 à rattraper un peu ma touche manquée.
14:55 Je suis encore très heureux par rapport à ça.
14:57 Mais surtout pour récompenser tout le collectif.
14:59 - Romain, il va y avoir la fête demain au Capitole.
15:01 Après, il va falloir switcher sur l'équipe de France.
15:03 - Oui, bien sûr.
15:05 Je pense que là, on va profiter
15:07 pendant un petit moment.
15:09 Parce que ça fait 2 ans,
15:11 on en chie pas mal quand même l'année dernière.
15:13 Ça a été très dur pour nous.
15:15 On a été très déçus.
15:17 Cette année, on a eu une course désilusionne
15:19 en Coupe d'Europe.
15:21 Et on avait coché ce top 14-là
15:23 pour se récompenser de tous nos efforts
15:25 et de toutes nos efforts.
15:27 Donc on va profiter avant de passer à l'équipe de France.
15:29 Je pense qu'on le mérite un peu de repos.
15:31 Et après, on se retirera sur l'équipe de France.
15:33 - Merci Romain.
15:35 - Quel champion Romain Ntamac.
15:37 Et quelle réaction ce soir.
15:39 Dimitri, de mémoire,
15:41 je crois que c'est peut-être la seule erreur
15:43 commise par la Rochelle.
15:45 C'est à ce moment-là quand Romain Ntamac
15:47 arrive en défense.
15:49 J'entends, arrive à trouver l'intervalle
15:51 dans cette défense rochelaise
15:53 - Oui, tout à fait. C'est Ceteni qui est monté,
15:55 qui s'est sorti de la ligne,
15:57 qui s'est désolidarisé de la ligne défensive.
15:59 Ça a ouvert un intervalle.
16:01 Et même au fond du saut, Romain Ntamac
16:03 a réussi à lever la tête.
16:05 Et on sait qu'il est capable de faire ses longues courses.
16:07 Et qu'il adore les espaces.
16:09 C'est un vrai champion, on l'a entendu
16:11 dans ses mots. Et c'est regrettable pour la Rochelle.
16:13 En effet, comme vous le disiez Cédric,
16:15 c'est une des rares erreurs défensives
16:17 qu'ils aient commises.
16:19 Parce que sinon, durant toute la partie,
16:21 c'est très performant.
16:23 Et par contre, il y a une expression que je vais
16:25 m'obliger à ne plus signaler
16:27 dans un match de rugby, c'est "No scrum, no win".
16:29 Parce que quand on a vu la domination rochelaise,
16:31 surtout sur la seconde période,
16:33 c'est pas parce qu'on a une bonne mêlée
16:35 qu'on réussit à gagner les matchs.
16:37 - Exactement. Mais le sport de haut niveau
16:39 et une finale a une forte raison.
16:41 C'est à la fois beau et cruel.
16:43 En 5 minutes, on est passé par toutes les émotions.
16:45 On a cru la Rochelle vainqueur.
16:47 Et à la sortie, Sainton Dupont,
16:49 félicité ici par le président
16:51 de la République, Emmanuel Macron,
16:53 et qui monte avec tous les joueurs
16:55 du stade toulousain.
16:57 Cyril Baye,
16:59 la médaille autour du cou des Toulousains
17:01 remise par René Bousquetel,
17:03 qui doit s'avouer parce qu'il se rappelle...
17:05 - Il a le sourire, en tout cas.
17:07 - Ah oui, il a été plus de 20 ans président du club Rouge et Noir.
17:09 Les larmes de Jules Favre...
17:11 Favre, pardon.
17:13 Les larmes des Rochelais.
17:15 Ils se sont crus
17:17 tout proche du doublé.
17:19 Ils devront se contenter de cette
17:21 victoire dans la Champions Cup,
17:23 dans la Coupe d'Europe. Mais ça fait mal.
17:25 Ça fait mal aux têtes. On le voit avec le regard dans le vide
17:27 de Grégory Aldrid,
17:29 qui doit ressasser un petit peu cette
17:31 fin de mat'. Cette finale
17:33 sous haute tension qui nous a tenus en haleine
17:35 jusqu'au cou de sifflet final.
17:37 Avec le coup de grâce
17:39 de Romain Tamac
17:41 sur cet exploit
17:43 magnifique. Les Toulousains
17:45 vont recevoir
17:47 un 22ème bouclier.
17:49 Il doit le savourer à ce moment-là.
17:51 Parce que, comme Romain le disait, Romain Tamac,
17:53 pour lui, il s'est mis battu.
17:55 - Oui, et puis en plus,
17:57 sur le dernier quart d'heure de cette rencontre,
17:59 on sentait vraiment une chope de plomb
18:01 sur l'équipe toulousaine.
18:03 Les Rochelais étaient dominateurs. Ils récupéraient
18:05 des pénalités. Il y a eu cette faute
18:07 de Romain Tamac, la touche pas trouvée.
18:09 En suivant, une mêlée fermée, emportée
18:11 par les Rochelais. Pénalité. Ils sont repartis
18:13 dans le camp toulousain, maintenant, jusqu'à la fin.
18:15 Il ne faut rien laisser.
18:17 Pas une seule miette pour les Toulousains.
18:19 Parce qu'ils adorent les espaces.
18:21 Ils adorent ce jeu libre. Ils adorent ce désordre.
18:23 Et ça a été payant.
18:25 Ça a été payant aujourd'hui. Bravo à eux
18:27 pour la saison. - Les médailles autour
18:29 du cou des Toulousains, maintenant. Il reste un objet.
18:31 Celui qui va quitter la capitale
18:33 pour rejoindre le Capitole, c'est le bouclier
18:35 de Brenus. Les joueurs
18:37 toulousains sont prêts. C'est Anton Dupont,
18:39 le capitaine, bien sûr, qui va
18:41 soulever le 22ème bouclier.
18:43 C'est pas celui que vous voyez au fond.
18:45 Celui-là, il est gonflable. - Il est un peu lourd, celui-là.
18:47 Celui que va
18:49 soulever Anton Dupont, eh bien,
18:51 il est en bois. Il est historique,
18:53 le bouclier de Brenus.
18:55 Le 124ème du nom.
18:57 Alors, tout le monde
18:59 a reçu ses médailles. On se prépare
19:01 pour soulever ce trophée.
19:03 Ils vont s'y mettre certainement plusieurs,
19:05 car il pèse.
19:09 Encore quelques félicitations,
19:11 quelques applaudissements, quelques discussions.
19:13 Romain Tamac, félicité, bien sûr,
19:15 par la tribune présidentielle
19:17 qui tombe dans les bras de Mathis Lebel.
19:19 C'est la génération, je le disais tout à l'heure,
19:21 des champions du monde au moins de 20 ans.
19:23 Ils vont recevoir ce bouclier,
19:27 même les remplaçants, même les absents
19:29 de la feuille de match à l'image d'Anjo Capuzzo.
19:31 On le voit ici avec son couloir bleu marine.
19:33 Il est présent.
19:35 C'est la récompense de toute une saison.
19:37 Tout ce qui a joué
19:39 va apparaître.
19:43 De derrière, le bouclier de Brelus
19:45 soulevé par les Toulousains pour sacrer
19:47 leur titre 2023.
19:49 Après 2021,
19:51 c'est un 22ème bouclier.
19:57 On va se voir et ils vont brandir.
19:59 Il est bien caché pour l'instant.
20:01 On attend que tout le monde ait la médaille du vainqueur.
20:03 Juste avant, ce sont les Rocheux-Ligues.
20:05 Comme disait Pierre Aubregary,
20:07 ils sont allés recevoir la médaille d'argent.
20:09 On attend maintenant Antoine Dupont
20:13 pour soulever ce bouclier de Brelus.
20:15 On chante, on tape des mains,
20:23 on savoure.
20:25 Antoine Dupont monte sur l'extrade.
20:27 Alors, qui est-ce qui monte avec lui ?
20:29 Pour l'instant, on danse.
20:33 On est à l'extrade.
20:35 On est à l'extrade.
20:37 On est à l'extrade.
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