Le replay de l'étape de Paris - Plongeon - Red Bull Cliff Diving - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

Retrouvez le replay de la deuxième étape du Red Bull Cliff Diving à Paris du 18/06/2023.

Transcript

00:00:00 Bonjour à tous, bienvenue à Paris.

00:00:06 Oui, la Seine juste derrière et si on se retourne, c'est la Tour Eiffel.

00:00:10 Événement exceptionnel.

00:00:13 Les World Series 2023 de cliff diving Red Bull sont à Paris pour la deuxième manche

00:00:21 de la saison.

00:00:22 Deux des manches qui nous amènent tout là-haut à 27 mètres.

00:00:28 Nous sommes maintenant avec les filles donc un petit peu plus bas, 21 mètres.

00:00:33 Nous allons rentrer dans le concours.

00:00:35 Nous sommes maintenant dans le quatrième et dernier plongeon.

00:00:40 C'est Maylee Carpenter, l'américaine, qui va se lancer.

00:00:46 Maylee Carpenter qui pour l'instant est huitième et j'en profite pour accueillir notre consultant

00:00:52 Antoine Catell, ancien membre de l'équipe de France de plongeon.

00:00:56 Bonjour Antoine.

00:00:57 Salut Fred, bonjour à tous et à toutes.

00:01:00 Je suis ravi d'être là sur l'équipe avec toi et avec tout le monde pour suivre cette

00:01:05 épreuve qui s'annonce spectaculaire.

00:01:07 Tu l'as dit, 21 mètres de hauteur pour les filles, 27 pour les garçons.

00:01:10 C'est des hauteurs vraiment gigantesques.

00:01:12 Et puis le site Antoine, le site.

00:01:15 On est allé faire un petit tour d'ailleurs.

00:01:17 J'y étais toute la journée d'hier et de voir ces athlètes plonger devant la Tour Eiffel,

00:01:22 c'est juste extraordinaire.

00:01:23 Alors on revoit ça.

00:01:25 On va aller progressivement.

00:01:28 Elles sont 12 filles en course.

00:01:30 Je vous rappelle le principe des World Series Red Bull.

00:01:34 Vous avez des permanents, huit, huit chez les femmes, huit chez les hommes.

00:01:39 Et à chaque fois, il y a des invités.

00:01:40 Et d'ailleurs, il est à noter qu'il y avait une Française invitée, Madeleine Bayon.

00:01:45 Bon, ça a été un petit peu difficile pour elle.

00:01:47 Elle n'est pas dans les toutes premières à l'issue des trois premiers plongeons.

00:01:51 Là, nous sommes sur le quatrième plongeon.

00:01:54 Rappelons le principe, vous avez cinq juges.

00:01:57 Trois notes sont retenues puisque la plus mauvaise et la meilleure sont retirées.

00:02:02 Il y a un coefficient qui donne plus ou moins de points.

00:02:06 Après, si c'est bien ou mal réussi, c'est Antoine qui va vous le dire.

00:02:11 Mais en tout cas, le principe de base, alors qu'Eléonore Smart se prépare,

00:02:16 c'est qu'au moment où elles arrivent, alors les filles sont aux environs de 70 km/h.

00:02:21 Au moment où elles arrivent dans l'eau, au moins il y a des claboussures.

00:02:25 Au mieux déjà, ce sera noté.

00:02:27 Allez, maintenant, Simone Littid, la Canadienne.

00:02:32 Elle était à l'issue des trois premiers plongeons, septième.

00:02:37 Alors, il y a effectivement l'entrée à l'eau qui compte énormément.

00:02:40 C'est la dernière impression que les plongeurs et les plongeuses laissent sur le jury.

00:02:44 Donc, comme tu l'as dit, Fred, moins il y a des claboussures, plus les notes seront hautes.

00:02:47 Mais il y a aussi la grâce en l'air.

00:02:49 Donc, c'est un sport artistique.

00:02:51 Il faut que les pointes de pieds, les jambes soient parfaitement tendues,

00:02:53 qu'il n'y ait pas d'écart de jambes et que globalement, le plongeon paraisse facile.

00:02:59 Plus il paraît un peu compliqué, plus on a l'impression que l'athlète lutte pour faire son plongeon

00:03:05 et moins les notes auront tendance à monter.

00:03:07 Le ralenti, donc elle part d'eau à l'eau.

00:03:11 C'est ce qu'on appelle la position retournée.

00:03:12 Donc, le plongeur ou la plongeuse s'élance d'eau à l'eau.

00:03:16 Donc, il part en arrière, mais il tourne en avant.

00:03:18 Il s'élance d'eau à l'eau, il tourne vers la plateforme.

00:03:20 Ce n'est pas mal.

00:03:21 C'est très bien exécuté.

00:03:23 Je vous parlais de la grâce en l'air.

00:03:24 On a vu les pointes de pieds étaient tendues, les jambes étaient serrées

00:03:27 et l'entrée à l'eau est parfaite.

00:03:29 Vous voyez, les notes s'en ressentent, 8,8, 8,5.

00:03:32 Ça lui permet de prendre la première place.

00:03:34 Pour l'instant, les premières, effectivement, avec le fameux barani,

00:03:37 le saut périlleux avec rotation avant et demi-tour,

00:03:40 bien souvent sur la dernière partie du plongeon.

00:03:42 Là, c'est très, très, très particulier aussi.

00:03:45 Et on va voir différents plongeons.

00:03:50 Vous savez, des groupes de plongeon, il y a l'inversé, le retourné,

00:03:53 le avant, le équilibre, le arrière.

00:03:56 Donc, bien sûr, Antoine va tout vous dire.

00:03:58 Et les vrilles.

00:03:59 Et les vrilles.

00:03:59 Ils forment aussi un groupe à part entière.

00:04:00 Et bien sûr.

00:04:01 Alors, le classement.

00:04:03 Donc là, nous allons avoir Nestia Rava.

00:04:08 Comme son nom l'indique, vous savez de quel pays elle vient.

00:04:11 Donc, elle est considérée comme athlète autonome

00:04:16 puisque le terme Russie et Biélorussie ne sont pas autorisés,

00:04:21 y compris sur ce circuit qui est un circuit, on va dire officiel,

00:04:26 bien sûr, mais un circuit commercial.

00:04:28 Il y en a Nestia Rava qui se présente.

00:04:35 Alors, je précise aussi pour Madeleine que c'est sa première participation

00:04:40 à un événement Red Bull Cliff Diving.

00:04:43 Elle a ce qu'on appelle, tu l'as rappelé Frédéric, elle est invitée.

00:04:45 Oui, pour Madeleine Bayon, la française.

00:04:47 La française, tout à fait.

00:04:48 Elle a ce qu'on appelle une white card.

00:04:50 Donc, en plus des huit permanents et permanentes,

00:04:52 ils invitent des plongeurs et des plongeuses à se rajouter.

00:04:55 Et c'était bien pour Madeleine.

00:04:57 Alors, évidemment, bien souvent, ceux qui sont invités, vous allez voir,

00:05:00 sont au niveau du classement derrière les permanents

00:05:03 parce qu'il y a évidemment un entraînement

00:05:06 et puis aussi une adaptation à l'environnement.

00:05:09 Regardez cet environnement magnifique.

00:05:10 La tour Eiffel est à gauche et là, elle y va.

00:05:12 Explication Antoine.

00:05:13 Alors, Yana, elle commence par un diabolique, c'est une vrille avant.

00:05:17 Puis elle enchaîne par un salto avant carpet.

00:05:18 Elle finit par le barani.

00:05:20 Voilà, c'est ça.

00:05:22 Ça permet aux plongeurs et aux plongeuses d'attaquer la surface de l'eau

00:05:24 en la gardant en visuel,

00:05:26 parce qu'il faut toujours avoir la surface de l'eau dans son visuel.

00:05:31 Si on la perd, ça peut être très dangereux

00:05:33 puisqu'on la percute à une vitesse énorme.

00:05:35 Alors, on enlèvera le 7,5, on enlèvera un 6,5.

00:05:39 Tout à fait.

00:05:39 On enlève la note la plus haute et la note la plus basse

00:05:41 pour que soit les plongeurs ne soient pas défavorisés,

00:05:44 soit au contraire qu'ils soient favorisés.

00:05:46 Ça permet d'avoir le jugement le plus équilibré possible.

00:05:50 Le juste milieu d'une certaine manière.

00:05:52 Si l'on veut.

00:05:52 Donc là, on a aperçu Cyril, le juge français.

00:05:55 Oui, alors juste, elle est derrière Simone Littid,

00:05:58 la canadienne qu'on avait vue.

00:05:59 Donc Yana Nestirava.

00:06:02 Bon, effectivement, c'est vrai qu'Antoine l'avait dit,

00:06:07 c'était parfait précédemment.

00:06:10 Bon, là, il n'y avait pas aussi le même coefficient.

00:06:12 Alors voici Iris Schmidt-Bauer,

00:06:15 toute nouvelle permanente justement cette année.

00:06:20 Schmidt-Bauer, elle est pour l'instant cinquième de ce classement.

00:06:27 Cette Allemande qui avait déjà participé au World Series Red Bull.

00:06:33 Il faut préciser que les huit permanents et permanentes

00:06:36 passent par un processus de qualification.

00:06:38 Il y a une compétition en début d'année

00:06:39 qui ne compte pas dans le circuit des World Series,

00:06:42 au cours desquels les huit premiers et premières

00:06:44 participeront aux huit étapes des World Series.

00:06:47 Donc les huit permanents que vous voyez là,

00:06:50 ce sont tous et toutes qualifiés au cours de cet événement

00:06:53 qui n'est pas médiatisé, qui n'est pas retransmis

00:06:55 parce qu'il s'agit vraiment d'un processus de qualification interne.

00:06:58 Par exemple, l'année dernière à Sissicon en Suisse,

00:07:01 Iris Schmidt-Bauer avait fait quatrième.

00:07:04 Elle a tourné beaucoup.

00:07:07 On va revoir en ralenti, mais j'ai l'impression

00:07:09 qu'il y a au moins quatre saltos.

00:07:11 Allez, juste à l'œil, on va voir si ça a marché.

00:07:14 Je vous laisse compter Frédéric.

00:07:17 Donc là, on voit une vrille et demie, un salto,

00:07:20 et le fameux barani qui vient permettre de conclure la figure.

00:07:25 Et ensuite, on contracte le corps au moment où on percute la surface

00:07:28 et on voit qu'il y a très peu d'éclaboussures.

00:07:30 C'est un gros coefficient de difficulté.

00:07:32 On a trois saltos avec deux vrilles,

00:07:34 donc la vrille et demie du départ que vous avez vu.

00:07:36 Donc trois saltos, c'est ça.

00:07:38 J'avais dit quatre, donc il y en a un de moins.

00:07:40 Mais c'est déjà une prouesse énorme d'arriver à faire trois saltos

00:07:43 et deux vrilles en 21 mètres de chute.

00:07:46 C'est absolument phénoménal comme prouesse.

00:07:50 Voilà, Schmidt-Bauer, première position.

00:07:53 Bon, tout le monde est content dans cette atmosphère.

00:07:57 C'est le principe.

00:07:59 D'ailleurs, Antoine avait failli y participer, notre consultant,

00:08:03 Antoine Cattel.

00:08:04 Malheureusement, il y avait eu le Covid, Antoine.

00:08:06 C'est ça, oui. C'était quand j'étais jeune et inconscient.

00:08:09 Donc c'était il y a deux ans.

00:08:11 Donc Antoine est toujours très jeune, pour le savoir.

00:08:15 Et là, en fait, on a vu,

00:08:17 Iris fait un très, très beau plongeon.

00:08:19 Elle l'exécute très bien.

00:08:22 C'était très propre en l'air, une belle entrée à l'eau.

00:08:24 Et puis il y a ce coefficient de difficulté,

00:08:25 vous l'avez dit, il y a un coefficient de difficulté propre à chaque figure

00:08:28 qui sera plus ou moins élevé en fonction de la difficulté de la figure.

00:08:31 Donc plus vous avez de salto, plus vous avez de vrilles.

00:08:33 En résumé, plus ça tourne et plus votre coefficient de difficulté sera élevé.

00:08:37 Jessica McAuley, la Canadienne qui vient d'annoncer

00:08:42 qu'elle mettrait un terme à sa carrière à la fin de cette saison.

00:08:47 Elle veut notamment devenir maman.

00:08:49 Alors certains d'ailleurs, c'est une année charnière

00:08:52 parce qu'il y a les Jeux olympiques qui arrivent et certains,

00:08:55 et c'est le cas du français Gary Hunt,

00:08:56 vont vouloir préparer les J.O. de Paris 2024.

00:09:00 Donc certains vont essayer de bifurquer aussi sur le plongeon traditionnel,

00:09:05 à 3 et 10 mètres sur les hauteurs olympiques.

00:09:10 Et puis d'autres, comme Jessica McAuley, veulent aussi faire une petite coupure.

00:09:15 Donc c'est une année charnière importante, 6 manches au total.

00:09:22 Ça a commencé à Boston le 3 juin dernier,

00:09:24 ça ira jusqu'à Auckland en Nouvelle-Zélande au mois de novembre prochain.

00:09:27 Vous aurez tout sur l'équipe TV.

00:09:30 Allez, voyez, elle est lancée.

00:09:32 Oh quel plan !

00:09:34 Voilà, on a un triple salto arrière carpé effectué par la Canadienne.

00:09:37 Encore une fois, en termes d'exécution, il n'y a pratiquement rien à redire.

00:09:41 L'entrée à l'eau est presque parfaite.

00:09:44 On l'a pu observer qu'elle avait les pointes de pied bien tendues,

00:09:48 les jambes bien serrées.

00:09:50 Donc à mon avis, là, elle va avoir de très belles notes.

00:09:53 Est-ce que c'est mieux, Kiris Schmidt-Bauer ?

00:09:56 Alors la coefficient de difficulté est plus bas.

00:09:58 Donc là, même si elle obtient les mêmes notes, elle sera de fait derrière.

00:10:04 Et voilà, regardez.

00:10:05 Elle a moins de difficulté, on le voit bien.

00:10:07 Donc là, elle s'est regroupée.

00:10:09 Deux saltos, l'ouverture et le troisième salto pour venir chercher l'eau.

00:10:13 Ensuite, on observe qu'elle contracte son corps vraiment pour résister à l'impact de l'eau.

00:10:19 La force de l'eau à l'impact, ces athlètes la percutent à 70 km/h.

00:10:26 À 27 mètres pour les hommes, c'est 90 km/h.

00:10:28 Donc il faut être le plus contracté possible.

00:10:30 Et surtout que tout le corps rentre par le même point qui sera creusé par les pieds.

00:10:35 D'une part, pour éviter de faire des éclaboussures.

00:10:36 Et d'autre part, parce que si vous avez la moindre partie de votre corps qui dépasse,

00:10:39 vous pouvez vous faire très, très mal.

00:10:40 Moi, je me suis cassé plusieurs dents comme ça, avec la tête un peu trop sortie.

00:10:46 Elle est deuxième, Jessica McAuley, deuxième pour l'instant.

00:10:51 Le coefficient n'était pas énorme, vous l'avez compris.

00:10:55 Et donc le suspense, nous allons entrer dans le top 3 après les trois premiers plongeons.

00:11:02 Quelle affluence.

00:11:18 Alors, il y a sur le pont, là, qui mène...

00:11:21 On est dans le 16e arrondissement, Paris, ouest.

00:11:24 On a vu le tunnel du RERC pour les habitués.

00:11:28 Et puis, alors, des gens, bien sûr, passent en bateau-mouche.

00:11:33 Alors, évidemment, à distance.

00:11:34 Des gens sont sur le pont.

00:11:36 Ça, c'est superbe.

00:11:37 Oui, c'est vraiment quelque chose que les athlètes apprécient.

00:11:42 En plus, l'étape de la Rochelle qui précédait celle-ci avant les World Series en France

00:11:48 était à la Rochelle.

00:11:49 Et c'était l'étape préférée de beaucoup de ces athlètes.

00:11:50 Parce que c'était celle où il y avait le plus de monde à la Rochelle.

00:11:53 Il y avait 70, 80 000 personnes qui se déplaçaient à un stade de France entière pour venir

00:11:56 les soutenir et les encourager.

00:11:58 Avant, il y avait eu Saint-Raphaël et avant encore la Corse.

00:12:01 La Rochelle, c'était avant Saint-Raphaël.

00:12:02 Ça fait à Corse.

00:12:03 La Rochelle, Saint-Raphaël et maintenant Paris depuis deux ans.

00:12:07 Voilà, donc les étapes comme ça qui fédèrent un public important, c'est vraiment un point

00:12:12 positif.

00:12:13 Et ça permet de soutenir ces athlètes qui, encore une fois, mettent leur intégrité

00:12:16 physique en jeu.

00:12:17 Et Léonor Smart, l'Américaine, en équilibre.

00:12:20 C'est superbe.

00:12:21 Ouh là non ! Alors là non.

00:12:25 En revanche, vous voyez Iris qui est assez inquiète pour sa collègue.

00:12:31 Oui, parce que quand il y a des éclaboussures comme ça, on rappelle, alors les filles arrivent

00:12:35 a priori à 70 km/h.

00:12:37 Elle n'a pas l'air de s'être fait mal, tout va bien.

00:12:39 Mais on ne peut pas exclure qu'avec une arrivée comme ça, un tout petit peu short, comme

00:12:45 on dit dans le jargon, l'eau vienne frapper sous son menton.

00:12:50 C'est moi ce qui n'était arrivé.

00:12:51 Et là, ça peut faire très mal.

00:12:53 On peut se casser des dents ou carrément être KO, un peu comme un uppercut en box.

00:12:58 C'est pour ça qu'il y a les secouristes dans l'eau.

00:13:00 Oui, ils sont tout autour.

00:13:02 3 ou 4 d'ailleurs, ça dépend.

00:13:04 Et là, on va voir ce qui s'est passé.

00:13:06 Vous voyez, elle ne s'est pas redressée au moment de l'entrée à l'eau.

00:13:10 En fait, les athlètes viennent serrer les abdos, serrer les fesses et ça permet de

00:13:14 allumer le corps.

00:13:15 On voit tout de suite le plongeur Antoine qui se rue vers elle.

00:13:19 Parce qu'il y avait un risque très, très sérieux de KO.

00:13:22 Mais bon, tout va bien.

00:13:24 Elle a l'air de ne pas s'être fait mal.

00:13:26 C'est les pieds qui tombent en premier.

00:13:28 Mais voyez, au niveau du menton, ça peut taper.

00:13:32 Il y a beaucoup de plongeurs et de plongeuses qui portent des protèges dents maintenant.

00:13:35 Elle n'en porte pas, mais on va le voir.

00:13:38 Il y a beaucoup d'athlètes qui en ont.

00:13:40 Troisième du coup, logique.

00:13:41 Oui, c'est assez logique.

00:13:42 C'est dommage parce qu'en plus, c'est un plongeon que moi, je trouve personnellement

00:13:44 très joli.

00:13:45 Et de le faire avec les mains comme ça, à une telle hauteur, c'est personnellement,

00:13:49 je trouve ça très impressionnant.

00:13:50 Et je pense qu'elle aurait aimé réussir alors qu'on aperçoit Madeleine Bayon, la

00:13:55 française, juste derrière.

00:13:56 Oui, donc on ne leur a pas eu la joie de la voir plonger.

00:14:01 Non, mais c'est une toute jeune athlète qui vient de sa première compétition.

00:14:05 Donc, je pense que c'est plus un...

00:14:08 Elle va inscrire, ça va monter en puissance.

00:14:11 Elle va s'inscrire plus dans la durée.

00:14:12 Là, c'était une première phase test.

00:14:15 Et j'ai bon espoir qu'on la retrouve sur d'autres événements plus tard, avec aussi

00:14:20 une série plus grosse.

00:14:21 Elle avait des coefficients de difficulté assez bas, mais en même temps, elle débute.

00:14:24 Donc, elle va aussi...

00:14:25 On a une carrière d'athlète de haut niveau.

00:14:28 Ça se construit sur le temps long.

00:14:29 Vous avez aperçu Rianan Ifland qui est la star, l'Australienne.

00:14:35 Il y a donc les deux dernières à passer.

00:14:39 Molly Carson et Rianan Ifland.

00:14:44 Oui, Rianan qui est vraiment la légende féminine de ce sport.

00:14:49 C'est un vaincu depuis X années.

00:14:52 J'ai même arrêté de compter le nombre de victoires qu'elle a à son actif.

00:14:56 Elle est en train d'inscrire son nom dans la légende du cliff.

00:14:58 Alors, d'abord la Canadienne, Molly Carson.

00:15:01 Qui est une cliente aussi.

00:15:02 Il ne faut pas la sous-estimer.

00:15:04 Donc, au classement général en 2022, deuxième.

00:15:09 En 2021, troisième.

00:15:11 En 2021, elle avait fait sa première compétition à Sarraffel.

00:15:14 Elle avait fait deuxième.

00:15:15 Et là, vous voyez, à l'inverse de l'Américaine, on a plutôt une plongeuse qui fait des éclaboussures

00:15:23 vers l'arrière.

00:15:24 Elle reste un petit peu fermée au moment où elle touche l'eau.

00:15:27 C'est plus le fessier qui va taper.

00:15:30 Voilà.

00:15:31 Encore, comme on l'a dit, il faut absolument rentrer le plus droit possible dans l'eau

00:15:36 pour que tout le corps passe par le trou qui est creusé par l'impact des pieds.

00:15:41 Et la moindre petite partie du corps qui dépasse, tout de suite, vous avez une gerbe d'eau

00:15:47 comme cela.

00:15:48 Et les juges le remarquent.

00:15:49 C'est comme dans le film, ça dépasse, ça dépasse.

00:15:50 Ce n'est pas bon.

00:15:51 C'est oui ou non.

00:15:52 Exactement.

00:15:53 Le ralenti, Molly Carson, qui est la seule à avoir battu Rihanna Niffland la saison passée.

00:15:58 C'était à Boston.

00:15:59 Et on le voit, elle a un coefficient de difficulté très élevé.

00:16:03 3 drops avant, 4 saltos avant, position carpée avec toujours le parani pour venir chercher

00:16:08 l'eau.

00:16:09 C'est un très, très gros plongeon.

00:16:10 C'est dommage que l'exécution ne soit pas au rendez-vous.

00:16:13 Et donc, il y a eu Boston cette année 2023.

00:16:17 Et là, une nouvelle fois, Molly Carson a fait deuxième derrière Rihanna Niffland.

00:16:23 Bon, on dirait l'année d'avant, elle l'avait battu, mais c'était la seule fois.

00:16:26 Et au classement général final, elle est deuxième.

00:16:28 On retrouve, on retrouve dans ces World Series, donc Red Bull, cliff diving, ces deux immenses

00:16:37 plongeuses, la Canadienne Molly Carlson, dont on va avoir les notes.

00:16:42 Mais je pense que ce n'est pas son meilleur plongeon.

00:16:47 Il y a quatre plongeons.

00:16:48 Nous vous montrons la dernière série, le quatrième tour.

00:16:51 Oui, vous ne le verrez pas.

00:16:52 Vous ne rêvez pas.

00:16:53 On plonge dans la scène.

00:16:55 Bon, les notes, il y avait quand même pas mal de 7,5.

00:16:58 Je peux le sentir plutôt bien.

00:16:59 Je pense qu'à titre personnel, j'aurais mis des notes plus basses, plutôt proches

00:17:04 d'un 6,5, 6.

00:17:05 Pour l'instant, elle est première.

00:17:07 Voilà, ça suffit.

00:17:08 Ça lui suffit pour accéder à la première place.

00:17:11 Elle est première.

00:17:12 Donc en cumulant, bien sûr, ne l'oublions pas, les notes des trois premiers plongeons.

00:17:16 Voilà la première phase de la compétition s'est déroulée hier.

00:17:20 J'étais dans le public.

00:17:22 Donc en vrai, c'est encore plus impressionnant que de voir ça par écran interposé.

00:17:28 Et puis là, avec cette athlète, cette plongeuse, cette légende, on va en prendre plein les

00:17:33 yeux.

00:17:34 31 sur 38, c'est-à-dire qu'elle fait 38 compétitions.

00:17:37 Elle en gagne 31.

00:17:38 Quand elle ne gagne pas, elle est en général sur le podium.

00:17:42 C'est absolument hallucinant.

00:17:43 C'est une athlète talentueuse comme il y en a rarement dans l'histoire d'un sport.

00:17:47 Elle n'est pas plongeuse de formation, elle est trampoliniste.

00:17:54 Elle s'est reconvertie en cliff diving après sa carrière en trampoline.

00:17:58 Mais ce qui lui a permis d'acquérir de solides bases acrobatiques.

00:18:02 C'est quand même l'acrobatie, c'est le gym, le plongeon, le trampoline, c'est des disciplines

00:18:08 sœurs.

00:18:09 C'est un peu la base du travail.

00:18:12 Tout à fait.

00:18:13 Il y a aussi l'aspect propreté en l'air, l'aspect esthétique.

00:18:15 D'aucuns diront que pour les plongeurs, l'aspect propreté, oui, c'est facile.

00:18:22 Il faut aimer la restauration.

00:18:23 Alors Rihannan Ifland peut-elle être battue ? Elle a déjà gagné la première étape

00:18:33 à Boston.

00:18:34 C'était le 3 juin dernier.

00:18:36 L'année dernière, elle a gagné 5 des 6 manches.

00:18:40 L'Australienne en est à 6 saisons.

00:18:44 Les 6 saisons, elle les a toutes gagnées.

00:18:46 Que dire ? Que faire ? Vous voyez le coefficient de difficulté, on est à 3.8.

00:18:53 Elle assure.

00:18:54 Ce n'est pas le plongeon le plus difficile qui existe.

00:18:57 Et en fait, ce 3.8, vous allez le multiplier par l'addition des 3 nœuds.

00:19:01 C'est parfait.

00:19:02 Tout le monde rigole en même temps.

00:19:05 C'est incroyable.

00:19:06 Vous avez vu l'eau.

00:19:08 C'est comme si on avait fait tomber dans l'eau, je ne sais pas, un noyau de cerise.

00:19:12 C'est absolument parfait.

00:19:13 C'est un plongeon qu'elle maîtrise.

00:19:14 Elle finit toujours par celui-là.

00:19:16 Donc, elle le fait à la perfection.

00:19:17 Là, on l'a vu, vous l'avez dit, l'entrée à l'eau est juste exceptionnelle.

00:19:22 Donc, à mon avis, les nôtres vont s'envoler.

00:19:23 Elle va à nouveau gagner.

00:19:26 Et bon, la tradition, c'est beaucoup de joie pour tout le monde.

00:19:34 Oui, en fait, l'aspect compétitif de sport est un peu effacé par la prouesse physique

00:19:40 dans la mesure où, on l'a répété, c'est un sport qui est extrêmement dangereux.

00:19:44 La moindre erreur peut aboutir à des résultats absolument dramatiques pour l'intégrité

00:19:51 physique des plongeurs et des plongeuses.

00:19:52 Donc, plus que de gagner, ce qui est recherché finalement par ces athlètes, c'est que

00:19:58 la compétition se déroule sans accrocs.

00:20:00 Quand à la fin, tout le monde s'en est sorti indemne, sans casse, c'est presque plus important

00:20:06 finalement que le résultat final.

00:20:08 C'est pour ça qu'il y a toujours des explosions de joie après les plongeons.

00:20:11 Parce que plus que la performance sportive, ce que recherchent ces athlètes, c'est de

00:20:16 finir en un seul morceau.

00:20:17 Oui, et on voit les trois plongeurs qui assurent la sécurité, qui sont là tranquilles.

00:20:24 Ils se disent bon, là, elle ne s'est pas fait mal.

00:20:27 Donc, elle a fait la même position que la Canadienne.

00:20:30 C'est une position retournée.

00:20:31 À la différence de la Canadienne, elle n'était pas retournée, mais position groupée.

00:20:35 Donc, les jambes repliées contre le torse.

00:20:37 La Canadienne était en position carpée.

00:20:38 C'est comme fermer un portefeuille, mais les jambes sont tendues.

00:20:41 Et elle a effectué un triple salto retourné.

00:20:44 Alors, on va aller voir les cinq juges.

00:20:46 Donc, les cinq juges, il y a un Canadien, un Australien, un Danois, un Français, un

00:20:50 Italien.

00:20:51 Voilà le Français Cyril que vous voyez tout à droite.

00:20:52 Oh la neuf !

00:20:53 De neuf.

00:20:54 Ah oui.

00:20:55 Donc, on enlève un 8,5 et un 9.

00:20:58 Ça fait deux 9 et un 8,5.

00:20:59 Et on les multiplie par le 3,8 et ça donne le total que vous voyez.

00:21:03 Là, 100 points 70.

00:21:04 Donc, c'est absolument astronomique comme résultat.

00:21:08 Et multiplié par… Enfin, on additionne les points des précédents plongeons aussi.

00:21:13 C'est ça.

00:21:14 On fait la même mécanique pour les trois rounds précédents.

00:21:17 Donc, vous voyez les notes que vous voyez là.

00:21:20 On additionne toutes ces notes.

00:21:21 Et le plongeur ou la plongeuse qui a la note la plus haute à la fin des quatre tours

00:21:28 remporte la compétition.

00:21:29 Et d'ailleurs, vous, les téléspectateurs de l'équipe, si vous êtes très forts

00:21:34 en mathématiques, on recrute.

00:21:36 On recrute.

00:21:37 En tout cas, une nouvelle fois, on reverra tout le monde bien sûr tout à l'heure

00:21:42 pour la cérémonie, pour le podium.

00:21:43 Mais une nouvelle fois, c'est Rhiannon Ifland, l'Australienne, qui s'impose pour cette

00:21:51 deuxième étape des World Series Red Bull Cliff Diving ici à Paris, dans le 16e, devant

00:21:59 la Tour Eiffel.

00:22:00 Voilà, on revoit les manches précédentes.

00:22:01 Donc, il y a quatre plongeons.

00:22:02 Le premier est un plongeon facile de base.

00:22:05 Le second est un plongeon intermédiaire.

00:22:08 Et puis, on termine par deux plongeons difficiles qu'on appelle des libres.

00:22:10 Donc, le plongeon facile de base, ça va être plus pour démontrer la propreté du plongeur

00:22:19 ou de la plongeuse.

00:22:20 Le troisième n'était pas le meilleur.

00:22:21 Le troisième n'était pas le meilleur.

00:22:22 Tout à fait.

00:22:23 En revanche, le quatrième était juste.

00:22:24 On le revoit.

00:22:25 Attention, regardez la différence.

00:22:26 Et en fait, la différence se fait sur les deux plongeons puisque les coefficients de

00:22:31 difficultés sont différents en fonction de la difficulté de la figure, justement.

00:22:34 Alors que sur le premier plongeon, qui sera le plongeon de base, les coefficients de difficultés

00:22:37 sont moins égaux.

00:22:38 Donc là, ce que vont vraiment observer les juges, c'est la propreté du plongeon et l'entrée

00:22:41 à l'eau qui reste quand même le critère le plus important de notation.

00:22:44 Voilà pour les femmes.

00:22:46 Dans un instant, nous allons nous retrouver pour la compétition masculine.

00:22:50 Les confidences et les réactions de la gagnante Rianan Ifland.

00:23:02 Hier, je n'avais pas fait les sauts que j'avais espérés, les plongeons que j'avais espérés

00:23:19 faire, donc j'avais de la pression.

00:23:21 On l'a vu, l'entrée à l'eau du troisième plongeon était un peu abîmée.

00:23:25 Donc, au moment de ce dernier plongeon, j'ai su j'ai su combattre la pression et j'ai réussi.

00:23:36 C'est vrai que l'expérience aide pour continuer, même s'il y a des difficultés et pour aller

00:23:45 chercher la meilleure performance.

00:23:47 Voilà, j'ai vraiment focus, j'ai été concentré sur ce dernier plongeon et voilà, et ça

00:23:58 continue.

00:23:59 C'est super.

00:24:00 On nous revoit, on a au ralenti.

00:24:03 Et là, regardez cette entrée à l'eau, juste magnifique.

00:24:05 Elle nous donne un rendez-vous à la suivante.

00:24:09 Ce sera Polignano a Mare en Italie.

00:24:12 Il y aura ensuite Takashiro au Japon, Mostar en Bosnie-Herzégovine et Auckland.

00:24:17 Ce sera une nouveauté, Auckland, tout comme Takashiro d'ailleurs.

00:24:21 Auckland, bien sûr, pour terminer en Nouvelle-Zélande.

00:24:24 On appelle ça la finale.

00:24:26 C'est la dernière.

00:24:28 En général, c'est sur le continent Océanie.

00:24:30 Et voyez donc le classement final de cette deuxième étape de la saison.

00:24:40 Ici à Paris, avec la belle Tour Eiffel qui ne bouge pas.

00:24:44 Alors l'idéal, ce sera évidemment un jour de tenter de plonger depuis la Tour Eiffel.

00:24:49 Il faut une longue passerelle pour entendre au-dessus de la scène.

00:24:53 C'est sûr.

00:24:54 Mais bon, au niveau déjà du premier étage, on est encore un peu plus haut.

00:24:57 On est un tout petit peu trop haut même.

00:24:59 Donc on voit Madeleine Bayon donc 11 sur 12.

00:25:03 Oui, c'est encore une fois, elle débute dans ce sport.

00:25:07 Elle va construire peu à peu sa série de plongeons.

00:25:11 Elle va monter en gamme, monter en difficulté.

00:25:13 Et puis on espère évidemment la revoir avec des plus gros plongeons sur les étapes suivantes.

00:25:20 Ça fait tellement plaisir d'enfin avoir une Française.

00:25:22 On avait avant deux Français, Cyril que vous voyez maintenant qui est juge.

00:25:25 Et puis Hassan, mais à ma connaissance, on n'a jamais eu d'athlète.

00:25:29 Donc Cyril Oumechkan.

00:25:31 Voilà.

00:25:32 Et Hassan Mouti qui a été les deux plongeurs français sur le circuit.

00:25:37 Alors il faut préciser que le plongeon féminin, le cliff diving, est arrivé en compétition

00:25:41 plus tard que le plongeon masculin.

00:25:43 La première compétition de plongeon masculin en cliff, c'était en 2009.

00:25:46 Tout à fait.

00:25:47 Et les femmes sont arrivées en 2014.

00:25:50 Quelque chose comme ça.

00:25:51 Et on n'a jamais eu de Française.

00:25:52 Donc Madeleine est la première Française du circuit.

00:25:55 Regardez sur le bateau mouche là.

00:25:58 Coucou.

00:25:59 Ça me fait penser aux courses de vélo quand on est obligé d'arrêter parce que le train

00:26:01 passe sur une ligne de chemin de fer.

00:26:03 Là, même chose.

00:26:04 On est obligé d'arrêter le plongeon parce que le bateau passe.

00:26:07 Malheureusement, on ne peut pas arrêter la circulation fluviale dans Paris à cause

00:26:11 de cette compétition.

00:26:12 Mais ça gêne un petit peu les plongeurs.

00:26:13 Hier, j'étais sur site.

00:26:14 J'ai parlé avec Gary qui est un très bon ami à moi.

00:26:17 Alors qu'on voit les spectateurs là.

00:26:18 D'ailleurs, ici c'est Gary.

00:26:19 Gary Hunt.

00:26:20 Voilà.

00:26:21 Qui se sont mobilisés pour Notre Français.

00:26:22 Et Gary m'a dit qu'il avait un peu abîmé son troisième plongeon à cause d'un bateau

00:26:28 mouche.

00:26:29 En fait, il l'a vu arriver.

00:26:30 Il a dit il faut que je plonge avant.

00:26:31 Ah oui.

00:26:32 Parce que ça crée des vagues.

00:26:33 Ce qui aurait pu le gêner.

00:26:34 Mais il aurait dû le laisser passer et plonger après.

00:26:37 Du coup, il s'est précipité.

00:26:38 Il n'était pas aussi concentré qu'il l'aurait souhaité.

00:26:41 Il a un tout petit peu abîmé son troisième plongeon.

00:26:45 Il reste à 30 points là du podium.

00:26:47 Il est septième.

00:26:48 Septième.

00:26:49 Oui, pour l'instant.

00:26:50 Donc, rien n'est joué.

00:26:51 Une compétition de plongeon et une compétition de cliff diving, c'est vraiment jusqu'au

00:26:55 dernier plongeon.

00:26:56 Il peut encore prétendre à une médaille.

00:26:57 Simplement, il va falloir que sa réalisation soit parfaite.

00:27:01 Il n'aura pas le droit à l'erreur s'il veut espérer monter sur le podium.

00:27:04 Bon, on fait le point complet concernant les filles avec le classement général après

00:27:12 deux manches, celle de Boston et donc celle de Paris.

00:27:16 Je vous rappelle, il y a huit filles qui sont en situation de plongeuse permanente.

00:27:21 Il est à noter d'ailleurs qu'aujourd'hui, Xantia Benizi, l'Australienne, était absente,

00:27:26 blessée, ce qui a permis d'ailleurs une invitation supplémentaire.

00:27:30 Elles étaient cinq wildcard.

00:27:32 Le principe à chaque fois, c'est douze concurrents, donc les huit permanents plus quatre invités.

00:27:38 Et c'était le cas de notre petite Madeleine Bayon qui fait donc aujourd'hui une place

00:27:43 de onzième sur les douze.

00:27:46 La Tour Eiffel pour nous accueillir une nouvelle fois.

00:27:57 Donc, alors réaction.

00:27:58 Il n'y a pas un plus bel endroit qu'ici, nous dirait ce Schmidt Bauer, qui est troisième.

00:28:08 Et en plus, je fais mon premier podium.

00:28:12 Je suis vraiment heureuse.

00:28:13 Je suis fière de moi.

00:28:16 Maintenant, vous êtes bien positionnée pour le reste de la saison.

00:28:21 Oui, je suis confiante.

00:28:23 Pour moi, c'est un boost pour ma confiance.

00:28:28 Je vais travailler très dur.

00:28:31 J'ai attendu ça depuis très longtemps.

00:28:34 C'est parfait pour moi.

00:28:37 C'est parfait.

00:28:38 Oui, parce que c'est la première fois qu'elle est qu'elle rentre sur le circuit en tant

00:28:44 que permanente.

00:28:45 Elle était tout le temps White Card.

00:28:47 Et là, cette année, elle a réussi à se qualifier.

00:28:49 Donc, en plus de faire un podium de la deuxième, le deuxième événement du circuit mondial,

00:28:54 elle doit être ravie.

00:28:55 Préciser peut être aussi que à chaque place, les concurrents et les concurrentes accumulent

00:29:01 un certain nombre de points.

00:29:02 Oui, alors c'est 200 points le premier 160 130 110 92 etc.

00:29:07 Et à Auckland, en plus du podium de l'événement particulier, on aura le classement final qui

00:29:15 sera déterminé en fonction des points que les athlètes auront accumulés tout au long

00:29:18 de ces huit étapes.

00:29:20 Voilà l'explication.

00:29:21 Ça, c'est ce que vous connaissez.

00:29:24 Antoine Cattel, l'entraînement, la préparation, les garçons qui vont donc plonger encore un

00:29:29 peu plus haut.

00:29:30 27 mètres.

00:29:31 Les filles, c'était 21 mètres.

00:29:33 Ça arrive donc à 85 km heure.

00:29:36 Oui, alors ça paraît facile quand ces athlètes plongent.

00:29:38 Vous voyez, c'est quand on en arrive à un tel niveau d'effectuer des figures aussi complexes

00:29:46 que celle ci à une telle hauteur.

00:29:47 Pour nous, spectateurs et spectatrices, ça nous semble facile, mais rien n'est moins

00:29:52 vrai.

00:29:53 C'est extrêmement difficile.

00:29:54 C'est un sport très technique, très dangereux et qui demande des centaines et des centaines

00:29:58 d'heures à l'entraînement.

00:30:00 Faire de la musculation pour renforcer son corps, pour éviter la blessure.

00:30:04 Parce que même si on rentre très droit dans l'eau, l'impact est.

00:30:07 Oui, il faut gagner là, on les voit.

00:30:09 Même gagner, c'est un impact sur le dos, les genoux, les vertèbres.

00:30:12 Vous voyez, ils font énormément de renforcement physique pour se protéger, pour protéger

00:30:16 leur corps.

00:30:17 Donc, même si cela paraît facile, c'est tout sauf facile.

00:30:20 Malheureusement, vous voyez, il y a des accidents parfois.

00:30:23 Mais oui, je connais ça que trop bien.

00:30:26 Des fois, des dizaines et des centaines d'heures à passer à l'entraînement, à répéter

00:30:31 le même geste.

00:30:32 Musculation, on a vu au niveau des vertèbres, cervicales, des vertèbres, du dos, des genoux.

00:30:36 Donc, c'est vraiment plus qu'un sport.

00:30:40 C'est un engagement pour lequel il faut être constamment à son maximum et donner

00:30:48 vraiment le meilleur de soi-même si on veut, d'une part, performer et surtout ne pas se

00:30:52 blesser.

00:30:53 Oui, puis après, c'est une atmosphère particulière parce que vous êtes à 27 mètres ici comme

00:31:00 ça en extérieur.

00:31:02 Vous êtes un simple maillot de bain en extérieur dans la ville.

00:31:07 Déjà, c'est un peu déstabilisant parce que oui, être en maillot de bain dans une

00:31:10 piscine, là, on est en extérieur.

00:31:12 Il ne fait pas toujours non plus très chaud à 27 mètres de hauteur ou 21 pour les filles.

00:31:18 On voit la ville.

00:31:19 Il faut accepter finalement, rentrer dans cette atmosphère.

00:31:26 Et c'est un vrai travail.

00:31:28 L'une des filles interrogées nous parlait de l'expérience.

00:31:31 Vous comprenez bien que cette expérience sert aussi à gérer le contexte.

00:31:37 Alors, Konstantin Popovici, qu'on voit ici, il est en tête après les trois premiers

00:31:44 plongeons ici à Paris.

00:31:47 Pour l'instant, le classement, c'est un Popovici, deux Gimeno l'Espagnol, trois Fedotov qui

00:31:54 est apparenté donc athlète indépendant.

00:31:56 Parédes, le Mexicain, quatrième, Prigorov, l'Ukrainien et cinquième, Eslop, le Britannique,

00:32:03 six et Cariente, le Français, septième.

00:32:06 Donc, après les trois premiers classements, alors là, on a les start list de la finale

00:32:12 tout simplement parce que je crois que Hayden Eslop a eu un souci et donc il ne se lancera

00:32:21 après.

00:32:22 Il y avait un classement qui avait été réalisé, Eslop était sixième et Cariente septième.

00:32:28 Et bien là, ils ont inversé au niveau du départ.

00:32:30 Je crois qu'il y a eu un ajustement du classement.

00:32:34 Oui, ils font ça en fait le dernier du troisième tour par premier du dernier tour.

00:32:40 Donc là, nous avons le Colombien qui était donc douzième après le troisième tour et

00:32:45 qui s'élance en première position et on terminera par Konstantin le Roumain qui est

00:32:51 en tête à l'issue du troisième tour.

00:32:54 Konstantin Popovici.

00:32:55 Alors Miguel Garcia, lui, c'était un nouveau permanent également.

00:33:01 Ce Colombien, nous le découvrons en permanent cette année.

00:33:05 Il est d'ailleurs à noter que la Colombie a une belle école de plongeurs.

00:33:09 C'est un sport qui historiquement vient d'Amérique du Sud, au Mexique, on connaît les plongeurs

00:33:14 d'Acapulco.

00:33:15 Donc, la tradition en plongeant dans ces pays sud-américains est très présente.

00:33:22 Et d'ailleurs, le premier à avoir été champion des World Series, c'est Orlando Duque, qui

00:33:28 aujourd'hui est le directeur sportif.

00:33:30 Enfin, aujourd'hui, cette saison.

00:33:32 C'est magnifique ce qu'a fait le Colombien.

00:33:34 Superbe pour une douzième place après les trois premiers plongeons.

00:33:36 Là, on va dire qu'il a des chances de remonter dans le classement.

00:33:40 Vous voyez, il est content.

00:33:41 Il sait qu'il a fait un très, très beau plongeon.

00:33:43 On a un très gros coefficient de difficulté.

00:33:46 Je trouve qu'il a personnellement une très belle ligne de jambe.

00:33:49 Il a des très belles pointes de pied.

00:33:50 Et puis, l'exécution est parfaite.

00:33:52 Très peu d'éclaboussures à l'impact.

00:33:53 À mon avis, les notes vont s'en ressentir.

00:33:55 Il n'avait que 20 points de retard sur le dixième.

00:33:59 Lui, il était douzième.

00:34:00 Bon, 20 points, ça peut se remonter.

00:34:03 Ça se remonte très facilement.

00:34:04 Avec un gros coefficient.

00:34:05 Tout à fait.

00:34:06 Et puis, tout est possible.

00:34:07 Une compétition de cliff, c'est vraiment jusqu'au dernier plongeon.

00:34:10 On l'a dit, Gary, notre français, est à 30 points du podium.

00:34:14 Mais c'est un écart conséquent, mais qui se remonte tout à fait.

00:34:19 C'est tout à fait envisageable qu'il remonte.

00:34:21 Vous voyez, la vrille avant, le salto carpet et le barani.

00:34:25 Donc, la demi-vrille avant pour venir chercher l'eau.

00:34:27 Et ensuite, on vient serrer à la percussion.

00:34:29 Et regardez, c'est un traileau absolument magnifique.

00:34:33 Ce plan, on l'adore.

00:34:37 Je n'avais pas eu beaucoup ce plan l'année dernière.

00:34:40 Mais là, celui-ci, il faut le garder parce que la caméra depuis l'eau,

00:34:44 comme ça, en dessous du plongeoir, c'est exceptionnel.

00:34:48 Donc, le Colombien, on va voir sa note.

00:34:51 Miguel Garcia, trois saltos.

00:34:54 Ah oui, 8,5, 8,5, 8,5.

00:34:56 Oui, c'est super.

00:34:58 C'est mérité.

00:34:59 Ouh là, là, il a fait le point.

00:35:01 Il a fait le max.

00:35:03 Je pense qu'il ne pouvait pas espérer beaucoup mieux.

00:35:07 Il s'est bien rattrapé de son troisième tour un petit peu plus en dessous.

00:35:12 C'est à ça qu'on reconnaît les grands sportifs.

00:35:14 C'est ceux et celles qui arrivent à faire d'une situation un peu compliquée,

00:35:18 à se transcender et en fait, à perfect malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

00:35:23 Et donc, il fait honneur au nouveau directeur sportif Orlando Ducue,

00:35:27 qui est la légende de ce sport avec Gary, évidemment.

00:35:30 Le premier champion des World Series de l'histoire.

00:35:32 La différence, c'est que notre Français, Gary Hunt, lui, il a 10 titres.

00:35:35 Donc lui, évidemment, c'est le plus titré.

00:35:37 Et il est à noter qu'Orlando Ducue avait remplacé Greg Louganis,

00:35:41 qui était lui aussi une légende du plongeon en tant que directeur sportif.

00:35:45 Et avant, il y avait Niki Stajkovic.

00:35:47 Voilà, c'est un rôle important de directeur sportif parce que, bien sûr,

00:35:50 sur les six manches de ces Red Bull World Series, il faut tout bien organiser.

00:35:55 Allez, Artem Silchenko, donc considéré comme athlète indépendant.

00:36:00 C'est un plongeur particulier.

00:36:01 Vous allez le voir, il a ce qu'on appelle une blind entry.

00:36:04 Donc, il n'entrée pas de baranie.

00:36:05 Oh là, oh là, oh là, oh là, oh là, oh là.

00:36:07 C'est le seul du circuit à faire ça.

00:36:09 Il ne fait rien pas à faire de baranie pour spotter l'eau, pour voir l'eau.

00:36:14 Il termine son plongeon d'eau à l'eau.

00:36:16 Oui, on a l'impression qu'à un moment, il va faire un plat.

00:36:19 Voilà. Et au dernier moment, c'est énorme.

00:36:22 En termes spectaculaires, c'est une réussite.

00:36:25 Très, très dangereux, surtout parce que je vous l'ai dit,

00:36:27 il faut garder l'eau en visuel absolument pendant toute la durée de son plongeon.

00:36:30 Et lui, au moment le plus critique, donc au moment où il va venir percuter la surface,

00:36:34 il perd l'eau de vue.

00:36:35 Regardez, on va le voir.

00:36:36 Et là, normalement, les plongeurs font un baranie.

00:36:38 Là, regardez, là, il est fou ! Là, il est fou !

00:36:42 Et du coup, là, il ne voit plus l'eau, en fait.

00:36:45 Lui aussi, il va avoir une...

00:36:46 Bref, l'exécution est pas...

00:36:49 Oui, il est un peu déçu, il le sent.

00:36:51 Il était un petit peu sur le dos.

00:36:53 Donc, il a fait beaucoup d'éclaboussures vers l'arrière.

00:36:56 Ah oui, 3-5 !

00:36:57 Oui, c'est logique.

00:36:59 C'était propre en l'air, mais vraiment, l'entrée à l'eau n'était pas au rendez-vous.

00:37:03 Alors, est-ce que les juges peuvent se dire

00:37:06 "mais il ne s'est pas trop maîtrisé son histoire d'arrivée"

00:37:09 parce que c'est déconcertant ?

00:37:11 Tout à fait.

00:37:12 Il est quand même connu, lui, dans le circuit.

00:37:13 C'est un des plus anciens.

00:37:14 Ça fait très longtemps qu'il est là, donc les juges ont l'habitude.

00:37:17 Mais oui, vous avez raison.

00:37:18 Vous le voyez, là, quand il fait des éclaboussures comme ça,

00:37:21 les juges peuvent partir du principe qu'il n'a pas maîtrisé sa figure jusqu'au bout.

00:37:26 Bon, donc ça va être une belle opération pour Miguel Garcia, le Colombien,

00:37:30 qui va vraisemblablement passer devant Artem Silschenko.

00:37:33 Et voici maintenant James Liechtenstein,

00:37:37 qui n'est pas du Liechtenstein, mais qui est bien américain.

00:37:40 Et dont c'est la première, à l'image d'Iris, l'allemande,

00:37:44 dont c'est la première qualification en tant que permanent du circuit.

00:37:47 Voilà.

00:37:48 Il y a deux nouveaux permanents cette année chez les garçons,

00:37:53 James Liechtenstein et Miguel Garcia.

00:37:57 D'ailleurs, c'est Liechtenstein.

00:37:59 Pas comme le B.I.

00:38:01 Bien prononcé.

00:38:03 Ben non, ça ne s'écrit pas exactement pareil, mais à une lettre près.

00:38:07 Bon, alors lui, c'est un plongeur qui a des coefficients de difficulté très,

00:38:11 très importants aussi.

00:38:13 Donc ça va tourner vite et fort.

00:38:21 Il avait fait cinquième à Boston lors de la première étape, début juin.

00:38:26 Chez lui en plus, aux Etats-Unis.

00:38:28 Il est en forme, mais là, après trois plongeons, il n'est que dixième.

00:38:32 Bon, il faut sortir le gros coefficient.

00:38:36 Il faut sortir la réalisation parfaite.

00:38:38 Pour l'instant, cet homme a placé la barre très haut.

00:38:40 Vous l'avez vu, Garcia, attention, ça va très vite.

00:38:43 Non, je ne sais pas si vous avez pu les compter, mais cinq salto arrière.

00:38:46 Il y en avait cinq.

00:38:48 On va voir au ralenti.

00:38:50 De toute façon, Antoine Cattel, vous savez,

00:38:51 cher téléspectateur, est imbattable sur ce coup là.

00:38:54 Mais quand même, on va voir, on va compter ensemble, Antoine.

00:38:57 Donc, c'est une figure qui est très difficile.

00:39:01 C'est une position groupée, les genoux repliés et plaqués contre le torse.

00:39:07 Et cinq salto, ça commence vraiment à s'abimer au niveau de l'épaule.

00:39:09 Là, je crois, non, il s'est fait mal.

00:39:11 Ouais.

00:39:12 J'ai l'épaule gauche là.

00:39:15 Quand on a autant de rotation, en fait, on s'expose à ce qu'on appelle

00:39:18 une perte de figure en l'air.

00:39:19 C'est à dire quand le plongeur n'arrive plus à situer son corps dans l'espace.

00:39:24 Un, deux, trois, quatre, cinq.

00:39:31 Vous êtes immense, Antoine.

00:39:35 Vous voyez, cinq rotations, c'est vraiment énorme.

00:39:38 Là, on atteint les limites, à mon sens, de ce sport.

00:39:41 Je ne vois pas comment on pourrait en rajouter une de plus.

00:39:44 Mais du coup, c'est très compliqué, ce qui explique l'exécution un petit peu en dessous

00:39:48 de la forme de James.

00:39:50 Malheureusement, l'entraînement n'était pas très bien réalisé.

00:39:52 On le voit, deux cinq, un cinq et demi.

00:39:55 Je pense qu'il est un peu déçu, mais encore une fois, il est nouveau.

00:39:58 C'est un plongeon très difficile.

00:40:00 Et puis, une figure, c'est un processus d'acquisition qui peut parfois prendre

00:40:05 plusieurs années.

00:40:06 C'est quelque chose qui s'ajuste à travers aussi des erreurs qu'on peut faire.

00:40:11 En ratant, on apprend.

00:40:13 Donc, je pense qu'il saura aussi utiliser cette petite faute pour les prochaines fois

00:40:19 et revenir plus fort.

00:40:22 Mais cinq salto arrière, je trouve ça à 27 mètres.

00:40:26 D'un titre personnel, je trouve ça juste énorme comme réalisation.

00:40:31 Nous retrouvons Paris, la Seine et un Américain à Paris, David Coulthury.

00:40:40 David Coulthury s'est classé 9e à l'issue des trois premiers tours, des trois plongeons.

00:40:45 Et pour son quatrième plongeon, ici, face à la Seine.

00:40:50 C'est un plongeon que moi, j'aime beaucoup.

00:40:51 C'est quoi?

00:40:52 Le coefficient?

00:40:53 Oui, le vrille renversé.

00:40:55 C'est très joli.

00:40:56 En plus, c'est un plongeur qui est très élégant.

00:40:58 Vous allez voir une très belle ligne, une très belle ligne de jambe.

00:41:00 Et la différence des positions groupées, comme on a pu le voir pour l'Américain précédent

00:41:04 ou où les positions sont moins artistiques, moins aériennes.

00:41:07 Là, le corps est absolument tendu en l'air.

00:41:10 Donc, ça donne quelque chose de très joli et très spectaculaire.

00:41:13 Encore faut-il le réussir.

00:41:15 Nous allons voir ça.

00:41:17 C'est un plongeon qui est très compliqué aussi, parce que du fait que le corps reste

00:41:20 tendu en l'air, il faut s'éloigner de la plateforme pour ne pas la toucher.

00:41:24 Évidemment, parce que si on touche la plateforme, déjà, ça fait très mal.

00:41:26 Et puis ça, ça peut être dramatique.

00:41:28 Mais en même temps, il faut rester prêt parce que si le plongeur s'éloigne trop de la plateforme,

00:41:31 il s'élance, il n'aura pas le temps de réussir.

00:41:33 Oh, ça vrille.

00:41:34 Magnifique.

00:41:35 Oh, on a vu la préfecture de police passer devant nous.

00:41:38 On n'a pas vu la réception.

00:41:40 Alors, je ne sais pas comment ils ont fait au niveau de la réalisation.

00:41:42 C'est voulu de la part de la réalisation, parce qu'il y a un autre plan de toute façon.

00:41:46 Il arrive et paf, police.

00:41:49 Il n'y a pas eu d'eau, en tout cas, derrière les policiers.

00:41:51 Je pense que c'était très bien réalisé.

00:41:53 Et si on peut voir le plongeon grâce à la réalisation de côté, vous allez voir ce que je vous disais.

00:41:58 Il ne faut pas être trop loin, mais pas être trop près non plus.

00:42:00 Il a eu tout le monde.

00:42:01 Il y a eu les policiers qui sont passés.

00:42:02 Là, maintenant, le bateau mouche.

00:42:04 Ah oui, regardez.

00:42:05 Alors, on va mieux voir.

00:42:08 Donc, il part droit.

00:42:09 Il reste quand même près de la plateforme, mais pas suffisamment pour la toucher.

00:42:13 C'est vraiment, vous voyez, un calcul, un ajustement très compliqué à faire.

00:42:17 C'est un plongeon qui est très dangereux, mais qui est du coup très spectaculaire.

00:42:20 Une baranie.

00:42:22 Et c'est bien.

00:42:23 Oui, c'est bien réalisé.

00:42:24 Regardez, il y a très peu de gerbe d'eau.

00:42:27 Non, je pense qu'on va partir sur des sur des notes de 8.

00:42:31 Alors, avec ce plan, on a l'impression qu'il est à hauteur du troisième étage de la tour Eiffel.

00:42:35 Non, je me rassure.

00:42:37 C'est 27 mètres.

00:42:38 Voyez, on descend et là, on a le premier étage.

00:42:40 Voilà.

00:42:41 27 mètres, c'est déjà une hauteur qui est considérable.

00:42:44 Considérable, comme vous le dites.

00:42:46 Je ne pense pas que l'on puisse aller beaucoup plus haut.

00:42:49 Oh, les notes.

00:42:51 Ah oui, il y a un 10.

00:42:53 Ah, il y a un 10.

00:42:54 Incroyable, on en voit peu, des 10.

00:42:56 Ah oui.

00:42:57 Il est content, il peut l'être.

00:42:59 Donc, on enlève le 10 en général.

00:43:03 Regardez, 131,10.

00:43:07 C'est énorme.

00:43:09 Colturi va mettre la pression sur Carriante.

00:43:12 Oui.

00:43:13 Parce qu'à l'issue des trois premiers plongeons,

00:43:17 il n'était séparé que de trois points.

00:43:19 Alors qu'on voit Orlando, voilà, c'est lui.

00:43:21 Et puis Hassan, l'ancien plongeur français,

00:43:23 assis et Orlando est debout.

00:43:25 Et oui, là, David Colturi devient un sérieux client pour le podium.

00:43:29 Il faut compter avec ce qu'il vient de réaliser.

00:43:31 C'est proprement exceptionnel.

00:43:34 Il avait fait septième à Boston, David Colturi.

00:43:36 Septième, c'est sa place d'ailleurs,

00:43:37 parce qu'il était septième du classement général final l'année dernière.

00:43:40 Alors lui, l'année dernière, c'est le bourreau de Garriott

00:43:44 parce que Cataline Préda s'était imposé sur la Manche de Paris

00:43:49 l'année dernière, il y a un an, devant Garriott qui voulait...

00:43:52 Il était français depuis deux ans.

00:43:55 Il voulait pour sa première, lui qui habite à Montreuil,

00:43:58 gagner là, devant la Tour Eiffel.

00:44:00 Et c'est à cause du talent de ce monsieur, Cataline Préda...

00:44:03 Oh là là là là là là là là là la réception !

00:44:06 On n'a rien vu ! On n'a pas vu d'eau !

00:44:08 C'est magnifique !

00:44:08 Oh là là !

00:44:10 Il a tenu la pression qui a été imposée par David Colturi,

00:44:13 qu'on voit ici, parce que quand on a un plongeur devant nous

00:44:15 qui réussit très bien son plongeon,

00:44:16 ça fait monter la pression pour nous qui passons après.

00:44:19 Et là, il a répondu mot pour mot à David.

00:44:23 Et en plus, il a un coefficient de difficulté juste énorme.

00:44:25 C'est un plongeon qui est extrêmement difficile.

00:44:29 Mais alors, entre David Colturi, Cataline Préda,

00:44:32 qui était neuvième, huitième et qui était juste derrière,

00:44:35 Gary Hunt, le Français a intérêt à faire fort.

00:44:38 Alors après, on va voir Aiden Eslope.

00:44:40 On vous a expliqué pourquoi on avait interverti.

00:44:43 Donc Aiden Eslope, le Britannique.

00:44:45 Et regardez, quadruple arrière avec deux vrilles.

00:44:49 Donc une vrille et demie au départ,

00:44:50 deux saltos et puis un barani,

00:44:52 donc la demi-vrille avant pour venir chercher l'eau.

00:44:55 C'est le seul...

00:44:57 C'est le premier plongeur au monde à l'avoir fait.

00:44:59 Avant, les plongeurs faisaient ce plongeon,

00:45:01 mais avec un salto en moins.

00:45:02 Donc triple arrière et couple vrille.

00:45:03 Lui est arrivé en nouveau plongeur sur le circuit à Mostar

00:45:06 il y a quelques années.

00:45:07 Il a présenté ce plongeon.

00:45:09 Ça a été le premier et c'est toujours le seul à le faire.

00:45:12 Donc c'est vraiment un plongeur de talent

00:45:14 qui réalise des figures extrêmement difficiles

00:45:18 de manière splendide.

00:45:19 Et on l'a vu, là, c'était...

00:45:21 Je pense qu'on peut partir aussi sur un 10, là.

00:45:25 On va voir.

00:45:25 Et en fait, il reste...

00:45:28 Il reste devant Colturi, hein, Cathaline Préda.

00:45:34 Avec une réalisation telle que celle-ci, ça ne m'étonne pas.

00:45:37 Oui, on voit Gary là qui se concentre.

00:45:39 Il est là, il est là.

00:45:41 Gary Hunt.

00:45:42 Il répète mentalement sa figure,

00:45:44 tous les gestes qu'il doit accomplir.

00:45:46 Le but d'un entraînement, c'est d'automatiser les gestes

00:45:49 pour qu'ensuite, sur la figure,

00:45:52 on n'ait plus à réfléchir et qu'elle se passe par réflexe

00:45:55 pour vraiment ne plus avoir de pensées parasites.

00:45:58 Le but, c'est de faire le vide en soi

00:45:59 et de répéter encore et encore le même geste à l'entraînement.

00:46:02 Ça permet d'acquérir cette automatisation

00:46:04 qui amène à une bonne réalisation en compétition.

00:46:07 Ils sont venus tous autour de la scène.

00:46:13 Gary, ici, c'est Gary pour Gary Hunt.

00:46:16 Deuxième l'année dernière.

00:46:18 L'équipe de France de plongeon.

00:46:20 Vos anciens collègues, cher Antoine Cattel,

00:46:24 qui est avec nous.

00:46:25 Le grand moment.

00:46:26 Alors oui, on ne vous le cache pas.

00:46:28 Il n'a fait que septième à l'issue des trois premiers plongeons.

00:46:32 Ça va être difficile d'aller chercher la victoire.

00:46:34 L'année dernière, il avait fait deuxième derrière Cataline Préda.

00:46:38 Mais là, Gary Hunt veut se faire plaisir.

00:46:40 Il a plusieurs objectifs.

00:46:42 Bien sûr, remporter un onzième titre cette année.

00:46:45 C'est lui le plus titré et surtout gagner cette manche ici à Paris.

00:46:49 C'est beau, c'est bien.

00:46:52 On a vu donc le deuxième.

00:46:55 Vous voyez, l'année dernière, deuxième donc.

00:47:01 Et le voici.

00:47:02 Là, alors là, il va devoir faire mieux que ce qu'on a vu l'année dernière,

00:47:07 quand il avait fait deuxième, parce que au moment où il fait deuxième

00:47:11 l'année dernière, quand il s'élance, il est deuxième.

00:47:14 Oui, justement.

00:47:15 Tandis que là, il est septième.

00:47:17 Et donc pour le plongeon,

00:47:20 là, il est obligé de prendre un coefficient de difficulté.

00:47:23 On va le voir. Ça va s'inscrire.

00:47:26 Normalement, ça doit s'inscrire.

00:47:27 C'est un plongeon qui est très difficile, qui a un très haut coefficient de difficulté.

00:47:30 Alors ici, 5-2.

00:47:32 Voilà, 5-2.

00:47:33 Avec quadruple oeuvrées.

00:47:35 S'il arrive à aller chercher un 10, des 9.

00:47:38 Il peut être sur le podium.

00:47:39 Avec ce coefficient, c'est possible.

00:47:41 C'est un très, très grand athlète.

00:47:43 Il sait tenir la pression.

00:47:44 Allez Gary, il faut répondre.

00:47:46 Allez, on y va.

00:47:47 1, 2, 3.

00:47:49 C'est beau, c'est beau, c'est beau.

00:47:52 L'équipe de France de plongeon est heureuse.

00:47:54 Le public applaudit.

00:47:56 Les supporters de Gary Hunt, ici, à Paris,

00:48:00 sont heureux dans le 16e arrondissement.

00:48:02 Il a plongé dans la scène.

00:48:03 Quelle performance de Gary Hunt.

00:48:05 Il l'a répondu, encore une fois, aux Roumains et à l'Américain.

00:48:09 Champion en 2010, 2011, 2012, 2014, 2015, 2016, 2022.

00:48:17 L'année dernière.

00:48:19 10 au total.

00:48:20 Rien n'est joué.

00:48:21 Toutes les cartes sont rebattues.

00:48:22 Avec un tel plongeon, Gary a frappé fort.

00:48:26 Regardez, la triple vrille et demi, le salto et la demi-vrille avant.

00:48:31 Ce qui nous amène à un total de 4 vrilles, 3 saltos et l'entrée à l'eau.

00:48:36 Il y a une toute petite gerbe, effectivement, à la fin.

00:48:38 Mais en réel, ce n'était pas si flagrant que ça.

00:48:41 Donc, je pense qu'il peut espérer au moins des 8,5.

00:48:44 Et on peut dire qu'il est quadruple tenant du titre.

00:48:46 Parce qu'en 2020, le Covid n'avait pas permis de le faire.

00:48:49 Donc, ces 4 derniers, c'est 18, 19, 21 et 22.

00:48:53 Donc, il est quadruple tenant du titre.

00:48:56 C'est le plus titré.

00:48:57 C'est une des légendes de ce sport avec Orlando Duque.

00:49:01 Alors, il y a du 9.

00:49:02 Il y a du 9.

00:49:03 Donc, le 8, on l'enlève.

00:49:04 C'est du 9 avec le coefficient de 5.2.

00:49:07 Est-ce qu'il va...

00:49:08 Parce que derrière, ça poussait.

00:49:10 C'était proche.

00:49:11 On va voir le total de son plongeon.

00:49:14 Mais 140 points, c'est énorme.

00:49:17 Bravo Gary.

00:49:18 On le voit avec le speaker.

00:49:20 Regardez, il passe.

00:49:21 Voilà, il est premier.

00:49:23 L'américain et le roumain, c'est juste dingue.

00:49:25 C'était pas gagné.

00:49:27 C'était pas gagné du tout.

00:49:28 Il est à 30 points.

00:49:29 Il était 7e à 30 points du podium.

00:49:31 Et là, il passe premier.

00:49:32 Quel athlète.

00:49:33 Bon, alors maintenant, on va en voir passer 6.

00:49:39 Alors, petite interview ici pour Carlos Gimeno, qui a fait 2e.

00:49:45 Alors, il est à 6 mois, donc il a quitté le tournoi.

00:49:58 Donc, il se sent bien.

00:50:00 Et a priori, avec ce qu'il a fait hier, ça va lui permettre de bien aborder la compétition.

00:50:06 Alors, vous êtes en course pour le podium.

00:50:15 Est-ce que vous avez vraiment l'impression que vous pouvez le faire ?

00:50:18 Oui, je pense que je peux le faire.

00:50:20 Je suis très content.

00:50:22 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:24 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:27 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:30 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:33 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:36 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:39 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:42 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:45 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:48 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:51 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:54 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:50:57 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:00 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:03 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:06 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:09 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:12 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:15 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:18 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:21 Je suis très content de ce que je vais voir.

00:51:24 Je suis très content de ce que je vais voir.

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Le replay de l'étape de Paris - Plongeon - Red Bull Cliff Diving

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