Le Talk : Revivez l'émission du lundi 19 juin 2023
Ce soir dans Le Talk : le directeur de l’établissement français du sang de l’Océan Indien vient nous parler des besoins de dons à l’approche des vacances scolaires.
A quoi servent les dons ?
Comment donner ?
Qui est concerné ? On fait le point avec notre invité !
Faire les comptes dans le couple, est-ce que ça passe ou ça casse ? La fille de Paul Vergès s’exprime sur Kombini, Klowdy nous fait le résumé et l’actu sport de Mickaël Payet.
Bref, tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !
A quoi servent les dons ?
Comment donner ?
Qui est concerné ? On fait le point avec notre invité !
Faire les comptes dans le couple, est-ce que ça passe ou ça casse ? La fille de Paul Vergès s’exprime sur Kombini, Klowdy nous fait le résumé et l’actu sport de Mickaël Payet.
Bref, tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !
Transcript
00:00 ♪ ♪ ♪
00:03 ♪ ♪ ♪
00:05 - 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
00:08 pour soutenir nos producteurs pays.
00:10 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits
00:13 aux matières premières 100% locales.
00:15 Marque authentique, gage de qualité.
00:18 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion
00:21 et ses partenaires.
00:22 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site
00:25 100%réunion.fr.
00:27 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:34 - Les aviez-vous ?
00:35 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook,
00:38 ni en scrollant sur TikTok ?
00:39 ♪ ♪ ♪
00:45 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire.
00:49 Incroyable et pouuuuustouflante.
00:51 On exagère peut-être un peu.
00:54 Pour trouver son emploi en un clic ?
00:56 Wouah, un clic ? Mais c'est super !
00:58 Clique enfin !
01:00 ♪ ♪ ♪
01:06 Avec Clique emploi, vous aussi,
01:07 trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
01:09 Martine, on dit merci qui ?
01:11 (Rire)
01:13 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:15 Bah ouais, elle bosse.
01:17 Merci Clique emploi !
01:18 ♪ ♪ ♪
01:45 Nouveau !
01:48 Vizu devient 100% digital.
01:51 Retrouvez vos rubriques habituelles.
01:54 Agenda, Interview, Herbage, Télévision, Jeux, Horoscope.
02:00 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
02:03 ♪ ♪ ♪
02:06 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
02:09 ♪ ♪ ♪
02:13 ♪ ♪ ♪
02:16 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
02:23 ♪ ♪ ♪
02:25 Leclerc.
02:26 ♪ ♪ ♪
02:36 Et bonsoir à la Réunion, bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île,
02:39 peut-être pas les chroniqueurs, les plus frais de l'île.
02:41 Il faut voir leurs têtes ce matin, aujourd'hui, après un bon week-end.
02:44 On espère que vous avez passé un bon week-end, que vous avez passé une bonne fête des pères.
02:46 On en parlera avec nos papas sur le plateau dans un instant.
02:48 De quoi on va parler aujourd'hui ? On va parler de dons du sang
02:51 avec notre invité, Dr Idriss Delouane, qui est directeur de l'établissement français du sang.
02:55 Des collectes sont organisées tout au long de la semaine aux quatre coins de l'île.
02:58 On en parlera dans le dossier du jour et puis on parlera aussi dans le sapasakas avec Bruna,
03:02 eh bien, des dépenses dans le couple.
03:04 Faut-il partager ou pas ? Ce sera le sapasakas du jour.
03:08 Et puis à la fin de l'émission, on ira voir Claudie qui va nous parler de la fille de Paul Vergès,
03:12 qui a été vue, qui a fait une vidéo, donc on parlera à la fin de l'émission.
03:15 Puis on aura bien sûr le point ActuSport avec Mika, tout ça, c'est dans le talk.
03:19 Et c'est maintenant, largué !
03:21 [Générique]
03:41 Et ça y est, on est parti. Je te demande, on parlait de la fête des pères, Laurent.
03:45 Comment vas-tu ? Est-ce que tu as passé une bonne fête des pères ? Tu as été gâté ?
03:47 Oui, j'étais gâté, j'étais avec mes enfants, j'étais bien.
03:50 C'était un grand moment, un grand moment de partage et de...
03:53 Est-ce que je peux donner les cadeaux exactement ?
03:55 Ah non, tu ne les donnes pas, ce sont à moi.
03:57 Tiens, je peux te les revendre et encore. Non, non, non, non.
04:00 Il paraît que tu ronfles sur la plage.
04:01 Oui, il paraît. Voilà, c'est une première, je ne le savais pas.
04:04 Mais on va y remédier, j'ai eu un coussin esprit.
04:07 J'en dirai pas plus.
04:08 Bruna, qu'est-ce que tu as fait comme cadeau à ton papa ?
04:10 Mon papa n'est pas ici, donc j'ai fêté les beaux papas.
04:14 Je me suis dit qu'il fallait aussi récompenser les papas
04:17 qui ne sont pas biologiques, mais ce sont des papas de cœur
04:19 et je trouve que c'est important de penser à eux également.
04:21 Eh bien, on aurait aimé être le beau papa.
04:24 Mika, qu'est-ce que tu as eu toi comme cadeau ?
04:26 Qu'est-ce que tu as eu comme cadeau ?
04:28 Moi, je suis un beau papa.
04:29 Tu es un beau papa, oui, tu es un papa beau.
04:32 Comme cadeau, pas grand-chose.
04:34 Si, j'ai eu quand même...
04:36 L'amour.
04:37 L'amour, bien sûr.
04:38 Un petit bisou, bonne fête papa, je t'aime.
04:41 Tu n'as même pas eu un petit verre, une petite bouteille, un petit chocolat, rien ?
04:44 Non, je me suis offert quand même.
04:46 Ils s'appellent comment tes enfants ?
04:48 Noah et Raphaël.
04:49 Noah et Raphaël, il faut offrir un cadeau à son papa ce soir.
04:52 Après l'émission, quand papa il rentre, vous lui faites un gros câlin
04:54 et demain, vous lui achetez une bonne bouteille, ok ?
04:56 Ça marche chez nous, hein.
04:58 Et du coup, tu nous la ramèneras demain pour l'émission de mardi, qudi ?
05:01 Oui.
05:02 Comment il est ?
05:03 Ça va, et toi ?
05:04 Bien, du coup, est-ce que tu as fait un cadeau à ton papa, toi ?
05:06 Oui, oui, comme tous les ans.
05:08 Mais comme tout le temps, c'est pas que la tête des mères.
05:11 Avec toi, c'est tous les jours ?
05:12 Oui, avec moi, c'est tous les jours.
05:13 C'est une bonne fille.
05:14 Voilà un papa.
05:15 Une fille modèle.
05:16 Une fille modèle, c'est vrai, on aime bien.
05:18 Parfait.
05:19 Du coup, on va passer à la parenthèse du jour.
05:21 On va parler encore une fois avec des enfants.
05:23 Et cette fois, il y a le film Transformers, dans ce moment, au cinéma.
05:26 Et il y a un petit garçon qui a trouvé le meilleur déguisement du monde.
05:28 Je vous laisse regarder.
05:30 Regardez !
05:32 Est-ce que c'est pas le meilleur déguisement, au moins de sa classe ?
05:45 Ultra stylé.
05:46 C'est chouette.
05:47 Franchement, bien trouvé.
05:48 Merci aux parents qui l'ont aidé.
05:49 Ouais, c'est ça.
05:50 Sauf qu'il l'a fait tout seul, on sait pas.
05:52 J'ai mis tout seul.
05:53 Moi, je me rappelle, une fois, quand j'étais petit, on avait passé une après-midi entière
05:55 avec mon papa à confectionner tout un costume en carton de chevalier pour faire l'armure et tout.
06:00 Du coup, c'était un beau moment avec mon papa.
06:03 J'embrasse aussi pour la fête des Pères.
06:05 Mais voilà, c'est toujours cool quand t'es gamin de se déguiser.
06:07 Tu te déguisais beaucoup, Laurent ?
06:09 En vrai, ils se déguisent encore, Laurent.
06:12 Tous les samedis soir, ils se déguisent.
06:14 J'ai souvenir de tenues de cow-boy et autres, effectivement, chevalier aussi.
06:20 C'est YMCA, ça.
06:22 Voilà.
06:23 Tout le village Pipo, il y est passé.
06:25 C'est bizarre.
06:26 Quand on te pose un truc, genre...
06:28 Quand on pose une question à moi, je me dis...
06:30 C'est bizarre, c'est un petit malsain.
06:32 Et pourtant, je suis un humain comme les autres.
06:35 Un peu plus.
06:36 Un peu plus que les autres.
06:37 C'est à discuter, ça.
06:39 Bon, on va passer à la suite de l'émission.
06:41 Envoyez-le, ça passe, ça casse.
06:42 Et aujourd'hui, c'est Bruna qui s'y colle.
06:43 Jingle.
06:44 Bruna, du coup, on parle du partage d'argent dans le couple.
06:50 Oui, on va parler de ça.
06:51 Oui, vous le savez, les vacances arrivent à grands pas.
06:53 Donc, peut-être que vous avez déjà trouvé votre destination.
06:55 Peut-être que vous avez déjà payé vos billets d'avion.
06:57 Mais voilà, la question fatidique, le budget.
06:59 Qui va payer plus ? Est-ce qu'on paie pareil ?
07:01 Comment on va gérer les choses ?
07:04 Le Parisien a sorti la semaine dernière un article titrant
07:08 "Argent dans le couple, quand on aime, est-ce qu'on compte ?"
07:11 Voilà, grande question avec un grand point d'interrogation.
07:13 Alors, c'est la question que je vous pose aujourd'hui.
07:15 Est-ce que dans un couple, on doit payer 50-50,
07:18 peu importe le salaire de l'un ou de l'autre,
07:21 ou est-ce qu'on doit faire au prorata de notre salaire ?
07:23 Du coup, c'est quoi la question ?
07:25 Ça passe, ça casse ?
07:26 Est-ce que...
07:27 Partager l'argent, est-ce que ça passe, ça casse ?
07:29 Est-ce qu'on doit, oui, partager l'argent à 50-50,
07:32 est-ce que ça passe ou ça casse ?
07:34 Très bien. Et bien, vos tablettes...
07:35 Est-ce qu'on doit compter au sous-trait ?
07:37 Est-ce qu'on doit compter au sous-trait ?
07:38 Est-ce qu'il faut être radin dans le couple pour que ça survive ?
07:40 Ça, c'est à moi, ça, c'est pas à toi.
07:41 Du coup, 50-50...
07:43 Moi, je sais même pas quoi dire.
07:45 Du coup, Claudie, ça casse.
07:47 Mika, ça casse aussi ?
07:49 Ça casse pour Laurent et pour toi ?
07:51 Je suis un peu partagée.
07:52 Alors, juste pour donner une petite information supplémentaire,
07:54 il faut savoir que dans les couples hétérosexuels,
07:57 3 femmes sur 4 qui ont un salaire inférieur à leur conjoint
08:01 payent quand même 50-50 dans les dépenses communes.
08:04 Voilà, ça donne une petite...
08:05 C'est plus ça qui casse, du coup.
08:06 Ça, ça casse.
08:07 Voilà, donc, la question est,
08:09 est-ce que malgré un salaire inférieur,
08:12 les femmes doivent payer autant que l'homme ?
08:15 Mika, le radin de la bande, du coup...
08:17 C'est ça, qui paye pas toujours ses verres.
08:19 Comment vous payez dans le couple ?
08:20 Est-ce que ça compte ?
08:21 On compte pas, on compte pas.
08:23 Même si madame gagne beaucoup plus.
08:25 Quand on aime, on compte pas, non.
08:27 C'est ça, c'est ça, je dis toujours à madame.
08:30 Quand on aime, on ne compte pas.
08:33 Mais c'est vrai que non, il faut pas...
08:35 Je pense que dans un couple,
08:36 il faut pas être au sous-pré, tout calculé.
08:39 Ça se fait automatiquement.
08:41 Il y a pas besoin de contrat.
08:43 On le fait de bon cœur.
08:45 Et puis voilà, ça passe très bien comme ça.
08:48 Quand tu lui emmènes au resto, c'est toi qui payes l'addition ?
08:50 Généralement, le resto, c'est moi.
08:52 C'est souvent moi.
08:53 C'est pour ça que vous allez pas souvent au resto, du coup.
08:55 Tu sais, toutes les semaines, au moins.
08:57 Une fois par semaine, un petit resto.
09:00 Bon, là, les vacances, c'est elle qui a avancé.
09:02 Donc, elle a plus de moyens.
09:04 Elle a avancé pour les vacances.
09:06 Mais je rembourse quand même.
09:07 En fait, on comprend que t'as payé de cadeaux
09:08 pour la fête des pères, toi.
09:09 C'est pour ça que tu lui paies de cadeaux aussi.
09:11 Noa, oublie ce que j'ai dit.
09:13 Tu leur détectes sa femme, en fait.
09:14 C'est pour ça que j'ai payé de cadeaux aussi.
09:16 Non, mais je pense qu'il faut pas calculer.
09:18 Il faut y aller comme ça.
09:20 Et il faut être honnête, surtout.
09:21 Honnête.
09:22 Quand tu sais que Madame a fait beaucoup de frais,
09:24 toi aussi, tu participes.
09:26 T'es d'accord avec lui ?
09:27 Ouais, moi, je pense que c'est au pro-rata que ça va se faire.
09:30 Selon qui a plus.
09:32 Donc, on va forcément payer plus de charges.
09:35 Après, comme dit Mika, il faut pas non plus être au sous-pré.
09:38 Moi, ce mois-ci, j'ai dépensé tant.
09:40 Allez, ça va ton tour.
09:41 C'est-à-dire que si il y a un resto,
09:43 on n'est pas là à savoir qui va payer.
09:45 C'est naturel.
09:46 Ça m'arrive de payer.
09:47 Ça arrive à mon copain de payer.
09:50 Après, on a aussi un compte commun
09:53 où on essaie d'épargner à côté.
09:55 Je pense que chaque couple doit avoir sa façon de gérer l'argent.
09:59 Mais comment est-il joué dans la vraie vie ?
10:01 Est-ce qu'il est aussi romantique que dans les clips ?
10:02 Aussi galant ou pas ?
10:04 Honnêtement, je suis très chanceuse.
10:06 - Et toi, Laurent ?
10:08 - Je dirais...
10:10 Je ne suis pas toujours été.
10:12 Il y a une question d'éducation.
10:14 C'est vrai que la relation avec l'argent,
10:16 avec son conjoint, n'est pas forcément la même.
10:18 Moi, je prends le principe que j'aime bien profiter,
10:21 de façon générale.
10:22 Je suis quelqu'un qui aime bien profiter,
10:24 que ce soit vacances ou autre, un peu épicurien.
10:26 Si je me sens un peu freiné ou mis en boîte
10:29 parce que la personne avec qui je vis,
10:32 entre guillemets, ça fait cher les vacances,
10:35 il faut qu'on réfléchisse, il faut voir le budget,
10:37 n'a pas été habitué à la chose,
10:39 du coup, tu te retrouves un peu frustré.
10:41 Alors moi, je préfère me dire, au moins, on y va,
10:43 je règle, comme ça, au moins,
10:45 je sais que je vais pouvoir faire les choses.
10:47 - Attention, c'est un gros mytho.
10:49 Le mec, il est célibataire, il ne veut rien payer.
10:51 - Non, non, non.
10:53 Je réponds la question.
10:54 C'est vrai que maintenant, c'est plus facile pour moi.
10:56 Mais à l'époque où je vivais,
10:57 j'ai vécu pas mal d'années avec une personne,
10:59 même deux, enfin, pas en même temps.
11:01 - Si tu ne payes pas, je change.
11:03 - Mais c'est vrai que là, par contre,
11:05 je rejoins, comme ça s'appelle, l'endetté, là.
11:07 Clairement, le clodo.
11:09 Il faut être honnête,
11:11 si tu commences à faire les comptes de tout,
11:13 tu n'es plus en couple,
11:15 tu es avec un ami,
11:17 tu es avec un collaborateur,
11:19 au fait, une doigt de café ou plus, peut-être.
11:21 Et comme ça s'appelle,
11:23 moi, je pars du principe que tu es avec quelqu'un,
11:25 elle a moins de moyens ou plus de moyens, tant mieux.
11:27 J'ai envie de dire, voilà, les choses se font naturellement.
11:29 Mais je reste sur une position,
11:31 c'est que pour se faire plaisir,
11:33 si tu dois attendre que l'autre te dise oui ou non,
11:35 tu risques de passer à côté de pas mal de choses.
11:37 - Aujourd'hui, avec les mouvements féministes et tout,
11:39 il y a, tu vois, ce truc où,
11:41 avant, l'homme, en gros, c'était implicite,
11:43 mais bon, tu payais parce que tu es invité,
11:45 enfin, il y a une question de galanterie.
11:47 Mais t'as les féministes aujourd'hui qui disent, ben non,
11:49 soit c'est 50-50, soit même c'est la femme qui paye
11:51 parce que pour montrer qu'elle n'est pas inférieure, on va dire, financièrement.
11:53 - Ça n'est pas arrivé souvent. Je ne tombe pas sur les féministes.
11:55 - Non, ça n'est pas encore arrivé.
11:57 - Alors, vous en pensez quoi de ça ?
11:59 Est-ce que là, on est sur un...
12:01 - C'est un peu symbolique, c'est l'homme, mais bon...
12:03 - Moi, je ne suis pas pour.
12:05 - En effet, je ne suis pas pour non plus,
12:07 mais je trouve qu'en tant que femme,
12:09 enfin, là, je parle pour moi,
12:11 ça fait toujours plaisir quand c'est ton homme qui t'invite
12:13 et qui va payer. Enfin, je ne sais pas,
12:15 il y a toujours ce petit côté, genre, oh, c'est romantique et tout.
12:17 Mais après, c'est déjà arrivé aussi,
12:19 où on part au resto, souvent, ou moi,
12:21 j'ai envie d'aller au resto et c'est là que...
12:23 - Peut-être que les hommes, une part de féminité,
12:25 tu dis le radin, je suis sûre que tu l'as fait.
12:27 - Oui, une part de féminité.
12:29 - Qu'est-ce qu'il est féminin, lui ?
12:31 Oh, j'ai encore oublié mon portefeuille.
12:33 - Je trouve que c'est sympa de faire plaisir,
12:35 donc d'inviter, donc...
12:37 - On prend plaisir quand on fait plaisir.
12:39 - Tu vois, moi, par exemple, si je ne paye pas,
12:41 par exemple, le resto avec ma chérie,
12:43 j'ai peur de passer pour un radin.
12:45 Moi, pour le coup, j'ai oublié mon portefeuille et tout,
12:47 mais... Ah non.
12:49 - Oui, c'est normal.
12:51 - Non, mais tu vois, dans ce côté de...
12:53 On nous a tellement répétés, ou vus, en tout cas,
12:55 que l'homme règle, tu vois, dans les films romantiques et tout,
12:57 que ouais, du coup, quand j'arrive à la caisse
12:59 et que c'est elle qui paye, tu vois, ça fait un peu genre...
13:01 "Bon, OK, je n'ai pas envie de payer, c'est elle qui paye."
13:03 - Tu es un peu honte, genre "Non, mais en fait, c'est ma carte, tiens."
13:05 - Vas-y, on tape le coup.
13:07 - Par contre, il y a plein de fois où elle m'a fait le coup,
13:09 où elle dit "Je règle, on arrive à la caisse,
13:11 et elle n'a pas sa carte."
13:13 - Ah, ça, c'est particulier, ça.
13:15 - C'est particulier, ça.
13:17 - Je ne le regarde pas, moi.
13:19 - Elle a souvent la carte vitale, donc...
13:21 (Rires)
13:23 - Bruna, un dernier mot pour conclure ou pas ?
13:25 - Un dernier mot, je vais un peu me faire l'avocat du diable.
13:27 C'est vrai que c'est bien de faire 50/50 dans un couple,
13:31 mais il faut penser à celui qui gagne plus d'argent,
13:33 qui s'est peut-être saigné pour gagner cet argent-là.
13:35 Et peut-être que si cette personne-là
13:37 est toujours celle qui paye tout le temps,
13:39 peut-être qu'il va y avoir une sorte de frustration
13:41 qui va être générée.
13:43 Et après, peut-être que c'est là où ça va commencer
13:45 un peu à coincer dans le couple.
13:47 Donc, je pense qu'il y a un équilibre à avoir,
13:49 mais ne pas reprocher, en gros,
13:51 ne pas reprocher à la personne qui gagne de l'argent
13:53 de gagner de l'argent.
13:55 C'est à toi, si tu gagnes moins, à faire en sorte
13:57 d'être à peu près équivalent à ton conjoint
13:59 pour qu'il y ait une sorte d'égalité dans le couple.
14:01 Parce qu'on connaît, on sait les inégalités.
14:03 Après, on entend plein...
14:05 Quand les femmes sont avec des hommes riches,
14:07 c'est "Ah, elle est avec lui pour son argent",
14:09 alors que pas forcément.
14:11 Et on entend rarement l'inverse, comme Mika,
14:13 bizarrement.
14:15 Donc, je pense qu'il y a une égalité.
14:17 - Il y a surtout une communication, je pense,
14:19 à avoir. Est-ce qu'on est d'accord
14:21 avec le principe ?
14:23 Moi, ça m'est déjà arrivé dans ma relation
14:25 où on gagnait quasi pareil, et c'était 50/50.
14:27 Et inversement, que ce soit de mon côté
14:29 ou de le sien, je pense qu'il faut en discuter
14:31 parce que c'est jamais pareil, de toute façon.
14:33 Et j'ai lu plein de trucs sur les finances
14:35 et l'éducation financière, au final.
14:37 - C'est ça, le rapport à l'argent, la façon dont tu as été éduquée.
14:39 Je sais que selon les... C'est bête à dire,
14:41 mais selon les endroits, selon les familles,
14:43 on n'est pas éduquées de la même façon avec l'argent.
14:45 Des fois, l'argent, ça peut être un tabou.
14:47 Des fois, l'argent, on peut en parler librement.
14:49 On sait qu'en France, c'est totalement un tabou.
14:51 Quand tu vas aux Etats-Unis, c'est une fierté de dire combien tu gagnes.
14:53 En France, personne sait. Limite, autour de la table,
14:55 on sait pas le salaire des uns des autres parce que ça peut être
14:57 quelque chose de tabou.
14:59 (Rires)
15:01 - C'est intéressant. - Mais voilà, c'est aussi...
15:03 C'est une mentalité.
15:05 - Parce que je pense qu'aux Etats-Unis, j'ai l'impression
15:07 d'avoir des gens qui réussissent, qui gagnent de l'argent, tout ça.
15:09 Et même pour ceux qui gagnent moins, on va dire,
15:11 c'est une fierté de voir un Américain réussir.
15:13 - Non, mais ils étalent quand même.
15:15 Ils étalent au grand jour.
15:17 - Ça motive. - Alors qu'en France,
15:19 bien sûr, t'as toujours des acteurs, des chanteurs
15:21 qui osent pas trop dire leur chiffre et tout.
15:23 - C'est pour les enfants. - Il y a un peu un côté jaloux.
15:25 - Un côté jaloux et puis...
15:27 - T'as l'impression que tous les Français sont jaloux
15:29 des gens qui réussissent et du coup, tu sais, genre...
15:31 "Donnez-nous la moitié." - Est-ce que c'est faux ?
15:33 Est-ce que ça crée pas une grosse jalousie ?
15:35 Est-ce qu'aux Etats-Unis, c'est plus, voilà,
15:37 "Lui, il gagne tant, je vais faire en sorte,
15:39 "ça va me motiver, je vais booster."
15:41 - Ouais, mais après, là-bas, c'est au mérite.
15:43 - Parce qu'aux Etats-Unis, il y a des gros jaloux aussi.
15:45 - C'est pas forcément le cas. - Le mec qui...
15:47 - Là-bas, ils en parlent beaucoup plus librement.
15:49 - Mais tu gagnes au mérite là-bas et en France,
15:51 je pense que souvent... - Ah oui, non, c'est pas au mérite.
15:53 - C'est pas au mérite, donc c'est pour ça
15:55 que les gens préfèrent se cacher.
15:57 - Bon, va très bien. On va refermer ça, ça passe à casse.
15:59 Dites-nous devant vos télés, du coup, prenez le téléphone,
16:01 vous vous mettez sur Facebook de Télé-Créole
16:03 et vous mettez un petit commentaire pour nous dire ce que vous en pensez.
16:05 Comment vous faites-vous dans votre couple ?
16:07 Est-ce que vous partagez ou vous faites les radins ou pas ?
16:09 Vous pouvez nous partager ça en commentaire.
16:11 En tout cas, nous, on va passer à la suite de l'émission.
16:13 Dans un instant, on va parler de dons du sang
16:15 avec le Dr Idriss Delouane, le directeur
16:17 de l'établissement français du sang. Il sera avec nous
16:19 dans quelques instants. À tout de suite.
16:21 (Générique)
16:23 - Stop au gâchis.
16:25 Leclerc continue sa lutte
16:27 contre le gaspillage alimentaire.
16:29 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent
16:31 la démarche zéro gâchis. Tous les jours,
16:33 des produits frais à dette courte
16:35 sont remisés jusqu'à 70 %.
16:37 En rayons ou dans les corners dédiés,
16:39 profitez de bons produits à petit prix
16:41 et luttons ensemble
16:43 contre le gaspillage alimentaire.
16:45 Leclerc.
16:47 - Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé
16:49 un emploi en demandant dans les commentaires
16:51 Facebook ou en scrollant sur TikTok ?
16:53 (Générique)
16:55 (Cris)
16:57 (Bip)
16:59 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme
17:01 révolutionnaire, incroyable
17:03 et peu soufflante.
17:05 (Raclement de gorge) On exagère peut-être un peu.
17:07 Pour trouver son emploi en un clic...
17:09 Waouh ! Un clic ? Mais c'est super !
17:11 Clique-emploi.
17:13 (Générique)
17:15 (Claquements de doigts)
17:17 (Générique)
17:19 Avec Clique-emploi, vous aussi,
17:21 vous avez le job qu'il vous faut en un et un temps.
17:23 Martine, on dit merci qui ?
17:25 (Rire) Pour des raisons évidentes,
17:27 Martine n'était pas disponible pour la photo.
17:29 Bah ouais, elle bosse. Merci Clique-emploi !
17:31 (Générique)
17:33 (Générique)
17:35 (Générique)
17:37 (Générique)
17:39 (Générique)
17:41 (Générique)
17:43 - 100% La Réunion,
17:45 la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
17:47 pour soutenir nos producteurs pays.
17:49 100% La Réunion, garantie aux consommateurs
17:51 des produits au maintien premier 100% local.
17:53 Marque authentique,
17:55 gage de qualité.
17:57 100% La Réunion a été créée par le département
17:59 de La Réunion et ses partenaires.
18:01 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion
18:03 sur le site 100%réunion.fr.
18:05 Consommer pays,
18:07 consommer 100% La Réunion.
18:09 Le département, aux côtés des réunionnais.
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18:37 - Ensemble, suivons le talk et luttons
18:39 contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc
18:41 et Zerogashi.
18:43 (Générique)
18:45 - De retour pour la 2e partie de l'émission,
18:47 on accueille notre invité, Dr Idriss Delouane.
18:49 - Bonjour.
18:51 - Bienvenue, vous êtes directeur
18:53 de l'établissement français du sang de La Réunion.
18:55 - Au Sierre-Indien.
18:57 - Bienvenue sur ce plateau.
18:59 Mercredi dernier, c'était la journée mondiale
19:01 des donants de sang. En ce moment, il y a des collectes
19:03 qui sont, comme toujours, mais encore des collectes
19:05 aux quatre coins de l'île, justement, à l'approche des vacances.
19:07 Il y a besoin de sang, d'autant plus
19:09 dans cette période ? - Il y a toujours besoin de sang.
19:11 On collecte tous les jours
19:13 et on a quelques journées
19:15 qui sont un petit peu spéciales,
19:17 notamment la journée mondiale du don de sang,
19:19 qui est le 14 juin. C'était mercredi dernier,
19:21 comme vous avez dit. Donc, c'est l'occasion
19:23 de célébrer les donneurs,
19:25 mais aussi toutes les personnes
19:27 qui nous accompagnent, les bénévoles,
19:29 les partenaires. Et c'est un moment aussi
19:31 d'essayer de sensibiliser
19:33 au don de sang et de préparer
19:37 les semaines à venir, notamment
19:39 les vacances scolaires
19:41 qui vont arriver
19:43 dans peu de temps.
19:45 Et notre rôle, vraiment, c'est d'être
19:47 dans cette démarche de prévoir
19:49 pour pouvoir répondre aux besoins des malades.
19:51 - Mais pendant les vacances
19:53 scolaires, en quoi
19:55 est-ce qu'il pourrait y avoir beaucoup plus
19:57 de demandes, par exemple, de sang, de besoin de sang ?
19:59 Est-ce que c'est parce qu'il y a plus d'accidents sur les routes,
20:01 parce qu'il y a beaucoup de gens qui bougent ?
20:03 Plus d'arrivées de touristes aussi, peut-être ?
20:05 - D'abord, c'est parce que pendant les vacances scolaires,
20:07 les donneurs vont se déplacer.
20:09 Ils seront peut-être moins disponibles.
20:11 Et du coup,
20:13 même si le besoin
20:15 est le même, si on a moins de donneurs,
20:17 on pourra moins prélever.
20:19 D'où l'importance de mobiliser.
20:21 Et comme je dis toujours, c'est très important
20:23 de donner avant de prendre ses vacances
20:25 parce que souvent, on va autour
20:27 de notre belle île, et on va aller
20:29 vers Madagascar,
20:31 Mayotte, l'Afrique,
20:33 et il y a du paludisme.
20:35 - Ah, c'est paludisme.
20:37 - Et du coup, quand vous allez revenir,
20:39 on sera obligé de vous ajourner 4 mois.
20:41 Donc c'est très important.
20:43 Un petit clin d'œil.
20:45 Si vous avez prévu de faire un voyage
20:47 dans un pays impaludé, n'hésitez pas
20:49 à donner avant de partir.
20:51 - Sur l'île, il faudrait
20:53 120 dons par jour.
20:55 - 120 dons sont nécessaires par jour
20:57 pour répondre aux besoins des malades.
20:59 Il faut savoir que sur l'île,
21:01 plus de 10 000 patients
21:03 bénéficient de la transfusion par an.
21:05 Et ces journées
21:07 nous ont permis,
21:09 par exemple, pour reprendre
21:11 la JMDS, le samedi, le dimanche
21:13 dernier et mercredi,
21:15 nous ont permis de mobiliser
21:17 plus de 1 000 donneurs.
21:19 Donc vous voyez, c'est très important.
21:21 Mais cela ne suffit pas,
21:23 on va dire, dans la durée.
21:25 Il faut que ce soit dans la régularité.
21:27 Il faut que les gens se mobilisent
21:29 à chaque fois et viennent redonner
21:31 de la régularité, mais on pourra en parler
21:33 du jour. - Par exemple,
21:35 pour que ce soit régulier,
21:37 il y a à peu près combien de donneurs
21:39 par jour ?
21:41 - Il nous faut
21:43 120 donneurs par jour.
21:45 L'idéal serait
21:47 d'arriver à 130-140 donneurs
21:49 parce qu'il y a des gens qui vont être ajournés
21:51 et qui ne pourront pas donner ce jour-là.
21:53 - On est à la moitié de ce chiffre ?
21:55 Est-ce que c'est 3/4 de 120 par jour ?
21:57 C'est comment ?
21:59 - Ça dépend des jours.
22:01 On arrive à atteindre ces 120 dons,
22:03 mais souvent, malheureusement, ces dernières
22:05 semaines, on s'est retrouvés
22:07 avec des semaines à -20,
22:09 -30 %
22:11 parce que les gens sont occupés,
22:13 parce qu'ils n'ont pas
22:15 eu l'information. Souvent, c'est aussi l'information.
22:17 Ils n'ont pas reçu cette info,
22:19 ils se disent, si on ne m'appelle pas,
22:21 c'est qu'on n'a pas besoin de moi. Mais non,
22:23 on a besoin de tous les donneurs, et surtout,
22:25 on a aussi besoin de nouveaux donneurs.
22:27 Parce qu'aujourd'hui,
22:29 c'est ceux qui ont déjà donné
22:31 qui viennent donner régulièrement,
22:33 on va dire, mais
22:35 pour pouvoir baisser un petit peu
22:37 la pression, et on fera un clin d'œil
22:39 au haut, il faut
22:41 qu'il y ait de nouveaux donneurs
22:43 qui permettent de baisser
22:45 cette pression sur les donneurs réguliers.
22:47 - Justement, rapidement, autour du plateau,
22:49 qui a déjà au moins une fois donné son sang ?
22:51 - Moi, je suis une donneuse...
22:53 Oui, je donne depuis que j'ai 18 ans.
22:55 Je donne très régulièrement. Bon, là, j'ai été bannie pendant 6 mois.
22:57 - Mais qui a osé ?
22:59 - Trop d'alcool dans le sang, là.
23:01 - Trop de voyages ? - Non, un petit problème d'anémie.
23:03 - D'accord. Alors, ça arrive.
23:05 - Il faut rappeler que pour donner son sang,
23:07 il faut peser au minimum 50 kg.
23:09 - C'est ça. - Il faut être en bonne santé.
23:11 - Magnifique. - Et du coup,
23:13 quand on a un manque de fer dans l'organisme...
23:15 - Quand on peut pas être malade. - On ne peut pas.
23:17 Bizarrement, j'ai essayé en retour de cuite,
23:19 ils ont pas... Non, je rigole.
23:21 Mais c'est vrai que... - Donc, tu peux jamais donner.
23:23 - Non, mais c'est vrai que les femmes,
23:25 on a un gros souci avec l'anémie.
23:27 Et aussi, il faut savoir que quand on donne son sang,
23:29 il faut attendre une certaine...
23:31 Les hommes peuvent donner le sang plus de fois dans l'année
23:33 que les femmes. - Très bien.
23:35 Bah, vous, vous le savez. - C'est formidable.
23:37 - Faut l'embaucher. - Alors, magnifique.
23:39 Alors, pour donner, il suffit d'avoir 18 ans
23:41 jusqu'à l'âge de 70 ans réévolu,
23:43 c'est-à-dire la veille des 71 ans,
23:45 peser 50 kg, être en bonne santé,
23:47 avoir une heure devant soi, venir avec une carte d'identité
23:49 et ne pas venir à jeun.
23:51 Souvent, on se pose cette question.
23:53 Alors, combien on peut donner 2 fois par an ?
23:55 Pour les hommes, 6 fois par an,
23:57 8 semaines d'intervalle, et pour les dames,
23:59 4 fois par an, 8 semaines d'intervalle.
24:01 Évidemment, il y a ce côté anémie.
24:03 Eh bien, on va pas prélever quelqu'un
24:05 qui a un risque d'anémie,
24:07 c'est-à-dire que comme on va enlever des goubilles rouges,
24:09 on pourrait aggraver cette anémie.
24:11 Donc, ce qui est très important pour nous,
24:13 c'est de vous protéger, quelque part.
24:15 Et donc, c'est pour cela qu'on va évaluer
24:17 des risques donneurs
24:19 et les risques receveurs.
24:21 Donc, on va évaluer les risques donneurs,
24:23 donc l'anémie, bien évidemment.
24:25 Ce qui ne veut pas dire que vous êtes "malade".
24:27 Parce que les normes, pour nous,
24:29 ne sont pas les mêmes qu'à l'extérieur.
24:31 Comme on sait que nous, on va enlever
24:33 un peu de goubilles rouges et d'hémoglobines,
24:35 donc c'est logique
24:37 qu'on soit un petit peu au-dessus.
24:39 Parce que si vous allez voir votre médecin traitant,
24:41 il va vous dire "ben non, il n'y a strictement rien".
24:43 Oui, mais pour nos critères
24:45 pour pouvoir vous prélever,
24:47 si vous êtes en dessous,
24:49 il va vous dire "vous devez vous prélever
24:51 et vous prélever, vous devez vous prélever
24:53 et vous prélever, vous prélever".
24:55 Donc, on va préférer se donner un peu de temps
24:57 que de vous prélever
24:59 et risquer d'aggraver l'anémie.
25:01 - Mais ce qu'il faut savoir, c'est que c'est bien
25:03 de donner son sang également,
25:05 parce que, comme, voilà,
25:07 une fois que vous prélevez le sang,
25:09 vous faites des analyses.
25:11 - Bien sûr.
25:13 - Et grâce à ça, on peut avoir une sorte
25:15 de petit bilan, au final.
25:17 - Oui, c'est ça.
25:19 - Donc, pour moi, j'ai su que j'avais une anémie
25:21 et donc j'ai pu, par la suite, me faire soigner.
25:23 Donc, c'est bénéfique également pour nous,
25:25 en tant que donneurs, de donner son sang, au final.
25:27 - Bien sûr. On fait beaucoup de...
25:29 On est dans la chaîne de la prévention.
25:31 On a découvert énormément de...
25:33 Beaucoup de donneurs qui sont devenus patients
25:35 et qui sont revenus donneurs après,
25:37 par exemple pour l'hypertension artérielle,
25:39 où c'est des gens qui sont hypertendus
25:41 mais pour eux, il ne se passe rien.
25:43 Ils viennent chez nous, on découvre,
25:45 ils ont un traitement, ils sont stabilisés,
25:47 ils reviennent au dent sans aucun souci.
25:49 Mais on les a aidés à ce moment-là.
25:51 Par exemple, l'anémie, c'est aussi
25:53 des gens qui se portent très, très bien
25:55 et à qui on va découvrir une anémie.
25:57 Il suffit de trouver l'étiologie
25:59 et de la traiter et après,
26:01 il n'y a aucun souci pour pouvoir donner sans ce problème-là.
26:03 - Et ma question, justement, vous disiez
26:05 être en bonne santé. Donc, ça veut dire, quoi,
26:07 quelqu'un qui fait de l'hypertension
26:09 ou un diabétique, est-ce qu'ils peuvent aussi
26:11 être donneurs de sang ? - Bien évidemment.
26:13 Les hypertendus, quand ils ont un traitement
26:15 et que ce traitement est stabilisé,
26:17 c'est avec un grand plaisir, ils peuvent donner sans aucun souci.
26:19 Pour les diabétiques, quand ils sont
26:21 sous traitement médicamenteux ou régime,
26:23 il n'y a aucun problème. Par contre,
26:25 ceux qui ont une injection, non.
26:27 - D'accord. - Voilà. C'est ce qu'on appelle
26:29 les diabètes de type 1 ou de type 2.
26:31 - L'insuline, celui qui fait de l'insuline. - Voilà.
26:33 Quel que soit l'injection, parce qu'aujourd'hui,
26:35 il y a d'autres injections, donc, quel que soit,
26:37 non, on ne peut pas. Là aussi, on est en train
26:39 de protéger le donneur. C'est pas du tout
26:41 pour le malade. On est dans la protection.
26:43 Notre démarche de tous les jours, c'est
26:45 protéger le donneur et protéger le receveur.
26:47 Bien évidemment, il va d'abord protéger le donneur.
26:49 - Et justement, vu qu'on est sur
26:51 les donneurs, est-ce que si on est tatoué,
26:53 par exemple, est-ce qu'on peut donner son sang ?
26:55 - Bien évidemment, vous pouvez donner, mais il faut
26:57 que le tatouage remonte à plus de 4 mois.
26:59 D'accord ? Du moment que vous pouvez
27:01 être tatoué, il n'y a aucun souci. - Tatouage, piercing.
27:03 - Voilà, piercing, tout cela, il y a
27:05 4 mois, et vous revenez au dent sans aucun souci.
27:07 Ce qui fait que, quand on va
27:09 faire ces analyses, parce que chaque fois que vous donnez
27:11 votre sang, on va vous prendre des petits tubes,
27:13 et ces tubes vont servir à qualifier la poche.
27:15 Cette poche sera qualifiée
27:17 chez nous, au laboratoire,
27:19 et donc on va faire certaines
27:21 sérologies qui vont permettre de voir
27:23 si toutefois on a été au contact de certains
27:25 virus. - Et pour expliquer aux gens qui
27:27 nous regardent, par exemple, à quoi servent
27:29 ces dons, très concrètement,
27:31 quelle part va pour des urgences
27:33 absolues, des urgences
27:35 moyennes, comment ça correspond ?
27:37 - Alors, plus de la moitié
27:39 des transfusions se font pour ce qu'on
27:41 appelle du chronique, de tous les jours.
27:43 Et après, il va y avoir de l'urgence,
27:45 soit de l'aiguë,
27:49 et là, on pense aux
27:51 hémorragies, par exemple,
27:53 une dame qui accouche,
27:55 qui pourrait consommer
27:57 10, 20, jusqu'à 30
27:59 produits, un accidenté
28:01 de la voie publique, allez, on va
28:03 prendre un motard,
28:05 qui se fait un fémur, un bassin,
28:07 il va consommer
28:09 9 produits
28:11 dans les premières heures.
28:13 - Quand vous dites "produits",
28:15 c'est une poche ?
28:17 - Voilà, ça peut être
28:19 un concentré de gloubules rouges,
28:21 ça peut être des plaquettes ou du plasma,
28:23 en globalité.
28:25 Alors, ça, on va dire que c'est l'urgence
28:27 absolue,
28:29 où un besoin est très aigu. Après,
28:31 il ne faut pas se focaliser que
28:33 sur ce besoin
28:35 aigu, parce que, dans la vraie
28:37 vie de tous les jours, il y a
28:39 des pathologies qui nécessitent
28:41 une transfusion régulière
28:43 et très régulière.
28:45 C'est le cas
28:47 quand on produit
28:49 un globule rouge de qualité
28:51 moins bonne,
28:53 on va dire, pour faire simple,
28:55 ou pas assez d'hémoglobine.
28:57 Vous connaissez
28:59 tous la drépanocytose,
29:01 vous connaissez la thalassémie...
29:03 - On connaît ça.
29:05 - On peut aussi
29:07 discuter de la myelodysplasie,
29:09 c'est-à-dire des problèmes de production.
29:11 On rend besoin de transfusions
29:13 très régulières. Un drépanocytère
29:15 à qui on va faire un échange
29:17 érythrocytase, c'est-à-dire qu'on va
29:19 prendre ces globules rouges, on va les sortir
29:21 et on va lui donner du sang neuf,
29:23 frais,
29:25 il va consommer, lors d'une séance,
29:27 jusqu'à 6 poches,
29:29 et ça, ça va être
29:31 très régulier dans le temps.
29:33 Donc c'est très important qu'on ait des donneurs réguliers.
29:35 Et le troisième type, c'est
29:37 quand, malheureusement, on a un cancer
29:39 ou autre, et qu'on a
29:41 besoin de chimiothérapie.
29:43 Cette chimiothérapie va agir
29:45 sur les cellules du corps,
29:47 les tumorales, bien évidemment, mais aussi va toucher
29:49 les globules rouges, les plaquettes,
29:51 et souvent, on a besoin de transfusions
29:53 de plaquettes. Vous voyez,
29:55 souvent, on se focalise sur l'urgence,
29:57 mais le gros,
29:59 c'est la régularité
30:01 et les besoins de tous les jours.
30:03 C'est pour cela que, dans notre façon de travailler,
30:05 nous avons des réserves pour répondre
30:07 à tous les jours, et bien évidemment,
30:09 s'il y a des à-coups. Et heureusement,
30:11 l'accidentologie a fait énormément
30:13 de la prévention
30:15 et donc de progrès, et les besoins
30:17 ont baissé
30:19 à ce niveau. Mais il restera toujours
30:21 ces besoins de tous les jours.
30:23 - Et juste rapidement, avant de terminer, j'ai vu,
30:25 c'était pour les dons de plasma, mais j'ai vu que la France
30:27 dépendait majoritairement, je crois que c'est 60% à peu près,
30:29 des États-Unis. Est-ce que
30:31 c'est pareil pour le sang ? Est-ce qu'on importe du sang ?
30:33 - Non, non, on n'importe pas du tout du sang.
30:37 Nous prélevons local,
30:39 nous transfusons local.
30:41 Alors, en ce qui concerne, par exemple,
30:43 l'île, si toutefois,
30:45 on avait besoin d'un groupe spécifique,
30:47 là, on pourrait faire appel à la solidarité nationale.
30:49 Mais ça reste dans le...
30:51 on va dire,
30:53 le FN, la France.
30:55 - Ah, pardon.
30:57 - Non, non, non.
30:59 - En matière de stockage, est-ce que c'est une matière qui se stocke...
31:01 - Oui, parce que j'allais dire, est-ce que ça a une "dette de paremption"
31:03 entre guillemets, le sang ?
31:05 - Alors, la conservation, elle est de 42 jours
31:07 pour les globules rouges
31:09 et 7 jours pour les plaquettes.
31:11 Que 7 jours, c'est vraiment...
31:13 Et pour faire une unité
31:15 transfusable de plaquettes,
31:17 il faut entre 5 et 8 donneurs.
31:19 Quand c'est pas une affaire aise.
31:21 Et bien évidemment, on peut parler aussi
31:23 de sang rare, mais bon, je sais pas si on a le temps.
31:25 Ces sangs, on va pouvoir les congeler
31:27 un peu plus, on va les garder plus longtemps.
31:29 - Et pour terminer ce dossier du jour,
31:31 est-ce que vous pourriez, par exemple, vous adresser
31:33 directement aux téléspectateurs et leur dire, je sais pas,
31:35 quelque chose pour en tout cas les encourager à aller donner leur sang
31:37 justement avant de partir en vacances ?
31:39 - Si vous êtes en bonne santé,
31:41 que vous avez une heure devant vous
31:43 et que vous voulez sauver trois vies, c'est très simple.
31:45 Suivez de venir nous voir.
31:47 Alors, on sera le 24 juin
31:49 au Gymnase Gannoski
31:51 à Saint-Joseph.
31:53 C'est une grosse collecte qui rentre
31:55 dans le cadre de la GMDS.
31:57 Et on sera le 1er juillet
31:59 au stade centenaire
32:01 à l'étang salé.
32:03 De 9h à 15h
32:05 pour le 1er juillet
32:07 et de 9h à 16h le 24 juillet.
32:09 Le 24 juin, pardon.
32:11 - C'était presque parfait.
32:13 - Jamais, faut bien.
32:15 - Merci beaucoup en tout cas, Dr Idriss Deloane
32:17 d'être venu sur ce plateau.
32:19 Vous restez un instant avec nous si vous le voulez bien.
32:21 On va juste faire un petit quiz d'actualité tous ensemble.
32:23 Il n'y a pas que vous qui jouez bien sûr.
32:25 On va tester un peu vos connaissances.
32:27 Première question.
32:29 Qui a-t-on vu ce week-end s'envoyer une bière cul-sec
32:31 dans les vestiaires de Toulouse ?
32:33 - Ah, notre cher président.
32:35 - Emmanuel Macron, effectivement.
32:37 Dans le vestiaire du stade Toulousain,
32:39 vainqueur sur le fil d'une finale pleine de suspense
32:41 29-26, le président de la République a fêté
32:43 la victoire des Rouges et Noirs.
32:45 Il a fait une bière, une Corona, qu'il a bu cul-sec
32:47 sous les encouragements des joueurs.
32:49 Avant cela, un peu avant 21h, comme il est de coutume,
32:51 le président était descendu sur la pelouse
32:53 du Stade de France pour rencontrer
32:55 les joueurs de la finale sous les huées des supporters.
32:57 Est-ce que vous aviez vu l'image ?
32:59 - Oui.
33:01 - Vous l'aviez vue, Bruna ?
33:03 - Oui.
33:05 - Deuxième question.
33:07 La production de L'Amour est dans le pré.
33:09 L'émission de télévision est en deuil. Pourquoi ?
33:11 - Parce qu'il y a eu un tracteur sur le...
33:13 - Didier est mort, effectivement.
33:15 Didier Berton, un ancien candidat de l'émission,
33:17 est décédé. Didier Berton, si vous êtes fan
33:19 de l'émission, peut-être que son nom vous dit
33:21 quelque chose. L'agriculteur est mort, écrasé
33:23 par son tracteur alors qu'il cultivait
33:25 ses vignes dans l'héros.
33:27 Il avait participé à la saison 6 de L'Amour
33:29 est dans le pré.
33:31 - Oui. Ils sont aussi sympathiques.
33:33 - Dernière question.
33:35 Quelle dame de fer vient de fêter ses 50 ans ?
33:37 - C'est pas la Tour Eiffel, déjà.
33:39 - Non.
33:41 - D'Achernon, elle a 50 ans.
33:43 - Docteur, vous avez une idée ?
33:45 - Une dame de fer... - Une dame de fer.
33:47 - 50 ans. - 50 ans, à Paris.
33:49 Je vous aide un peu. Un bâtiment.
33:51 - Ah, la grandeur. La Tour Montparnasse.
33:53 - La Tour Montparnasse. Bien joué, Lucas.
33:55 Effectivement, la Tour Montparnasse,
33:57 emblème du 15e arrondissement de Paris.
33:59 Elle a été inaugurée le 18 juin 1973.
34:01 Mais 50 ans après,
34:03 la tour divise toujours.
34:05 D'un côté, pour certains parisiens, c'est un édifice
34:07 symbolique et pour d'autres, c'est juste un gros bloc noir.
34:09 - Un bâtiment qui sera rénové après les jeux.
34:11 - Après les jeux 2024.
34:13 - Docteur, on vous a pas trop entendu.
34:15 - Vous parlez pas médecine.
34:17 - Juste pour revenir sur Macron,
34:19 on aurait préféré qu'il donne son sang
34:21 plutôt que...
34:23 qu'il s'immortalise.
34:25 Il aurait pu faire cet effort plutôt que...
34:27 - Oui, que je lui donne pas son sang.
34:29 - En tout cas, il n'en a jamais fait,
34:31 ni la propagande, ni encore moins utiliser le buzz là-dessus.
34:33 Médiatique, moi, j'entends.
34:35 - C'est les médias, peut-être, qui n'ont pas été filmés
34:37 lorsqu'il donnait son sang.
34:39 - Ça, par contre, ça pose une question intelligente,
34:41 vraiment pour terminer, après on vous le dira, docteur.
34:43 Les politiques, est-ce qu'ils devraient un peu plus aussi
34:45 montrer l'exemple, de temps en temps, en tout cas ?
34:47 - Ils montrent l'exemple. Franchement, ils montrent l'exemple.
34:49 Alors, on n'ira pas sur...
34:51 C'est des choses qui restent du droit privé.
34:53 - Mais oui, c'est sûr.
34:55 - Je sais pas, il faut pas rendre, justement, d'aller...
34:57 - Non, non, je pense que les donneurs,
34:59 les politiques, ils sont dans une démarche
35:01 de soutien. C'est ce que j'appelle
35:03 les partenaires. Et vraiment,
35:05 c'est grâce à eux qu'on peut faire beaucoup de choses.
35:07 Ils mettent à notre disposition des salles,
35:09 ils nous accompagnent dans la promotion du don,
35:13 et ils sont donneurs.
35:15 Beaucoup de politiques réunionnais donnent.
35:19 - Et personne n'a d'anémie, entre eux, non ?
35:21 - Ça peut arriver.
35:23 Ça peut arriver, bien évidemment.
35:25 Mais c'est sûr que, voilà,
35:27 le monde politique est conscient
35:29 de l'importance du don.
35:31 - En tout cas, merci encore, docteur Didrice.
35:33 Vous êtes venu sur ce plateau,
35:35 vous êtes directeur de l'établissement français
35:37 du sang de la Réunion et de l'océan Indien.
35:39 On va vous libérer.
35:41 Envoyez une page de publicité,
35:43 dans un instant,
35:45 Claudie va nous rejoindre,
35:47 elle va nous faire sa chronique sur la fille de Paul Vergès,
35:49 qui a fait une vidéo pour Combini.
35:51 On aura l'actu sport avec Mika,
35:53 ce sera après la pub. À tout de suite.
35:55 (Générique)
35:57 - Stop au gâchis.
35:59 Leclerc continue sa lutte
36:01 contre le gaspillage alimentaire.
36:03 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent
36:05 la démarche zéro gâchis.
36:07 Tous les jours, des produits frais à dette courte
36:09 sont remisés jusqu'à 70 %.
36:11 En rayons ou dans les corners dédiés,
36:13 profitez de bons produits à petit prix
36:15 et luttons ensemble
36:17 contre le gaspillage alimentaire.
36:19 Leclerc.
36:21 - 100 % La Réunion,
36:25 la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
36:27 pour soutenir nos producteurs pays.
36:29 100 % La Réunion, garantie aux consommateurs
36:31 des produits au matière première 100 % local.
36:33 Marque authentique,
36:35 gage de qualité.
36:37 100 % La Réunion a été créée par le département
36:39 de La Réunion et ses partenaires.
36:41 Retrouvez tous les produits 100 % La Réunion
36:43 sur le site 100%réunion.fr.
36:45 Consommer pays,
36:47 consommer 100 % La Réunion.
36:49 Le département, aux côtés des réunionnais.
36:51 (Générique)
36:55 ---
37:07 - Vous saviez-vous ?
37:09 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant
37:11 dans les commentaires Facebook ni en scrollant sur TikTok ?
37:13 ---
37:15 ---
37:17 - Ah !
37:19 - Non. Martine s'est juste rendue
37:21 sur une plateforme révolutionnaire,
37:23 une démarraillade épaisse,
37:25 tofflante.
37:27 On exagère peut-être un peu.
37:29 Pour trouver son emploi en un clic ?
37:31 - Un clic ? C'est super !
37:33 - Clique-emploi.
37:35 (Applaudissements)
37:37 ---
37:39 - Avec Clique-emploi,
37:41 vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
37:43 - Martine ? On dit merci qui ?
37:45 (Rire)
37:47 - Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible
37:49 pour la photo. - Bah ouais, elle bosse.
37:51 - Clique-emploi.
37:53 ---
37:55 ---
37:57 ---
37:59 ---
38:01 ---
38:03 ---
38:05 ---
38:07 ---
38:09 - Ensemble, suivons le talk
38:11 et luttons contre le gaspillage alimentaire
38:13 avec Leclerc et Zerogachi.
38:15 ---
38:17 - Leclerc.
38:19 - Et de retour pour la troisième et dernière partie
38:21 de l'émission. Claudie a remplacé
38:23 le docteur Delouane et va nous faire
38:25 sa chronique. On va parler de la fille de Paul Vergès
38:27 qui a donc été aperçue sur "Combini".
38:29 On envoie le jingle de Claudie et on en parle.
38:31 ---
38:37 - Bon, quoi de...
38:39 (Rire)
38:41 - C'était dur à dire.
38:43 - Quoi de neuf ?
38:45 - Pas coiffé du coup, mais...
38:47 - Claudie coiffée, j'ai eu du mal.
38:49 - Oh !
38:51 - Attends, pour la place, je viendrai
38:53 dans deux jours coiffée.
38:55 (Rire)
38:57 - On va parler de cette vidéo de Françoise Vergès
38:59 que j'ai vue passer sur "Combini".
39:01 Pour ceux qui ne savent pas qui est Françoise Vergès,
39:03 c'est une politologue d'origine réunionnaise.
39:05 Et en fait,
39:07 elle a livré un témoignage assez
39:09 alarmant et je cite,
39:11 ce sont ses propres mots,
39:13 "L'État veut contrôler le ventre des femmes".
39:15 Donc notamment,
39:17 elle dénonce les agissements de certains médecins
39:19 envers des femmes racisées en France
39:21 et à Mayotte. Donc ces derniers
39:23 les suggéreraient de se faire
39:25 ligaturer les trompes car elles font
39:27 trop d'enfants. Donc pareil,
39:29 ligaturer les trompes, c'est quoi ?
39:31 C'est une intervention chirurgicale définitive
39:33 pour ne plus avoir d'enfants.
39:35 Donc c'est une pratique qui est légale en France
39:37 depuis 2001. Donc pour les femmes
39:39 qui ne souhaitent pas du tout avoir d'enfants,
39:41 il est possible de se faire ligaturer.
39:43 Mais ce que dénonce Françoise Verges
39:45 en fait dans cette affaire, c'est le fait
39:47 de le suggérer ouvertement
39:49 à des personnes
39:51 qui n'ont rien demandé et qui potentiellement
39:53 sont dans une position
39:55 de faiblesse au vu de leur situation
39:57 sociale. On regarde
39:59 un petit extrait de la vidéo en question.
40:01 Une annonce
40:03 extrêmement violente, brutale,
40:05 qui rappelle les politiques
40:07 coloniales racistes envers
40:09 les femmes. Il y a deux mois
40:11 à Mayotte, qui a été un territoire
40:13 arraché par la France au Comores et qui a
40:15 voulu rester département français,
40:17 le directeur de l'Agence régionale de la santé
40:19 déclarait que toutes les femmes
40:21 qui viendraient à l'hôpital public,
40:23 on leur offrirait d'être stérilisées.
40:25 Et cette offre a été faite
40:27 sans aucun commentaire,
40:29 comme si c'était tout à fait légitime et justifié.
40:31 Et elle n'a en fait
40:33 entraîné aucune réaction réelle
40:35 ni du gouvernement, ni du ministère
40:37 de la Santé. Si c'était
40:39 l'Agence régionale de la santé
40:41 d'Ile-de-France qui avait fait cette annonce, je pense
40:43 qu'aussitôt, on aurait eu des choses
40:45 en première page des journaux, des interventions
40:47 à la télévision, des débats
40:49 sans fin. Ça aurait fait du buzz, comme on dit.
40:51 Il n'est pas non plus
40:53 négligeable que ça se fasse au moment où
40:55 était aussi annoncé l'opération Wambushu,
40:57 qui était quand même cette opération où
40:59 l'armée, la police, enfin la police armée,
41:01 est envoyée à Mayotte pour faire une rafle massive
41:03 et d'expulser les personnes
41:05 et de détruire leurs habitants. Je trouve que ça
41:07 devrait réveiller quand même des échos
41:09 en France d'une politique totalement
41:11 raciste où toute une population
41:13 est absolument stigmatisée. Ce qui
41:15 se joue, on peut dire, dans la société
41:17 entre toujours, enfin, d'embêter les femmes
41:19 vraiment, pour employer
41:21 un terme encore.
41:23 Voilà, petite contextualisation
41:25 de cette affaire. Pour rappel, Mayotte
41:27 abrite la plus
41:29 grande maternité de France avec
41:31 plus de 10 000 naissances enregistrées
41:33 par exemple en 2021.
41:35 Avant ça, il y en avait 9 000,
41:37 c'est-à-dire que c'est vraiment une croissance
41:39 démographique de ouf. Soit environ
41:41 25 naissances par jour.
41:43 Mais est-ce une raison
41:45 de suggérer à ces femmes de se faire
41:47 stériliser, comme le disait Françoise Vergès ?
41:49 Voilà, je voulais
41:51 savoir ce que vous en pensez du coup.
41:53 C'est fou cette histoire. Vous en pensez quoi ?
41:55 C'est...
41:57 C'est assez
41:59 cocasse tout de même
42:01 quand on sait que la natalité
42:03 en France est en baisse, qu'il n'y a jamais
42:05 eu aussi peu de naissances
42:07 en France hexagonale.
42:09 Disons-nous, il y a peu de temps,
42:11 la Martinique, le territoire de la Martinique,
42:13 le gouvernement a
42:15 proposé une aide financière
42:17 pour toutes les femmes qui accoucheraient
42:19 pour leur donner, entre guillemets,
42:21 "envie d'accoucher".
42:23 Donc c'est vrai que la question est à se poser.
42:25 Est-ce qu'on choisit la naissance
42:27 selon le département ?
42:29 Je ne sais pas, c'est bizarre.
42:31 Mais tu as bien dit "suggéré".
42:33 On est d'accord.
42:35 Oui, c'est vrai, mais en temps plan.
42:37 En fait, à d'habitude, si tu as...
42:39 En tant que femme, si tu n'as plus envie d'avoir
42:41 d'enfant, c'est plus à toi de dire...
42:43 On te propose
42:45 justement de faire ça, mais tu as toujours
42:47 le choix d'en faire aussi.
42:49 On ne t'interdit pas d'en faire.
42:51 Après, on va revoir un petit peu.
42:53 Parce qu'elle a utilisé,
42:55 et on reconnaît bien le style,
42:57 on reconnaît bien le style de Mme Vergès,
42:59 la grande prêtresse de la civilisation,
43:01 avec ce lieu qui n'a toujours pas vu le jour, d'ailleurs.
43:03 Et comme je l'appelle...
43:05 - Ne s'en dis pas. - Non, non.
43:07 Si on doit remettre le contexte,
43:09 cette fameuse maison de la civilisation
43:11 auquel elle attache autant d'importance,
43:13 c'est vrai qu'on n'en a jamais vu le jour,
43:15 là, elle fait le bus
43:17 en faisant une espèce de...
43:19 je dirais de conclusion un peu rapide
43:21 sur l'opération...
43:23 - Je ne pense pas. - Non, attends.
43:25 - Elle a écrit un livre autour de ça.
43:27 - Oui, oui, oui.
43:29 - Après, il faudrait avoir la preuve concrète
43:31 de ce qui s'y passe vraiment
43:33 sur ce phénomène-là,
43:35 parce qu'on ne doit pas lâcher des choses comme ça,
43:37 c'est quand même très grave et important
43:39 comme forme d'accusation.
43:41 Moi, j'ai envie de dire pas vu, pas pris.
43:43 Et puis surtout, l'opération en cours à Mayotte,
43:45 ce n'est pas envers les maorais,
43:47 c'est envers la clandestinité
43:49 et ces gens qui viennent.
43:51 Et il ne faut pas tout mélanger, déjà.
43:53 Et je ne serais pas étonné que la surpopulation
43:55 et, comme tu disais,
43:57 cette natalité croissante
43:59 arrive aussi, je dirais,
44:01 par le biais de ces personnes qui envahissent,
44:03 et je dis bien, je pèse mes mots,
44:05 envahissent Mayotte et génèrent cette situation actuelle.
44:07 Maintenant, les propos
44:09 de Mme Berger, je les laisse où ils sont,
44:11 parce que clairement, j'ai envie de dire,
44:13 elle fait le buzz, elle balance son truc.
44:15 Maintenant, il faudra le prouver.
44:17 - Oui, après, c'est pour ça que moi, j'ai utilisé "suggérer".
44:19 Il n'y a rien qui est affirmé.
44:21 Ce sont des faits qu'elle avance, elle,
44:23 elle parle proprement, donc ce sont ses mots que j'ai relayés.
44:25 Après, c'est vrai que ça m'a juste interpellée.
44:27 - Pourquoi, oui ?
44:29 - Parce qu'en effet, moi, le seul petit truc
44:31 un peu que je trouve dommage
44:33 ou un peu bémol dans cette affaire,
44:35 c'est le fait de suggérer
44:37 cette stérilisation
44:39 à des femmes qui sont potentiellement
44:41 faibles, en fait.
44:43 Et en fait, limite, en les faisant,
44:45 peut-être, je dis vraiment, c'est que des suggestions,
44:47 donc quoi,
44:49 on leur fait ressentir un peu ce truc
44:51 où, ouais, mais du coup, vous avez trop d'enfants,
44:53 regardez la situation dans laquelle vous êtes,
44:55 d'où vous faites des enfants, enfin,
44:57 comme si on les faisait culpabiliser,
44:59 en fait, et du coup, moi, c'est juste
45:01 cette approche-là. - Toi, tu m'apprêtes de cette façon-là.
45:03 - Mais en effet, c'est
45:05 une réalité, c'est qu'à Mayotte,
45:07 il y a énormément, je pense que c'est le département français
45:09 où il y a le plus de mineurs, mais dans l'abondance,
45:11 etc., dans la nature, et en effet,
45:13 il doit y avoir quelque chose,
45:15 il doit y avoir des mesures de respise.
45:17 - Je pense aussi qu'il faut aider ces femmes,
45:19 justement, qui ne peuvent
45:21 pas trouver une solution
45:23 à... - Après, il faut pouvoir élever
45:25 l'enfant aussi. - Voilà,
45:27 elle n'arrive pas non plus à trouver une solution pour stopper
45:29 tout ça, donc c'est
45:31 une façon aussi d'aider, peut-être. - Et puis après,
45:33 tu vois, on dit suggérer, mais il ne faut pas sous-estimer
45:35 non plus l'influence que peut avoir un médecin,
45:37 tu vois, et effectivement, c'est des femmes jeunes, un peu influentes,
45:39 fragiles et tout, un médecin
45:41 qui te suggère, peut-être
45:43 avec insistance, on n'en sait rien,
45:45 encore, il n'y a pas envie d'enquête, mais... - Non, non, il faudrait le prouver.
45:47 - Enfin, voilà, on peut même s'y suggérer,
45:49 il y a aussi quand même une forme d'autorité,
45:51 tu fais confiance aussi à ton médecin, s'il te conseille
45:53 tel ou tel traitement, tu ne vas pas... Enfin, à moins que tu aies fait
45:55 des études derrière... - Oui, surtout que là,
45:57 c'est vraiment définitif, c'est-à-dire que
45:59 tu fais cette opération chirurgicale...
46:01 - C'est rémédiable. - C'est rémédiable. - Par exemple, une jeune fille
46:03 de 16 ans qui est enceinte, machin,
46:05 donc dans 10 ans, si elle a envie de refaire, elle ne peut pas
46:07 l'avoir. - La vasectomie est...
46:09 - Tu peux enlever ? - Est réversible. - Est réversible. - Tu peux enlever les petits...
46:11 - Comparer à... - La ligature des...
46:13 - Comparer à la ligature des trompes.
46:15 - Par contre, ce qui est intéressant aussi, c'est,
46:17 à l'inverse, ces femmes qui...
46:19 Ne faisons pas de généralité,
46:21 mais ces femmes qui ont beaucoup d'enfants,
46:23 5, 6, 7, est-ce que
46:25 c'est dans le but d'avoir une famille nombreuse
46:27 parce qu'elles estiment aimer avoir autant d'enfants ?
46:29 - Je ne crois pas dire. - Ou est-ce qu'il y a
46:31 un aspect lucratif, parce que
46:33 à Mayotte, terre de France,
46:35 on perçoit... - C'est sûr.
46:37 - Une allocation. - Je suis sûre que quand tu... - Et donc, là aussi,
46:39 il y a un positionnement à avoir. - Ce n'est même pas un positionnement,
46:41 c'est une réalité, il ne faut pas se mentir.
46:43 Une femme comorienne qui vient à Mayotte,
46:45 clairement pour accoucher, c'est clair qu'elle a
46:47 envie d'avoir les papiers, de s'en sortir,
46:49 elle veut fuir quelque chose, ça, c'est une réalité.
46:51 Mais maintenant, je ne sais pas si vous voyez,
46:53 peut-être en tant que femme, ça me touche plus,
46:55 mais c'est grave quand même de demander
46:57 à une personne de ne plus avoir
46:59 d'enfant. Enfin... - J'avais...
47:01 - Là, on ne parle pas juste de "prenez une contraception, dans 6 mois,
47:03 vous pouvez l'enlever, dans 1 an, dans 2 ans, dans 3 ans".
47:05 Là, c'est "c'est bon, ça y est,
47:07 il n'y a plus". - Si on va
47:09 loin, si on va très très loin, je vais très loin dans mes paroles,
47:11 mais ça me fait un peu penser à la campagne de stérilisation
47:13 pour les animaux.
47:15 - Oui, on va très loin. - Non, mais je vais
47:17 très très loin dans le truc. - Entre la femme et l'animal, ça va.
47:19 - Non, je vais très loin, mais
47:21 c'est en gros, on doit stériliser
47:23 pour pas que ça se reproduise, pour pas qu'on soit envahis.
47:25 Je vais très très loin dans mes paroles. - Moi, ça me fait surtout
47:27 penser, tu sais, au scandale des...
47:29 Je n'ai pas tout le monde.
47:31 Non, du...
47:33 - Ah, j'ai vu le médecin du médecin pour les femmes.
47:35 - Gynécologue. - Gynécologue, excuse-moi.
47:37 Vous savez, les gynécologues
47:39 qui font n'importe quoi, soit qui se moquent de la patiente
47:41 en direct, vous avez déjà
47:43 entendu ou pas ? - Non. - Alors là, souvent, c'est des hommes,
47:45 forcément, mais en métropole, t'en as beaucoup comme ça.
47:47 En tout cas, maintenant, les femmes portent plainte et tout,
47:49 et elles en parlent, mais pendant un temps,
47:51 on aurait pu dire... On pouvait dire aussi, pareil,
47:53 tant qu'il n'y a pas eu d'enquête, on ne sait pas,
47:55 on ne sait pas, une femme un peu fragile,
47:57 elle peut aussi mal prendre des choses. Enfin, tu vois, à chaque fois,
47:59 on peut mettre des excuses à chaque fois, sauf qu'après, ça a été vérifié,
48:01 il y a des docteurs qui ont été condamnés pour ça,
48:03 et même après, il y a eu
48:05 des agressions sexuelles, tout ça, ça a été beaucoup plus loin,
48:07 mais je veux dire, ça me fait penser à ce genre de cas aussi,
48:09 tu vois, genre... - Ah, c'est... - Encore une fois,
48:11 des médecins, peut-être pas tous comme...
48:13 Ils ne sont peut-être pas tous à faire ça, non plus,
48:15 mais... Donc, affaire à suivre, on verra.
48:17 - Dossier extrême sur situation extrême.
48:19 Mayotte devient un petit peu le lieu
48:21 où tout le monde va se pencher.
48:23 - Mais sachant qu'elle ne dit pas que c'est que à Mayotte,
48:25 elle dit "France" et "Mayotte".
48:27 Donc, il devrait y avoir ce genre de pratique, apparemment.
48:29 En plus, elle a dit "femmes racisées", donc les femmes racisées...
48:31 - Pour revenir sur les propos de Bruna, à juste raison,
48:33 je pense qu'en France, on ne bande pas aux...
48:35 - On va t'amener à la suite.
48:37 - On propose pas aux femmes de ne pas faire d'enfants.
48:39 Malheureusement, on subit un manque de natalité.
48:41 - Bon. Alors, on va fermer cette chronique là-dessus.
48:43 On va passer à un sujet un peu plus joué, j'espère,
48:45 Mika ? - Toujours.
48:47 - Bon, on en va à le "Jingle Sport" et on fait le point
48:49 sur l'actu du week-end.
48:51 (Générique)
48:53 - Du coup, Mika, qu'est-ce qui s'est passé en sport ce week-end ?
48:55 - Honneur aux dames pour commencer, même si c'était la fête des papas.
48:59 Honneur aux dames avec...
49:01 (Rires)
49:03 Avec le sac de Marine Boyer. Je parle là de gymnastique.
49:05 C'était au Championnat de France Elite de Gymnastique.
49:07 C'était dimanche du côté de Saint-Brieuc.
49:09 Donc, notre Bénédictine, 23 ans, a pris l'or à la poutre,
49:11 son ingrèt de prédilection.
49:13 Elle est même repartie avec 2 médailles,
49:15 puisqu'elle a pris aussi la médaille de bronze
49:17 lors de la finale sol.
49:19 Donc, une belle campagne qui montre
49:21 la belle forme du moment de Marine Boyer,
49:23 qui sera, n'en pas douter,
49:25 une de nos portes au drapeau
49:27 lors des prochains Jeux Olympiques,
49:29 excusez-moi, à Paris 2024.
49:31 Donc, voilà.
49:33 Une belle campagne pour les Réunionnais,
49:35 puisque chez les juniors,
49:37 il y a eu la victoire aussi de Pierre Cassam-Chenay.
49:39 C'était au sol. Médaille d'or aussi.
49:41 Donc, un joli doublé pour la Réunion.
49:43 C'était à Saint-Brieuc, en gymnastique.
49:45 - Bravo. Et du coup, il y avait quoi d'autre ?
49:47 - Je vais vous parler de VTT aussi,
49:49 parce qu'on a un junior en or.
49:51 Il s'appelle Léo Abela.
49:53 Donc, il a décroché la plus belle victoire
49:55 de sa jeune carrière en remportant
49:57 la Coupe du Monde junior de VTT DH.
49:59 C'était sur la mythique piste de Léo Gang.
50:01 Donc, voilà, une première pour la Réunion
50:03 qui remporte cette médaille d'or
50:05 sur une épreuve de Coupe du Monde.
50:07 Donc, une performance que même
50:09 notre plus grand champion,
50:11 notre plus grand pilote, Florent Payet,
50:13 n'avait pas réalisée.
50:15 Je crois qu'il avait fait 2e en 2004
50:17 et il annonce un coup là.
50:19 - Les Payet en sport, c'est pas fou, quoi.
50:21 - Les Payet, c'est pas fou, non.
50:23 Ils sont partout.
50:25 - Et du coup, il y a encore une info ?
50:27 - Ouais, dernier petit mot, je vais vous parler
50:29 de foot, puisque la sélection de l'aréna
50:31 de foot a rejoué. La dernière fois
50:33 qu'elle avait joué, c'était il y a 4 ans
50:35 au Jeu des îles de l'océan indien du côté de Maurice,
50:37 avec une finale remportée, une médaille d'or
50:39 ramenée de l'Ibe-Maurice face aux Mauriciens.
50:41 Donc, là, retour sur le terrain.
50:43 En tout cas, les visages ont un peu changé,
50:45 les habitudes sont restées. C'était un tournoi,
50:47 le tournoi des 4 nations du côté de Paris,
50:49 en région parisienne. Une belle victoire.
50:51 Ça a commencé face au U23 de Madagascar.
50:53 Une victoire en demi-finale 1-0,
50:55 un but de Damien Ludovic, l'attaquant
50:57 de l'ACF Python Saint-Leu.
50:59 Et puis, ça a enchaîné le lendemain, la finale,
51:01 finale face au U23 des Comores.
51:03 Les Comores ont mené et puis, l'aréna a repris
51:05 le dessus, un but d'Anthie Wardapin,
51:07 le Saint-Pierroir et le but de la victoire
51:09 a été signé Mohamed Assoumani.
51:11 En tout cas, c'est prometteur. Ça faisait 4 ans
51:13 qu'il n'avait pas joué. Il se retrouve et c'est prometteur
51:15 pour les Jeux des Îles. Je vous rappelle, les Jeux des Îles.
51:17 Ça sera à Madagascar du 25 août
51:19 au 3 septembre.
51:21 - Et tu y seras. Tu nous enverras des vidéos.
51:23 - Logiquement.
51:25 - Tu me prépares, je me prépare.
51:27 - Tu regarderas qu'à la télé, finalement.
51:29 Sur Internet.
51:31 Très bien, Mika. En tout cas, c'est comme ça qu'on va finir
51:33 cette émission. Merci à tous les chroniqueurs
51:35 d'avoir participé à cette première de la semaine.
51:37 On se retrouve, bien sûr, demain, toujours à la même heure,
51:39 18h35, sur Télé-Créole.
51:41 Demain, notre invité, ce sera Léa Chouroz.
51:43 Donc, vraiment, venez regarder cette émission.
51:45 N'hésitez pas à regarder les replays, les extraits
51:47 sur nos réseaux sociaux, Facebook,
51:49 Instagram, TikTok aussi,
51:51 bien sûr. Donc, voilà. On se retrouve demain.
51:53 Passez une bonne soirée. Je vous dis salut La Réunion.
51:55 Ciao !
51:57 ...
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