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Le gouvernement souhaite dissoudre au plus vite le collectif écologiste des Soulèvements de la Terre. Nous avons interrogé les sympathisants du mouvement lors de leur dernière mobilisation en Maurienne

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Transcription
00:00 Ils sont la honte de notre République.
00:05 Je veux redire que cela relève de l'éco-terrorisme.
00:07 Je constate comme vous l'extrême violence de certains groupuscules.
00:15 Je pense notamment évidemment au groupement de faits des soulèvements de la terre.
00:19 Qu'il y ait des contestations c'est une chose, rien ne peut justifier la violence.
00:29 Quand on veut militer pour le climat, on n'arrache pas des salades, on n'arrache pas du muguet.
00:33 J'ai donc décidé d'engager la dissolution des soulèvements de la terre.
00:37 Ça montre qu'en fait quand on dérange, on dissout, on interdit et on réprime.
00:42 Si ça remue les gens là-haut autant, pour moi c'est que ce mouvement fonctionne.
00:47 Et quand on prétend porter une cause sociale, écologique, humaniste,
00:56 on ne s'en prend pas aux gens, encore moins aux forces de l'ordre.
00:59 On n'organise pas des manifestations interdites, c'est une évidence que vous rappelez.
01:02 Et c'est d'ailleurs pour cela que je peux vous confirmer que le gouvernement a la ferme intention,
01:06 la première ministre a la ferme intention de pouvoir présenter en Conseil des ministres
01:09 le dossier de dissolution des soulèvements de la terre.
01:12 Tous les mouvements sociaux qui peuvent vraiment changer les choses,
01:28 il y a une réaction derrière.
01:31 Ce qu'on est en train de faire aujourd'hui et ce qui est fait depuis quelques mois,
01:33 c'est un mouvement fort, puissant pour l'écologie,
01:37 qui n'est pas simplement des marches ou des actions un peu à qui il ne sert rien.
01:41 Ça fait combien de temps que le mouvement écologiste est principalement non-violent et ne sert à rien ?
01:45 C'est normal pour moi que les gens qui voient un peu ce qui se passe en ont marre
01:47 et utilisent la violence parce qu'on voit bien qu'il n'y a que ça qui marche malheureusement.
01:51 On est à la COP combien ? Ça ne fonctionne pas.
01:56 Donc c'est les mouvements de résistance où il y aura des affrontements physiques.
02:02 On bloquera physiquement les infrastructures qui fonctionnent à bon sens.
02:06 L'État aujourd'hui désobéit. Il désobéit sur ses engagements de la COP21.
02:11 L'État choisit ses zones de désobéissance.
02:13 Il désobéit sur la transition énergétique, il désobéit sur la pollution.
02:16 Et par contre, on le voit, il vient criminaliser les mouvements écologistes.
02:21 Et qu'ils assument ce qu'ils font.
02:23 C'est-à-dire qu'aujourd'hui on essaye de nous faire passer pour des éco-terroristes.
02:27 On hallucine tous.
02:28 Elle est inévitable en fait cette réaction dans le système dans lequel on vit.
02:31 Si on fait des choses vers le bien commun,
02:34 des gens, avec leurs intérêts, vont essayer de nous contrecarrer.
02:37 Nous sommes tous des éco-terroristes !
02:48 Si on n'est pas tous des éco-terroristes,

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