L'invité du jour - Gims

  • l’année dernière
L’artiste Gims, auteur, compositeur et interprète, est sur le plateau ce matin pour nous présenter son tout dernier album, « Les Dernières Volontés de Mozart » sorti en Décembre 2022 et pour nous parler de sa prochaine tournée qui aura lieu en France, en 2024.

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Transcript
00:00 - Gims est l'invité de Télématin et vous savez quoi, il reste avec nous jusqu'à 9h30, il n'a pas le choix, il est dans Télématin et on est ravis de l'avoir avec nous.
00:07 Gims, on va parler évidemment de votre nouvel album, "Les dernières volontés" de Mozart Symphonie.
00:11 On rappelle également que vous serez en tournée partout en France l'année prochaine, dont le 14 décembre 2024 à la Défense Arena de Paris.
00:19 Alors j'ai une question qui peut vous paraître bizarre, pourquoi maintenant on doit vous appeler Gims et plus Maître Gims ? Ça vous allait bien ?
00:25 - Ah ! - Ah bah oui, Maître Gims.
00:27 - C'est la première fois qu'on me dit que ça m'allait bien sur un plateau. - Ah bon, pourquoi ? Vous dites quoi habituellement ?
00:32 - On me dit juste pourquoi vous avez changé. - Bah ouais.
00:34 - Mais non, ça c'est clair, c'est Maître Gims. - Là du coup, j'ai le doute d'avoir changé, enfin je rigole.
00:38 - Il paraît, moi j'ai lu que vous avez changé parce que c'était un peu genre trop Maître Capelot.
00:42 - Ouais, je trouvais que ça faisait un peu... Ça pouvait paraître prétentieux à des moments peut-être.
00:47 Enfin moi en tout cas, je l'ai pas abordé comme ça, c'était pas l'idée, mais c'est vrai que dans certains coins, on m'appelait uniquement Maître.
00:54 - Ah ouais, Maître. - Et parfois Gims, donc fallait choisir entre les deux. - Ouais.
00:57 - Bon, pour ceux qui auraient vécu dans une grotte ou sur une autre planète sans réseau de ces 10 dernières années, Gims ou Maître Gims, c'est ça.
01:05 - Je vais te faire vivre un dream. Avance sur la piste, les yeux sombres, il vient sur toi, les amis qui brillent. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, marche !
01:20 - Ça fait que j'aime les Champs-Élysées, ça fait que j'aime les Champs-Élysées, ça fait que j'aime les Champs-Élysées, ça fait que j'aime les Boudins.
01:28 Oh, l'eau est boudin, l'eau est boudin, on connaît sa naine, on connaît sa naine.
01:35 - 2-1 !
01:36 - Et on a encore, il y en a encore plus de 6 millions d'albums vendus, des concerts qui sont complets sur toute la planète.
01:58 - En disant que vous êtes devenu un vrai phénomène, c'était votre but d'être là où vous êtes aujourd'hui ou ça dépasse complètement vos rêves d'enfant, vos rêves de musicien ?
02:06 - Je pense que ça dépasse, franchement, oui.
02:09 - Comment vous l'expliquez, le succès ?
02:12 - Bonne question. Franchement, ça ne s'explique pas, ce serait bizarre de l'expliquer, ce ne serait pas juste.
02:19 - Il y a eu des grands coups quand même, il y a eu section d'SO, vous avez d'abord commencé en trompe, en groupe.
02:24 - C'est ça, j'ai commencé en groupe au début, ça a fonctionné avec le groupe.
02:28 - Il y a eu deux albums vraiment qui ont marqué les esprits, en vérité ça n'a pas duré super longtemps avec la section d'SO.
02:36 - Ça a marqué les esprits ?
02:37 - On arrive en 2010 jusqu'en 2012, mais on a l'impression que ça a duré une éternité, mais c'était juste deux ans.
02:42 - Et pourquoi ça a marqué autant section d'SO à votre avis ?
02:44 - Je pense que le fait que ce soit un groupe parisien, la jeunesse à Paris, la banlieue parisienne se sentient représentées, reconnues,
02:52 - ça faisait longtemps qu'on attendait un groupe comme ça dans Paris, dans le 75, je pense que ça a beaucoup joué.
02:57 - Vous savez, il y a différents types d'invités, il y a des invités qui viennent nous voir tous les matins,
03:01 - et chez qui ça crée une effervescence, là c'est le cas aujourd'hui, en régie, en coulisses, les techniciens.
03:05 - Ça fait plaisir.
03:06 - Et j'ai l'impression que vous êtes assez timide ou réservé par rapport à tout ça, vous êtes timide, Gims ?
03:11 - Timide, je ne sais pas, peut-être que ce n'est pas le bon terme, mais introverti, est-ce que c'est le bon terme ?
03:17 - Il y a des moments où je peux être très… j'aime faire des blagues, je suis un vanneur, comme tout à l'heure un peu sur le plateau,
03:23 - j'ai besoin de ça, j'ai besoin de chambrer, qu'on me chambre aussi, je vis comme ça.
03:28 - Oui, c'était déjà le cas j'imagine quand vous avez débuté avec le groupe et tout.
03:31 - Alors ça fait comme jamais, on l'a entendu à l'instant, c'est évidemment des morceaux emblématiques de votre carrière,
03:37 - que tout le monde connaît par cœur, même Axel de Tarlé, notre chroniqueur éco, il était en train de danser là tout à l'heure,
03:43 - mais c'était dingue, pourtant j'ai entendu dire que vous avez créé ce tube en quelques minutes, c'est vrai ça ?
03:47 - Oui, c'est vrai. - C'était où, quand, comment ?
03:50 - C'était la veille, à quelques jours de la sortie de l'album, donc mon cœur avait raison.
03:58 - Je devais rendre l'album pour qu'il parte en impression, etc. pour le pressage, et j'avais ce titre-là dans mon téléphone en mémo.
04:07 - Et je me dis, allez, on le tente. - C'est-à-dire, vous l'aviez en mémo, vous aviez au moins le titre ?
04:11 - J'avais un titre en mémo sur le téléphone. - Mais vous aviez marqué quoi ?
04:14 - Non, ce que j'avais exactement, c'était, je faisais avec ma bouche, j'imitais une sorte de guitare, ça faisait "toudoudoum, doudoum, doudoum".
04:23 - Et ça vous l'avez enregistré sur votre téléphone ? - Oui, j'enregistre comme ça sur mon téléphone, et je me dis, il y a un truc, il faut le tester.
04:28 - Donc je fais écouter Alain G qui est sur place, l'ingénieur, etc. et on part sur ça, et en 15 minutes, 20 minutes chrono, on a plié le truc.
04:35 - Mais avec les paroles ? - J'avais des paroles où je disais "Loulou et Boutin", des trucs comme ça, il y avait d'autres marques, des trucs.
04:40 Et j'ai fait un tri, j'ai gardé "Loulou et Boutin" en "Coconut Channel". Et ça a fonctionné.
04:46 - Et c'est parti. Alors il y a cet album, on évoquait tout à l'heure les dernières volontés de Mozart Symphonie, vous avez toujours aimé chanter en duo, il y a eu Vianney, Kenji Jirac évidemment.
04:54 Sur cet album, vous chantez avec une ancienne première dame, Carla Bruni. Comment ça s'organise ? Comment se rencontrent Gims et Carla Bruni ?
05:02 - C'est vrai que c'est pas pareil. - La chanson c'est "Demain", on l'entend.
05:06 - C'est vrai que c'est surprenant, c'est une feuille de match qui surprend. Mais c'est un son que j'aime tellement, c'est un de mes préférés dans cet album.
05:13 - Et c'est elle qui vous contacte ? C'est vous qui l'avez contacté ? - Non, c'est moi qui l'ai contacté, on s'était croisé sur un plateau télé, il y a quelques temps.
05:20 Et j'y suis allé au culot, vraiment. Elle est tellement gentille, Carla, elle est bienveillante, c'est incroyable, c'est une des plus belles rencontres.
05:27 - Elle vous a dit "Oui" tout de suite ? - Oui.
05:29 - Et le prochain duo, ça sera avec qui ? Le duo rêvé, Gims ? - Duo rêvé ? J'en ai pas mal des duos rêvés quand même.
05:34 - Mais même à l'international, on y va là. - Il faudrait aller voir Adèle, Céline.
05:39 - Sting, non ? Ce serait pas bien, Sting et Gims ? - Ce serait bien, ouais.
05:42 - Mais Adèle, ça serait énorme. - Adèle, ça serait bien, ouais.
05:44 - Vous êtes très demandé pour un duo ou pas ? - Ouais, ça dépend, après, tout est relatif.
05:51 - Et vous êtes allé viser il y a quelques jours, qu'est-ce que vous faisiez à l'Elysée ? - Je voulais faire un selfie.
05:56 - Avec qui ? Avec Macron ? - Non.
05:59 - C'est secret ? - Non, pas du tout.
06:01 - La photo presque officielle du président, dans les jardins, là, c'est...
06:04 - En fait, c'était un rêve. Je me souviens, moi, à l'école, en primaire, il y avait la photo de Jacques Chirac à chaque fois en arrivant à l'école.
06:10 Je la regardais comme ça, il y avait "Chirac", quoi. La photo, elle était gigantesque, charisme.
06:14 Et il était comme ça, il était à cet endroit-là, précisément. Je me suis dit "Un jour, je ferai ça".
06:18 - Donc vous êtes allé exprès pour ça. Vous êtes aussi peut-être allé pour votre nationalité.
06:21 Il paraît que vous rêvez d'obtenir la nationalité française et qu'on ne vous la donne toujours pas.
06:25 - Non, je n'ai pas allé pour la nationalité. Ils ont des macarons exceptionnels à l'Élysée.
06:29 - Des petits macarons ? - Oui, ils ont des macarons.
06:31 - Et Macron, il a autant de charisme que Chirac ou pas ? Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
06:35 - Oui, il est charismatique, quand même. - Ah oui ?
06:37 - Ma question sur la nationalité, elle vous dérange ? - Non, pas du tout.
06:40 - En quoi c'est important pour vous ? - Non, pour moi, c'est...
06:43 - Vous êtes venu au Congo, vous êtes arrivé en France à 2 ans. - C'est tellement une évidence pour moi.
06:46 C'est même pas... Pour moi, je suis français, quoi.
06:49 C'est vrai que quand on parle de l'administration, etc., ça me renvoie à une réalité,
06:55 que sur le papier, je ne suis pas.
06:57 Donc ça fait beaucoup de bruit, parce que c'est vrai que c'est surprenant.
07:00 Mais c'est tellement évident.
07:03 Moi, quand j'arrive... J'ai une tournée en Allemagne, par exemple, en octobre.
07:06 On est quasiment full partout. J'étais en Bulgarie, je chante en français.
07:10 C'est un artiste français, quoi. - Vous n'êtes pas chanteur français, quand même.
07:12 - Ils n'hésitent pas. Le gars, il est arrivé, il a demandé sa nationalité.
07:14 - Il a passé le papier. - Ils ne lui ont pas donné. Ils s'en foutent de ça.
07:16 - Vous êtes fier que vous soyez français, que vous soyez des nôtres.
07:18 - Moi, je ne sais même plus. C'est une évidence. C'est au-delà de la fierté.
07:21 - Je ne savais même pas que vous n'étiez pas nationalité française.
07:23 J'ai découvert en fait par loin. - Et les macarons, ils sont vraiment bons.
07:26 - Les macarons, super bons. Ils ont un thé incroyable.
07:29 - On marque une petite pause. C'est la pause thé et c'est la pause pub aussi.
07:32 On se retrouve tout de suite avec Guylain Sandirect, qui vous réserve une sacrée surprise.
07:35 C'est un long trajet

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