Au micro de Jean-Baptiste Urbain dans Musique matin, Jeanne Balibar réagit aux propos de Delphine Seyrig : "on essaie de vous assigner dans cette résidence luxueuse qui est une prison. Chacune de nous doit se battre pour essayer de montrer qu'on a plusieurs modes d'existence, surtout les actrices."
Ecoutez l'entretien de Jeanne Balibar dans Musique matin : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/l-invite-e-du-jour/jeanne-balibar-l-insoumuse-6686501
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00:00 il y a en permanence une volonté d'assigner les gens en résidence.
00:05 Et en particulier les femmes, et en particulier celles qui sont un peu singulières, quelle
00:12 que soit la nature de cette singularité.
00:15 Et donc, oui évidemment, moi je me reconnais dans ce qu'elle raconte, c'est-à-dire
00:19 on veut vous… moi aussi je suis quelqu'un de très direct, et on essaye de vous assigner
00:24 dans cette résidence un peu luxueuse qui est une prison de… ah bah oui, alors elle,
00:30 elle est snob, un télo… - Elle est bobo ?
00:33 - Bobo, machin tout ça… - Diva Bobo ?
00:38 - Oui, oui, ben voilà, elle aurait… je pense qu'elle se serait reconnue là-dedans.
00:43 C'est… chacune de nous doit se battre, et d'ailleurs en général n'arrive pas
00:50 tellement pour essayer de montrer qu'on est plusieurs, qu'on a plusieurs voix,
00:55 plusieurs modes d'existence, surtout les actrices.