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00:00 -On parlait de recherche de la vérité.
00:02 C'est pas votre priorité sur Twitter.
00:04 Vous avez racheté Twitter l'an dernier
00:06 et vous avez renvoyé énormément de salariés,
00:09 je crois à peu près 80 %, et notamment les fameux modérateurs
00:13 qui devaient surveiller les réseaux pour éviter les messages racistes,
00:17 les appels à la violence, la haine.
00:19 Est-ce que vous ne regrettez pas ce choix,
00:21 qui était quand même relativement radical,
00:24 quand on sait à quel point la haine peut proliférer
00:27 sur les réseaux sociaux ?
00:28 -En fait, nous n'avons pas réduit l'activité de modération
00:32 à proprement parler.
00:33 La modération est réalisée par à peu près 4 000 collaborateurs
00:39 qui travaillent là-dessus.
00:41 Et le travail est resté à peu près le même.
00:43 Alors évidemment, tout ce qui est discours de haine,
00:49 ces discours-là, eux, ont diminué de 20 à 40 %
00:53 depuis l'acquisition.
00:54 Donc...
00:55 Donc c'est moins, pas plus.
01:00 -C'est pas ce que disent les différentes enquêtes
01:03 qui ont été menées, c'est plutôt le contraire.
01:06 C'est une explosion de ces discours-là qui a été relevée.
01:09 -Alors, je ne sais pas de quelles statistiques vous parlez.
01:13 -C'est différentes études qui ont été faites,
01:16 y compris par des Américains,
01:18 qui ont compté, y compris vos interactions
01:20 avec les extrémistes,
01:22 les extrémistes que vous pourriez encourager sur les réseaux sociaux,
01:25 le retour des comptes qui avaient été supprimés.
01:28 C'est tous ces constats-là qui ont fait partir, d'ailleurs,
01:32 des annonceurs.
01:33 -Ecoutez, moi, j'ai vu une étude très rigoureuse
01:38 qui a mesuré le nombre de messages de haine
01:41 qui avait diminué, je crois, de 30 %.
01:44 Alors, il faudrait regarder les données.
01:47 Sans les données, on ne peut rien prouver,
01:49 rien avancer.
01:51 Euh...
01:52 So...
01:53 -On peut faire étude contre étude,
01:55 mais c'est sûr que vous-même, vous n'avez pas constaté...