L'invité de 8h15
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00:00 fait la demande auprès du ministre de l'Intérieur de dissoudre cette association.
00:06 On le voit bien, les différentes violences qu'il y a pu y avoir dans la région,
00:11 je pense notamment dernièrement avec les maraîchers nantais,
00:13 moi j'ai eu l'occasion d'aller les rencontrer, c'est juste scandaleux,
00:16 ils arrivent à visage découvert, donc ils savent qu'ils sont totalement en impunité.
00:22 Moi aujourd'hui, je trouve que la décision du gouvernement va dans le bon sens,
00:26 c'est une bonne nouvelle, et aujourd'hui cette radicalité qui s'exprime sur l'ensemble du territoire est inacceptable.
00:32 Mais c'est pas un effet d'annonce, regardez, Nantes révoltée, Gérald Darmanin nous avait dit
00:35 "on va les dissoudre", ils ont changé de nom, ils sont toujours là.
00:38 Écoutez, je ne l'espère pas, très clairement je ne l'espère pas,
00:41 et qu'aujourd'hui la justice doit aussi faire jouer son rôle,
00:45 parce que quand je vois ce qui s'est passé encore une fois avec les maraîchers nantais,
00:49 il faut rappeler quand même que ce sont des gens qui s'investissent pour l'écologie,
00:52 notamment moins de phytosanitaires, des travaux sur l'eau...
00:56 - Qui font aussi de l'agriculture intensive.
00:57 - Oui, mais c'est aujourd'hui de l'idéologie.
00:59 Soit disant c'est pour l'écologie, mais ils saccagent tout, et aujourd'hui c'est inacceptable.
01:03 - Ça c'est le combat du moment, ça dit quelque chose selon vous quand même de notre société ?
01:07 Ces gens là ne sont pas en colère pour le plaisir d'être en colère,
01:10 ils s'inquiètent pour notre avenir, pour la planète.
01:12 - Mais moi aussi je m'inquiète pour la planète,
01:15 j'ai un engagement très fort pour l'écologie,
01:18 mais l'objectif c'est de rassembler tout le monde.
01:21 Et aujourd'hui on voit en effet monter des petits groupes radicaux
01:25 qui viennent d'ailleurs de Notre-Dame-des-Landes,
01:28 et aujourd'hui moi je trouve ça totalement inacceptable.
01:30 Et aujourd'hui c'est pas noir, c'est pas blanc,
01:32 je pense qu'il faut aussi de la mesure, il faut embarquer tout le monde,
01:34 il faut du dialogue, et c'est pas du tout ce qui se passe.
01:36 Et ça va, ça reflète aussi un peu ce qui se passe à l'Assemblée Nationale.
01:40 La violence, la radicalité,
01:43 et aujourd'hui je pense que ce qui est important,
01:45 notamment pour les générations à venir, montrer l'exemple,
01:48 il faut avoir un discours apaisé si on a envie d'embarquer tout le monde.
01:51 - Un peu plus consensuel en tout cas, c'est ce que vous dites.
01:52 Vous avez évoqué le mot idéologie.
01:54 Dans le journal de 8h on a entendu justement ce mot
01:56 dans la bouche de Guillaume Garraud, votre opposant socialiste à la région,
01:59 qui dit que vous avez fait un caprice idéologique
02:03 en ouvrant à la concurrence un lot de transports de TER,
02:08 de transports de trains régionaux,
02:09 parce que finalement c'est une procédure qui a coûté 50 millions
02:12 et au final vous avez choisi une filiale de la SNCF.
02:14 En gros tout ça pour ça, c'est donc de l'idéologie.
02:17 - Je peux peut-être envoyer ce commentaire à M. Garraud.
02:21 Aujourd'hui très clairement je vais présenter au Conseil Régional
02:25 cette ouverture du premier lot à la concurrence au groupe SNCF.
02:29 J'ai envie de dire qu'importe d'ailleurs le nom qui remporte ce lot,
02:32 ce que je vois c'est le bénéfice de l'ouverture à la concurrence.
02:40 Très clairement on le voit, sans l'ouverture à la concurrence
02:43 nous n'aurions pas pu arriver à une offre comme celle-ci.
02:47 Et aujourd'hui c'est plutôt encourageant.
02:49 - Ça veut dire qu'une offre de service, il y aura plus de trains ?
02:51 - C'est bien évidemment plus de trains et j'aime le dire mieux trains.
02:54 Ça veut dire quoi concrètement ?
02:56 C'est une offre supérieure,
02:58 donc c'est plus 33% d'offres supplémentaires sur ce premier lot.
03:03 C'est également un service pour l'usager,
03:06 on va ramener de l'humain dans nos trains.
03:08 Et puis c'est aussi en termes d'emploi,
03:11 puisqu'on va ramener des emplois industriels,
03:15 notamment sur l'entretien de nos trains, ici dans la région.
03:18 - Et ça, ça va commencer quand du coup ?
03:20 - Ça va commencer dès 2024 et puis ça va s'étendre sur 2030
03:25 parce que l'objectif c'est d'ouvrir l'ensemble de notre réseau à la concurrence
03:29 et c'est 100 millions d'économies réalisées pour la région
03:32 qu'on va réinjecter dans l'offre.
03:34 - Vous vous dites ces 100 millions d'économies,
03:36 Guéraud dit ces 50 millions d'euros,
03:38 donc on a du mal à y voir clair en termes de chiffres en tout cas.
03:40 - L'ouverture à la concurrence nous permet d'avoir des offres de très bonne qualité
03:45 et d'avoir surtout plus de trains et une meilleure qualité de service.
03:49 Et ça c'est tout l'enjeu de la concurrence,
03:51 c'est toute l'ambition que je porte sur les transports.
03:53 - Est-ce que vous étiez pressé aussi par le chef de l'État
03:55 qui a brandi cet étendard d'un RER dans toutes les grandes villes ?
03:59 RER à Paris c'est la RATP qui le fait, la SNCF aussi.
04:04 Et là vous en l'occurrence ici nous à Nantes par exemple,
04:07 c'est forcément du train.
04:09 Donc c'était aussi pour ça ?
04:11 Ça avance ce dossier ? Il y aura un RER un jour à Nantes ?
04:13 - Bien évidemment, c'est très complémentaire avec l'ouverture à la concurrence.
04:16 Sur les RER métropolitains, avec Johanna Roland,
04:20 on a été candidat notamment pour ces premiers RER métropolitains au niveau national.
04:25 - Donc là il y a une passerelle gauche-droite entre la présidente de la région et la présidente de la RER.
04:28 - Bien évidemment on travaille pour l'intérêt général,
04:30 et je pense que c'est important à montrer par rapport au premier sujet qu'on a évoqué.
04:32 Et aujourd'hui, nous le RER métropolitain, on le travaille déjà depuis 2019.
04:37 Donc on est prêt à le lancer dans la région des Pays-de-la-Loire,
04:40 d'abord sur Nantes, et ce qui est valable pour Nantes,
04:42 peut l'être également sur l'ensemble de la région.
04:44 Et c'est plus de trains également, c'est un train toutes les demi-heures,
04:47 dans toutes les gares, dans les deux sens.
04:49 - Allez, en 30 secondes si c'est possible, un mot sur l'aéroport.
04:51 Je sais que vous êtes allé plaider la cause auprès des ministres du transport,
04:57 pour qu'on avance enfin sur ce dossier d'aéroport à Nantes,
05:00 qui est sous-dimensionné, dites-vous.
05:02 Là encore, ça va bouger, parce qu'on est en train de bitumer la piste là visiblement en ce moment,
05:06 mais on ne veut pas de la grandir.
05:07 - Oui, c'est même en dehors de l'allongement de la piste,
05:10 il y a des engagements de l'État qui ont été pris,
05:12 notamment dans le cadre du contrat d'avenir.
05:14 Moi je veux que cet aéroport soit digne du développement de notre région.
05:17 Et aujourd'hui, l'État n'est pas au rendez-vous,
05:20 aujourd'hui l'État a une dette vis-à-vis de la région,
05:22 en tout cas, c'est le combat que je porte actuellement.
05:24 - Bon, s'il y a un remaniement bientôt, vous répondez si on vous appelle ?
05:28 - Ah mais je ne change pas de position, je suis très bien en tant que présidente de région.
05:31 - Merci beaucoup Christelle Morand, c'est juste ça parce que je vous pose des questions,
05:34 votre nom avait circulé lors du précédent, il y a un an, donc on ne sait jamais.
05:37 - Ah mais je suis très bien comme présidente de région.
05:39 - Ça va, c'est dit. Merci beaucoup d'être venue ce matin à la session du Conseil Régional,
05:41 c'est toute la journée, merci beaucoup.