• l’année dernière
Les deux plus grands enfants de Karine Esquivillon témoignent en exclusivité sur BFMTV, après que Michel Pialle, leur père et beau-père, ait avoué avoir tué « accidentellement » Karine Esquivillon. Pour rappel, Michel Pialle avait signalé la disparition en mars dernier de Karine Esquivillon. Après des mois de recherches, le mari de Karine Esquivillon a avoué avoir tué « accidentellement » sa femme, alors qu’il était en garde à vue. 

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Transcription
00:00 - C'est trop facile.
00:02 Comment...
00:03 On peut pas lui faire confiance.
00:05 C'est quelqu'un qui est mythomane de base,
00:06 qui passe son temps à mentir en fait.
00:08 Comment vous voulez que...
00:10 Quand il nous dit "ah bah j'ai fait pas exprès",
00:11 comment on peut le croire en fait ?
00:12 C'est ça le problème.
00:13 - Et puis y'a des choses qui ne vont pas,
00:15 comme je disais,
00:16 si vraiment il nettoyait cette arme là...
00:18 - Pourquoi elle était chargée ?
00:19 - Pourquoi elle était chargée,
00:20 pourquoi elle n'était pas...
00:21 - Pourquoi elle était coupée d'un silencieux ?
00:22 - C'est ça. Pourquoi elle n'était pas démontée à ce moment là ?
00:24 Je connais ma mère,
00:25 elle avait une phobie des armes,
00:28 elle détestait ça,
00:29 donc elle s'en éloignait le plus possible.
00:31 Donc la coïncidence que l'arme soit montée,
00:34 chargée,
00:35 que soi-disant il la nettoyait,
00:36 alors que pendant le nettoyage
00:37 elle est censée être déchargée et démontée,
00:40 et que bizarrement elle passe pile à ce moment là,
00:42 au moment où il tire,
00:44 et il tire accidentellement,
00:45 c'est trop gros.
00:46 Et puis même quelqu'un qui a connu ça,
00:48 accidentellement,
00:49 comme on en parlait avec mes frères,
00:51 normalement y'a une panique.
00:53 Y'a une panique.
00:54 On appelle un membre de la famille,
00:55 on appelle les pompiers,
00:56 on appelle les gendarmes,
00:57 mais on appelle quelqu'un,
00:58 on ne va pas prendre le corps,
01:00 le charger dans la voiture
01:01 comme un vieux sac de course,
01:03 et le balancer dans une forêt
01:04 comme un morceau de viande.
01:06 Il a même pas donné la peine de la recouvrir,
01:09 tiens, il l'a posé là,
01:10 il est parti.
01:11 - Il aurait pu l'enterrer,
01:12 il aurait pu même revenir l'enterrer
01:13 s'il avait pas le temps,
01:14 je sais pas,
01:15 mais pour moi c'était vraiment un déchet,
01:16 on la jette et puis c'est fini.
01:17 - Si elle a été balancée,
01:18 ça s'arrête là,
01:19 il va chercher les enfants à l'école,
01:20 il fait comme si de rien n'était,
01:21 il envoie des messages,
01:23 il fait croire à une disparition,
01:24 il regarde droit dans les yeux de ses enfants,
01:27 non, même à des amis de la famille,
01:30 je n'ai rien fait,
01:31 j'aurais jamais pu faire de mal à ta mère,
01:32 regarde ta porte ouverte,
01:33 Eva-Louise,
01:34 on sait jamais si elle arrive,
01:35 on sait jamais,
01:36 le discours pour les 20 ans,
01:37 les cadeaux de la Fédération,
01:38 c'est pas possible,
01:39 c'est, enfin,
01:40 pour un accident,
01:41 pour moi c'est pas possible.
01:43 - Moi il y a une question que je me pose,
01:45 j'arrive pas à comprendre
01:46 comment à la base,
01:47 quelqu'un qui a,
01:48 on vient de connaître son passé,
01:49 qui a quand même un casier judiciaire,
01:51 qui a des antécédents en psychiatrie,
01:52 comment il peut avoir un port d'armes,
01:55 ou être inscrit dans un centre de tir ?
01:57 - Il avait des armes.
01:58 - Oui, il avait des armes,
01:59 il était inscrit dans un centre de tir,
02:00 mais comment avec un passé comme ça ?
02:01 - Vous le saviez qu'il avait des armes,
02:02 mais pourquoi est-ce qu'il avait des armes ?
02:03 - Parce qu'il allait au centre de tir ?

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