LIGUE 1 - Cette semaine dans le FC Stream Tream, Maxime Dupuis et Martin Mosnier poussent un mini "coup de gueule" sur la place de l'indice uefa dans l'esprit des clubs français et la crainte qu'il suscite quant au déclassement des formations de l'hexagone en Europe. Mais pour nos journalistes, le problème se situe ailleurs. Après tout, il suffit d'être meilleur, la question ne se poserait pas.
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00:00 Le coefficient UEFA de la France est devenu quasiment le plus grand suspense de l'actualité
00:05 sportive.
00:06 Il n'y a pas une semaine de Coupe d'Europe sans qu'on regarde ça fébrilement pour se
00:10 dire "attention on est cinquième, est-ce qu'on va se faire passer par les Pays-Bas,
00:13 est-ce qu'on va se faire passer par le Portugal ?" parce qu'il faut le dire.
00:15 Perdre une place c'est reculer évidemment dans la hiérarchie européenne et c'est aussi
00:23 perdre notamment le bénéfice de trois clubs dans la prochaine mouture de la Ligue des
00:28 Champions.
00:29 Trois clubs directement qualifiés.
00:30 Il y a un quatrième en Barrage c'est ça ?
00:33 Oui.
00:34 Donc c'est costaud quand même.
00:35 C'est costaud mais j'en peux plus.
00:38 Non mais vraiment on est en train de regarder ça.
00:41 En fait on a l'impression qu'on prend ce classement comme une cause et non une conséquence.
00:45 Mais non c'est juste que le football français est nul en club et que si on dégringole
00:50 ce sera bien fait pour nous tout simplement.
00:52 C'est que les Pays-Bas, surtout le Portugal avec Benfica qui est en quarte finale, encore
00:58 une fois c'est quelque chose de mathématique.
01:00 On est tout le temps en train de courir derrière ça.
01:02 J'ai l'impression que c'est devenu un épouvantail du football français.
01:05 Or moi ça m'agace parce qu'on a qu'à être meilleur tout simplement.
01:07 On ne se poserait pas la question.
01:08 Sept Coupes d'Europe je crois pour le Portugal, onze pour les Pays-Bas, deux pour la France.
01:16 Et je ne parle même pas de la Ligue des Champions parce que je crois que c'est six Pays-Bas,
01:19 quatre Portugal et un pour les clubs français.
01:22 Donc à un moment donné effectivement si on dégringole c'est qu'on l'aura bien
01:26 cherché et qu'on l'aura bien mérité.
01:28 Cette année on se fait sortir par Shakhtar et les Verkhusen pour Rennes et Monaco.
01:32 Voilà c'est notre niveau.
01:33 Alors à part Nantes qui se fait sortir par la Juve, où là tu te dis que c'est vrai
01:37 qu'il y a un delta entre les deux équipes, le PSG ils doivent normalement, regardez
01:41 dans les yeux le Bayern, ils ne sont pas à la hauteur.
01:43 Monaco n'est pas à la hauteur.
01:44 Rennes n'a pas été à la hauteur.
01:46 On en est là.
01:47 Et de leur côté, Alkmaar ils sont toujours là, le Sporting ils sont toujours là, Benfica,
01:52 Porto ils sont toujours là.
01:53 Donc à un moment, voilà, c'est comme tu le disais, on est nul.
01:56 On est nul, on n'est pas nul cette année, on est nul depuis des années.
01:59 Alors parfois, comme en 2017, il y a, ce sont des accidents.
02:04 Les accidents c'est quand la France réussit et arrive à placer deux équipes dans le
02:11 dernier carré des compétitions européennes.
02:12 La vérité c'est qu'on n'en gagne pas, c'est même pas qu'on en gagne plus, c'est
02:17 qu'on n'en a quasiment jamais gagné.
02:19 Hormis dans les années 90 où on en gagne deux, voilà sinon on n'a quasiment jamais
02:23 gagné, on n'est même quasiment jamais en finale.
02:25 Le Portugal et le Pays-Bas le sont beaucoup plus.
02:28 Donc il n'y aurait rien d'infamant, de choquant à voir cette cinquième place nous
02:33 échapper.
02:34 Oui, les années 90 c'est vraiment l'âge d'or du football de club français au-delà
02:37 des victoires parce que la France était, il me semble, deuxième pays aux coefficients
02:42 UFA, derrière l'Italie qui était évidemment très au-dessus, mais deux Coupes d'Europe
02:47 en trois ans avec l'OM et le Paris Saint-Germain.
02:49 Bordeaux qui avait eu une finale.
02:50 Bordeaux en finale la même année que le Paris Saint-Germain.
02:52 L'OM qui en fait une en 99, l'OM qui en fait une en 91.
02:55 L'année de l'OM qui gagne contre le Milan C, il y a dans les deux autres demi-finales
03:00 en C3, au Serre et le PSG.
03:03 Donc voilà, et encore une fois c'est Bosseman qui a un peu tout tué parce qu'évidemment
03:07 les talents se sont exportés, que le football français n'a pas suivi, mais à un moment
03:10 voilà on a que ce qu'on récolte, ce qu'on mérite.
03:13 Et surtout ce qui m'agace, c'est ce regard sur le coefficient UFA, ces comptes d'apothicaire
03:18 alors que les clubs français jouent aux épiciers.
03:20 Salut !
03:20 [Générique]