• l’année dernière
Revivez cette saison exceptionnelle du HAC à travers un film retraçant l'épopée grisante des Ciel&Marine avec le récit de Luka Elsner et des images inédites du vestiaire, du mois de juillet jusqu'au final le 2 juin face à Dijon et à la clé une montée et un titre de Champion de France de Ligue 2 BKT.

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Sport
Transcription
00:00 - Tu veux que je prenne ce T-shirt ?
00:01 - C'est vrai ?
00:02 - Ouais, pour ce qui symbolise, c'est magnifique.
00:04 - Le Marseillaise, oh oui !
00:09 11 mois de travail acharné.
00:11 Et puis finir en apothéose à la maison.
00:15 Quel chemin parcouru, quelle fierté aussi d'avoir fait vibrer cette ville.
00:27 C'est de ça que les garçons doivent être le plus fiers,
00:30 c'est d'avoir donné sur le terrain.
00:32 Et au final, aboutir à cette montée, ce titre, c'est incroyable.
00:39 2 juin 2023, le HAC est champion de France de Ligue 2
00:52 pour la sixième fois de son histoire.
00:54 Un an plus tôt, il fallait tout reconstruire, dans l'urgence,
00:59 avec une nouvelle équipe dirigeante et un nouveau coach, le Kyle Snayer.
01:03 - On a simplement retroussé les manches et puis on s'est pas posé de questions,
01:06 on a essayé d'avancer le plus vite possible, d'abord avec la constitution du staff.
01:09 C'était un vrai challenge parce qu'il a fallu recomposer un petit peu tout ça.
01:14 Et on a fait ça avec Mathieu, son équipe, Momo, je viens.
01:18 C'était pas simple, mais en même temps, il y avait un vrai enthousiasme
01:22 de démarrer ce projet.
01:24 Et ça s'est assez rapidement mis en place,
01:28 même si je crois qu'on a démarré la préparation en n'étant pas vraiment au complet.
01:32 Beaucoup de tension et beaucoup d'urgence, mais en même temps, beaucoup d'énergie.
01:36 Le début de saison peut inquiéter de l'extérieur,
01:39 surtout dans une saison à quatre relégations.
01:42 Après trois journées, le HAC ne compte que deux points
01:45 et n'a marqué qu'un seul but.
01:46 - Mais dans le travail du quotidien, dans ce qu'on voyait à l'entraînement,
01:50 dans ce qui s'est retranscrit aussi au début, dans les premiers matchs de championnat,
01:55 il y avait quelque chose en fond qui invitait à l'optimisme.
02:01 En tout cas, nous, de l'intérieur de l'équipe, c'est ce que nous avions senti.
02:04 La manière dont on livre le match à Valenciennes
02:07 nous offre quand même les prémices d'une idée générale
02:11 de ce que l'équipe pourrait être.
02:13 Une analyse qui se confirme rapidement.
02:15 Le déclic survient le 20 août à Saint-Etienne.
02:18 - Ce moment-là est déclencheur, je pense, d'un état de confiance.
02:22 - Un amas de joueurs à hauteur du point de pénalty.
02:24 Le ballon, il est repris, il est bu !
02:26 Préparation, quitte à la peau d'Abd al-Hawiwi !
02:29 Victor Licale ! Et deux-trois !
02:31 Stéphanoise l'a repris, c'est le quatrième !
02:33 Christophe Auropéry !
02:35 Et Abraham est à cinquième !
02:36 Le centre, il est bon ! Et deux-six !
02:39 - Super entame de match, de la qualité dans tous les secteurs.
02:42 Une équipe complète qui, jusqu'à la dernière seconde, ne lâche rien,
02:45 qui joue pour marquer des buts.
02:47 Franchement, c'était top, j'ai adoré.
02:49 Félicitations, magnifique !
02:51 On doit nous donner beaucoup d'espoir pour la suite !
02:53 6-0, le HAC inflige au vert la plus lourde défaite de leur histoire à Geoffroy Guichard.
03:01 Les Ciel et Marine enchaînent les bonnes prestations.
03:03 Fort d'un bon nul contre Amiens et d'une probante victoire à Laval,
03:07 les Havrets se présentent gonflés à bloc face à Caen,
03:11 leader invaincu avant cette septième journée.
03:13 - Nous avons réussi à entrer dans un état de forme à ce moment précis.
03:18 La préparation a bien payé de ce côté-là.
03:21 C'est vrai que l'élément de surprise d'une équipe qui n'est pas trop attendue,
03:25 contre laquelle on ne se prépare pas trop,
03:27 nous a favorisé un enchaînement de très bons résultats
03:33 combinés à des contenus footballistiques très intéressants.
03:36 C'est aussi à ce moment-là qu'on se crée une espèce d'identité
03:39 de ce qu'on va être dans la saison, de ce qu'on essaiera d'être dans la saison.
03:42 Ça demande certaines qualités de pouvoir gagner ce genre de match-là
03:46 et la manière dont on l'a gagné, avec une grande maturité,
03:52 avec une équipe qui assumait énormément d'intensité,
03:57 on a vu à ce moment-là qu'on avait du répondant aussi dans ce côté compétitif.
04:04 Victor Descalques qui s'annonce !
04:06 Oui !
04:08 Une ouverture du score !
04:10 Le ballon dans la surface de réparation, le centre peut-être !
04:14 Le ballon qui traîne !
04:15 Oui !
04:17 Le ballon de Villabré !
04:19 Cette mentalité de gagnant et de gagner des moments importants,
04:22 c'est certainement une référence dans la saison
04:26 et ça nous a permis aussi d'aborder correctement
04:31 les autres échéances dans la suite de la saison.
04:33 Gagner un derby, historiquement, ça représente quelque chose
04:36 et je pense qu'aussi ça a généré chez nos supporters
04:40 un regain d'énergie, un regain de fierté,
04:44 d'aller simplement soutenir l'équipe et supporter ce groupe de garçons
04:52 et ça nous a servi pour pouvoir avoir une belle atmosphère par la suite de la saison.
04:57 Une victoire bien sale !
04:59 J'aime, j'aime, j'aime vraiment !
05:01 On ne l'a pas joué jusqu'à aujourd'hui comme ça.
05:03 J'adore ces victoires mode Ligue 2 contre le leader,
05:06 vous avez fait le taf incroyable les mecs, jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde,
05:10 tout le monde s'est battu comme des chiens.
05:12 Ils ont eu une occasion, c'est la dernière, on ne leur a rien donné,
05:15 même si dans le jeu on était plus durs aujourd'hui,
05:17 mais c'est normal, on enchaîne trois matchs comme ça dans une semaine.
05:20 On a souffert ensemble, on a gagné ensemble
05:22 et on commence à ressembler à quelque chose au niveau du placement.
05:25 Félicitations de tout mon cœur, full staff, bravo les mecs !
05:28 Bravo !
05:30 Après cette victoire face à Caen, le hack bondit de la 8ème à la 4ème place
05:36 et enclenche une impressionnante série.
05:38 Victoire à Nieurg et contre Annecy, succès concluant face à Bastia et Metz,
05:44 nul à Dijon et Rodèze, arrive ce match à Diochon face à QRM,
05:50 à un moment marquant dans la saison.
05:52 Ça restera le moment où on bascule en tête.
05:58 C'était loin d'être simple, mais aussi face à une équipe
06:01 qui a mené la vie dure à beaucoup d'autres équipes par la suite.
06:05 On a gagné souvent de cette manière-là dans la saison,
06:09 tenir dans les moments difficiles, ne pas abdiquer, ne pas concéder trop de choses
06:14 et piquer au moment juste où il fallait, avoir cette notion d'efficacité.
06:20 Après, il y avait cette sensation globale que nous étions dans un bon moment de réussite
06:26 et que quand on avait besoin d'un moment favorable, il se présentait à nous.
06:32 Et cette victoire à Rouen représente un moment sympa,
06:38 mais encore une fois, personne à ce moment-là se dit "Ah, on passe premier,
06:43 là il ne faudra plus lâcher la chose jusqu'à la fin de la saison".
06:47 Ça n'a pas été si marquant que ça.
06:49 On est premier là, non ?
06:50 Ouais, je crois qu'on est premier.
06:51 On est premier là ?
06:52 Oui, on est premier ! On est premier même !
06:55 Dans la douleur ?
06:56 Oui !
06:57 Avec un bon adversaire ?
06:59 Oui !
07:00 Avec les vrais valeurs ?
07:01 Oui !
07:02 C'est avec ce nouveau statut de leader que les Ciel et Marine se présentent à Guingamp,
07:12 dernier match avant la trêve Coupe du Monde.
07:15 Là encore, ils frappent fort en s'imposant dans les dernières secondes sur un but de Nabil Alioui.
07:21 C'était une fin idéale de cette première partie de championnat.
07:25 La manière est semblable à celle qui a été utilisée contre QRM.
07:31 Encore une fois, cette notion de solidité, d'arriver à emmener des matchs assez loin en termes d'intensité,
07:40 de tenir longtemps, peut-être plus longtemps que les adversaires,
07:43 aussi bien athlétiquement que dans la partie concentration.
07:46 Et puis frapper dans les moments clés, notamment par les coups de pierreté
07:50 qui ont été un élément incroyablement important de notre saison.
07:54 En tête après 15 journées, avec 4 points d'avance sur Bordeaux et 5 sur Sochaux,
08:09 c'est avec le plein de confiance que les Ciel et Marine abordent la trêve et le stage à Agadir au Maroc.
08:15 Le stage nous semblait important parce qu'effectivement nous ne l'avions pas vécu l'été.
08:19 Comme nous nous entraînions beaucoup, il y avait un petit danger d'installation d'une routine,
08:24 surtout si on devait refaire trois semaines à Sochans sans trop se déplacer.
08:28 Donc le stage était une super idée, avoir un peu de soleil
08:33 et puis vivre un déplacement à l'étranger pour le club, ça représentait aussi un défi.
08:39 Et pour les joueurs, le moment de pouvoir vivre quelque chose ensemble.
08:45 On a beaucoup travaillé sur place, dans des conditions différentes de ce qu'on connaissait à la maison.
08:50 On a partagé des soirées, on a des petits moments d'accroche.
08:57 On a pu avoir quelques jeux après les repas du soir.
09:03 C'est là où le groupe se solidifie encore un petit peu plus,
09:09 où on trouve des repères différents et je pense que ça nous a beaucoup servi de vivre ce moment-là.
09:15 Personne n'était capable de dire quel effet cela aura sur les organismes.
09:20 Cette séparation-là n'était qu'un réajustement par rapport à ce que nous avions déjà fait auparavant.
09:28 Et cette base nous donnait pas mal de confiance sur notre capacité à repartir fort dès la fin de la trêve.
09:34 C'est le 26 décembre que reprend la compétition, une date inédite dans le foot français.
09:40 Le Stade Océane est à guichets fermés, une grande première en match officiel.
09:45 Il est vrai que l'affiche est somptueuse entre le Hac et Bordeaux sans dauphins.
09:49 Oui, d'être de suite dans le grand bain avec un gros match, c'est peut-être la meilleure manière de repartir.
09:56 Et ça nous a aussi guidé sur notre préparation d'être prêt tout de suite,
10:00 et sur les entraînements de porter les choses à très haute intensité.
10:04 Parce que nous avions un calendrier infernal sur cette fin décembre, début janvier,
10:10 avec un enchaînement de gros matchs à gros enjeux.
10:14 Et autant en regardant le calendrier on peut avoir un peu peur,
10:19 et autant on se dit que c'est ce qu'il faut pour nous, c'est-à-dire enchaîner tous les gros matchs.
10:25 Et à la sortie de ça on pourra dire, est-ce qu'on y est encore,
10:28 ou est-ce que simplement nous n'avions pas les moyens de rivaliser.
10:33 Et à la sortie de ça, on se regarde tous et on se dit, peut-être que c'est possible.
10:40 Et surtout, c'est pas moi !
10:45 Bravo !
10:49 On ne peut pas lâcher le steak.
10:51 On ne lâche rien les mecs.
10:52 On ne lâche rien du tout.
10:53 On ne lâche rien. Les mecs, on ne lâche rien !
10:55 La notion de solidarité, la notion de sacrifice, elle était présente jusqu'à la dernière seconde.
11:00 Donc félicitations sur ça. Félicitations pour la victoire.
11:03 On va aller étape par étape, petit à petit, sans perdre l'humilité.
11:08 Mais je suis sûr qu'on va aller au bout ensemble.
11:10 Félicitations, on repart dans la vie !
11:12 Après ce match face à Bordeaux, le HAC va enchaîner les confrontations face aux grosses cylindrées du Chantenay,
11:21 notamment Sochaux, devenu entre-temps le nouveau dauphin du HAC.
11:25 La réalité, c'est que nous étions prêts à jouer ces matchs-là à ce moment-là.
11:29 Et que peut-être certaines des équipes, notamment Bordeaux, voire Metz,
11:34 on a vu leur capacité à carburer sur le mois de mars, sur le mois d'avril.
11:39 Peut-être que c'était mieux qu'on les joue à ce moment-là.
11:41 Maintenant, je pense que le mois de janvier et février passent tellement vite,
11:49 justement parce qu'on a ce calendrier infernal et qu'il n'y a aucune chance de relâchement,
11:53 aucune chance de prendre un match à la légère.
11:59 Et oui, au final, on se dit que ça a été une très bonne période pour nous.
12:05 Le bilan de cette période à haut risque, deux victoires contre Bordeaux,
12:09 une victoire et un nul contre Sochaux, sans oublier des moments forts,
12:14 comme le but de Wally De La Jama à Bordeaux, le triplé de Quentin Cornet face à Nîmes
12:19 et le but égalisateur de Jamal Thiaré à Amiens à la dernière minute.
12:24 On ne peut pas vivre une saison aussi positive que la nôtre sans avoir des moments exceptionnels.
12:31 Et on en a eu quelques-uns, des buts exceptionnels, des sauvetages exceptionnels aussi,
12:36 un peu de réussite par-ci, par-là.
12:38 Mais dans la globalité, pour avoir une saison comme ça, où on finit premier,
12:42 on doit avoir une grosse base de choses solides, avec des petites étincelles.
12:49 Et on a eu certaines étincelles qui venaient peut-être de moments ou de matchs
12:55 où on ne s'y attendait pas tant que ça.
12:57 Mais ça sublime finalement la saison et ça donne aussi un regard un peu différent
13:03 sur une équipe qui a été capable d'aller puiser dans des ressources inattendues,
13:06 dans des moments importants.
13:08 "Pamoude pour El Hacham, vas-y, vas-y, vas-y, voilà ! Le but en vrai !
13:14 Le but de Walid El Hacham ! La frappe extraordinaire de Walid El Hacham !
13:21 Et le ballon qui vient se loger dans la lucarne ! Quelle frappe de Walid El Hacham !"
13:28 Des héros éphémères se sont manifestés pour rentrer tout de suite de nouveau dans le cadre collectif.
13:36 Et ça, ça a été incroyablement important que tous nos héros momentanés
13:43 tout de suite rebasculent vers le groupe.
13:45 "Juste pour vous dire, vous êtes juste des malades.
13:49 Ce que nous avons réalisé ce soir, c'est exceptionnel.
13:52 C'est exceptionnel avec les valeurs que vous avez affichées, la qualité aussi,
13:56 parce que tout le monde a eu la chance, la chance, la chance.
13:58 On est restés constamment dans le match.
14:00 On a joué au football dans les bons moments.
14:02 On a eu des occasions, on les a mises au fond.
14:04 Et quand c'est Walid qui marche comme ça, tu sais qu'à un moment donné,
14:07 t'es obligé de sortir de la...
14:08 - La soirée est dure, j'oublie de où. - Exactement.
14:10 Mais franchement, fantastique de bosser au quotidien avec vous.
14:13 On vit des moments exceptionnels.
14:16 Je ne sais pas si j'en revivrai beaucoup dans ma carrière après cette saison.
14:19 Mais voilà, beaucoup de fierté de travailler avec vous,
14:22 beaucoup de fierté de travailler tous ensemble.
14:24 Continuez à prendre du plaisir, continuez à bosser comme des chiens.
14:27 Et laissons les autres parler, on a beaucoup de chance.
14:29 Et bien, en avance, on va avoir jusqu'à la 38e journée.
14:32 D'accord les mecs ? Bravo !
14:33 Bravo !
14:34 Bravo !
14:35 Bravo !
14:36 Bravo !
14:37 Oui !
14:38 Yes !
14:40 Plus la saison avance, et plus l'engouement et la ferveur sont palpables
14:44 dans les travées du Stade Océane.
14:46 Le mouvement est enclenché,
14:48 les Scielles-et-Marines réussissent à entraîner toute une ville derrière eux.
14:51 On l'a senti évoluer tout au long de la saison.
14:54 Je me rappelle que pendant la préparation,
14:56 nous avions un entraînement au Stade Océane qui était vide.
14:59 Et qu'on s'était réunis, et que je l'avais dit aux garçons,
15:02 que notre objectif c'est qu'avant la fin de la saison,
15:05 on le remplisse en entier.
15:07 Et quand ce moment arrive,
15:10 je crois que le premier guichet fermé c'est Bordeaux,
15:13 quand ce moment arrive,
15:15 finalement, ça te permet de voir à quel point
15:19 les choses ont été bien réalisées par les garçons.
15:22 Je pense que ça leur permet de faire un retour sur toute cette période-là,
15:27 et de se dire, on a quand même réussi à emmener
15:30 tout ce monde pour voir ce match à Océane.
15:33 Ça n'était jamais arrivé avant.
15:35 Et je pense que ça remplit en termes de confiance.
15:38 Ça rend beaucoup de fierté,
15:40 ça connecte encore un peu plus à l'environnement.
15:42 Et la réussite sur ces grands matchs à domicile,
15:45 là aussi, générait, je pense, au sein du peuple,
15:49 la vraie, une envie d'être là,
15:52 une envie de participer à ces moments et à cette fête.
15:55 En ce lundi 13 mars,
15:57 le HAC affronte l'autre équipe en forme du moment,
16:00 Metz, qui n'a justement plus perdu depuis le match allé au stade Océane.
16:04 Un match qui, rétroactivement,
16:06 aura une importance capitale sur l'issue du championnat.
16:09 À Metz, effectivement, on se fait un petit peu malmener,
16:13 comme ça a été le cas à Bordeaux sur une certaine période.
16:16 Pour nous, une des clés de la saison,
16:18 c'est qu'on ne s'est pas fait malmener 90 minutes par personne.
16:21 Et du coup, on a toujours su revenir dans les rencontres,
16:26 répondre à un certain moment et trouver des ressources
16:29 pour se réaccrocher à un résultat positif.
16:32 À Metz, ça a été le cas.
16:34 On arrive à prendre un point là-bas.
16:37 Mais aujourd'hui, oui, on voit que chaque point pris
16:41 a été un point décisif sur le classement final.
16:44 Mais c'est aussi avec cette attitude-là que nous entraînons la semaine.
16:49 Chaque moment, chaque détail, chaque point va être important.
16:53 Et parfois, on a eu des matchs nuls qui avaient un peu le goût de la défaite,
16:59 mais on se disait que ça reste quand même un point pris.
17:02 Et à Metz, c'était un gros point face à une équipe
17:06 qui avait tout misé sur le fait de nous battre
17:09 et nous n'avions pas donné cette possibilité.
17:12 Bon point, après, le résultat n'est pas si mauvais que ça.
17:15 On pourrait paraître un point, même si on aurait préféré partir avec trois.
17:18 C'est dans un stade Océane, à guichets fermés,
17:20 pour la deuxième fois de la saison que le HAC reçoit l'AS Saint-Etienne,
17:24 une équipe qui s'est considérablement renforcée durant le Mercato
17:28 et qui n'a plus grand-chose à voir avec celle du début de saison.
17:32 Cette fois, le match nul laisse des regrets.
17:35 C'est peut-être le seul moment de la saison où on fait preuve de naïveté,
17:39 où on offre un petit peu le retour.
17:43 Dans la globalité du match, le match nul n'était pas non plus un scandale.
17:48 Sur la première mi-temps, on a eu beaucoup de difficultés.
17:51 Mais la manière dont on perd les points à la fin, c'était embêtant.
17:57 Sur 38 matchs, ça semble peu, mais c'est vrai que ça nous a gênés sur ce moment-là
18:04 et ça nous a peut-être servis par la suite.
18:06 Ce match de Saint-Etienne annonce une période un peu plus difficile.
18:10 Le HAC est accroché à domicile par Guingamp et QRM,
18:13 mais parvient à maintenir le rythme en s'imposant non sans mal à Pau et à Nîmes,
18:18 deux équipes à la lutte pour leur survie en Ligue 2.
18:21 C'était une période difficile, mais attendue.
18:23 Encore une fois, on est dans une position où on est devant,
18:26 où tout le monde chasse et on a une série d'investissibilités que tout le monde veut faire tomber.
18:30 Ça, c'est indéniable et ça rend les matchs beaucoup plus difficiles.
18:33 On rentre dans un moment où il y a des équipes qui se battent pour leur survie aussi
18:36 et beaucoup d'énergie.
18:39 On n'oublie pas que Nabil nous a manqué pendant longtemps,
18:44 que Gauthier a raté beaucoup de matchs, qu'on perd Yacine à Pau.
18:48 Au final, personne ne se pose trop la question de son absence,
18:51 mais c'est une absence majeure sur la fin de saison.
18:55 On a des suspendus.
18:58 Djamal Thiaré nous a manqué pas mal aussi sur une longue période.
19:02 Juste deux secondes.
19:04 On a commencé notre dernière ligne de cadre, il nous en reste encore un petit peu à mettre.
19:08 J'espère que vous aurez le caractère de rajouter une ligne encore supplémentaire.
19:13 On a fait un beau pas aujourd'hui avec les valeurs.
19:16 On a été dans la merde, on a été dans la difficulté,
19:18 des fois on aurait pu gérer mieux ou différemment,
19:21 mais dans ces matchs-là, dans ces moments-là, rappelez-vous ce que je vous ai dit dans la causerie.
19:26 On se rappellera de cette baston ici, sous la pluie, avec Alstade qui nous insulte.
19:31 On se rappellera de ce moment-là et on en sera fiers parce qu'on sera champions avec ce match-là.
19:34 Bravo les mecs.
19:36 On a essayé de faire fi à l'abstraction de tout ça,
19:40 mais ça reste des éléments concrets qui peuvent aussi expliquer certaines difficultés pour nous d'obtenir des résultats.
19:47 Mais on va puiser dans toutes les ressources qu'on a dans l'équipe.
19:52 Ce match à Nîmes, qui est extrêmement difficile, avec une équipe un peu recomposée,
19:58 ça reste une grosse performance sur le résultat en lui-même.
20:05 Et de serrer les dents, de résister un petit peu contre tout vent dans des moments comme ça,
20:11 ça démontre la capacité de cette équipe et puis la force, la résilience tout simplement.
20:18 Il y a des éléments difficiles, il faut tenir.
20:21 Il n'y a pas d'obstacles qui doivent nous sembler impossibles,
20:26 et c'est ce que j'avais dit après la trêve.
20:28 Peu importe ce qu'on vit, peu importe les suspendus, les blessés, les difficultés,
20:32 peut-être de mauvais résultats, rien ne doit nous empêcher d'essayer de terminer devant au final.
20:39 Et à chaque fois, il y a eu un rebond, un sursaut.
20:45 Une très belle victoire, on a fait du bien ce soir.
20:48 Je pense qu'on a fait un grand coup et on va continuer comme ça.
20:51 Il ne reste plus que 7 matchs, on va tout donner.
20:53 Je suis admiratif devant vous.
20:55 Vous avez beaucoup insulté sur la deuxième mi-temps, je vous en excuse.
20:57 Vous vous rendez fou des fois.
20:59 C'est incroyable ce que vous faites les mecs, vraiment chapeau.
21:02 On est un petit peu plus près, on n'y est pas encore, mais on est encore un petit peu plus près.
21:06 Là, on s'arrache, on fait du maximum.
21:09 Mais putain, quelle aventure avec vous les mecs, c'est incroyable.
21:12 Avant le déplacement à Caen, le hack semble dans le dur.
21:20 Les Ciel et Marine ne comptent plus que 6 points d'avance sur Bordeaux et 7 sur Metz.
21:24 Si de nombreux observateurs voient déjà le hack chuter à Tornano,
21:28 les hommes de Luka Elsner vont une nouvelle fois démontrer
21:31 qu'ils savent répondre présent lors des grands rendez-vous.
21:34 Presque cette narration nous aide un petit peu.
21:37 Tout le monde se dit que ce serait sympa de raconter une histoire d'une équipe qui se casse un peu la figure.
21:44 Et ça nous a aidés.
21:46 Ça nous a aussi aidés en janvier, en février, ou à l'approche de ces gros matchs.
21:50 De toute façon, le hack, ça démarre toujours bien et ça finit toujours mal.
21:56 Et nous, on s'est battus contre cette idée-là constamment.
22:00 Et ce moment-là où on va à Caen, dans la difficulté, dans le doute que beaucoup essaient de créer,
22:09 dans une adversité incroyable et dans une atmosphère exceptionnellement difficile à maîtriser,
22:16 la réponse est forte.
22:19 Et ça démontre de nouveau la capacité de réponse de cette équipe-là,
22:26 avec un match vraiment propre de notre part.
22:29 Et au final, une victoire qui ne souffrait pas de grandes contestations.
22:35 Et là, on remet les choses dans l'ordre qu'il fallait, au bon moment.
22:41 Le corner de Nabil Aloui, la déviation de la tête peut-être de Lecal, ça revient sur Targali, il la frappe,
22:47 Aloui !
22:48 Aloui !
22:50 Le frappe-le, le but de Targali !
22:53 Il a décroyé la lucarne monstrueuse de Samad Targali !
22:59 Ça fait partie de ces moments magiques qui tourneront en boucle dans les esprits,
23:07 dans les documentaires vidéo, dans l'histoire du hack.
23:12 Des buts exceptionnels qui rajoutent à la magie du moment,
23:17 et qui montrent aussi le talent des joueurs,
23:22 mais leur capacité à sortir un petit peu de leur cadre habituel,
23:30 et de tenter des choses un petit peu spéciales.
23:34 Et quand ça rentre à ce moment-là,
23:37 pour un garçon qui n'avait pas eu une grande contribution jusqu'à maintenant,
23:43 c'est cette petite étincelle supplémentaire qui fait que le film est magnifique au bout.
23:50 Je suis très content, maintenant il faut continuer à poser pour être champion et la monter, inch'Allah.
23:56 Une partie de la série, c'est l'ordre !
24:00 Je n'ai plus de mots pour exprimer ce que je ressens quand on voit ça.
24:05 A chaque fois que vous êtes attendus, à chaque fois que les autres doutent de vous,
24:09 c'est un truc de fou ce que vous faites.
24:11 Félicitations, match incroyable de la première à la dernière minute.
24:14 Toutes les valeurs, mais en plus du foot.
24:16 On a fait un match exceptionnel, on surfe sur ça jusqu'à la fin de la saison,
24:19 et on va emmener ça au bout.
24:21 Dans la foulée de ce coup d'éclat à Caen,
24:26 les Ciel et Marine, ultra dominateurs face à Rodez,
24:29 doivent pourtant attendre les dernières minutes et un coup de pouce du destin
24:33 pour arracher un nouveau succès.
24:35 88ème minute, Chalry, c'est parti au premier poteau,
24:39 la reprise de Chalry !
24:41 Le but ! Le but ! Le but !
24:43 Le but ! Le but !
24:45 Le but ! Le but !
24:47 Le but ! Le but !
24:49 88ème minute !
24:51 C'est sympa !
24:53 Et c'est contre son temps !
24:55 C'est un match de la première à la dernière minute,
24:57 et on a gagné un 32ème match de suite sans défaite,
25:01 un record historique en Ligue 2 sur une seule saison,
25:04 une série impressionnante,
25:06 qui prend fin malheureusement la journée suivante à Annecy.
25:09 C'est une défaite qui n'est pas forcément méritée.
25:12 Là où nous aurions pu mieux faire,
25:15 c'est accélérer sur toute la rencontre,
25:18 parce qu'on démarre bien le match,
25:20 et puis on rentre dans un rythme un petit peu faible,
25:22 après la deuxième mi-temps.
25:24 On fait vraiment le maximum derrière pour essayer de revenir,
25:27 mais ça ne rentre pas, ça ne passe pas.
25:29 La tête de Gauthier Luris pour Quentin Cornet,
25:31 avec Peltoumi dans la sur-patte !
25:33 Peltoumi ! Peltoumi !
25:35 Escalade ! Escalade !
25:37 On se confronte à notre première défaite,
25:39 on n'en fait pas une grande affaire.
25:41 Peut-être qu'on aurait dû en faire une affaire un peu plus importante.
25:46 Ça nous aurait peut-être permis de battre Valenciennes
25:50 la semaine d'après.
25:52 Ça aurait pu nous coûter un peu plus cher,
25:55 parce que des suspensions se sont alignées derrière,
25:58 et plein de mauvaises choses qui venaient.
26:00 Mais généralement avec les défaites,
26:02 il n'y a pas grand-chose de positif qui en ressort.
26:05 Mais ça reste une bonne histoire,
26:08 parce que le foot permet ça.
26:10 Le football permet ces moments-là,
26:12 où on avait regardé les statistiques dans notre système de data,
26:17 on a 60% de chance de perdre ce match, et pourtant on le perd.
26:20 Et au final, c'est bien,
26:22 parce que cette notion intouchable,
26:26 ça va aller au bout facilement,
26:29 et le HAC est déjà en Ligue 1,
26:32 ça l'enlève d'un coup de pinceau comme ça sur une soirée,
26:36 tout ça, ça part.
26:38 Après cette défaite à Annecy,
26:40 le HAC a l'occasion de valider sa montée en Ligue 1 face à Valenciennes,
26:43 une première balle de match manquée.
26:45 C'est donc sur deux défaites consécutives,
26:47 une situation que l'équipe n'avait jamais connue,
26:50 que l'Avray se présente à Bastia avec une deuxième possibilité d'acter la montée,
26:54 mais la tâche s'annonce compliquée face à des Corses 4ème au classement.
26:58 À Bastia, on arrive diminué,
27:00 parce qu'on a des suspensions qu'on traîne de ce match contre Annecy,
27:04 on arrive diminué,
27:06 on arrive dans un contexte où l'équipe en face,
27:09 elle veut absolument nous faire tomber,
27:11 pour bien finir sa saison à la maison,
27:13 et puis surtout dans un contexte de confiance,
27:15 chose que nous, nous n'avions pas trop.
27:17 Et on se prépare à livrer un match de combat,
27:21 d'avoir du répondant au niveau du caractère,
27:24 et de ne pas encaisser.
27:26 On se dit que si on arrive à emmener ce match très loin,
27:29 dans la deuxième mi-temps, sans avoir encaissé,
27:31 ni donner de trop grosses occasions,
27:33 on aura l'opportunité de le gagner.
27:35 Et je pense qu'au final,
27:37 si on ne fait pas cette combinaison d'erreurs
27:40 qui nous amène ce premier but encaissé,
27:43 nous l'aurions remporté ce match, je pense, sur la fin.
27:46 Mais voilà, il y a clairement eu un moment de doute,
27:50 et maintenant que tout est fini,
27:52 je peux facilement le dire, il y a 15-20 minutes,
27:54 où je me dis, là, ça va vraiment poser problème.
27:57 La montée et le titre, ça va être problématique.
28:02 Mais je me le dis dans mon fort intérieur,
28:04 mais ça ne nous empêche pas d'essayer de tout trouver,
28:06 et de tout faire avec le staff, pour trouver des solutions,
28:09 et de balancer toutes nos forces sur le terrain,
28:11 et de nous déséquilibrer complètement,
28:13 pour essayer d'y revenir.
28:15 Mais il y a un côté surnaturel un petit peu à tout ça,
28:19 où Sam Grandcy rentre sur le terrain,
28:23 et puis après le duel gagné par Gauthier,
28:26 et ce rebond dans la surface,
28:28 elle part en lucarne.
28:30 Et peut-être que c'est le but le plus important.
28:33 Peut-être que c'est le but le plus important,
28:35 parce qu'il ouvre des portes supplémentaires
28:37 sur la dernière journée,
28:39 et ça met moins de tension sur la dernière journée,
28:42 et on vit la semaine plus sereinement.
28:45 Le coup franc de Kinkoué, la remise de la tête de Lloris,
28:47 qui est alors dans la surface,
28:49 la frappe de Grandcy, l'égalisation !
28:51 L'égalisation !
28:53 L'égalisation de Samuel Grandcy !
28:59 Ce match nul apaise,
29:02 et de nouveau, on se dit,
29:05 même quand on les croit vraiment dans la difficulté,
29:08 il y a un petit réveil,
29:10 il y a quelque chose qui se passe.
29:12 Et je pense que ce but symbolise beaucoup
29:15 de nos capacités sur cette saison-là,
29:19 de douter, mais en même temps de réaliser quelque chose.
29:24 Avant cette 38ème et dernière journée,
29:26 le HAC, toujours leader,
29:28 ne possède plus que 3 points d'avance sur Porto et Metz.
29:31 Mais il est toujours maître de son destin,
29:33 un nul face à Dijon suffit au HAC pour décrocher la montée
29:37 et le titre de champion de France.
29:39 Ce match pour l'histoire se joue dans un stade Océane incandescent.
29:43 Il y a ce moment où les supporters prennent la parole
29:46 et tout le stade se lève,
29:48 et c'est un des moments où,
29:51 en regardant l'échauffement, j'ai vraiment un frisson.
29:54 Il y a le qui ne saute pas n'est pas vrai,
29:58 qui est déclenché,
30:01 et là il y a vraiment une unité totale du stade
30:04 et une ambiance qui donne la chair de poule.
30:07 Cette ambiance-là, je me dis,
30:24 si tu es sur le terrain, tu portes le maillot,
30:26 tu vas commencer à jouer,
30:28 tes jambes sont légères,
30:30 tu sens de la force.
30:32 Et puis le premier ballon dégagé par Aruna,
30:36 qui est un contraste total avec le début de match
30:40 contre Valenciennes,
30:42 où on sent que nos gars sont là pour gagner.
30:46 Et à ce moment-là, je sais que le match part dans le bon sens
30:51 et qu'on va avoir de grandes chances de le remporter.
30:54 C'est aussi sympa d'avoir Josué Casimir qui marque,
30:58 après avoir été autant décrié sur ses capacités de réalisation.
31:04 Mais il marque ce but avec beaucoup de rage,
31:07 avec une grande, grande force.
31:10 Et ça nous emmène dans la direction souhaitée.
31:13 Grand cir, grand cir,
31:15 au sabord de la surface,
31:17 Samir Richardson, il ne peut pas frapper,
31:19 il retrouve Operé, le saut.
31:21 Allez, allez, allez, allez,
31:24 il y en a un aussi,
31:25 Josué Casimir !
31:29 Et derrière, on fait preuve de toutes nos qualités.
31:32 On ne donne pas d'occasion.
31:34 On est ultra solidaires,
31:36 beaucoup font les efforts nécessaires pour que ça tienne,
31:40 du premier attaquant jusqu'à Arthur.
31:43 Et on ne veut pas donner,
31:46 on ne veut pas donner l'opportunité de se faire punir.
31:49 Et là, on ne sent pas 20, 30 personnes dans le groupe,
31:56 les joueurs, le staff,
31:57 mais on sent vraiment une ville qui tient ensemble
32:01 pour accéder à ce rêve.
32:04 Mais coup de théâtre à 30 secondes de la fin,
32:06 alors que le hack tient sa montée
32:09 sur un coup de sifflet de l'arbitre,
32:11 des supporters croitent en la fin du match
32:13 et envahissent le terrain.
32:15 La rencontre est interrompue pendant 20 minutes.
32:17 Ça a été long, ça n'aurait pas dû arriver
32:21 parce qu'on ne passe pas loin d'un désastre.
32:25 Et nous, avec les 11 mois de travail acharné,
32:31 ce que les garçons ont donné,
32:33 tous les sacrifices nécessaires,
32:36 c'est un moment où tu te dis, mais ce n'est pas possible.
32:39 Ce n'est pas possible pour 30 secondes.
32:42 Au bout de 15 années d'attente,
32:45 il reste 30 secondes à attendre.
32:48 Et c'est pour ça que je rentre dans une...
32:51 Je me transforme.
32:54 Parce que je sens que c'est critique
32:57 et qu'il suffisait d'un mauvais geste,
32:59 d'un moment donné,
33:01 pour que ça se finisse très, très mal.
33:04 Donc oui, c'était des moments de grande angoisse.
33:08 Toute notre saison est à l'image de ça,
33:11 c'est-à-dire difficultés jusqu'au dernier moment,
33:14 dans les derniers instants.
33:16 Et finalement, le Hack Time, il est symbolisé par ça.
33:20 On va au bout du suspense.
33:22 Tout finit par rentrer dans l'ordre,
33:24 sans le moindre incident.
33:26 Le match peut donc reprendre,
33:28 mais pour une seule seconde,
33:30 en l'absence des Dijonais restés aux vestiaires,
33:32 le Hack est champion et retrouve la Ligue 1.
33:35 Nouvel envahissement de terrain.
33:37 Cette fois, la fête peut commencer,
33:39 au Stade Océane, puis dans les rues du Havre, le lendemain.
33:42 À ce moment-là, on partage ce bonheur avec eux.
33:45 Et en même temps, tu te dis...
33:48 Ça paye tous les efforts fournis par tout le monde jusque-là.
33:55 Et puis surtout, ça te dit...
33:57 J'ai envie de revivre le plus de fois possible ces moments-là.
34:00 Parce que l'être humain est fait pour partager des émotions positives avec les autres.
34:06 Et c'est dans ça qu'il se retrouve le plus complet.
34:11 Et donc ce moment de célébration est absolument génial.
34:14 Ce que je retiendrai le plus, c'est les moments de simplicité.
34:18 En tout cas pour moi, les matinées avec le staff à préparer,
34:23 à rigoler, les déplacements à l'extérieur, au fin fond de la France.
34:29 Puis de se retrouver le soir à discuter de tout et de rien
34:33 avec toute l'équipe technique, le staff, le staff médical,
34:37 avec les séances difficiles avec les joueurs.
34:41 En fait, c'est tout de notre quotidien.
34:43 Et moi, je retiens ce parcours, cette aventure quotidienne,
34:47 ces moments de simplicité où les liens se créent, où le groupe se forme.
34:52 J'ai presque la larme aux yeux quand je pense à notre groupe.
34:56 Les joueurs ont été extraordinaires.
34:59 Je suis tellement fier d'avoir vécu ce truc avec eux.
35:03 On partait de loin, mais ils ont donné au staff tellement de plaisir au quotidien,
35:10 tellement d'investissement, tellement d'efforts, de sueur.
35:15 Et puis la qualité d'une relation humaine.
35:18 On s'entendait très bien et quand on s'entend très bien,
35:22 c'est pas compliqué de pouvoir leur rentrer dedans quand ils en ont besoin.
35:26 Mais aussi beaucoup d'amitié, beaucoup de liens très resserrés
35:31 et beaucoup de sincérité.
35:34 Personne ne faisait semblant.
35:36 Il n'y avait pas de tricheur.
35:38 Et c'est pour ça que cette aventure a été possible.
35:42 Comme je l'ai dit à la dernière journée,
35:44 je n'aurais choisi personne d'autre pour aller dans cette bataille face à Dijon que ces gars-là.
35:51 Je l'ai dit au balcon, nous sommes unis pour la vie.
35:54 C'est une réalité.
35:55 Tout le monde en profitera.
35:58 Une année exceptionnelle avec des garçons exceptionnels
36:02 qui ont donné des nouvelles couleurs au HAC
36:06 et qui resteront à jamais dans l'histoire.
36:08 Mais surtout, ils resteront toujours dans nos cœurs à nous,
36:11 nous qui avons vécu cette histoire au plus proche avec eux.
36:15 Et c'est inoubliable.
36:19 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
36:34 2022-2023.
36:38 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
36:43 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
36:48 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
36:53 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
36:58 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
37:03 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.
37:09 Le Havre a fait cycle champion de France de Ligue 2 des 4 ans.

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