• l’année dernière
C’est une nouvelle illustration des synergies dans l’audiovisuel public.

« Tout est parti d’une blague ! » Comme souvent avec Willy Rovelli, c’est sur le ton de l’humour qu’il a lancé l’idée de s’inviter à déjeuner chez les Français. C’était au cours de son émission de radio « On n’est pas à l’abri d’faire une bonne émission », sur France Bleu. Il a reçu tellement de demandes qu’il en a fait un rendez-vous mensuel. Un concept qui a séduit France 3 et voilà comment un programme radio devient aussi un programme télé. Le premier numéro de « Willy vient déjeuner chez vous » est diffusé samedi 24 juin à 12h55. L’animateur et sa bande se sont déplacés chez un couple d’agriculteurs qui possède la dernière ferme d’Annecy. Ils ont installé micros et caméras dans l’étable et ont discuté avec eux de leur quotidien, de leurs envies, espoirs, difficultés, toujours avec le sourire.
Les fans de Fort Boyard retrouveront également Willy Rovelli tout l’été dans son rôle de Shérif. Il sera également aux commandes pour la première fois de la 2e partie de l’émission. Willy Rovelli est l’invité médias de Célyne Baÿt-Darcourt

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Transcription
00:00 Bonjour Willy Revelli ! Bonjour France Info ! On n'est pas à l'abri de faire une bonne émission.
00:04 Ça c'est le nom de votre rendez-vous chaque jour sur France Bleu.
00:07 Et alors c'est une première symbole de la synergie entre les maisons de l'audiovisuel public.
00:11 Ça va désormais se décliner sur France 3.
00:14 Alors sous un autre titre, j'ai eu du mal à comprendre.
00:16 Ça s'appelle « Willy vient déjeuner chez vous ». Premier numéro demain samedi.
00:21 Ils sont au courant les gens chez qui vous débarquez ? Ou alors vous tapez l'incruste ?
00:24 Non, non, non, non, ils sont au courant et là encore plus avec l'émission de France 3.
00:29 Mais sur France Bleu, c'est vraiment parti un jour comme ça d'une petite blague.
00:33 C'était en direct à l'antenne.
00:35 Il y avait une auditrice qui m'avait dit « ah bah tiens j'ai fait je sais pas quoi à manger.
00:38 Et puis moi pour la charrier, je dis « ah bah génial ! »
00:40 « J'arrive ? » « J'arrive ! »
00:41 Elle m'a dit « d'accord ! »
00:43 Et puis du coup on s'est dit « bah tiens, pourquoi on irait pas faire l'émission parfois chez nos auditeurs ? »
00:46 Et j'ai lancé ça en disant « bah inscrivez-vous, on verra bien ».
00:49 Et dans l'après-midi, on a eu 200 demandes.
00:52 Il y a 200 personnes qui veulent vous inviter à déjeuner ?
00:54 Ouais, elle aurait dit « attention, je viens, je ne fais rien, je mange et je pars et je ne paye rien ! »
00:58 Car je suis radin, vous savez.
01:00 On dit « oui, pas de problème ».
01:01 Et donc voilà, l'idée c'est d'aller chez des gens, le temps d'une émission,
01:04 et puis d'évoquer avec eux les hauts, les bas, la vie quoi.
01:08 Voilà, les moments où ça va, les moments où ça va moins bien, sans aucun misérabilisme.
01:12 Ça c'est vraiment le truc auquel je tiens.
01:15 Là par exemple dans la famille Chez Qui On Va Demain.
01:17 Annecy ?
01:18 Annecy, déjà Annecy parce que je suis d'Annecy.
01:20 Ah, c'est des amis donc ?
01:21 Même pas, je les connaissais même pas.
01:23 Et c'est la dernière ferme à Annecy.
01:25 Ils ont une ferme, c'est un couple de jeunes agriculteurs.
01:28 Ils sont beaux, ils sont jeunes et ils y croient.
01:31 Ils ont des enfants qui veulent reprendre la ferme.
01:33 Mais forcément, comme tous les agriculteurs, malheureusement, ils ont aussi des difficultés.
01:37 Donc on évoque tout, mais avec le sourire, la patate.
01:41 On n'est pas là à dire « ah c'est dur à la vie ».
01:43 Voilà, non, allez, on y va, on fonce, même si parfois c'est un petit peu compliqué.
01:47 Et alors vous avez installé votre plateau dans leur étable.
01:49 Dans leur étable, au milieu des vaches.
01:50 C'est comme à la radio, il y a une table, des micros.
01:53 Une table, des micros.
01:55 Chaque fois qu'on est allé chez des maraîchers, on est allé vraiment chez des gens dans leur salon.
02:00 Et on arrive, on installe les micros.
02:02 Et puis là, il y avait des caméras en plus, donc il y avait encore d'autres difficultés.
02:05 Mais l'idée, c'est vraiment qu'on soit au cœur du...
02:08 Moi, je veux le bordel, je ne veux pas arriver avec tout bien rangé.
02:12 Non, non, non, je veux la vie...
02:14 C'est pas tous les jours correctement rangé chez vous, je crois.
02:16 Si, je vous préviens, si.
02:18 Non, on m'a dit que c'était un peu cracourné parfois.
02:20 Pas le lundi, c'est cracourné.
02:21 Et bien si un jour je viens chez vous le lundi, je veux que ce soit cracourné.
02:24 C'est promis.
02:26 Et donc là, dans la ferme, ils m'ont dit "Oui, mais où est-ce qu'on irait ?"
02:28 J'ai dit "Je veux être au milieu de votre activité".
02:31 Et donc, on était au milieu de l'étable.
02:32 Mais qu'est-ce que ça change d'être filmé ?
02:34 Est-ce que c'est une émission différente de celle de la radio ?
02:36 Alors, pour le coup, on a fait des séquences...
02:39 Pour ceux qui écouteront en radio,
02:43 il y a des séquences supplémentaires en télévision.
02:46 On a fait des séquences en plus pour la télévision.
02:49 Pourquoi ?
02:50 Peut-être qu'ils sont un peu plus visuels, tout simplement.
02:52 Et que forcément, en télé, il faut aussi montrer
02:55 peut-être plus de choses concrètes.
02:57 Et puis après, c'était peut-être différent pour la famille.
03:00 Parce qu'habituellement, quand on fait l'émission
03:02 uniquement de radio sur France Bleu,
03:04 on arrive, on est trois.
03:06 Là, on arrive, on est 25.
03:08 Parce qu'il y a tout France 3 qui est là,
03:10 il y a tout France Bleu qui est là.
03:11 Et puis il y a les amis qui passent.
03:12 "Ah, tiens, passe à la télé !"
03:14 Donc voilà...
03:15 "Oh là là, Willy Revelli, mon Dieu, qu'il est beau !"
03:17 Donc forcément, il y avait...
03:18 Ils n'ont pas dit ça, c'est faux.
03:19 S'ils ont dit ça tout le temps, j'étais là...
03:21 "C'est terrible !"
03:22 "Tu es très beau !"
03:23 Est-ce que ce sera diffusé simultanément
03:26 sur France 3 et sur France Bleu ?
03:27 Alors non.
03:28 C'est encore une fois, vraiment, pour des raisons un petit peu techniques.
03:31 Et là, je vais vous dire un petit secret.
03:33 Mais vous allez faire semblant de ne pas le savoir.
03:35 Même si je vous l'ai dit il y a deux minutes dans les couloirs.
03:37 Mais je sais, vous êtes une grande professionnelle.
03:39 Acteur studio.
03:40 Et vous allez faire "C'est pas vrai !"
03:41 Allez-y.
03:42 En fait, l'émission qui va passer demain sur France 3
03:45 a déjà été diffusée il y a à peu près un mois
03:47 sur France Bleu en direct.
03:49 Ah bon ?
03:50 Et normalement, cette émission-là était ce qu'on appelle un pilote.
03:53 C'est-à-dire, pour nos amis qui nous écoutent et qui ne sont pas du métier,
03:57 un pilote, c'est-à-dire un numéro zéro.
03:58 C'était un essai qui ne devait pas être diffusé.
04:01 Donc c'était une espèce de carte de visite qu'on voulait montrer à France 3 et à France Bleu
04:05 en disant "Voilà à quoi ça pourrait ressembler".
04:07 Et France 3 a trouvé ça tellement formidable,
04:08 ils ont aussi dit "Mon Dieu, qu'il est beau !"
04:10 Je vous dirais "Encore ? Encore ?
04:11 Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ?
04:12 Je suis beau, je suis beau, je ne suis quand même pas m'excuser."
04:14 Bon.
04:15 Et du coup, hop, l'émission-là est diffusée mais ce n'est pas en simultané.
04:18 Parce qu'il a fallu faire du petit montage, du blabla.
04:20 Et donc il y aura d'autres épisodes ? À quel rythme ?
04:22 Alors, je l'espère, je sais que vous êtes une grande et belle magicienne
04:26 et que vous avez le bras long dans ce métier.
04:28 On me l'a dit que tous les chefs, les patrons de chaîne sont comme ça devant vous.
04:33 Donc dites-moi ce que vous voudriez.
04:34 J'aimerais bien...
04:35 Voilà, est-ce que tu peux leur dire comme ça ?
04:36 Non, alors une fois par mois...
04:38 Une fois par semaine, pardon.
04:40 En radio, c'est une fois par mois sur France Bleu.
04:41 Mais là, sur France 3, une fois par semaine.
04:44 À l'heure du déjeuner, le week-end, ça serait quand même génial.
04:47 Bon, alors vous êtes sur France Bleu.
04:48 Oui.
04:49 Tous les jours, à midi, une heure de talk show sur la vie quotidienne.
04:51 Vous repilez la saison prochaine.
04:53 Évidemment, écoutez, ça marche.
04:55 Donc, il faut toucher du bois.
04:57 Mais vous changez de case, Willy.
04:58 Mais je passe à 13h.
04:59 Voilà, vous présentez le JT.
05:00 Je présente...
05:02 Jean-Pierre Pernaut, c'est moi.
05:03 Voilà, je suis de retour.
05:05 Mais non, non, voilà, on change...
05:07 Mais il y a juste l'horaire qui va bouger un petit peu.
05:09 Mais la formule restera la même.
05:10 Et à la télé, Willy Rovelli, vous serez une fois de plus l'une des stars de l'été.
05:14 C'est vrai.
05:14 C'est votre dixième année dans Fort Voyard, sur France 2.
05:18 Vous allez encore faire goûter des plats immondes au candidat.
05:20 Toujours, voilà.
05:21 Ça, c'est le seul moment de l'année où les...
05:23 Je le répète souvent, mais c'est vrai.
05:25 C'est le seul moment de l'année où les gens me craignent.
05:27 Parce que je ne suis pas...
05:28 Bon, je n'ai pas un physique où on se dit "tiens, il nous fait peur".
05:30 À la base.
05:31 Mais là, si, les gens me craignent.
05:34 Donc, j'aime bien.
05:35 C'est vous qui préparez ces mixtures ?
05:36 Pendant tout au long de l'année, avec la prod, comme ça,
05:39 quand on fait des voyages à droite à gauche,
05:41 on essaie de repérer des choses, des trucs un peu marrants.
05:43 Et puis après, il y a vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses qu'on ne peut pas faire en télé.
05:48 Beaucoup.
05:49 C'est-à-dire ? Qu'est-ce qu'on ne peut pas faire ?
05:50 Par exemple, je me suis déplacée une fois dans un pays asiatique,
05:54 et j'ai vu que...
05:55 Alors, un poussin, vous voyez ce que c'est un poussin ?
05:58 Tout à fait.
05:58 Un petit poussin jaune, mais bien jaune, avec le bec et tout.
06:01 D'accord ? Le poussin.
06:03 Et bien, il le frit directement.
06:05 C'est-à-dire, il est vivant ?
06:06 Il le fout dans la friteuse, et il ressort comme ça.
06:09 Tu vois ce que je veux dire ?
06:10 Le poussin, il ressort frit.
06:12 Et il le mange comme ça.
06:14 Donc moi, je voulais le faire, ça, évidemment.
06:15 Je me suis dit "c'est génial, ça c'est pile pour moi".
06:17 J'ai dit "Halléluia !"
06:19 Et puis non.
06:19 C'est pas possible ?
06:20 Non, c'est un petit peu gore.
06:22 Donc malheureusement, le poussin comme ça, non.
06:24 Vous goûtez ce que vous faites manger aux autres ?
06:25 Oui, tout à fait.
06:26 Non, sérieusement, oui, Rovi.
06:28 Écoutez-moi bien.
06:29 Est-ce que j'ai menti une fois depuis que je suis là ?
06:30 Est-ce que tous les deux, on se ment ?
06:32 Normalement non, depuis 10 minutes qu'on se connaît, on ne s'est jamais menti.
06:35 On est de grands amis depuis 10 minutes maintenant.
06:37 Bon, donc on se le dit, non, non.
06:39 Je vous jure que je goûte tout, mais en toute petite quantité.
06:43 Je laisse le plus gros pour mes amis, car je faisais un être généreux.
06:46 Bon, vous prenez du galon, quand même.
06:48 Cette saison, vous serez seul aux commandes de la deuxième partie de Fort Boyard.
06:51 J'ai poussé Olivier Mille dans les escaliers.
06:53 J'y suis enfin arrivé.
06:55 Donc c'est une partie qui est consacrée aux coulisses.
06:57 C'est ça.
06:58 En fait, il y a trois épreuves en plus.
07:01 Donc les candidats ont encore trois possibilités de gagner à chaque fois 500 euros.
07:06 Donc 1500 au total.
07:08 Donc il y a des épreuves en plus, mais c'est vraiment en mode,
07:10 c'est vraiment comme un talk show.
07:13 On débrief un peu la soirée, on se raconte un peu les coulisses.
07:16 Voilà, on se lâche un peu plus.
07:18 Là, dans les épreuves, on s'est permis parfois un peu des couillonnates.
07:22 J'aime bien quand c'est parti parfois un petit peu en vrille et c'est pas mal.
07:25 - Et vous en rêviez de cette animation solo ?
07:28 - Franchement, moi, je rêve de beaucoup de choses.
07:30 Mais c'est vrai que ça fait, vous le disiez, voilà, dix ans que je suis dans l'émission.
07:34 Et c'est vrai que j'ai toujours cette peur à un moment donné de radoter
07:37 ou que les gens se lassent, se disent "bon voilà".
07:40 Et donc, c'est vrai que ça faisait quelques années que je disais à LP, la boîte de production,
07:43 voilà, si vous avez quelque chose d'autre à me faire faire.
07:47 J'adore Fort Boyard.
07:48 L'idée, c'est pas d'arrêter Fort Boyard, mais voilà.
07:50 Et puis, là, ça s'est présenté comme ça.
07:52 Olivier voulait arrêter.
07:55 Croyez-moi, je ne lui ai pas dit "non, reste".
07:57 - Vous n'avez pas supplié ?
07:58 Et quand il voudra arrêter la présentation de Fort Boyard, vous serez candidat ?
08:01 - Mais, Olivier, pars, va te reposer, bon sang !
08:04 Non, non, mais voilà, franchement, déjà, physiquement, je ne lui arrive pas à la cheville.
08:09 Mais je pense vraiment que le programme est...
08:12 C'est Olivier Mine, en fait.
08:13 Ce programme est unique.
08:15 Et je pense qu'il est aussi unique dans sa manière d'animer.
08:19 Parce que voilà, il faut être à la fois animateur, mais pas que.
08:21 Il faut être comédien, voilà.
08:23 Et Olivier a tout ça.
08:24 Il a de l'empathie pour les candidats.
08:26 Il a l'humour quand il faut.
08:28 Il s'est encouragé.
08:30 Il sait jouer quand il faut jouer.
08:33 Il sait être animateur.
08:34 Et donc, je crois que malheureusement, il va rester encore quelques temps.
08:38 Malheureusement pour moi.
08:39 - Mais c'est déjà bien, vous avez la deuxième partie.
08:40 On passera l'été avec vous sur France 2 et puis les déjeuners sur France 3 et sur France Bleu.
08:44 - Merci.
08:45 - Merci d'être venu, Olivier Roveni.
08:45 - Vous avez été parfaite !
08:47 - Je vous remercie, j'avais un peu peur.
08:48 - Vous re-signez aussi l'année prochaine.
08:49 - Je ne sais pas.
08:50 Vous pouvez parler pour moi ?
08:51 - C'est fait.
08:52 - Merci beaucoup.
08:53 - A bientôt.

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