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Transcription
00:00 Je vais faire l'intro parce que Corentin vient d'avaler la moitié de sa glace en une seule bouchée.
00:03 C'est froid.
00:04 *Rire*
00:04 C'est pas drôle.
00:05 On est allé voir quoi Corentin ?
00:06 Spiderman into the Spiderverse.
00:08 Je crois que c'est le titre.
00:09 Into the Ice Cream into the...
00:11 Into the Ice Cream of the Multiverse of...
00:13 Allez, en premier on arrête avec le multiverse.
00:14 Oui, ok.
00:15 D'ailleurs on s'est dit, là, ça suffit.
00:17 Ça suffit, c'est super.
00:18 Franchement le film est super.
00:19 Mais par contre, c'est bon, peut-être, on a fait le tour.
00:22 Je pense qu'on peut, Hollywood, les gars parce qu'on les connaît bien, on peut s'arrêter là.
00:26 Les multiverses et tout, on a fait le...
00:29 Et on continue sur des histoires classiques, plus classiques d'ailleurs comme les thèmes de ce film.
00:32 Qui sont finalement la famille.
00:33 Tu devais être là pour 17h.
00:35 Ouais, oh, ça va ?
00:36 Ça va.
00:37 Wouah.
00:38 Un film aussi sur l'appartenance.
00:40 Ouais, sur l'identité en fait, sur la quête de soi, je pense.
00:43 C'est donc ce jeune Miles Morales qu'on retrouve après les aventures du premier film en 2018.
00:49 Spiderman New Generation.
00:52 Non, pas New.
00:53 New Generation.
00:54 Non, rien à voir.
00:55 C'est un film de 2018 qui avait beaucoup plu.
00:57 Puisqu'en plus, il avait eu l'Oscar du meilleur film d'animation.
01:01 On aura l'Oscar du meilleur son pour ce film.
01:03 Et on retrouve Miles Morales, le héros, à travers les univers.
01:07 Puisqu'il y a évidemment un grand méchant interdimensionnel.
01:10 En gros, on s'en fout du plot un petit peu.
01:12 Ce qui nous garde déjà, il y a le visuel.
01:14 Oui, c'est...
01:15 Très clairement, ça mélange plein de styles d'animation pour différencier les différents univers.
01:20 Comme dans le premier.
01:21 Mais je trouve que c'est encore plus léché parce que dans le premier, on avait ce sentiment d'être malade dans les premières minutes.
01:26 Oui, alors ça va quand même très très vite.
01:28 C'est un film hyper hyper tonique, quasi épileptique moi je trouve.
01:32 Parce que ça te bascule entre plusieurs types de graphismes.
01:35 Il y a des glitchs, parce que les personnages ont eux-mêmes des glitchs.
01:38 Et même dans la mise en scène, il y a vraiment des raccords dans l'axe,
01:42 un écran splitté sur un plan large, avec un plan rapproché d'un autre côté.
01:47 Il y a plein d'idées.
01:48 C'est un truc de sucre à l'idée.
01:49 Voilà, c'est ça. Parce qu'en fait, il y a aussi toute l'inspiration des comics.
01:52 Donc du coup, parfois on part en comics, il y a des arrêts sur images, il y a des bulles qui arrivent.
01:55 Et là, le film dure plus longtemps que le premier.
01:57 Oui.
01:58 Et moi j'avoue, à la fin, j'étais un peu fatigué quand même.
02:00 Mais je pense que ça suffit pour amener quelqu'un qui n'aime pas et des films de super-héros,
02:04 ou qui comme nous, on avait marre, on n'ira pas voir The Flash par exemple.
02:07 Donc ça suffit pour amener quelqu'un et lui dire "Non, tu vas voir, c'est super beau".
02:10 La BO de la BO, elle était folle aussi.
02:12 Il y avait vraiment des morceaux de musique assez dingues.
02:14 On était au fond de la salle contre le mur.
02:16 Donc on entendait moins bien.
02:17 Donc on entendait un super-héros.
02:18 Mais c'est presque un film qui se...
02:20 Enfin moi j'ai vu le premier sur ordi avec un casque.
02:23 J'étais vraiment hyper immergé dans l'histoire et dans la musique.
02:26 Tous les mixeurs de cinéma sont en train de se rouler dans leur tombe.
02:29 Oui, certainement.
02:30 Mais j'avoue, là, en étant au fond de la salle contre le mur, je pense qu'on n'avait pas la même...
02:34 Je pensais que c'était l'immersion en musique.
02:36 Essayez de vous mettre au milieu... ça va goûter.
02:38 Essayez de vous mettre au milieu...
02:42 Profitez un maximum de la BO.
02:44 Et aussi des dialogues et des...
02:46 Moi je trouve que par exemple, on en a parlé en sortant de la salle,
02:49 Gwen, qui est ce personnage de Spider-Man féminin,
02:52 Spider-Woman du coup, il y a un mot pour ça.
02:54 est un exemple d'héroïne qu'on voudrait voir.
02:59 Là, il y a une vraie backstory.
03:01 C'est le personnage principal.
03:03 C'est cohérent dans son univers, il a son histoire.
03:05 Voilà, c'est ça qu'on doit voir.
03:06 Il est solide et profond.
03:08 Pourquoi cette histoire de multiverse a marché dans ce film à ton avis, toi Corentin ?
03:12 Pour moi, le multiverse, c'est une excuse.
03:14 Le film nous parle de... on change de dimension, etc.
03:17 Mais en fait, c'est vraiment le personnage qui explore, comme tu disais, toutes les versions de lui-même.
03:21 Et toutes les versions de son rapport avec sa famille, vraiment.
03:24 D'ailleurs, chaque Spider-Man issu des multiverses,
03:27 parce qu'il y a plusieurs personnages qui sont un peu creusés,
03:29 ont eux-mêmes leurs problématiques existentielles.
03:32 Le Spider-Man qui, dans le premier, ne voulait surtout pas avoir d'enfant,
03:35 et qui, là... Spoiler !
03:38 Oups, voilà !
03:40 J'ai l'impression que le multiverse, c'est vraiment un prétexte.
03:42 Et d'ailleurs, on ne voit presque pas le grand vilain, finalement.
03:45 Il est complètement tourné en dérision, on ne le voit pas du film.
03:48 Et alors, spoiler, mais vous le savez sûrement déjà,
03:51 il y aura un troisième.
03:53 Et c'est un peu, pour moi, le seul défaut du film,
03:56 c'est que, bah, to be continued, quoi.
03:58 Mais en tout cas, un film très agréable.
04:00 Vraiment, avec des scènes... il y a une écriture très profonde, très mature.
04:03 Ah ouais, moi je pense qu'il n'y allait pas avec Vogos.
04:06 Non mais vraiment, ils vont vomir.
04:08 Moi déjà, j'étais là "Oh, je me sens pas bien, ça bouge tout le temps et tout."
04:12 C'est dingue parce que j'avais mangé un peu trop avant.
04:14 C'est un peu trop énervé, peut-être, pour les...
04:16 Ils ne vont pas dormir pendant trois jours.
04:18 Déjà, moi je ne vais pas dormir, là.
04:20 Il est beaucoup trop tard.
04:21 Il est minuit et demi, ils ne vont pas dormir pendant trois jours,
04:23 et cette chronique à chaud est beaucoup trop longue.
04:25 Bref, c'est vachement bien.
04:27 Allez-y, à manger des glaces.