• l’année dernière
"Quand j'étais plus jeune, je disais qu'il fallait traverser la rue". Lors de son premier bain de foule à Marseille ce lundi, Emmanuel Macron s'est offert une nouvelle petite phrase sur le chômage. Interpellé par une femme, dont le fils, âgé de 33 ans, ne touche plus le RSA, le président de la République a assuré que les offres d'emploi ne manquaient pas dans la cité phocéenne. "On descend ensemble, on fait le tour du port, je serais surpris qu'il n'y ait pas un restaurant ou un café qui ne cherche pas", a répondu le chef de l'État à la mère de famille.

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Transcription
00:00 Vous cherchez un travail ? C'est très simple, appelez Emmanuel Macron.
00:03 - Le travail d'enfermétrice. - Tout, tout, tout.
00:05 - Serveur. - Tout, tout, tout.
00:07 Là, franchement, facile pour le président de la République.
00:10 On descend ensemble, on fait le tour du port.
00:12 Je serais surpris qu'il n'y ait pas un restaurant ou un café qui cherche port.
00:16 Sauf que pour Kenny, 17 ans, et Ibrahim, 19 ans,
00:18 trouver un travail n'est pas si simple.
00:20 C'est trop facile, on peut dire ça, mais on ne le trouvera pas, nous.
00:22 Parce que c'est dur.
00:23 - Pourquoi c'est plus dur ? - Il y a des patrons qui refusent, des fois.
00:25 Il y en a qui veulent de l'expérience, mais nous, on n'a pas tout le temps de l'expérience.
00:32 Nous, oui, on en a du boulot.
00:33 S'ils trouvent des candidats, on est preneurs.
00:35 La restauration est un métier.
00:45 On ne peut pas sous-entendre que quelqu'un puisse venir dans nos restaurants
00:49 et jouer en eux-mêmes parce que Macron l'a dit.
00:50 L'opposition qui n'a pas tardé à réagir.
00:52 La formule change, le mépris reste.
00:54 A asséné la patronne des députés écolos, Cériel Chatelain.
00:57 Quant à la sénatrice à l'ère des Bouches du Rhône, Valérie Boyer, elle a ironisé.
01:00 Quand Emmanuel Macron ne sera plus président,
01:02 il pourrait se reconvertir comme agent chez Pôle emploi.

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