Olivier Véran promet de la « transparence » dans l’enquête sur la mort de Nahel
Tout en évoquant une « émotion très vive », Olivier Véran a lancé un « appel au calme », mercredi, après la mort de Nahel à Nanterre, qui a entraîné dans la nuit des violences urbaines dans la ville et dans d’autres villes d’Île de France. « Nous comprenons la volonté d’avoir des réponses et nous voulons qu’elles puissent être données en toute transparence à mesure que les éléments seront connus », a-t-il également expliqué. Le président de la République « a fait part de son émotion après la mort de ce jeune de 17 ans, il a parlé évidemment de la famille, des amis, des Français », a déclaré le porte-parole du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres.
Transcript
00:00 Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'une enquête judiciaire
00:02 est ouverte.
00:03 A ce stade, à l'heure à laquelle je vous parle,
00:05 il y a un policier qui est en garde à vue
00:07 avec une enquête pour homicide volontaire.
00:10 Nous souhaitons, comme l'a dit le ministre de l'Intérieur
00:12 ce matin, qu'il puisse y avoir une communication
00:14 par la justice dès lors que la garde à vue
00:17 touchera à son terme.
00:19 Nous comprenons la volonté d'avoir des réponses
00:22 et nous voulons qu'elles puissent être données
00:24 en toute transparence à mesure que les éléments sont connus.
00:29 Et puis, un appel évidemment au calme
00:31 dans cette situation très particulière
00:34 avec une émotion très vive.
00:35 Le président de la République a fait part de son émotion
00:37 après la mort de ce jeune de 17 ans.
00:39 Il a parlé évidemment de la famille, des amis, des Français.
00:42 Il a dit, je crois, avoir traduit fidèlement ses propos,
00:45 à savoir besoin d'avoir des réponses,
00:47 besoin que la justice fasse son travail.
00:49 Et ensuite, il a demandé au ministre de l'Intérieur