Maradona disait de lui : "C'est le Meilleur Joueur du Monde" !
Magico Gonzalez aurait dû marcher sur le monde du foot avec ses dribbles fous et ses frappes incroyables. Mais il avait trop de vices pour devenir un des meilleurs footballeurs de tous les temps.
Retour sur la carrière unique du meilleur joueur centre-américain du XXe siècle.
Magico Gonzalez aurait dû marcher sur le monde du foot avec ses dribbles fous et ses frappes incroyables. Mais il avait trop de vices pour devenir un des meilleurs footballeurs de tous les temps.
Retour sur la carrière unique du meilleur joueur centre-américain du XXe siècle.
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00:00 Jorge Marico Gonzalez
00:02 Ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose et pourtant on parle ici d'un joueur que même Maradona considérait comme meilleur que lui.
00:08 Le salvadorien était de cette race de joueurs uniques qui aurait dû marcher sur le monde du foot avec ses dribbles fous et ses frappes incroyables.
00:15 Mais Marico Gonzalez est aussi de cette catégorie de joueurs qui avait beaucoup trop de vices pour devenir un des meilleurs footballeurs de tous les temps.
00:23 Retour sur la carrière unique du meilleur joueur centramericain du 20e siècle.
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00:31 Si Marico Gonzalez fait ses gammes dans les clubs de son pays, le Salvador, sa légende commence à s'écrire avec le Mundial 1982 en Espagne.
00:40 Avant ça, c'est lui qui qualifie le Salvador pour la première coupe du monde de son histoire.
00:44 Lors d'un match décisif pour la qualification face au Mexique, il passe en revue toute la défense avant de voir son tir repousser sur l'attaquant
00:52 qui marque ici le seul but de la rencontre.
00:54 A 23 ans, Marico Gonzalez entre déjà dans l'histoire de son pays.
00:58 Et si le Salvador est le petit pousset de la compétition, le talent de Marico Gonzalez saute instantanément aux yeux des Européens.
01:05 Lors de leur défaite 10 à 1 face à la Hongrie, soit dit en passant la plus large de l'histoire de la coupe du monde, c'est bien lui qui impressionne le public espagnol.
01:13 A la fin de la compétition, les plus grands clubs européens font les yeux doux au virevoltant attaquant salvadorien, alors naturellement, on se dit que ça y est, sa carrière est lancée.
01:22 Sauf que Marico Gonzalez fait partie de ces joueurs qui aiment autant, voire plus les filles et les boîtes de nuit que le football.
01:30 Et la suite de sa carrière va prendre des virages assez uniques.
01:34 El Mago n'est pas du genre à vouloir être le meilleur, il veut surtout vivre sa meilleure vie, une vie dans laquelle le football est en fait un amusement et non pas un métier.
01:42 Lui il veut de la tranquillité et pas trop de pression et alors que l'Atletico Madrid tente de convaincre El Mago, celui-ci signe finalement à Cadiz, tout juste descendu en D2 espagnol.
01:53 Le cadre paisible de la ville andalouse lui convient parfaitement et lors de sa première saison, Marico impressionne le public et permet au sien de remonter en première division.
02:02 Gonzalez marque 14 buts mais se fait aussi remarquer pour son rythme de vie trèèèès fourni. El Mago adore sortir, boire, aller en boîte et rentrer à l'aube, au point qu'il rate de nombreux entraînements pour cause de réveil difficile.
02:16 Son coach de l'époque, David Vidal se souvient.
02:19 Sur 100 matchs où je l'ai dirigé, j'ai dû le mettre 40 fois sur le terrain parce qu'il ne venait pas la moitié des entraînements.
02:25 Je lui disais "Je ne peux pas te faire jouer, tu n'es pas venu à l'entraînement depuis 6 jours" et lui me répondait "Ouais, je sais".
02:32 Au fond, il s'en foutait.
02:34 C'était aussi ça Marico Gonzalez.
02:36 Un gars capable d'arriver alcoolisé un match face à l'Atletico Madrid avant de s'endormir sous les mains de son masseur.
02:42 Un joueur qui rate la première mille temps de son équipe face au Barça pour cause d'une panne de réveil mais qui arrive à temps pour la deuxième période où il va s'amuser avec les Barcelonais,
02:51 planter un doublé dont ce but mémorable et finalement gagner le match.
02:56 A la fin du match d'ailleurs, Maradona est tellement époustouflé par le talent et les dribbles de Marico
03:01 qu'il implore les dirigeants barcelonais de recruter le génial attaquant pour former la doublette ultime, Marico Diego.
03:07 A tel point qu'à l'été 84, le Barça veut le tester dans l'équipe lors de la tournée américaine du club.
03:13 La route vers le succès semble toute tracée se dit-on, sauf que le jour du départ,
03:17 Marico fit une sieste si profonde qu'il oubliera de se réveiller pour prendre l'avion.
03:22 Bon, il arrive quand même le lendemain aux States où il découvre Andiego Maradona, un formidable compagnon de soirée.
03:32 Pour tout dire, une nuit, Maradona s'amuse à activer l'alarme de l'hôtel du Barça, ce qui fait évacuer tout le monde présent dans les bâtiments.
03:38 Tous sauf Marico González, tendrement endormi dans les bras d'une prostituée.
03:44 Le coach de l'époque, César Luis Menotti, décide alors de ne pas garder son dribbler fou,
03:49 surtout qu'il a déjà Maradona à gérer à ce moment là, et ça n'a rien de simple.
03:53 Pour passage, il ne restera que quelques images de mauvaise qualité d'un match amical où les deux génies étaient associés,
03:58 un maillot au flocage quand même bien stylé, et l'admiration éternelle de Andiego.
04:04 Retour à Cadiz donc, mais là-bas aussi on attend de lui qu'il mette de l'ordre dans sa vie,
04:09 sous peine de ne plus pouvoir jouer malgré ses qualités indéniables.
04:12 Pourtant il s'en fiche et rate quasiment toute la saison 1984-1985, préférant l'ambiance des bars à celle des stades.
04:20 Il est prêté à Valladolid où il ne dispute que quelques matchs également,
04:23 avant de revenir comme un prince à Cadiz où les supporters croient toujours en lui.
04:28 Sauf que cette fois-ci, en garantie, Marico est payé en fonction du nombre de matchs qu'il joue.
04:33 Ah, et bizarrement, on verra alors la meilleure saison de Marico González avec 10 buts et une grosse influence sur le jeu de Cadiz,
04:41 ce qui permet au club de se sauver de la rélégation et même d'accrocher une historique 12ème place.
04:46 S'en suivent alors deux saisons de moins en moins complètes en quantité, mais toujours en qualité.
04:51 Et après 203 matchs et 72 buts avec Cadiz, El Mago retourne au Salvador en 1991,
04:57 où il passera la deuxième partie de sa carrière jusqu'à sa retraite en 2000.
05:01 Bref, Jorge Marico González était un joueur comme on n'en fait plus aujourd'hui.
05:05 Un homme qui aimait autant le ballon que la bouteille et qui n'a jamais pris au sérieux le caractère professionnel de son sport favori.
05:12 Mais cela ne l'a pas empêché d'être considéré comme une légende au Salvador et dans le monde du football.
05:17 Il y a même un stade qui porte son nom là-bas au pays.
05:20 Et en 2013, lors de son introduction au Hall of Fame du football, Jorge va encore montrer qu'il est bien différent des autres joueurs.
05:27 Alors que nous sommes dans une cérémonie qui récompense des champions comme Paolo Maldini ou Jorge Buea,
05:32 où tout le monde est tiré à 4 épingles, Marico, lui, vient récupérer son trophée en jean et son cravate en totale détente.
05:39 Car Marico González n'a jamais cherché la gloire ni les mondanités du football.
05:44 S'il avait de l'or dans les pieds, il ne prenait absolument pas au sérieux le sport qu'il pratiquait.
05:49 Et c'est sans doute ce qui lui a empêché d'avoir une plus grande carrière.
05:52 Mais au moins, il se sera bien marré.
05:54 Merci d'avoir regardé notre vidéo.
05:56 Alors, est-ce que tu connaissais l'histoire de ce joueur pas comme les autres ?
05:59 Et qu'en as-tu pensé ? Y a-t-il d'autres histoires comme celle-ci que tu aimerais voir en vidéo ?
06:03 N'hésite pas à nous le dire en commentaire.
06:05 A très vite pour une nouvelle vidéo.
06:07 Ciao !