Le 7 minutes du 27 juin 2023 (édition du 19h)

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Transcription
00:00 [Musique]
00:15 Bienvenue dans cette édition spéciale Tabaski, les voyageurs ont pris d'assaut les gares routières.
00:22 Pas d'affluence dans les ateliers de couture, nos équipes y ont fait un tour et le transport du bétail vers les domiciles.
00:29 Comment est-ce que ça s'est passé ?
00:31 [Musique]
00:33 Il est 10h, nous sommes à Hadjam et Renaul, Ulrich se dépêche pour se procurer son billet de départ pour le Ghana.
00:39 Je suis venu naturellement à la compagnie, comme vous avez pu le voir, j'ai demandé le ticket pour le Ghana, c'est pas assez cher.
00:45 Puis j'avais les documents qu'ils avaient demandé, à savoir une pièce d'identité, en l'occurrence moi j'avais mon passeport, et puis le carnet de vaccination à jour.
00:55 Hommes, femmes et enfants au milieu de leur bagage bien scellé attendent l'heure d'embarquement.
01:00 Pour la fête de Tabaski, tout le monde est impatient de retrouver les l'heure.
01:04 Les gens sont motivés à voyager parce que ça fait trois ans et demi, fermeture de frontières c'est pas évident pour tout le monde.
01:10 Les gens ont des obligations familiales de l'autre côté de la frontière, donc c'est les allers et tout.
01:15 Depuis que la frontière est ouverte, les gens y vont massivement, surtout dans cette période de fête de Tabaski, c'est deux ou trois fois plus de monde que d'habitude.
01:25 Fermées à cause de la pandémie, les frontières terrestres sont désormais ouvertes depuis bientôt quatre mois, ce qui représente un soulagement pour les compagnies de transport international.
01:35 Nous avons été les premières victimes de la COVID, même si nous ne sommes pas tombés malades, mais économiquement nos entreprises ont été malades.
01:45 Depuis la fermeture des frontières, ce qui sous-entend que la ferme et l'arrêt de nos activités parce que nous desservons le Ghana, le Togo et le Bénin.
01:56 Vivement que les tracasseries décriées par les transporteurs puissent trouver une solution.
02:04 Toujours dans l'ambiance de la Tabaski, dans les ateliers de couture, ce n'est pas l'affluence des grands jours.
02:09 Dans celui de Cheikh Diorhane, dans la commune de Trècheville, il n'y a pas de monde, contrairement aux années précédentes.
02:15 Par rapport à l'année dernière, en tout cas, l'année dernière, on a travaillé mieux que cette année.
02:20 Cette année, je ne sais pas ce qui se passe, mais on sent une petite crise quand même.
02:25 Par rapport aux années dernières, cette année, ça a beaucoup relâché et beaucoup lentu.
02:34 D'habitude, on voit plus de clients, on travaille 24 heures sur 24, on travaille jusqu'à 2 heures du matin, 3 heures, mais cette fois-ci, on travaille peut-être 22 heures.
02:43 22 heures 30, on descend et puis matin, plus tard, 9h30, 10h, on est là.
02:47 Même son de cloche chez Dialo Alassane, dans la même commune.
02:51 L'année de 2023 est marquée par la cherté de la vie et ses conséquences.
02:55 Le couturier reconnaît que ses ventes ont diminué, mais cela ne l'empêche pas d'être satisfait de ce qu'il a gagné.
03:01 L'année dernière, même période, c'était un peu effluent, l'engouement était élevé plus que cette année.
03:10 Voilà.
03:12 Maintenant, on ne sait pas ce dire, parce que le temps est un peu dur.
03:16 Mais par la grâce de Dieu, on a eu ce qu'on devait avoir. Par la grâce de Dieu, ce n'est pas petit.
03:23 Les rares clients présents n'ont pas voulu se faire compter la fête de l'Eid el-Kébir.
03:27 Comme ici, Madjouma est venue récupérer son vêtement de la fête.
03:31 C'est une couture, c'est une tradition.
03:33 C'est très important pour mes parents.
03:35 On les accompagne, on les soutient en portant le basin, et puis, en tout cas, par le mouton, après.
03:41 Il faut rappeler que la tabaski est célébrée le 28 juin 2023 en Côte d'Ivoire.
03:46 Et pour finir, comme tout bon fidèle musulman, l'achat du mouton pour la tabaski constitue un sacrifice financier important.
03:55 C'est le cas de Koné Noutier, chauffeur de taxi exerçant dans la commune de Portbouy,
04:00 qui a préféré faire transporter ses bêtes par une moto tricycle, un engin à trois roues, pour éviter de payer plus cher.
04:06 C'est par rapport à la tour des bachets. Les bachets, ça peut nous coûter ici à Djoufou.
04:11 Moi, ils m'ont mis précisément à Djoufou.
04:13 Ici, à Djoufou, ça peut nous coûter 10 000 francs.
04:15 Parce qu'on rentre dans le quartier, avec la tricycle, au masse, 3 000, ça peut aller.
04:23 J'ai vu un quartier comme ça chez moi à domicile.
04:27 Moi, je me reçais à 3 500.
04:30 Quant au chauffeur de tricycle, il trouve que le prix fixé est abordable, car il s'en sort parfaitement en cette période de fête.
04:37 13 villes comme ça, 7 000. À Kumasi, 5 000.
04:41 Ça, c'est deux fois.
04:44 Ça, c'est deux fois.
04:46 Premier, Kumasi, Grand Mosquée.
04:51 Moi, je suis venu, ça, je suis parti, 13 villes.
04:54 Pour rappel, la Tabaski est un moment de piété, mais aussi un moment festif, de retrouvailles autour d'un plat de mouton.
05:00 C'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
05:03 Bonne suite de programme sur cette info.
05:05 Bonne fête de Tabaski à tous les musulmans de Côte d'Ivoire.
05:08 (Générique)

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