[#Reportage] CEMAC : la BEAC craint un taux d’inflation de 6,1% en 2023

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[#Reportage] CEMAC : la BEAC craint un taux d’inflation de 6,1% en 2023

Le lundi 26 juin dernier s’est tenue la 2ème session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Occasion d’évoquer la problématique de l’inflation au sein de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), dont le taux pourrait s’établir à 6,1% en 2023, selon les projections de l’institution financière.

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00:00 Le lundi 26 juin dernier s'est tenue la deuxième session ordinaire du comité de politique
00:05 monétaire de la Banque des États de l'Afrique centrale, occasion d'évoquer la problématique
00:11 de l'inflation au sein de la communauté économique et monétaire d'Afrique centrale, dont le
00:16 taux pourrait s'établir à 6,1 % en 2023, selon les projections de l'institution financière.
00:23 Ainsi, pour faire face à cette problématique, le gouverneur de la BEC, Abbas Mahamat Toli,
00:31 qui s'exprimait au terme de la session du comité de politique monétaire qui s'est
00:35 tenue le 26 juin dernier, l'institution envisage « la possibilité d'accentuer les pensions
00:40 hebdomadaires de liquidités opérées chaque semaine dans les coffres forts des banques
00:45 afin de continuer à combattre l'inflation », une mesure qui pourrait s'expliquer
00:50 par le fait que, malgré le durcissement de la politique monétaire ces derniers mois,
00:55 à travers notamment des relèvements répétés des taux directeurs de la BCE et la suspension
01:00 des opérations d'injection de liquidités dans le système bancaire, les transactions
01:05 interbancaires dans la zone ont augmenté.
01:07 En d'autres termes, face aux difficultés à se refinancer auprès de la BCE, les banques
01:14 ont densifié les prêts interbancaires pour pouvoir se financer entre elles.
01:19 Ce qui leur permet de continuer à financer les agents économiques dans un contexte où
01:23 la Banque centrale, à travers sa politique monétaire restrictive, manœuvre plutôt
01:28 pour un durcissement des conditions d'accès aux crédits bancaires à l'effet de lutter
01:32 contre l'inflation.
01:34 À travers la mise en œuvre de ce mécanisme, la Banque des États de l'Afrique centrale
01:39 entend pouvoir influencer la proportion de 20% de l'inflation qui, selon le gouverneur
01:44 de la BEC, Abbas Mahmatollah, est d'origine monétaire.
01:49 Toutefois, ce dernier s'est voulu rassurant en précisant que l'institution continue
01:54 d'adopter une posture d'observation.
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