Vidéo : les techniques pour préserver l’eau au menu du grand JT des territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde

  • l’année dernière
Comme chaque semaine, le Grand JT des territoires présenté par Cyril Viguier sur TV5 Monde et dont La Provence est partenaire, vous raconte l'actualité depuis les régions.

Au sommaire :

Sécheresse : préserver l’eau par tous les moyens
Préserver l’eau par tous les moyens. A l’aide d’applications connectées ou en réutilisant les ressources de l’aquarium, VosgesTV et 7ALimoges nous dévoilerons ces techniques déployées alors que l’été s’annonce sec partout en France.

Presse : Auto Plus à 35 ans
A 35 ans on est grand. La preuve dans ce journal avec l’anniversaire du magazine automobile Auto Plus. Un événement symbolique et l’occasion d’en savoir plus, avec Christophe Rigaud, sur les coulisses de l’hebdomadaire bien connu des Français.

Handicap : Rio, les oreilles d’Axel
Ils sont inséparables depuis leur rencontre il y a six mois. MoselleTV nous racontera aussi dans cette édition la belle histoire d’amitié entre Axel, un jeune homme sourd, et Rio le chien qui l’accompagne dans son quotidien.

Rose : obtenteur et créateur
Et puis en fin de journal, la rédaction de Télégrenoble nous en dira plus sur un métier pour le moins parfumé : celui d’obtenteur de roses. Une profession où l’hybridation se met au service des couleurs.
Transcript
00:00 [Musique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Préserver l'eau par tous les moyens à l'aide d'applications connectées
00:23 ou en réutilisant les ressources de l'Aquarium,
00:27 Vosge TV et SETA Limoges nous dévoileront ces techniques déployées
00:31 alors que l'été s'annonce sec partout en France.
00:35 À 35 ans, on est grand, la preuve dans ce journal
00:37 avec l'anniversaire du magazine automobile Auto Plus.
00:40 Un événement symbolique et l'occasion d'en savoir plus
00:43 avec Christophe Rigaud sur les coulisses de l'hebdomadaire bien connu des Français.
00:48 Ils sont inséparables depuis leur rencontre il y a 6 mois.
00:51 Moselle TV nous racontera aussi dans cette édition la belle histoire d'amitié
00:56 entre Axel, un jeune homme sourd, et Rio, le chien qui l'accompagne dans son quotidien.
01:02 Et puis, en fin de journal, la rédaction de Télé Grenoble nous en dira un peu plus
01:05 sur un métier pour le moins parfumé, celui d'obtenteur de roses,
01:10 une profession où l'hybridation se met au service des couleurs.
01:15 C'est sûrement le sujet d'actualité qui fera la une de vos journaux cet été.
01:18 La sécheresse est dans tous les esprits et inquiète à quelques jours des grandes vacances.
01:23 Déjà plusieurs dizaines de départements sont placés en vigilance ou soumis à des restrictions.
01:28 Un contexte qui pousse évidemment chacun à chercher des solutions pour économiser l'eau.
01:33 Exemple dans les Vosges où un système d'irrigation connecté
01:37 muni d'une intelligence artificielle vient d'être créé.
01:40 Objectif diviser la consommation par deux.
01:43 Un dispositif actuellement testé sur un parcours de golf.
01:46 Explication d'Aurélie Colombel et de Denis Lequien pour Vosges Télévisions.
01:53 L'eau, une ressource précieuse que des ingénieurs de la pépinière d'entreprise de Saint-Dié
01:57 comptent aider à préserver grâce à leur invention.
02:00 Un système d'irrigation connecté muni d'une intelligence artificielle.
02:04 Il y a deux étapes de l'apprentissage de cette IA.
02:06 On a commencé à une collecte de données depuis 2020.
02:09 Donc on a créé notre dataset, notre base de données.
02:12 Et puis au fur et à mesure qu'il y a de recolle de données
02:15 grâce à l'implantation du système chez les clients,
02:19 cette base de données est de plus en plus et davantage enrichie par des données
02:24 mais qui sont plus personnalisées.
02:26 Exemple au golfe de Saint-Dié,
02:28 où une dizaine de capteurs ont été enterrés au niveau des grines,
02:31 les seuls endroits arrosés du parcours,
02:33 pour prélever les informations les plus précises possibles.
02:36 En fait là vous pouvez voir le seuil de stress hydrique,
02:38 limites actuelles sur le terrain et limites critiques.
02:41 Ce qui permet de démarrer de façon manuelle ou autonome l'arrosage
02:45 qu'en cas de nécessité et ainsi réduire de 30 à 50% les quantités utilisées.
02:50 Avec nos capteurs, nous allons développer nous-mêmes les données du sol,
02:53 c'est-à-dire l'humidité du terrain, les vapeurs de transpiration du terrain.
02:57 Ensuite nous prenons les données météorologiques que nous avons sur notre application.
03:01 Grâce à ça l'IA va corréler ces données.
03:04 On peut du coup savoir l'irrigation et l'arrosage qu'il faut.
03:06 On a remarqué que chaque grine ne se comporte pas comme les autres.
03:09 Pourtant c'est le même support de terre.
03:10 Alors on n'a jamais exactement le même support de terre,
03:14 donc cette récolte de données a permis d'ajuster l'arrosage automatiquement.
03:19 L'intérêt de ce système c'est qu'il se met exactement dans la politique
03:23 de la Fédération française de golf qui souhaite une gestion de l'eau intelligente
03:28 et une transition écologique depuis plusieurs années.
03:30 C'est génial, on a de bons résultats et ça devrait nous permettre encore
03:34 d'économiser sur la gestion de l'eau.
03:36 Au-delà des parcours de golf, l'hydro-lorat est développé
03:39 à destination des terrains de sport et des agriculteurs.
03:42 Il est d'ailleurs actuellement testé chez un maraîcher.
03:45 Voilà, et des idées pour préserver la ressource en eau,
03:48 il y en a partout en France.
03:49 À Limoges, c'est l'eau de l'aquarium qui est désormais réutilisée
03:53 par les jardiniers de la ville, comme vous le voyez sur ces images de 7 à Limoges.
03:57 Ce sont ainsi des dizaines de mètres cubes d'eau potable qui sont économisés.
04:01 Les précisions recueillies par Alain Druot.
04:05 Chez moi j'ai un aquarium et l'eau, tout le temps que je m'en donne dans l'aquarium,
04:08 je ne jette jamais, je m'en sers pour arroser mon potager, mes plantes d'intérieur
04:11 parce que c'est une eau qui est très bonne.
04:13 Elle est chauffée, elle est déchlorée,
04:15 elle est remplie de phosphate et de nitrate, donc d'engrais pour les plantes.
04:18 J'ai été rencontrer la ville de Limoges en disant
04:20 "écoutez, nous on change de l'eau nos poissons d'eau douce régulièrement,
04:24 c'est à une heure très précise tous les jours,
04:26 est-ce que ça ne vous intéresserait pas qu'on fasse un test pour récupérer cette eau-là
04:28 pour arroser les parterres de la ville plutôt qu'utiliser de l'eau de conduite potable ?
04:32 Toutes les idées sont bonnes à prendre.
04:34 L'année dernière, c'était les piscines où on nous a dit
04:36 "de l'eau qui est jetée à l'égout, on pourrait la réutiliser".
04:39 Cette année, on a fait des émules avec l'Aquarium qui a eu cette idée-là,
04:42 qui nous a dit également "nous on jette de l'eau, on pourrait la réutiliser".
04:46 Le reste de l'actualité marquée, vous le savez, ces dernières semaines
04:50 par la hausse des agressions et des menaces à l'encontre des maires de France.
04:55 Dans le Tarn et Garonne, le harcèlement et les menaces de mort visant un élu
04:59 ont poussé, comme vous le constatez sur ces images,
05:02 de nos partenaires de la Dépêche du Midi, élus et habitants à se rassembler
05:06 pour manifester leur soutien à l'Édile.
05:09 Réaction au micro de Manon Vanhoenherbeek.
05:12 Ce rassemblement me fait très plaisir parce que c'est vrai que je vis
05:15 des moments très difficiles depuis trois ans,
05:18 surtout dernièrement suite à deux vidéos qui m'ont été adressées personnellement,
05:22 à m'attaquer.
05:23 Et aujourd'hui, que je sois avec tous ces élus autour de moi pour me soutenir,
05:27 oui, c'est très important pour moi personnellement,
05:30 mais je le prends aussi pour la Commune et je le prends aussi pour notre démocratie.
05:33 Nous nous mobilisons les élus pour dire "ça suffit".
05:37 Ça suffit, on peut ne pas être d'accord, mais en démocratie, on peut échanger,
05:42 on peut s'engueuler, mais on doit se respecter.
05:46 Le maire de Montjoie a été agressé par l'extrême droite,
05:49 le maire de Toulouse par l'extrême gauche, donc oui, ça suffit.
05:52 Il faut que l'État prenne ses responsabilités, il faut agir.
05:56 Voilà, et puis à noter dans le prochain Territoire de France,
05:59 une interview d'Arès Youssef, l'ancien conseiller de la présidence ukrainienne
06:03 et créateur de la fondation Gaïa pour l'écologie.
06:06 Il sera l'invité exceptionnel du prochain numéro diffusé sur TV5MONDE.
06:10 Regardez un extrait de l'entretien qu'il a accordé à Tom Benoît,
06:13 le directeur de la rédaction de Géostratégie magazine.
06:17 – Vous qui êtes ukrainien, est-ce que vous avez été influencé
06:20 par le soviétisme et par le régime politique communiste ?
06:25 – Oui, bien sûr, cela m'a affectée.
06:28 Je faisais partie du monde des affaires.
06:32 J'étais dans l'économie et je comprenais et ressentais les processus économiques.
06:40 Ce que j'ai découvert dès le début et qui m'a surpris,
06:44 c'est pourquoi l'énergie n'a-t-elle pas sa définition en économie ?
06:51 Pourquoi l'énergie est-elle un produit à vendre,
06:54 alors que c'est la matière qui fait tout avancer ?
07:00 – Voilà, l'entretien entre Ares Youssef et Tom Benoît sera à découvrir sur TV5MONDE.
07:04 Aussi dès à présent, vous pouvez lire le dernier ouvrage d'Ares Youssef
07:08 publié chez NBE Éditions, un pamphlet à propos des rouages
07:11 du système financier et de l'énergie.
07:14 Tout à fait autre chose, protéger le milieu marin en contribuant à sa dépollution
07:18 grâce à la collecte de déchets ou d'engins de pêche abandonnés,
07:22 c'est l'objectif de la BIM en Martinique.
07:25 La Brigade d'Intervention Maritime, c'est son nom, créée en 2017,
07:28 agit à l'aide de signalements et peut s'appuyer notamment
07:32 sur l'engagement de plongeurs bénévoles.
07:34 Jean-Marc Coirteron pour VIA TV a suivi l'une de ses interventions, regardez.
07:39 – Dernière vérification, le filet abandonné est solidement arrimé au cordage.
07:47 Avant de le remonter à bord, l'effort est collectif.
07:50 Dans les mailles, un petit poulpe, ce crabe et un hippocampe
07:55 ont pu être remis à l'eau.
07:57 – Aujourd'hui, on a récupéré pas mal de faune dans le filet et de flore aussi,
08:01 notamment puisqu'il était posé sur un herbier, le filet.
08:03 C'est tout le temps le choc de voir à quel point la biodiversité marine
08:07 peut être impactée par les déchets.
08:09 – Une véritable opération de sauvetage quand on sait qu'un filet à l'abandon
08:14 peut être mortel pour de nombreuses espèces.
08:17 – Les filets abandonnés comme ça, ça va vraiment amasser énormément de biomasse
08:21 parce qu'en fait, ça va faire un peu comme l'équivalent d'un récif,
08:23 les poissons vont vouloir s'agréger autour, sauf que souvent,
08:26 ils vont se prendre dans le filet, s'emmêler et finir par mourir.
08:28 Et ça va être aussi plein d'autres types de vies qu'on va trouver dedans,
08:33 que ce soit des coquillages, crustacés, mollusques,
08:35 on a pu retrouver des poulpes notamment.
08:37 – Une opération menée avec les plongeurs du club militaire.
08:41 Depuis qu'il est à la retraite,
08:43 Olivier participe activement au nettoyage des fonds marins.
08:47 Un engagement naturel, selon lui.
08:50 – En tant que plongeur, on est bien content d'avoir ce genre d'association
08:54 pour nous aider à évoluer dans un milieu plus propre.
08:58 Même si on sait que ça reste une petite goutte d'eau,
09:01 on en a encore quelques kilomètres de filet à retirer,
09:04 mais bon, c'est déjà pas mal.
09:06 Après, l'armée s'implique aussi au sein de ce genre d'opération.
09:10 Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on se doit de participer
09:15 au sauvetage de la vie naturelle de notre île.
09:19 – La brigade d'intervention maritime s'engage
09:21 pour la dépollution des fonds marins de la Martinique.
09:24 En deux mois, 23 gros déchets et engins de pêche perdus ont été signalés.
09:30 – Et ils sont aussi l'un des symboles d'une biodiversité menacée
09:34 par les activités humaines.
09:36 Les hérissons sont souvent les victimes malheureuses des voitures,
09:39 des activités de jardinage ou autres clôtures.
09:42 Une réalité mortelle pour eux,
09:43 contre laquelle des citoyens ont décidé de se mobiliser en Bretagne.
09:47 Entre soins et sensibilisation, au bord de la route,
09:50 un reportage de Raphaël Tondriot-Gautier et de Capucine Colin-Guillauchin
09:54 pour la chaîne TVR.
09:57 – Ce sont les premiers du genre.
09:59 Ces deux panneaux de sensibilisation ont été installés la semaine dernière
10:02 sur cet axe particulièrement fréquenté de bruit.
10:05 – Dans les deux sens de circulation.
10:07 À l'origine, l'idée vient d'Isabelle Lemoyne,
10:10 bénévole de l'association Boule et Pic depuis 6 ans.
10:12 Elle prend en charge les hérissons blessés durant une quinzaine de jours
10:16 avant de les remettre en liberté sur cette zone
10:18 qui se trouve à proximité de la route.
10:21 – J'ai constaté que des hérissons se faisaient écraser devant chez moi.
10:25 Si, sans l'espace de 15 jours, je me suis dit
10:28 qu'il y avait un intérêt à peut-être installer des panneaux.
10:30 – La mairie lui a accordé.
10:32 Sorti d'hibernation au début du printemps,
10:34 le hérisson n'a jamais été aussi vulnérable.
10:37 Dans son centre de soins à proximité de Rennes,
10:40 Claude recueille les animaux les plus abîmés.
10:42 Il est le seul agréé en illivilène.
10:45 – C'est un hérisson qui a un problème, il a perdu ses piques.
10:49 – L'animal ne peut donc plus se protéger.
10:51 Il faut attendre que ses piques reviennent avant un retour à la vie sauvage.
10:54 – 1,40 kg.
10:56 – Même s'il a l'air de bien s'acclimater.
10:58 – Ce qui est trop, en fait, elle est au régime, on la met au régime.
11:02 – Dans ses cages, une vingtaine de petits,
11:04 la plupart est orphelin, tous trop jeunes pour l'extérieur.
11:09 Voiture, jardinage, claustras,
11:11 ces risques sont de plus en plus présents dans la vie de ces animaux.
11:14 – Je crois que tu n'as plus faim, là.
11:16 Les soigners, c'est devenu une vocation pour Claude depuis une dizaine d'années.
11:20 Cet ancien bénévole de la Ligue de protection des oiseaux est parti d'un constat.
11:24 – J'étais surpris qu'on ne recevait quasiment pas d'appels pour l'hérisson.
11:28 Or, dans les centres de soins, en mammifère, c'est le mammifère qu'on reçoit le plus.
11:32 Donc, il y avait un besoin.
11:33 – Et aujourd'hui, le hérisson, c'est combien de temps de votre vie ?
11:36 – Sept jours sur sept.
11:39 Une passion qui lui a permis de sauver 90 hérissons cette année.
11:43 Pour ce petit, c'est bientôt la fin des soins sur sa patte abîmée.
11:47 – Tu vas revenir dans ta cage.
11:49 – Mais il faut encore un peu de patience avant de retrouver sa liberté.
11:52 – Pour toi, c'est la nuit.
11:55 – Voilà, et prudence donc lorsque vous roulez à deux ou à quatre roues.
12:00 Automobile, encore dans ce journal,
12:01 venir entretenir sa voiture ou sa moto pour le plaisir,
12:05 c'est le concept original du Méca Club, récemment installé dans le Val d'Oise.
12:10 Les passionnés de mécanique peuvent ainsi venir utiliser les 1300 m² d'atelier
12:15 comme une salle de sport grâce à une formule d'abonnement.
12:18 Cette enseigne unique en France a déjà fait plus de 200 adeptes.
12:22 Les détails avec la rédaction de Via95, regardez.
12:26 Être abonné à un club de mécanique comme à une salle de sport,
12:29 c'est le concept unique en France du Méca Club.
12:33 Avec ses 15 box tout équipés,
12:35 installés dans un atelier géant de 1300 m²,
12:39 les passionnés de mécanique peuvent venir entretenir leur voiture ou leur moto toute l'année.
12:45 – Vous prenez un abonnement, vous avez accès à une partie de l'atelier en illimité,
12:48 du mardi au dimanche de 10h à 20h.
12:50 Donc tout ce qui est machine à pneus, équilibreuse, bande géométrie,
12:54 valise diagnostique, espace de travail partagé, ça c'est illimité.
12:57 Et puis il n'y a que les heures de pont qui sont soumises à l'organisation
12:59 et donc pour ça on a différentes formules
13:01 avec plus ou moins d'heures de pont à consommer dans l'année
13:03 et ça permet de répondre à tout type de projet,
13:06 que ce soit des petites réparations, des grosses réparations,
13:09 de la restauration de véhicules, de la préparation de véhicules pour le circuit.
13:12 Voilà, on est capable de tout faire.
13:14 – Pour moins de 30 euros par mois pour une voiture et 20 euros pour une moto,
13:19 le Méca Club est surtout un lieu d'échange et de partage autour de la mécanique,
13:23 destiné à tous les passionnés, quel que soit leur niveau.
13:28 – 90% de nos clients, c'est des novices.
13:31 Pour la plupart, ils n'ont même jamais encore monté un véhicule sur un pont.
13:35 Donc on leur apprend à mettre déjà un véhicule sur un pont en sécurité
13:38 et ensuite de faire des vidanges, des plaquettes.
13:41 L'autre niveau, c'est les pneus, la géométrie.
13:43 Et puis on avance comme ça, step by step.
13:46 Comme dans une salle de sport, on a des coachs, donc ils sont quatre
13:48 et du coup, ça permet de les accompagner dans tout ce qui est
13:52 ensuite distribution, voilà, embrayage, voilà.
13:55 Le but, c'est... il suffit d'avoir l'envie et ensuite c'est du temps,
13:58 de la patience et puis du plaisir en fin de compte, tout simplement.
14:01 – Venir au Méca Club pour le plaisir, c'est le cas de Thierry,
14:05 un ancien mécanicien auto.
14:07 – Tout le monde se donne un petit peu des ficelles.
14:09 On ne connaît pas spécialement toutes les voitures par cœur.
14:12 Donc il y a toujours des gens qui ont rencontré des galères
14:15 et qui connaissent, donc tout le monde s'échange.
14:17 Et puis voilà, on se fait des petits repas de temps en temps entre nous.
14:21 Voilà, c'est sympa.
14:23 – Avec plus de 200 membres ici, à Saint-Oualloumone,
14:26 le concept de self-garage connecté est en plein boom.
14:30 Anthony souhaite lancer deux nouveaux projets de Méca Club
14:33 dans le sud francilien et à Bordeaux.
14:38 – Voilà, et ce sont certains des lecteurs attentifs d'Auto Plus.
14:41 Cette année, le magazine fête ses 35 ans.
14:44 L'hebdomadaire reconnu pour la fiabilité de ses tests auto et de son impertinence
14:49 lance cet été une série qui sera très utile
14:52 pour ceux qui vont prendre la route des vacances.
14:55 Un sujet anniversaire au fond de Christophe Rigaud, regardez.
14:59 35 ans, c'est l'âge de la maturité pour le magazine Auto Plus.
15:04 Depuis 1988, l'hebdo bien connu des automobilistes
15:08 s'est fait une place dans le monde de la presse auto.
15:11 La recette du succès d'Auto Plus, se mettre à la place du conducteur.
15:16 – Il n'y a pas longtemps, une des grandes questions,
15:17 quand il y a eu la flambée des prix, c'était de savoir
15:19 si on pouvait mettre de l'eau 85, en mètre plus, en mètre moins.
15:22 Il faut sentir le pouls de l'automobiliste,
15:23 il faut être automobiliste pour ça, tout simplement.
15:25 Et puis l'avantage, c'est que nous, on va se poser la question lambda,
15:27 on n'a pas forcément la réponse,
15:29 mais on a les outils pour le savoir, on a le temps pour chercher.
15:32 Donc, on va se poser les mêmes questions que tout le monde
15:34 et on va chercher à avoir des réponses pratiques,
15:37 on a des spécialistes pour ça,
15:38 on a des instruments de mesure pour ça,
15:39 ce qui va nous permettre de répondre à toutes les questions
15:41 que vous pouvez vous poser, même les plus bêtes, et c'est important.
15:44 – L'autre spécialité d'Auto Plus, ce sont les essais,
15:47 réalisés chaque semaine par le labo du magazine installé à Montlhéry.
15:52 400 voitures sont testées chaque année par un expert maison.
15:56 – Si vous fiez à un constructeur, non seulement les chiffres seront souvent pipés,
16:01 mais le problème aussi, c'est que vous ne savez pas à quel point ils seront embellis.
16:04 Donc, ils sont très durs à comparer entre eux.
16:06 Les nôtres sont évidemment comparables entre eux
16:07 puisqu'on a des protocoles de test qui sont toujours les mêmes.
16:10 Il y a une vraie approche scientifique par rapport à ça.
16:12 L'idée, c'est d'être un outil pour l'automobiliste
16:14 pour qu'il puisse faire son choix, que ce soit en neuf ou en occasionnaire.
16:18 – Toujours plus près des automobilistes,
16:20 l'hebdo lance cet été une grande série pour trouver tous les bons plans
16:25 pour bien manger sur la route des vacances aux abords des autoroutes.
16:29 Une bonne raison pour vous rendre dans le kiosque le plus proche
16:33 avant de prendre la route.
16:35 – Voilà, il vit avec sa femme et ses quatre enfants dans un cimetière.
16:38 Depuis 2018, Benoît Gallaud est le conservateur du cimetière le plus connu au monde,
16:43 celui du Père Lachaise à Paris.
16:46 Un métier original, fait de silence,
16:47 qu'il raconte notamment dans son livre « La vie secrète d'un cimetière »
16:51 et aussi sur son compte Instagram.
16:54 La rédaction de 20 minutes TV a voulu en savoir un peu plus
16:57 et s'est rendu à sa rencontre, propos recueillis par Thomas Bariteau.
17:01 – Depuis 2018, je suis conservateur du cimetière du Père Lachaise.
17:05 Mes missions consistent à gérer le personnel qui y travaille.
17:07 Plus de 80 personnes veillent à l'entretien du cimetière et à l'accueil des usagers.
17:11 Et moi, en particulier, ma tâche est de reprendre des concessions à l'abandon
17:14 et de délivrer de nouvelles concessions funéraires à des familles.
17:17 Le cimetière du Père Lachaise est le plus grand espace vert intramuros de Paris.
17:21 Il occupe une surface de 43 hectares.
17:23 Au total, il y a 70 000 tombes et 26 000 cases de columbarium
17:27 et on évalue à 1,3 million le nombre de défunts qui reposent au Père Lachaise.
17:32 – Voilà, et si vous désirez en découvrir un peu plus sur la vie du cimetière parisien,
17:37 vous pouvez suivre le compte Instagram de Benoît Gallo, « La vie au cimetière ».
17:42 Sans transition dans ce journal, partons désormais en Moselle
17:44 pour faire la rencontre d'Alex et de Rio.
17:47 Le premier est un jeune garçon sourd, le second, un chien fidèle et compagnon de vie.
17:52 Axel est le seul enfant atteint de surdité en France à bénéficier de ce dispositif,
17:57 que ce soit à l'école, dans la rue ou à la maison.
18:00 Les deux sont devenus inséparables,
18:02 comme a pu le constater Lucie Philippot pour Moselle TV.
18:06 – Lui, c'est Axel. Et lui, Rio.
18:09 Inséparables, ils suivent un cours de mathématiques.
18:12 Sourd de naissance, Axel a le droit d'être accompagné par son ami à quatre pattes.
18:17 Depuis le 4 mai, ce berger australien se joint à son jeune maître
18:21 quelques heures par semaine à l'Institut des jeunes sourds de Metz,
18:24 une adaptation plutôt bien perçue par la direction de l'établissement.
18:28 Partout, tout le temps, Rio facilite la vie d'Axel
18:31 et lui permet de créer plus aisément du lien social avec ses camarades.
18:35 – Avant, ils se mettaient à table à jouer aux échecs avec un éducateur.
18:39 Et là, depuis que Rio est arrivé, ils sont tous ensemble, ils sont groupés.
18:42 Alors, ils viennent voir le chien, une petite caresse de temps en temps,
18:44 même s'ils n'ont pas le droit.
18:46 Et Axel est entouré d'amis maintenant.
18:49 Entré dans la vie de la famille il y a six mois,
18:52 Rio est ce qu'on appelle un chien écouteur.
18:55 Il accompagne tous les déplacements du jeune homme de 14 ans
18:58 et ses réactions servent aussi à avertir Axel en cas d'imprévu ou de danger.
19:04 Pour cela, Rio doit rester concentré.
19:06 Alors, lorsqu'il porte son harnais, interdiction de le caresser, il travaille.
19:12 – C'est bien Rio. Dans la rue, dès qu'il y a un bruit, dès qu'il y a un danger,
19:17 il vient se coller à son maître pour lui signaler qu'il y a un danger,
19:20 qu'il y a un véhicule qui vient, une trottinette, une voiture.
19:23 Et quand il est en intérieur, il va réagir à la sonnette, le téléphone qui sonne.
19:28 Si on appelle Axel, il va aller le chercher.
19:30 – En France, Axel est le premier jeune sourd à bénéficier d'un compagnon à quatre pattes,
19:35 issu de l'association.
19:37 Grâce à la qualité de la formation reçue,
19:39 Rio a même été décoré du titre de chien héros à Paris par la centrale canine.
19:44 Chaque jour, sa présence permet d'améliorer le quotidien de la famille.
19:48 – Axel dormant avec son animal de compagnie, avec son compagnon,
19:53 nous, ça nous soulage, on peut dormir.
19:55 On n'est pas obligé de l'accompagner au lit, de dormir avec lui,
19:57 comme il faisait avant parce qu'il avait des terrains nocturnes.
20:00 Là, quand il va se réveiller, il va appeler son chien,
20:02 il va monter sur le lit avec lui, il va le prendre dans ses bras
20:05 et il va se rendre au lit instantanément.
20:06 – Rio travaillera aux côtés d'Axel jusqu'à l'âge de 10 ans, âge légal de sa retraite,
20:11 enfin, si l'âge de la retraite canine n'est pas reporté d'ici là.
20:17 Une belle histoire pour Axel et Rio qui nous conduit désormais dans l'héros,
20:20 où était organisé il y a quelques jours, vous le voyez à l'image,
20:23 une visite viticole inclusive pour sourds et malentendants.
20:27 Une balade rendue possible évidemment grâce à la présence d'un interprète
20:31 et en langue des signes, images et explications
20:34 récoltées par Justine Barraud pour Vérocitanie.
20:37 – En tant qu'interprète, on entend ce qui est dit en langue française,
20:42 on le déverbalise, c'est-à-dire qu'on retient simplement le sens qui est dit en français
20:47 et on va le traduire dans une autre langue, dans la langue des signes française.
20:51 Et parfois, forcément, il y a des signes qu'on n'a pas
20:54 et des mots qui n'ont pas leur équivalent en langue des signes
20:57 et donc on est un petit peu obligé de soit le traduire avec une périphrase,
21:01 soit l'épeler tout simplement.
21:03 – Allez, restons au soleil, dans les vignes, dans ce journal,
21:06 pour découvrir une tendance qui n'en est presque plus une
21:09 tant elle se confirme chaque année.
21:11 À l'heure de l'été, le succès du rosé est sans partage sur les autres vins.
21:16 Une réalité à laquelle n'échappent pas les vignerons bordelais.
21:19 Exemple, dans la coopérative Tutiac qui a anticipé le phénomène depuis une dizaine d'années,
21:24 désormais la moitié de la production est consacrée aux vins frais.
21:27 Un pari payant puisque les bouteilles bordelaises rivalisent avec les rosés de Provence.
21:32 Et détail d'Yvan Branchy pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
21:37 – Le millésime 2023 est prometteur, quand on voit la sortie de vendange qu'il peut y avoir.
21:42 Espérons que tous ces raisins deviennent bien rouges.
21:47 – Du raisin, beaucoup de raisin, c'est l'un des secrets de sa réussite.
21:51 – Au niveau de la taille, on va augmenter un petit peu le nombre de boutons
21:55 pour avoir un petit peu plus de quantité,
21:57 parce que pour faire du rosé, on a besoin de plus de jus.
21:59 Ça permettra d'avoir plus de raisin sur la vigne.
22:03 – 5400 hectares de vignes que les 500 vignerons de cette coopérative
22:07 surveillent de très près pour produire leur rosé.
22:09 – Donc on incorpore la vendange dans les pressoirs, on presse,
22:13 et ça permet d'extraire des arômes qu'on n'a peut-être pas forcément
22:19 justement quand on fait des rosés de macération en cuve.
22:22 – Cette technique, similaire au rosé provençal, s'est affinée au fil du temps,
22:27 car ici, on produit du vin de toutes les couleurs depuis bientôt 50 ans.
22:31 Mais aujourd'hui, c'est le vin frais et surtout le rosé qui est à la côte.
22:34 – Sur les 10 dernières années, on a multiplié par 10 le nombre de cols,
22:39 et aujourd'hui, on arrive à 40 000 hecto de production.
22:43 – Une réussite commerciale, devenue il y a quelques semaines
22:46 consécration nationale, lors d'une dégustation à l'aveugle
22:50 organisée par la Revue du vin de France.
22:52 – Ils ont été relativement surpris, parce qu'en fait, dans le top 5,
22:55 un Bordeaux rosé est apparu.
22:57 Et donc, au milieu de rosés qui se vendent à peu près une vingtaine d'euros,
23:00 il y a un rosé de Bordeaux qui vaut moins de 6 euros.
23:03 – Sur les 28 bouteilles dégustées, 3 autres rosés bordelais ont été plébiscités,
23:08 dont un qui finit ex aequo avec le rosé Miraval,
23:11 le célèbre domaine de l'acteur Brad Pitt.
23:14 Alors, pour le 50e anniversaire des Vignerons de Tutiac, l'invitation est lancée.
23:20 – Allez, du rosé au rose, on referme cette édition à la découverte
23:23 d'un métier aussi passionnant que méconnu, celui d'obtenteur de roses.
23:29 Une profession parfumée qui réclame patience et croisement,
23:33 et que nous fait découvrir Lina Bradedine, portée Les Grenobles.
23:36 Regardez.
23:37 – Elles ont vêtu leur plus belle robe, c'est leur façon à elles de piquer,
23:42 notre curiosité.
23:44 Mais avant cela, il faut les faire naître.
23:47 Au Grand Lens, la roseraie Félix donne la vie aux roses en les accouplant.
23:52 – Donc j'enlève les pétales, comme ça.
23:57 Et après, le principe, c'est d'enlever tout le pollen qui se trouve autour des pistils.
24:06 – C'est un travail très minutieux qu'Annelies doit réaliser, de fleur en fleur.
24:12 – Voilà, donc là, il ne reste plus que le pistil.
24:14 Et après, on vient mettre du pollen d'un autre rosier sur ce pistil.
24:19 Et après, il y a un nouveau fruit, et il faut que le fruit vienne à maturité pour faire des graines.
24:27 Et là, on met bien une étiquette avec un numéro pour se rappeler de quelle combinaison c'est,
24:31 pour savoir le père et la mère.
24:34 – Chaque combinaison est réfléchie à partir de deux fleurs avec des caractères intéressants,
24:39 car l'hybridation est complexe et imprévisible.
24:43 – Ce n'est pas parce que la maman est rouge et le papa est rouge qu'on va avoir des bébés rouges.
24:48 – Obtenteur de roses est un métier rare et un métier d'art.
24:52 Ici, ils effectuent 3000 croisements chaque année pour finalement ne garder qu'une seule variété.
24:59 Et il faut 8 ans entre la fécondation et la sélection ultime
25:03 pour voir peut-être un jour éclore la rose de ses rêves.
25:08 – Mon graal, depuis que j'ai commencé en 2006, c'est de trouver une rose orange à grandes fleurs parfumées
25:15 qui soit suffisamment résistante pour qu'on puisse l'utiliser dans le paysage ou dans les jardins d'amateurs
25:21 mais sans s'en occuper, sans beaucoup la tailler et surtout sans la traiter,
25:27 puisqu'un rosier doit pouvoir pousser tout seul.
25:29 – Et en attendant de voir ses rêves fleurir, la roseraie Félix continuera d'œuvrer en toute humilité,
25:35 car soumise aux lois de la nature.
25:39 – C'est la fin de cette édition, merci d'avoir suivi le Grand JT des Territoires.
25:42 On se retrouve très vite pour une prochaine édition. Au revoir à tous.
25:46 [Générique]

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