Le journal RTL de 18h du 02 juillet 2023

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Regardez Le journal RTL du 02 juillet 2023 avec Vincent Parizot.

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00:00 Vous êtes sur RTL
00:02 RTL dimanche soir, Vincent Parizeau. Bonsoir Vincent. Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous. Oui RTL dimanche soir jusqu'à 18h30, l'heure du club Jalaber
00:15 pour revenir sur la victoire d'un français dans la deuxième étape du Tour de France. Victor Laffey, le coureur de Cofidis.
00:22 Le britannique Adam Yens reste en jaune et nous serons à Saint-Sébastien dans un instant.
00:26 Alors cette édition ce soir sera encore essentiellement consacrée aux émeutes débutées il y a maintenant cinq jours
00:31 après la mort du jeune Naël à Nanterre.
00:34 Et un nouveau palier a donc été franchi avec l'attaque du domicile du maire de la île et Rose à la voiture baiglie incendiaire.
00:40 La ville est sous le choc. Je trouve ça juste assez incroyable et en fait totalement injustifié.
00:45 Un maire c'est le représentant d'une ville, c'est vraiment un élu républicain et c'est très grave. En fait c'est très très grave.
00:51 Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte. Les français sont invités à se rassembler demain midi sur le parvis de leur mairie dans tout le pays.
01:00 Et le président de l'association des maires de France, David Lysnard, sera notre invité dans quelques minutes.
01:05 Emmanuel Macron lui réunit des ministres concernés dans une heure et demie à l'Elysée.
01:10 La tendance est à une baisse relative des violences mais le bilan de la nuit est resté diffiant.
01:15 10 commissariats, 10 casernes de gendarmerie, 6 postes de police municipale encore attaqués, des centaines d'incendies de mobilier de voitures de poubelle,
01:23 48 policiers ou gendarmes blessés la nuit dernière, sans compter les nombreux pillages.
01:28 Ainsi à Marseille par exemple, une concession Volkswagen a été attaquée et des dizaines de voitures ont été volées.
01:34 Une demi-heure d'info consacrée à ces émeutes.
01:37 Avec Antoine Defont une question. La tendance à la baisse des violences enregistrées depuis deux nuits.
01:42 On constate un prochain retour au calme. En tout cas 45 000 policiers et gendarmes seront encore mobilisés la nuit prochaine.
01:50 Dans l'actualité également ce soir, le Grand Prix de Formule 1 dans Triche remporté par Verstappen, sa cinquième victoire d'affilée.
01:57 Le Quintet de Nauville 10, 16, 13, 9 et 3.
02:00 Le sourire du jour, celui de Lynne Renaud, 95 ans aujourd'hui.
02:05 Bon anniversaire Lynne Renaud. Et puis le temps bien sûr, Valérie Quintin, très variable demain.
02:10 Oui c'est vrai qu'on ne va pas avoir un ciel très très stable pour la journée demain.
02:13 Des passages nuageux, des éclaircies, quelques pluies également.
02:16 Alors en matinée ces pluies iront plutôt de la Vendée jusqu'aux portes de la Lorraine.
02:19 Et dans l'après-midi elles vont peu à peu glisser vers le sud. On les retrouvera entre le Bordelais et le Jura.
02:24 Mais ce seront vraiment des pluies très très faibles.
02:26 Près de la Méditerranée un grand soleil parce qu'il y aura toujours du Mistral.
02:29 Un Mistral qui va souffler jusqu'à 60 km/h en pointe.
02:32 Quant aux températures elles vont rester stables.
02:34 Comprise entre 9 et 21 degrés de Charleville-Mézières à Nice demain matin.
02:38 16 degrés à Paris, à Valence à Bordeaux dans l'après-midi.
02:41 Fourchette de vin à 33 degrés.
02:43 23 degrés pour Evreux, 25 à Bourg-Cambresse et à Paris.
02:46 27 à Ajaccio, 31 degrés à Perpignan.
02:49 Une tendance qui va se confirmer pour mardi et mercredi.
02:52 Ça va rester très instable entre mardi et mercredi.
02:54 D'ailleurs on pourrait avoir de bonnes pluies orageuses qui traverseront le pays.
02:57 Ensuite retour du soleil et hausse des températures en deuxième partie de semaine.
03:01 Merci Valérie.
03:02 RTL
03:03 Tour de France 2023
03:05 Il l'a fait !
03:06 Le jeu de mots est déjà partout mais il s'agit évidemment de saluer la première victoire d'étape française de ce Tour de France.
03:13 Celle de Victor Laffey, le coureur de Cofidis.
03:17 Nicolas Giorgero.
03:18 Et avec la manière, Victor Laffey audacieux qui a profité d'un moment de flottement dans le final de cette deuxième étape.
03:25 Dans un groupe d'une vingtaine de coureurs à 1 km de l'arrivée.
03:28 Le coureur de 27 ans, originaire de Lyon, est parti seul tenter sa chance.
03:33 Lorsque notamment les Pogacar Van Aert Vingegaard se regardaient un seul objectif.
03:38 Alors pour lui, résister au retour de la meute.
03:40 C'est vrai que quand j'ai fait mon effort je réfléchissais même pas à gagner ou quoi.
03:45 C'était juste faire mon effort au maximum.
03:47 Je voyais la ligne, je regardais sur le compteur, j'avais 500 mètres, 400 mètres.
03:50 Et voilà j'y ai cru jusqu'au bout et c'est un truc de fou.
03:52 C'est vrai qu'hier j'étais un peu frustré à l'arrivée.
03:54 Et de concrétiser aujourd'hui dès la deuxième étape c'est un truc de malade.
03:57 Laffey qui a conservé juste quelques mètres d'avance au sprint devant le belge Van Aert.
04:02 On a tapé de rage de son guidon.
04:04 Pogacar est troisième de l'étape, le cinquième succès en carrière de Victor Laffey.
04:08 Pro depuis cinq ans, déjà vainqueur sur le Giro en 2021.
04:11 Et immense délivrance et soulagement pour l'équipe Cofidis qui attendait une victoire d'étape sur le Tour.
04:16 Depuis 2008, la malédiction est brisée.
04:18 Et puis Nicolas Gengero, on peut souligner qu'avant même d'arriver en France,
04:22 le Tour est vraiment parti sur les chapeaux de roue.
04:24 Oui, deux jours et déjà deux explications entre les deux favoris, Pogacar et Vingegaard.
04:29 Marquage au cuissard encore aujourd'hui on a vu dans le Rijskebel,
04:33 au lieu de la classique à Sainte-Sébastienne, 8 km d'ascension.
04:36 Cette accélération du Slovene suivie au millimètre par le vainqueur sortant.
04:39 Et ils ont basculé ensemble au sommet.
04:41 Ces deux-là sont au-dessus de la concurrence.
04:44 Adam Iets reste en jaune, Pogacar est deuxième au général à 6 secondes.
04:47 Vingegaard, sixième à 17 secondes.
04:49 Nicolas Gengero et bien sûr rendez-vous maintenant avec le Club Jalaber à 18h30.
04:55 RTL dimanche soir, avec Vincent Parizeau.
04:59 On a tous été très choqués et donc moi j'ai tenu à venir ici ce matin
05:04 pour exprimer toute la solidarité, tout le soutien du gouvernement
05:08 face à cette attaque qui est évidemment intolérable.
05:11 Je veux dire aussi à tous les élus que nous ne laisserons rien passer,
05:15 que nous serons aux côtés des maires et que pour les auteurs de l'attaque
05:18 sur le domicile de M. le maire de l'Aile-et-Rose, comme sur tous les auteurs,
05:22 nous avons demandé à la justice, au procureur, la plus grande fermeté
05:27 vis-à-vis de ces auteurs de violence.
05:29 - Voilà, Elisabeth Borne à l'Aile-et-Rose cet après-midi,
05:32 après l'attaque contre le domicile du maire la nuit dernière.
05:35 La première ministre s'est rendue sur place avec Gérald Darmanin,
05:37 donc à la mi-journée. Bonsoir Maxime Lévy.
05:39 - Bonsoir.
05:40 - Alors on revient sur cette attaque à la voiture Béliin incendiaire,
05:43 c'est le fait marquant de cette cinquième nuit d'émeute, de vandalisme et de pillage.
05:47 Les faits se sont déroulés vers 1h30 du matin.
05:50 On a pu constater à cette heure-là que le maire de l'Aile-et-Rose,
05:53 il n'est pas chez lui, il se trouve au sein de l'hôtel de ville
05:56 comme toutes les nuits depuis mercredi.
05:58 Quentin, où plusieurs individus défoncent le portail
06:01 et le mur de son domicile à bord d'une voiture.
06:03 Le véhicule qui sert de bélier se retrouve en plein milieu du jardin.
06:06 Seul, un petit muret l'empêche de venir s'encastrer dans la véranda.
06:09 La voiture incendiaire se trouve juste sur le seuil de la maison du maire.
06:13 Les flammes lèchent la façade.
06:15 A l'intérieur du pavillon dorment sa femme et ses 12 jeunes enfants
06:18 en sursaut et finissent par s'enfuir tous les 3 par le jardin
06:21 à l'arrière de la maison dans sa course.
06:23 La mère de famille s'est gravement blessée au tibia qui pourrait être cassée.
06:27 Sa fille s'est ouverte l'arcade en tombant par terre pendant la fuite.
06:30 - Et une enquête est donc ouverte pour tentative d'assassinat ?
06:33 - Oui, car ce qui ressort des premiers éléments de l'enquête,
06:35 c'est que l'objectif est non seulement de dégrader le domicile du maire
06:38 mais aussi qu'il prenne feu.
06:40 Les investigations ont déjà permis de relever plusieurs indices
06:43 et c'est ce qu'explique Stéphane Ardouin,
06:45 le procureur de la République de Créteil.
06:47 - La police scientifique procède depuis aux constatations
06:50 et je précise qu'un accélérant a été découvert dans une bouteille de Coca.
06:56 - Il faut également rappeler que la mairie de l'Aïlé-Rose
06:59 a été prise pour cible à 2 reprises cette semaine.
07:01 La porte d'entrée a notamment été dégradée.
07:04 Le maire avait même fait installer des grillages sur montée de barbelés
07:07 devant son hôtel de ville.
07:09 - On rappelle que tentative d'assassinat, c'est pas cible de la prison à perpétuité.
07:12 Une attaque qui a provoqué de vives réactions.
07:15 Outre Elisabeth Borne que nous avons entendue il y a quelques minutes.
07:18 A droite comme à gauche, la classe politique est unanime pour condamner cette attaque.
07:22 Jusqu'à Jean-Luc Mélenchon qui a déclaré sobrement
07:25 qu'il partageait l'effroi de la famille Jambrin.
07:27 Et puis il y a bien sûr le maire de l'Aïlé-Rose lui-même,
07:30 Vincent Jambrin, qui a réagi sur Twitter.
07:32 Cette nuit, un cap a été franchi dans l'horreur et l'ignoménie des non-styles.
07:37 - Maxime Lévy, on vous retrouve dans un instant pour dresser le bilan global
07:40 de cette 5ème nuit d'émeute.
07:42 Mais voyons maintenant sur place à l'Aïlé-Rose,
07:44 l'émotion bien sûr créée par cette attaque contre le maire et sa famille,
07:48 Maurad Jabari.
07:50 - Oui, la petite rue de ce quartier pavillonnaire a retrouvé son calme habituel.
07:54 La voiture bélier utilisée a été enlevée par les enquêteurs.
07:56 Ils ont passé la journée à faire des prélèvements.
07:58 Mais le portail blanc, défoncé, noirci par les fumées,
08:01 les deux carcasses de voitures brûlées sont encore là.
08:03 Un bruit assourdissant, des tirs de mortier,
08:05 l'incendie qui vient lécher les vitrines du salon.
08:08 Ryan habite à quelques maisons de la maison du maire.
08:10 - Ça faisait des boum boum boum.
08:12 Puis à un moment je regarde par là, je vois des étincelles.
08:14 On a vu que la maison du maire était brûlée.
08:17 C'est désolant, c'est minable un peu.
08:20 - Un maire qui d'après les habitants est apprécié, actif,
08:22 attentif au service des habitants.
08:24 Karim ne comprend pas ce degré de violence.
08:26 Pourquoi ils ont décidé de viser directement le maire chez lui ?
08:31 - C'est inadmissible.
08:33 D'ailleurs, le monsieur le maire, on le connaît très bien.
08:35 Il est souvent sur le terrain.
08:37 Il sert la main à tout le monde. Je ne comprends pas.
08:39 Ça rend service à personne.
08:41 Je ne sais pas vraiment ce qui a motivé ces jeunes.
08:43 - Depuis plusieurs nuits, des individus en groupe,
08:45 cagoulés, vêtus de noir, ont tenté de s'en prendre
08:48 à la mairie, au bâtiment, sans succès.
08:50 Parce que Vincent Jambrain a installé des grilles,
08:52 des barbelés devant et tout autour de la mairie.
08:54 Frustrés, d'après Carole, ils ont décidé de viser le domicile.
08:57 - Je trouve ça juste assez incroyable et totalement injustifié.
09:01 Un maire, c'est le représentant d'une ville.
09:03 C'est vraiment un élu républicain et c'est très grave.
09:05 En fait, c'est très très grave.
09:07 C'est un humain comme un autre et il a le droit d'avoir un domicile,
09:09 de se sentir en sécurité avec sa famille dans son domicile.
09:12 - Cette maman, cette voisine du maire, pense aux deux petites filles
09:16 parties cette nuit, paniquées, blessées,
09:18 des enfants forcément marqués à vie.
09:20 - Mora Djabari en direct de l'Aïléo ce soir pour RTL.
09:23 Sachez aussi qu'une enquête pénale en flagrance a été ouverte
09:26 après une tentative d'incendie au domicile du maire de Lariche.
09:29 C'est une commune de 11 000 habitants près de Tours.
09:32 Des émeutiers sont rentrés dans son jardin
09:34 pour mettre le feu à sa voiture.
09:35 Le maire est intervenu rapidement.
09:37 Il est parvenu à les faire fuir et à éteindre l'incendie.
09:39 Puis on rappelle aussi que jeudi soir,
09:41 le maire de Sanois dans le Val d'Oise
09:43 avait dû physiquement s'interposer
09:45 aux émeutiers qui voulaient incendier l'hôtel de ville.
09:48 Bonsoir David Lissnard.
09:50 - Bonsoir.
09:51 - Vous êtes président de l'Association des maires de France,
09:53 maire de Cannes,
09:54 et vous appelez donc à des rassemblements
09:56 demain midi devant les mairies.
09:58 Vous attendez un sursaut de la population ?
10:01 - Oui, je crois qu'il faut évidemment le retour à l'ordre
10:04 et que l'État assume sa mission d'ordre public.
10:07 C'est pour ça que l'État a été inventé, il a donné une monopole.
10:10 On veut soutenir nos forces de l'ordre,
10:13 mais aussi qu'il y ait un sursaut civique
10:15 parce qu'aujourd'hui, on ne peut pas regarder
10:17 la dégradation de notre nation,
10:19 la dégradation de notre société.
10:20 Ça fait 30 ans que ça dure,
10:22 c'est de pire en pire.
10:23 Les prochaines émeutes, dans 5 ans, 10 ans,
10:25 seront encore pires.
10:26 Il est temps de dire maintenant qu'on veut de l'ordre,
10:29 que l'ordre est la condition de la justice et de la liberté,
10:32 que nous voulons simplement que le bon sens revienne,
10:35 qu'on ne peut plus accepter la banalisation
10:38 de dégradations d'incendies d'écoles, d'incendies de mairies,
10:41 d'attaques de domiciles d'élus.
10:43 Dans l'histoire de France,
10:45 il y a eu beaucoup de violences,
10:47 des violences dramatiques,
10:49 mais jamais de mairies n'avaient attaqué
10:51 sauf en 1870, la commune de Paris.
10:53 Maintenant, il faut que ça se fasse.
10:55 - Comment vous expliquez que les maires ou les mairies
10:57 soient devenus des cibles pour ces émeutiers ?
10:59 - C'est très simple.
11:00 Quand vous êtes maire,
11:01 vous êtes en communion avec notre population,
11:03 vous êtes un habitant parmi les habitants,
11:05 on amène nos enfants le matin à l'école,
11:07 on règle des problèmes.
11:09 Mais un point commun de ces émeutiers,
11:11 que ce soit des émeutiers
11:13 qui veulent tout simplement piller des commerces
11:15 et avoir un intérêt particulier
11:17 ou qui veulent se mettre en valeur sur Instagram
11:19 ou sur des réseaux sociaux,
11:21 ou que ce soit des dealers qui en profitent
11:23 pour casser des caméras de surveillance,
11:25 faire reculer la police,
11:26 ou que ce soit des militants d'extrême-gauche
11:28 qui en profitent pour faire passer
11:30 leurs idées de sédition et de révolution,
11:32 tous ces gens-là méprisent la démocratie et la république.
11:35 Ils pensent que c'est faible la démocratie et la république.
11:37 Nous, on veut montrer que ce n'est pas faible.
11:39 Il y en a assez de la librairie.
11:41 Et puis ils détestent la France.
11:43 Le point commun, c'est cette détestation de la France.
11:45 Donc la république, la mairie,
11:47 ça incarne la république,
11:48 ça incarne la démocratie,
11:49 ça incarne la France.
11:50 Donc on s'attaque à la mairie
11:51 pour montrer qu'on n'a pas peur,
11:53 pour montrer qu'on méprise
11:54 ce qui est la République française.
11:56 Et ça, on n'en veut plus.
11:57 - Vous avez sans doute entendu Elisabeth Borne
11:59 assurer que le gouvernement était aux côtés des maires.
12:02 Mais ce soutien, au-delà des mots,
12:04 ça se traduit comment, selon vous ?
12:06 - J'ai eu Elisabeth Borne ce matin.
12:08 On travaille régulièrement ensemble
12:10 et on a une première ministre.
12:12 Moi, j'ai un engagement partisan.
12:14 Je ne suis pas du côté de ce gouvernement.
12:15 Je pense qu'il faut changer de politique.
12:17 Mais je reconnais qu'Elisabeth Borne
12:19 est quelqu'un de respectable
12:20 et avec qui nous travaillons en confiance,
12:23 même si on n'est pas d'accord sur tout.
12:24 Mais, si vous voulez,
12:26 ce conformisme technocratique
12:28 qui accompagne aujourd'hui la vie politique
12:30 depuis quelques années,
12:32 on est au bout du bout.
12:34 Il faut remettre de la démocratie
12:35 là où il y a la bureaucratie.
12:37 On sait très bien qu'aujourd'hui,
12:39 s'il y a une urgence,
12:41 c'est de rétablir l'ordre
12:42 et que l'État utilise tous les moyens constitutionnels
12:45 et opérationnels dont il dispose.
12:47 Mais il y a un travail en profondeur,
12:49 pardonnez-moi de terminer là-dessus,
12:50 un travail en profondeur à faire
12:52 qui est de lutter contre la bureaucratie,
12:54 qui est enfin de s'occuper de l'éducation
12:55 et de l'instruction publique.
12:56 Le déclassement de l'instruction publique
12:57 est une catastrophe.
12:58 Le délitement civique en est la conséquence.
13:00 Il faut évidemment maîtriser l'immigration.
13:03 L'open bar sur l'immigration n'est plus acceptable.
13:06 Donc il y a un travail en profondeur à faire
13:08 qui passera par un changement de politique
13:10 et qui passera par, on ne veut plus de politique spectacle.
13:13 Le côté théâtral de la vie politique n'est plus acceptable.
13:17 - Mais dans l'immédiat, David Disnard,
13:19 comment rétablir l'ordre ?
13:20 Est-ce que tous les moyens sont mis en œuvre à vos yeux ?
13:23 - La police et la gendarmerie
13:26 font vraiment un travail remarquable.
13:28 Mais je crois qu'il faut aller plus loin dans certains secteurs.
13:32 On a un apaisement depuis deux nuits.
13:35 Mais on a des poches très très violentes.
13:37 Quand vous voyez une prison qui est attaquée
13:39 et que pendant de longues minutes
13:41 elle se fait attaquer sans aucune réaction des forces de l'ordre,
13:44 ça veut dire qu'il y a un problème de moyens.
13:45 Il y a un problème quantitatif.
13:46 Donc sur certains sites,
13:48 moi je ne suis pas pour que l'armée fasse du maintien de l'ordre,
13:50 mais sur certains sites on doit avoir l'armée, évidemment.
13:53 Et sur d'autres sites,
13:54 on doit avoir tous les moyens nécessaires.
13:55 Donc l'urgence c'est qu'il y ait le rétablissement de l'ordre,
13:58 qu'il y ait un sursaut civique,
14:00 que la majorité silencieuse,
14:01 l'immense majorité des habitants,
14:03 au-delà de leur conviction, de leur origine,
14:05 veulent de l'ordre, veulent de l'ordre juste.
14:07 - La question qui est posée aussi,
14:08 c'est celle de l'état d'urgence éventuel ?
14:10 - Oui, alors,
14:12 s'il y a des couvre-feu sur certains secteurs,
14:15 c'est pertinent.
14:16 Parce que ça permet de faciliter le travail de la police et de la gendarmerie.
14:19 En revanche, un couvre-feu général aujourd'hui,
14:21 ça ne sera pas justifié,
14:22 parce qu'il viendrait, comme toujours,
14:24 pénaliser l'immense majorité des gens qui font leur vie tranquillement
14:27 et il ne serait pas opérationnel face aux vrais délinquants
14:30 qui s'assoient dessus.
14:33 Donc, en revanche, de temps en temps,
14:35 de façon circonstanciée,
14:37 que les dispositions que permet la Constitution
14:39 sur l'état d'urgence et le couvre-feu
14:41 soient appliquées localement.
14:42 - Localement.
14:43 - En concertation avec les maires, c'est bien sûr pertinent.
14:45 En tout cas, il faut sortir de 40 ans de mièvrerie
14:48 et de laxisme, parce que
14:50 le problème, c'est que ça ouvre la voie à tous les aventuriers,
14:53 à tous les démagogues, à tous les populistes.
14:55 - Dernière question, David Lissnard.
14:56 Le président de la République,
14:59 est-ce que vous pouvez s'exprimer rapidement ?
15:01 - Je crois qu'on n'a pas besoin de mots,
15:03 on a besoin d'actes.
15:04 Et d'actes dans la constance.
15:06 On n'a plus besoin de bavardage,
15:08 on a besoin de moyens, de constance
15:11 et que le ministre de l'Intérieur,
15:13 qui est présent sur le terrain,
15:15 le premier ministre, travaille.
15:17 Et puis, à terme, il faudra un changement de politique
15:19 parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est au bout
15:21 de cette espèce de conformisme techno
15:23 qui fait beaucoup de mal au pays.
15:25 - Merci, David Lissnard,
15:27 président de l'Association des maires de France
15:29 LR, je le rappelle évidemment,
15:31 de la ville de Cannes.
15:32 Merci d'avoir été avec nous en direct ce soir
15:34 dans cette édition.
15:35 Je rappelle donc le rassemblement
15:37 auquel vous appelez demain à la mi-journée,
15:40 à midi, devant toutes les mairies de France.
15:43 Courte pause.
15:44 Et puis dans un instant,
15:45 on revient sur cette cinquième nuit d'émeute
15:46 car si la tendance est à la baisse
15:48 des violences, le bilan reste très lourd.
15:50 On va le dresser.
15:51 Puis on ira aussi à Marseille
15:53 où des pillards sont partis
15:54 avec des dizaines de voitures d'une concession.
15:56 A tout de suite.
15:58 RTL dimanche soir
15:59 RTL dimanche soir
16:01 avec Vincent Parizeau.
16:02 - Retour à présent sur cette cinquième nuit d'émeute
16:05 de violences et de pillages.
16:06 Alors si on compare avec les deux nuits précédentes,
16:08 c'est vrai, le constat,
16:09 c'est une baisse en intensité.
16:11 Mais tout de même, Maxime Lévy,
16:12 les chiffres sont édifiants.
16:14 - Oui, 719 personnes ont été interpellées
16:16 la nuit dernière.
16:17 Le chiffre, vous l'avez dit, est certes plus faible
16:19 si on le compare aux 1311 interpellations
16:21 de la nuit précédente.
16:22 Mais la violence et les dégradations dans les rues
16:24 sont toujours présentes.
16:25 La sécurité civile a dénombré
16:27 plus de 1500 incendies sur le territoire,
16:29 dont près de 600 véhicules.
16:31 Une dizaine de commissariats a été dégradée.
16:33 Une dizaine de casernes de gendarmerie
16:36 prises pour cible.
16:37 Au total, sur la nuit,
16:38 48 policiers et gendarmes ont été blessés.
16:40 Tous ces chiffres montrent certes une baisse,
16:43 mais ils restent encore très élevés.
16:44 - Et puis on a appris également,
16:45 pour la première fois,
16:46 qu'un policier a essuyé un tir à balle réel.
16:49 - Oui, à Nîmes, un agent de la BAC
16:51 a reçu un projectile sur son gilet pare-balles.
16:53 Cela s'est passé dans la nuit de vendredi à samedi.
16:56 Le policier pensait qu'il avait reçu une pierre.
16:59 Il avait d'ailleurs juste un bleu sur le bas du ventre.
17:01 Mais la réalité est toute autre.
17:03 Il se rend compte, hier soir, à la prise de son service,
17:05 qu'une balle de pistolet s'était logée dans son gilet.
17:08 Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat.
17:11 Et puis, la nuit dernière,
17:12 un autre équipage de la BAC,
17:13 cette fois-ci dans le 13e arrondissement de Paris,
17:15 a été visé par des tirs.
17:17 L'un d'entre eux a reçu un projectile dans le dos,
17:19 bloqué par son gilet pare-balles.
17:20 Un autre a, lui, été blessé sous son gilet, dans le ventre.
17:23 Pour le moment, nous ne connaissons pas le calibre des balles
17:26 qu'ils les ont touchées.
17:27 Mais les policiers ont bien entendu des tirs d'armes à feu à leur rencontre.
17:30 - Merci Maxime Lévy.
17:31 Et puis, parmi les nombreux pillages de commerce
17:34 encore constatés la nuit dernière,
17:36 il y a donc cette opération de groupe menée à Marseille
17:38 contre une concession automobile Volkswagen.
17:41 Et donc, Hugo Hamelin,
17:42 les pillards sont repartis avec des dizaines de voitures.
17:45 - 45 véhicules, 45 voitures neuves principalement,
17:48 sans plaque d'immatriculation,
17:50 dérobées à la chaîne,
17:51 entre minuit et une heure du matin
17:53 par un groupe de plusieurs dizaines d'assaillants,
17:55 visiblement assez bien organisés.
17:57 Certains klaxonnaient en sortant du parking
17:59 après avoir fait sauter le portail principal à la voiture-bélier.
18:02 Le tout sous les yeux de nombreux voisins,
18:05 tous au balcon, comme Augusta,
18:07 qui venait de terminer son épisode de Columbo.
18:09 - Je me mets à la fenêtre, je vois plein de gamins.
18:12 Ils avaient déjà enlevé une vitre,
18:15 ils étaient dedans,
18:16 et puis au bout d'un certain temps,
18:18 ils se sont attaqués au portail.
18:20 Ils sont tous rentrés là-bas,
18:22 et puis petit à petit,
18:23 une voiture est partie, l'autre voiture...
18:25 Il fallait voir combien de conduits ils avaient.
18:27 Celles-là, elles sont parties neuves,
18:29 puisque c'est des voitures neuves,
18:30 elles ne sont pas immatriculées,
18:32 mais toutes celles qu'ils ont escindées à l'intérieur.
18:34 Ils n'ont pas pu les prendre,
18:35 ils ont cassé les vitres.
18:36 Et la première voiture des flics
18:38 est arrivée à 2h du matin.
18:40 - Des policiers qui étaient principalement concentrés
18:42 sur la Canbière et sur le Vieux-Port,
18:44 donc pas du tout dans les quartiers nord où ça s'est passé,
18:47 malgré un hélicoptère de la gendarmerie
18:49 qui a duré une heure de longue minute
18:51 au-dessus de la concession automobile.
18:53 J'ai pu parler au gérant quelques minutes.
18:55 A-t-il pu contacter son assureur ?
18:57 Réponse avec une grimace, oui.
18:59 Je l'ai appelé ce matin,
19:00 et il a fait une crise cardiaque.
19:02 - Hugo Hamelin, en direct de Marseille pour RTL.
19:04 Voilà pour le tableau qu'on peut dresser ce soir,
19:06 après cette cinquième nuit d'émeute.
19:08 Ajoutons que la grand-mère de Nahel
19:10 a lancé un appel au calme chez nos confrères de BFM.
19:12 Sur le thème, les émeutiers ont pris Nahel comme un prétexte.
19:15 Je vous rappelle qu'Emmanuel Macron,
19:17 qui a reporté sa visite d'État en Allemagne,
19:19 a reçu d'une heure une réunion à l'Élysée
19:20 avec les ministres concernés.
19:22 Justement, sur le plan politique,
19:24 Jordan Bardet, président du RN,
19:26 est l'invité du grand jury RTL de Figaro LCI.
19:28 Il a évoqué les responsabilités du président dans ses événements.
19:31 Il a brocardé l'attitude de Jean-Luc Mélenchon et de LFI.
19:34 Il a déploré les conséquences pour l'image de la France dans le monde.
19:37 Et bien sûr, il est revenu sur l'attaque de l'aïlée rose.
19:40 - Il n'y a plus aucune limite à la violence
19:42 qu'est le fait d'un déchaînement de la part de gens
19:45 qui se comportent comme de véritables sauvages,
19:48 qui ne comparent ni rien, ni évidemment les fonctionnaires de police.
19:50 Nous en avons discuté depuis le début de ces incidents,
19:53 ni les pompiers, ni les médecins, ni les écoles,
19:56 ni les médiathèques, ni les bibliothèques,
19:58 ni même les élus.
19:59 Les élus sont devenus des cibles.
20:01 On s'aperçoit avec ces violences
20:03 que tout ce qui touche, tout ce qui se rapporte
20:06 à la République française ou à la France
20:08 est devenu pour ces émeutiers, pour ces criminels, une cible.
20:11 L'atteinte à l'intégrité physique
20:15 doit retrouver un caractère sacré dans l'échelle des peines.
20:18 Vous touchez à un policier, vous touchez à un pompier,
20:21 vous touchez à un élu,
20:22 il doit y avoir quasi automatiquement
20:24 des peines de prison ferme.
20:25 Et en 2027, nous instaurerons des peines planchers.
20:27 La France insoumise, qui d'ailleurs pourrait s'appeler la France incendiaire
20:30 parce que depuis le début des émeutes,
20:32 on a tout fait pour inciter à l'insurrection
20:34 et inciter au soulèvement contre l'ordre républicain
20:36 et contre les forces de l'ordre.
20:38 Emmanuel Macron n'a pas conscience
20:39 de ce qui est en train de se passer dans le pays.
20:40 Si Emmanuel Macron ne sait pas faire,
20:42 il peut nous laisser les manettes
20:44 et nous, je peux vous dire qu'on n'aura pas la main qui tremble.
20:45 Pour l'image de la France à l'international,
20:48 c'est une catastrophe.
20:49 La France d'Emmanuel Macron,
20:51 perçue de l'étranger à quelques mois
20:53 des Jeux Olympiques de Paris en 2024,
20:55 est une catastrophe.
20:57 Les gens, quand on leur parle de la France,
21:00 on a le plus beau pays du monde
21:02 et par l'impuissance de nos dirigeants,
21:04 on est en train de le détruire.
21:06 Et moi, ça me fait mal au cœur.
21:07 Jordan Bardella, ce midi,
21:09 le président du Rassemblement national au Grand Jury RTL
21:12 et puis, signalons aussi la polémique montante
21:13 autour des cagnottes en ligne
21:15 ouvertes après le drame de mardi.
21:16 L'une pour la famille de Nahel,
21:17 qui a recueilli pour l'instant environ 80 000 euros
21:20 et l'autre pour la famille du policier incarcéré.
21:22 Cagnotte ouverte par un des soutiens d'Éric Zemmour,
21:24 le polémiste Jean Messia.
21:26 Or, cette cagnotte a déjà recueilli
21:27 pour l'instant 8 fois plus,
21:28 près de 650 000 euros
21:30 et des voix s'élèvent dans la majorité
21:32 pour demander sa suspension par la justice
21:34 comme ça avait été le cas
21:35 pour celle d'un gilet jaune en janvier 2019.
21:37 La justice qui, dans l'immédiat,
21:40 a fort à faire plus de 3000 interpellations
21:42 depuis le début des émeutes mardi soir.
21:44 La plupart des interpellés
21:45 seront placés en garde à vue.
21:46 Ensuite, la procédure judiciaire suit son cours.
21:48 Certains jugés dans la foulée.
21:50 Ainsi, ce dimanche,
21:51 les premières comparutions immédiates
21:53 se sont enchaînées au Palais de Justice de Grenoble.
21:55 Une trentaine aujourd'hui, Serge Peillot.
21:57 - Le procureur de Grenoble, Éric Vaillant,
22:00 a d'abord insisté sur le caractère exceptionnel
22:02 de cette audience.
22:04 - Ça fait 30 ans que j'exerce dans la magistrature,
22:06 j'ai jamais tenu une seule audience correctionnelle
22:09 le dimanche.
22:09 C'est vraiment une première.
22:10 Face à des émeutiers,
22:11 il est évident que la justice doit montrer qu'elle est présente
22:14 et donc évidemment que mes réquisitions seront fermes.
22:16 - Dans le box, on assiste à un défilé de jeunes de quartier
22:19 qui ont pillé des commerces.
22:20 L'un ose affirmer "j'ai agi contre ma volonté".
22:24 Il est pourtant reparti avec trois coffrets de parfums
22:27 et trois t-shirts,
22:28 valeur du butin 431 euros.
22:31 Un autre affirme que si les policiers l'ont interpellé
22:33 dans un célèbre magasin de chaussures,
22:36 c'est parce qu'il voulait se mettre à l'abri
22:38 pour se protéger des gaz lacrymogènes.
22:41 La plupart écopent de plusieurs mois de prison.
22:43 Un avocat, Maître Bilet-Lacar, s'indigne.
22:46 - Au niveau des peines, elles restent très sévères
22:48 compte tenu des éléments du dossier
22:49 puisque on est sur des infractions de droit commun
22:52 et qu'on voit tous les jours en réalité
22:53 dans l'enceinte de ce tribunal
22:55 et pour lesquelles les sanctions ne sont pas aussi sévères qu'aujourd'hui.
22:57 Et ça, je crois que malheureusement, on ne peut que le regretter.
23:00 - L'audience est toujours en cours.
23:01 Elle s'achèvera tard dans la soirée.
23:03 - Voilà, les comparutions immédiates à la chaîne
23:06 "Aujourd'hui à Grenoble", un reportage de Serge Puyot.
23:09 Une courte pause et dans un instant,
23:11 les plages du littoral atlantique,
23:12 victimes collatérales de ces émeutes.
23:14 A tout de suite.
23:15 C'est une conséquence indirecte des émeutes
23:22 à l'occasion du début des vacances
23:23 et de l'arrivée des estivants.
23:25 Certains maires de communes du littoral s'inquiètent
23:27 car les CRS qui étaient affectés à la surveillance des plages
23:30 ont été rappelés pour renforcer les effectifs policiers.
23:33 Décision tombée au bien mauvais moment
23:35 en Charente, Maritime et en Gironde
23:37 puisque la baignade est très dangereuse
23:39 et déconseillée actuellement
23:40 et au moins jusqu'à mardi en raison des baïnes.
23:43 Écoutez le maire de Lacanau, Laurent Perrondé.
23:45 - Les sauveteurs CRS ne sont pas majoritaires sur nos postes.
23:49 Ce qu'on a besoin de savoir, c'est quand les estivants en Grenoble
23:51 sont très importants, puisqu'on est la plage la plus pauvre de Bordeaux.
23:54 Cette plage urbaine, la plage centre Lacanau,
23:57 nos sauveteurs ne sont plus là,
23:59 ils ont tardé sur qu'ils reviennent.
24:00 Parce qu'au-delà de leur métier de sauveteurs,
24:02 c'est aussi des gens en servanté
24:04 qui font de la police sur la plage.
24:06 C'est important de faire à Lacanau
24:07 des conditions un peu compliquées en plus
24:09 avec une alerte baïne aujourd'hui.
24:10 On a essayé de recruter des sauveteurs à la dernière minute.
24:13 Donc on a pu, grâce à l'organisation de mise en place,
24:17 pouvoir maintenir nos surveillance sur nos plages aujourd'hui.
24:20 - Voilà le maire de Lacanau avec Clara Echari.
24:22 Le sport, la Formule 1, Max Verstappen poursuit sa Radia
24:25 au volant de sa Red Bull.
24:26 Le Néerlandais double tenant du titre a remporté le Grand Prix d'Autriche,
24:30 son cinquième Grand Prix d'affilée,
24:32 le septième en neuf courses depuis le début de la saison.
24:35 Le Monégasque Charles Leclerc sur Ferrari termine deuxième
24:37 devant l'autre Red Bull de Sergio Perez.
24:39 Je vous rappelle bien sûr la victoire du Français.
24:42 Victor Lafey dans la deuxième étape du Tour.
24:44 Le club jalabert, ce sera dans quatre minutes.
24:46 Et puis sachez qu'on a appris la disparition
24:48 de l'ancien attaquant de l'équipe de France de football
24:50 et de la S-Monaco, Christian Dalger.
24:53 Il s'est éteint à l'âge de 73 ans.
24:55 Et puis pour conclure cette édition,
24:57 dominée par les émeutes, un petit rayon de soleil tout de même
24:59 avec le sourire de Lynne Renaud.
25:02 Bon anniversaire, madame.
25:04 95 ans et une pêche d'enfer.
25:07 Lynne Renaud va célébrer l'événement ce soir chez elle
25:09 entourée de nombreux amis.
25:10 Et elle a accepté de se confier en exclusivité à Stephen Bellery.
25:13 C'est vertigineux.
25:15 C'est incroyable d'arriver à 95 ans.
25:17 J'adore la vie et la vie me le rend bien.
25:20 Je vais fêter aujourd'hui avec beaucoup d'amis.
25:24 Je vais leur dire que j'espère les revoir dans cinq ans.
25:29 Pour fêter mes 100 ans, pour ceux qui seront encore là.
25:32 Parce que avoir 100 ans, c'est quelque chose que vous avez envie ?
25:35 Vous aimeriez aller jusque là ?
25:36 J'y pense pas.
25:37 Si vous y pensez, vous ne vivez plus.
25:39 Alors moi, je veux vivre chaque jour.
25:42 Je vis bien, je suis bien entourée.
25:44 J'ai beaucoup d'amis.
25:46 J'ai mon Danny Boone, c'est mon fiston, lui.
25:48 Vous allez faire quoi comme fête ?
25:50 Vous avez prévu quoi ?
25:51 Est-ce que vous avez mis du champagne Lynne Renaud au frais pour ce soir ?
25:54 Il y en a toujours au frais.
25:56 Pas parce qu'il s'appelle Lynne Renaud,
25:58 mais parce qu'il est tellement bon.
26:00 On va boire du champagne.
26:02 Ma cabane au Canada
26:05 est blottie au fond des bois
26:08 On y boit des...
26:10 C'est vrai qu'il avait un lien trinqué avec Lynne Renaud dans sa cabane au Canada
26:14 ou chez elle.
26:15 Bon anniversaire encore une fois.
26:17 Un entretien que vous pouvez retrouver sur rtl.fr
26:21 et sur l'appli RTL.
26:23 Il est 18h28.
26:24 Une courte pause donc,
26:26 et puis dans un instant, vous retrouvez...
26:28 [SILENCE]