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00:00 • Sans Spoilers
08:32 • Avec Spoilers
#BlackMirror #Critique #Series
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00:00 Est-ce que je suis bizarre si je vous dis que Black Mirror est un peu devenue une série réconfortante ?
00:05 *musique*
00:11 Black Mirror, saison 6.
00:13 Comme d'habitude, jusqu'à la minute indiquée dans le titre de la vidéo, il n'y aura pas de spoilers,
00:16 donc faites-en tranquille. Et si vous n'avez pas vu les précédentes saisons de Black Mirror,
00:18 vous pouvez quand même en regarder cette vidéo.
00:20 Black Mirror est une série qui parle des dérives extrêmes de la technologie
00:24 et qui utilise chacun de ses épisodes pour créer une satire de celle-ci et de la société.
00:29 Tout ça mélangé à une ambiance généralement très glauque et même à certains moments horrifiques,
00:34 on plonge dans des aventures complètement différentes à chaque épisode.
00:37 C'est assez ironique que ce soit Black Mirror qui arrive aujourd'hui à nous faire oublier l'atrocité du monde.
00:43 Sachez que je prévois, je pense, une autre vidéo sur Black Mirror pour parler d'un sujet assez spécifique
00:47 par rapport à la série qui est devenue problématique aujourd'hui,
00:49 qui n'est pas forcément problématique dans la saison 6, mais qui est problématique de manière générale.
00:52 J'en parlerai, je pense, dans une vidéo ce week-end ou un autre jour.
00:54 Si je ne dis pas de bêtises, la saison 5 de Black Mirror est sortie il y a 4 ans déjà,
00:57 mais c'est vrai que ce n'est pas une série à laquelle on veut forcément des saisons supplémentaires,
01:00 parce qu'en réalité chaque saison pourrait être la dernière, comme il pourrait en faire d'une manière éternelle.
01:04 C'est d'ailleurs la force de la série, c'est son format anthologique où chaque épisode est évidemment indépendant
01:09 et vous pouvez regarder dans n'importe quel ordre, n'importe quelle saison et n'importe quel épisode de n'importe quelle saison.
01:14 Alors oui, il y a des références à droite à gauche par rapport à des épisodes, des clins d'œil assez sympathiques,
01:19 mais en soi vous pouvez regarder chaque épisode de manière indépendante.
01:21 Cette saison 6 contient 5 épisodes, cette fois-ci ce qui est plus que la saison 5 qui en avait que 3,
01:25 donc c'est déjà bien plus sympa pour se mettre ça en bouche,
01:28 mais en gros ces 5 épisodes qui vont de 45 minutes à 1h20, toujours une série d'anthologie
01:32 et toujours évidemment avec le showrunner Charlie Brooker qui a créé la série et qui est toujours là pour parler de la série.
01:38 C'est aussi pour ça qu'il y a beaucoup d'espace entre les saisons, c'est qu'en fait le gars travaille juste à l'originalité,
01:42 il a dit que s'il a des idées, il les fera en série et c'est ce qu'il a fait aujourd'hui.
01:46 Et d'ailleurs il y a une autre thématique qui lui tient à cœur, c'est l'atrocité du monde,
01:49 c'est-à-dire que s'il trouve que le monde est trop affreux, il n'a pas envie de travailler sur Black Mirror
01:53 parce que de base Black Mirror est assez affreux, mais c'est le gros problème que j'ai avec la série aujourd'hui,
01:56 j'en parlerai comme je vous l'ai dit dans une autre vidéo, mais c'est que la série, au fait, tu t'attends trop à ce qu'il soit horrible,
02:01 du coup ça gâche un peu ton plaisir, mais d'un autre côté ça crée du réconfort,
02:04 parce que tu sais que tu veux voir Black Mirror pour le côté, bah, horrible, du coup ça te réconforte parce que c'est horrible,
02:09 c'est un peu bizarre je trouve aujourd'hui.
02:10 Il y a eu une époque où j'aurais pas voulu voir de Black Mirror pendant le Covid et tout, c'était horrible,
02:14 mais là c'est vrai qu'à une époque où c'est un peu la merde partout dans le monde et ça continue d'être de la merde de plus en plus,
02:18 Black Mirror il y a un côté réconfortant parce que c'est tellement cynique et nihiliste que tu te dis "ouais, ça fait du bien d'avoir une série comme ça
02:24 qui assume le fait d'être complètement pessimiste".
02:26 Enfin bref, on en parlera parce que c'est pas exactement ça et la série te surprend par rapport à ça d'ailleurs,
02:30 non pas que la série a plein d'happy ending, mais c'est toujours des faux happy ending que la série a toujours maîtrisé depuis le début,
02:35 chaque fin de ces épisodes-là est en soi une fin joyeuse et triste à la fois, ce que je trouve absolument génial,
02:40 et je trouve que c'était la saison qui a mieux fait ça de toute la série.
02:43 Genre vraiment les fins de chaque épisode, je les ai vraiment trouvé géniales parce qu'ils étaient à la limite entre "putain c'est horrible"
02:48 et "au fait c'est pas si mauvais comme fin".
02:50 Je pense que ça va dépendre de chaque personne et c'est ça qui est fort.
02:52 Ils ont clairement pas fait beaucoup de marketing, pas besoin, c'est Black Mirror, c'est vraiment une licence forte je trouve aujourd'hui,
02:57 et ce qui est intéressant c'est que bon on est un stade où Black Mirror, les épisodes tu les regardes oui pour le cynisme et pour les fins tragiques,
03:02 mais surtout aussi pour le concept.
03:03 Chaque épisode tu te demandes "ça va être quoi le truc ?"
03:06 parce que ça qui te motive de regarder la série, ça va être quoi, ça va être comment, d'où ça vient, c'est quoi le délire fantastique,
03:10 et la série a toujours été une critique de la technologie de manière principale,
03:13 mais c'est étendu dans d'autres gistes comme l'horreur par exemple,
03:16 et cette saison là c'est vrai que c'est qu'on tient on va dire que la moitié des épisodes qui se concentrent sur un aspect technologique,
03:21 qui se concentrent vraiment sur une dérive technologique plus qu'autre chose.
03:24 Les autres épisodes sont des épisodes "classiques" entre guillemets, qui ont rien de technologique,
03:28 ou alors très très peu, c'est plus des épisodes fantastiques qu'autre chose.
03:31 Et y'en a qui sont même pas fantastiques, qui sont juste des histoires qu'ils voulaient raconter, qui sont sordides.
03:35 Du coup ça ne va pas plaire à tout le monde, parce qu'il y a des gens qui veulent voir Black Mirror pour la technologie,
03:38 et ils vont pas du tout avoir accès à ça.
03:40 En fait y'a certains épisodes qui sont certes toujours des critiques de la société,
03:43 mais qui sont un peu en retrait.
03:45 Y'a des épisodes plus philosophiques dans la manière dont ils veulent s'exprimer,
03:47 que vraiment la critique sociétale et technologique.
03:50 Moi ça ne me dérange pas, parce que je trouve que c'est une bonne idée que Black Mirror s'émancipe de la technologie,
03:54 parce qu'à un moment, bah la vérité est que le monde actuel est assez tragique d'un point de vue de la technologie,
03:59 et ils ont quasiment tout fait.
04:00 Je pense que c'est à un stade où ils ont plus d'idées technologiques, et c'est normal, parce qu'ils ont fait beaucoup de choses.
04:03 Et là j'ai juste l'impression que c'est un auteur qui a voulu raconter les histoires qu'il voulait,
04:07 et il a juste utilisé Black Mirror comme excuse pour le faire.
04:09 Et en vrai ça me va, si tu utilises une licence connue, qui garde la même ambiance de la licence habituellement depuis 6 saisons,
04:15 mais qui évolue en même temps, c'est comme ça qu'on fait une oeuvre.
04:17 Et oui, cette saison 6 a un peu une évolution, sans s'écarter de l'essence et l'origine de la série.
04:21 Et si la saison 6 est la dernière, ou alors y'en a 7, 8, 9 qui sortiront dans les 10 années qui viennent,
04:26 ça me va aussi, du moment que la qualité au rendez-vous.
04:28 La saison 5 avait pas mal déçu, honnêtement moi j'avais bien aimé, j'ai aimé toutes les saisons de la série,
04:32 je défends vraiment toutes les saisons.
04:34 Et j'ai regardé la liste de tous les épisodes, et je vous jure, dans la liste,
04:36 je sais pas y'a combien d'épisodes de tête, peut-être y'en a genre 22, ou un truc comme ça,
04:39 peut-être un peu plus, un peu moins, j'en sais rien, mais quasiment tous, je m'en rappelle très bien,
04:42 je m'en rappelle du concept, genre les épisodes de Black Mirror sont vraiment d'après moi tous hyper mémorables.
04:47 Dites-moi si une vidéo classement des épisodes vous en intéresserait, ça peut être marrant à faire.
04:51 Donc de ce point de vue là, je trouve qu'on a bien retrouvé le Black Mirror,
04:53 tout en essayant de s'émanciper un petit peu de ce que les gens connaissent déjà,
04:57 et en essayant de proposer de nouvelles choses.
04:58 En termes d'écriture, je trouve que c'est vraiment bien, y'a quelques longueurs sur certains épisodes,
05:02 y'a beaucoup de facilité sur certains autres, mais bon c'est des formats assez courts.
05:05 Qu'un épisode de 45 minutes ait quelques légères incohérences, ou peut-être même je dirais facilité,
05:10 ça me dérange pas du moment que l'histoire est émouvante et puissante,
05:12 et l'histoire est assez surprenante, mais que pour un épisode,
05:15 je trouve le reste des épisodes 4/5 sont vraiment prévisibles,
05:17 et c'est un peu le gros défaut de la série aujourd'hui, c'est que bah on a un stade où Black Mirror,
05:21 bah c'est trop prévisible, parce que tu t'attends que à la pire chose possible,
05:24 et c'est souvent le cas au final.
05:25 Donc le côté prévisible, il gâche un peu l'expérience, je dois vous l'admettre,
05:28 mais je trouve qu'ils ont trouvé de bonnes idées pour cette saison, ils étaient inspirés.
05:31 En termes de mise en scène, c'est vrai que c'est pas toujours les choses les plus inspirées,
05:34 Black Mirror n'a jamais été connu pour sa mise en scène,
05:36 mais y'a quelques moments assez intéressants par rapport à la photographie de certains épisodes,
05:39 et un vrai travail sur l'éclairage, pour vraiment donner de l'ambiance,
05:41 et beaucoup de travail sur le symbolisme, mais c'est assez inégal en fait,
05:43 y'a certains épisodes qui sont vraiment forts en symbolisme,
05:45 d'autres qui sont forts en photographie, d'autres qui sont forts en idée de mise en scène,
05:48 et d'autres qui sont juste là, qui existent sans trop d'idées.
05:51 Donc on a un mélange où tu vois d'un côté les limites de réalisation,
05:55 le fait que c'est vraiment inégal, y'en a qui sont vraiment bien foutus,
05:57 et d'autres qui sont juste bah normaux quoi, banals,
05:59 et d'un autre côté bah aussi le travail sur les effets spéciaux,
06:02 où tu vois qu'ils avaient un peu de budget mais pas trop,
06:04 et c'est ok parce que du coup ils montrent pas beaucoup de choses,
06:06 et c'est pas grave, c'est mieux, même je dirais,
06:08 mais c'est vrai qu'il y a une vraie inégalité,
06:09 où t'as l'impression qu'ils ont mis beaucoup plus de budget dans certains épisodes que d'autres,
06:12 et là c'est presque des huis clos quoi, ou alors c'est dans des villages ou des trucs comme ça,
06:15 mais ça donne un charme à Black Mirror de pas avoir beaucoup de budget.
06:17 Évidemment les acteurs ont toujours été au top dans cette série,
06:21 vraiment aucun n'a jamais déçu,
06:22 et y'a un vrai mélange des genres,
06:24 c'est-à-dire qu'il y a des épisodes qui sont très drôles,
06:26 en même temps très satiriques, en même temps horrifiques,
06:28 et en même temps bah juste dramatiques.
06:30 T'as un épisode qui est juste un drame de SF vraiment tragique,
06:33 où genre tu souris pas un seul moment,
06:35 où c'est juste horrible au fait.
06:36 Et la série aborde plein de thématiques hyper intéressantes sur la société, sur l'art,
06:40 que j'évoquerai uniquement en spoiler,
06:41 parce que ça serait vous spoiler un peu les éléments de la série,
06:43 et pour moi le fun de la série c'est regarder les épisodes,
06:45 et de deviner quel est le concept,
06:47 et de profiter du concept.
06:48 Donc je vais pas aller plus en détail sur ça,
06:49 je vais juste vous dire que Black Mirror, bah c'est toujours aussi bien fait,
06:52 c'est toujours aussi percutant.
06:53 Oui on commence à s'habituer,
06:54 c'est peut-être ça le gros défi de la série aujourd'hui si elle veut continuer,
06:57 c'est essayer de nous surprendre, essayer d'aller encore plus loin,
06:59 mais en tout cas pour moi elle m'a vraiment pas déçu,
07:01 que ce soit l'acting, que ce soit certains visuels, que ce soit les idées,
07:04 mais surtout le scénario,
07:05 je trouve que ça reste une série vraiment brillamment écrite.
07:07 Donc ouais Black Mirror saison 6 c'est peut-être pas la meilleure saison,
07:09 mais c'est dur de dire qu'elle est la meilleure saison,
07:11 parce que les épisodes sont tellement inégaux dans chacune des saisons,
07:13 et y'a tellement de nombre différents d'épisodes par saison,
07:15 que c'est vraiment le bordel.
07:16 Mais en tout cas voilà, je vous recommande cette saison,
07:18 pour les fans vous allez beaucoup aimer,
07:20 c'est vraiment hyper divertissant,
07:21 j'ai tout regardé d'un coup, j'ai passé un super moment.
07:23 Black Mirror ça vaut toujours le coup, et c'est une très bonne nouvelle.
07:25 Maintenant on va passer en spoilers.
07:27 *musique*
07:29 Épisode 1 de "Joan is a fool",
07:31 c'était l'épisode le plus technologique de la série,
07:33 avec évidemment cette plateforme de streaming,
07:35 Streamberry, qui est littéralement Netflix,
07:36 qui crée du contenu CGI, avec des vrais acteurs,
07:39 qui ont donné leur droit de l'histoire d'une vie de quelqu'un,
07:42 qu'ils espionnent avec leur téléphone, et des webcams, et des choses comme ça.
07:44 Donc c'est une série qui critique plusieurs choses.
07:46 Premièrement la perception qu'ont des gens par rapport aux mensonges qu'ils entendent,
07:50 que ce soit par exemple à des biopics, que ce soit par exemple à des articles.
07:52 Moi je le vis un petit peu aussi en tant que YouTuber,
07:54 parce qu'il y a des gens qui disent des choses sur toi sur les réseaux,
07:56 ils font des centaines, voire des milliers de likes,
07:58 et c'est des choses qui sont factuellement fausses,
07:59 et les gens te détestent pour ça, ou l'inverse, t'aimes pour ça,
08:01 alors que c'est pas vrai.
08:02 Il y a une partie où la manipulation est vraiment présente par rapport à l'art,
08:06 à quel point un biopic par exemple dans cette série,
08:08 bah pourrait juste ruiner la vie de quelqu'un.
08:09 Imaginons on fait un biopic sur vous plus tard,
08:11 et on vous a complètement, bah, changé votre histoire,
08:14 les gens vont se rappeler de vous par rapport au biopic,
08:16 et non pas par rapport à la réalité.
08:17 Je trouve que c'est une thématique vraiment moralement intéressante.
08:20 Ça parle du pouvoir de l'art, à quel point c'est puissant,
08:22 à quel point ça peut impacter les vies,
08:23 que ce soit de manière positive ou négative,
08:25 mais aussi, bah, ça parle de l'art.
08:27 Qu'est-ce que de l'art si c'est fait par un IA,
08:29 supercomputer dans un bureau,
08:31 et il y a aucune implication artistique.
08:32 Il y a ce côté aussi où l'art doit être négatif pour que les gens regardent.
08:35 Je le vois aussi sur YouTube,
08:36 une miniature négative attire beaucoup plus que les miniatures positives,
08:39 parce que les gens veulent de la colère, veulent de la haine,
08:41 et ça va tacler tous ces éléments-là tellement que ça en oublie un peu son histoire, je trouve.
08:46 T'as l'impression que cet épisode-là, c'est juste, bah, on va aller de thématique en thématique,
08:49 et on va oublier nos personnages, on va oublier notre histoire.
08:51 Oui, ça continue d'en parler, mais tout est tellement prévisible.
08:54 La fin, tu la vois venir à des kilomètres,
08:55 même si ça traite aussi du fait que des acteurs donnent leur image,
08:58 comme Bruce Willis l'a fait, pour continuer à jouer dans des films,
09:00 même après sa mort, par exemple, même sa retraite, dans son cas.
09:03 Moralement, c'est intéressant aussi d'en parler.
09:05 C'est ça le problème que j'ai avec l'épisode, c'est que oui, il est trop cool,
09:07 mais c'est juste, pour moi, un enchaînement de critiques de la société, de critiques de Netflix.
09:12 Vous allez me dire "c'est cool, Netflix, ils sont ouverts d'esprit".
09:14 Non, c'est juste que Netflix veut vous faire croire.
09:16 Toutes les plateformes comme Amazon le font avec des séries,
09:18 Disney l'ont déjà fait avec des séries et des films,
09:20 ils veulent vous faire croire qu'ils sont ouverts à la critique,
09:22 mais en fait, c'est juste que les gens aiment quand les entreprises s'autocritiquent.
09:25 Mais y'a rien de courageux là-dedans.
09:27 C'est juste Netflix qui s'autocritique, et c'est pas non plus la première fois qu'ils le font.
09:30 Y'a rien de courageux à une grosse boîte de laisser un auteur les critiquer.
09:33 Vraiment rien. Et croyez-moi, si l'auteur disait quelque chose en interview,
09:36 Netflix serait pas aussi sympa.
09:37 Mais vu que là, c'est dans le cadre de l'art, ils acceptent.
09:40 Mais en dehors de ça, croyez-moi qu'ils désingraignent n'importe qui.
09:42 Donc pour le coup, ne soyez pas naïfs sur ça.
09:44 C'est un épisode qui arrive vraiment au bon moment,
09:46 parce que c'est un épisode de soutien, en soi, à la grève des scénaristes.
09:48 Il explique que son scénariste, bah tu peux pas faire de l'art,
09:50 mais malheureusement, ça cartonnerait, et c'est ce qu'on voit avec la série.
09:53 Elle cartonne, alors que c'est faux.
09:54 C'est aussi une critique de la télé-réalité, la manière dont on manipule les gens.
09:57 D'ailleurs, Charlie Brooker a déjà travaillé sur des fausses télé-réalités,
10:00 donc il connaît tout ce système-là.
10:02 Donc tous ces épisodes-là, c'est une critique de un milliard de trucs,
10:04 et c'est ça que j'ai beaucoup aimé aussi.
10:05 Mais c'est ça aussi qui a réduit, pour moi, la qualité de l'histoire.
10:07 Y'a un côté méta à l'épisode, évidemment, surtout par rapport à la fin.
10:10 Les acteurs sont clairement en autodérision.
10:12 J'adore Annie Murphy, par exemple.
10:13 Y'a aussi Salma Hayek, Michael Cera.
10:15 C'est un épisode qui est assez négatif en soi,
10:17 mais qui a une fin qui est en mode happy ending, mais malheureux,
10:20 comme tous les épisodes.
10:21 C'est-à-dire que oui, elle a fini avec un bras électronique,
10:24 et elle a été virée de son job corpo qui payait sûrement bien,
10:26 et maintenant, elles sont juste lancées dans le café qu'elle voulait avoir depuis toujours,
10:29 et elle est même copine avec Annie Murphy, quoi.
10:31 Donc dans chaque tristesse, je dirais, de chaque épisode, y'a un peu de beauté.
10:35 On en parlera après, vous allez voir.
10:36 Et évidemment, ça part du libre-arbitre et des choses comme ça,
10:38 mais oui, ça reste l'épisode le plus positif, je trouve, de la saison.
10:41 Et je l'ai beaucoup apprécié.
10:42 L'épisode 2, il est assez intéressant, parce que tu sais pas, c'est quoi vraiment l'histoire, en fait.
10:46 Tu te demandes, ok, c'est un petit village écossais, ça va être quoi l'histoire ?
10:49 On va parler d'un assassin, d'un meurtrier,
10:51 et là, c'est un épisode qui critique clairement la curiosité morbide des documentaires de Serial Killer,
10:55 que Netflix fait.
10:56 Y'a plein de phrases sur ça, "Ah bah t'as pas vu le documentaire, là ? T'as vu celui-ci ?"
10:59 Ça va clairement critiquer ça, ça va le mettre sur le devant de la scène, évidemment.
11:02 Ça va tellement le pousser au bout, ce truc, hein.
11:04 Il est chaud sur la Serial Killer, les dramas, les documentaires,
11:06 qui vont gagner une récompense à la fin, un BAFTA,
11:08 et ils vont célébrer en plein milieu du dark tourisme, qui est critique aussi,
11:12 qui rapporte de l'argent.
11:12 Ce qui les intéresse, c'est l'argent, au final.
11:14 C'est la récompense, et y'a juste le personnage à la fin,
11:16 qui a une sorte de révélation, où il se dit, au fait, ouais, ça valait pas le coup.
11:18 Et la note à la fin, elle est incroyable.
11:20 Sa mère, mine de rien, a fait un geste de bonté assez absolu.
11:22 Mais bref, c'est un épisode qui est assez intéressant, parce que tu sais pas de quoi ça va parler.
11:25 Est-ce que ça va parler de racisme ?
11:26 Est-ce que ça va être une enquête ?
11:27 Est-ce que ça va être une critique du documentaire de Serial Killer ?
11:29 Et en fait, c'est plus que ça.
11:30 C'est l'histoire de l'amour d'une femme pour son fils.
11:32 D'ailleurs, des passages extrêmement lugubres, je trouve, dans cet épisode-là.
11:35 La vidéo, vraiment, de Thury, à la fin, que tu vois pas vraiment,
11:38 elle est extrêmement malsaine, elle m'a vraiment déstabilisé.
11:40 Pour le coup, c'était le pire moment de cette saison.
11:42 Mais la note à la fin contraste, parce que t'as l'impression que cette femme-là,
11:44 elle a mis cette vie de côté.
11:45 Et maintenant, c'est pour ça qu'elle est sage, et qu'elle vit sa vie normalement.
11:48 C'est qu'en fait, elle regrette, j'ai l'impression, ce qu'elle a fait.
11:50 Certes, elle essaie de s'en cacher, mais j'ai l'impression qu'elle a voulu tourner la page.
11:53 Tu vois qu'elle essaie d'être gentille avec tout le monde, tu vois qu'elle fait des efforts sur le wokisme, sur le végétariennisme, des choses comme ça.
11:58 Tu vois qu'elle essaie, et même s'il crée une tension autour de ça, t'as pas l'impression que c'est pour faire du mal, aujourd'hui.
12:03 Dans son étrangeté de Serial Killer, il y a un côté assez convivial, je trouve, qui est déstabilisant, et c'est le but de la série.
12:09 Et à la fin, ben, Serial Killer, t'as l'impression qu'il a fait la bonne chose.
12:12 C'est ça qui est déroutant, aussi.
12:13 Donc, pour moi, l'épisode-là, clairement, il a qu'un but, c'est le mystère, c'est savoir qui a commis les crimes.
12:17 Et ils sont allés au bout des choses, hein, c'est un trio qui a commis ses crimes, et ça qui était encore plus déstabilisant.
12:22 Et en plus de ça, c'était un épisode assez sexuel, mine de rien, parce qu'il voulait aussi montrer le côté horrible du sexe, de la torture, des choses comme ça.
12:28 Ouais, c'est un épisode assez critique, aussi, de plein de choses.
12:31 John Hanna représente, on va dire, le côté moral des choses, où il trouve que faire un documentaire sur ça, c'est ingrat.
12:36 C'est utiliser la mort des gens pour se faire de l'argent.
12:38 Et lui, il profite aussi de ce succès, mais sans le vouloir.
12:40 Et d'ailleurs, j'adore John Hanna, c'est un acteur formidable.
12:42 J'aime bien, parce que tu doutes de tout le monde, le twist est efficace.
12:45 Ironie de gagner une récompense sur une tragédie, qui critique aussi des plateformes, et des gens qui font ce genre de contenu.
12:50 Donc, clairement, un bon épisode.
12:52 Le troisième, c'est Beyond The Sea, pour le coup, qui raconte donc l'histoire de science-fiction avec des gens qui vivent dans l'espace,
12:57 et qui peuvent vivre avec une version robot d'eux-mêmes, sur Terre, pour ne pas s'isoler de leur famille,
13:02 et pour ne pas s'ennuyer, grosso modo, dans la station spatiale.
13:04 Et y'a tout un délire où ils échangent leur corps, et des choses comme ça.
13:07 Et cet épisode-là m'a beaucoup fait penser à Max Richter.
13:09 J'avais l'impression d'entendre Nature of Daylight, une maison en plein milieu nulle part,
13:12 y'avait ce côté, bah, photographie très éclairée, beaucoup de musique classique, et des choses comme ça.
13:16 C'était un bel épisode, visuellement, qui était un peu long, je trouve, pour l'histoire qu'il voulait raconter.
13:20 Mais y'a des beaux parallèles entre les différents mariages, les différentes personnalités,
13:23 les familles qui vivent les choses différemment, une famille qui était fonctionnelle, qui est punie,
13:27 et l'autre qui est dysfonctionnelle, qui est aussi punie, mais différemment.
13:29 Une sorte de punition divine, mais pas trop.
13:31 Y'a vraiment quelque chose d'hyper complexe.
13:33 On parle de traumatisme, on parle de secte, aussi, à un moment, évidemment.
13:36 On parle de nature, on parle de libre-arbitre, aussi, on parle d'identité.
13:39 On parle de solitude, on parle de famille.
13:41 On voit que le personnage d'Aaron Paul, c'était pas un bon père, ni un bon mari.
13:44 Et c'est pour ça que l'autre personnage l'a puni, en lui prenant sa famille.
13:47 C'est qu'il ne la méritait pas, d'après lui.
13:48 Le plus glauque dans cette histoire, c'est que son fils a pensé que c'est lui qui l'a tué, et non pas quelqu'un d'autre.
13:52 Les chansons sont vraiment bien utilisées, sont bienvenues.
13:55 Le conflit de tomber amoureux de quelqu'un d'autre dans le corps de ton mari est bien fait, aussi, je trouve.
13:59 Les acteurs sont tous géniaux, évidemment.
14:00 C'est un peu trop long pour ce que ça veut raconter, même si le final est vraiment excitant.
14:03 Mais la fin est vraiment géniale, et pour le coup, elle est extrêmement pessimiste.
14:06 Pourquoi ? Parce que, du coup, cet homme-là est coincé avec l'homme qui a tué toute sa famille,
14:10 pour sûrement des mois, voire des années.
14:12 Si ce n'est pas pour toujours, parce que tu les vois aller dans la profondeur de l'espace.
14:15 Mais en gros, c'est un vaisseau où il faut deux personnes.
14:17 Et s'ils veulent survivre, ils sont tous les deux coincés ensemble, pour le restant de leur jour.
14:22 Sans moyen de retourner sur Terre, entre deux personnalités qui vont sûrement pas s'entendre.
14:25 Mais tu sais que le personnage d'Aaron Paul, il donnerait sûrement pas sa vie.
14:28 Donc, il va jouer le jeu.
14:29 Ils vont se détester, ou peut-être ils vont s'entretuer.
14:31 Mais il va jouer le jeu, et il va essayer de rester en vie.
14:33 Donc, la situation dans laquelle ils sont, c'est partager ce petit espace-là pour toujours.
14:36 C'est vraiment glauque.
14:37 Et ils vont sûrement aussi devoir se partager le dernier robot.
14:39 Maintenant, ils pourront se partager le robot, parce que tout ce qui l'empêchait de partager le robot, c'était sa famille.
14:43 Mais maintenant qu'il n'a plus de famille, en soi, ils pourraient se partager.
14:45 C'est la fin qui est pour le coup la plus glauque de l'épisode, et qui a plutôt bien marché aussi sur moi.
14:49 Mais juste, l'épisode, j'ai trouvé un peu trop long.
14:51 1h15, pour ça, c'est quand même pas mal de temps.
14:53 Le 4 Mazy Date, je l'ai vraiment bien apprécié au début.
14:55 Je me suis dit, bon bah voilà, c'est un épisode critique des paparazzis, du star system et des choses comme ça.
14:59 De leur système économique, tout ça, tout ça.
15:01 Bon, voilà, c'est quelque chose d'assez "banal", c'est bien foutu, mais sans plus.
15:05 Et bim, d'un coup, gros plot twist, la fille qui doit être photographiée, c'est un loup-garou, elle veut tuer tout le monde.
15:09 Et je ne m'y attendais grave pas, et j'ai beaucoup aimé.
15:11 Parce que c'est le seul épisode où je ne m'y attendais pas.
15:13 Je me suis dit, bon bah voilà, c'est juste une critique des paparazzis.
15:15 Les paparazzis sont clairement punis en photographiant un loup-garou.
15:17 Ils n'auraient clairement pas dû être là.
15:19 Du coup, une mauvaise intention qui devient une bonne intention est punie.
15:21 Parce qu'à la base, c'est une mauvaise intention.
15:23 Mais elle est quand même célébrée à la fin, parce qu'elle prend des photos absolument géniales.
15:25 J'ai beaucoup aimé cet épisode-là, c'était le plus court.
15:27 Le début est un peu long aussi, parce que je ne sais pas vers quoi va l'épisode.
15:30 Mais quand le plot twist arrive, tu comprends l'épisode et tu te dis, ah ouais, en fait, c'est vachement bien.
15:33 Donc j'ai beaucoup aimé le twist, j'ai beaucoup aimé la fin.
15:35 Je l'ai trouvé vraiment efficace et ça en devient, d'après moi, l'un des épisodes les plus mémorables de la série.
15:40 Je ne sais pas si l'épisode 5, c'est celui que j'ai le moins aimé.
15:42 Parce qu'au final, oui, j'aime beaucoup le démon, son caractère, l'alchimie qu'ils ont entre les deux.
15:46 La fin, qui au final, encore une fois, pessimiste, parce que le monde est anéanti.
15:49 Et les deux personnages principaux vont vivre dans le néant éternel.
15:51 Mais en même temps, ils vont être ensemble et tu vois qu'ils sont un peu amoureux.
15:54 Tu vois qu'il y a un truc entre les deux.
15:55 Donc oui, la fin, j'ai bien aimé.
15:56 Mais c'est vrai que l'épisode est pareil, assez long.
15:58 Ça parle de la haine qui est enfuie en chacun.
16:00 Ça parle justement de racisme, de xénophobie, de ce que ça fait de se sentir rejeté par la société.
16:04 Ça parle de cette colère, évidemment.
16:06 En même temps, c'est aussi une histoire d'amour en soi.
16:08 Ou en tout cas, une histoire d'amitié.
16:09 Ça fait très 70's aussi, comme ambiance.
16:12 J'ai aussi beaucoup aimé le fait que le politique survive à la fin.
16:15 Parce que c'est pas comme ça qu'on fait les choses, mais bim, t'es puni.
16:17 Parce que s'il avait été tué, le monde n'aurait pas été détruit.
16:20 Pour moi, il y avait deux options pour la fin.
16:21 Moi, je voyais l'apocalypse, comme ils l'ont fait dans cet épisode.
16:24 Alors, elle allait tuer le politicien.
16:26 Et le politicien allait devenir un martyr pour la xénophobie et le racisme.
16:30 Et du coup, ça allait créer encore plus de problèmes.
16:32 Et créer une sorte d'autre apocalypse.
16:34 Le méchant aurait été remplacé.
16:35 C'est un épisode assez cruel.
16:36 Mais je trouve que l'actrice principale a fait un énorme taf.
16:38 Vraiment très bon travail.
16:39 Le démon aussi était génial.
16:40 Je me suis vraiment éclaté durant cet épisode.
16:42 J'ai passé un bon moment, comme tous les épisodes au final.
16:44 Oui, certains sont plus profonds que d'autres.
16:46 Au dépendre de l'histoire, certes.
16:48 Et oui, certains sont un peu longs et trop prévisibles, je dirais.
16:50 Mais quand même, c'était un super moment.
16:52 Je vous invite à aller regarder cette saison 6.
16:54 Mettez-moi votre classement de ces épisodes dans les commentaires.
16:57 Dites-moi celui que vous avez le plus adoré et celui que vous avez le moins aimé.
16:59 J'ai envie d'avoir votre avis dans les commentaires.
17:01 Comme d'habitude, pensez à vous abonner à la chaîne pour plus de vidéos.
17:03 Moi, je vous dis à la prochaine fois.