Le Talk : Revivez l'émission du lundi 3 juillet 2023

  • l’année dernière
Ce soir dans @LeTalk : on revient sur les émeutes en métropole et les soirées de violences ici sur l’île. Deux invités pour débattre : Idriss Rangassamy, secrétaire régional du syndicat Alliance Police Nationale et Sébastien Mohamed Président de l’élite club boxing de l’entre-deux qui s’est exprimé sur ces évènements sur les réseaux sociaux. Le garde des sceaux veut faire payer les parents pour les dégâts de leurs enfants dans la rue, est-ce que ça passe ou ça casse ? Bref, tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !
Transcript
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00:27 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:34 Désaviez-vous, Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook, ni en scrollant sur TikTok.
00:39 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et bouuuuustouflante.
00:51 On exagère peut-être un peu.
00:54 Pour trouver son emploi en un clic,
00:56 Wouah, un clic, mais c'est super !
00:58 Clique en fin.
01:01 Avec Clique emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un rien de temps.
01:05 Martine, on dit merci qui ?
01:07 *Bruit de bébé*
01:08 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:11 Bah ouais, elle bosse.
01:12 Merci Clique emploi !
01:14 *Musique*
01:44 *Clique*
01:46 Nouveau !
01:48 Vizu devient 100% digital.
01:50 Retrouvez vos rubriques habituelles.
01:53 Agenda, Interview, Zerbage, Télévision, Jeux, Horoscope.
01:58 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
02:02 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
02:08 *Musique*
02:13 *Musique*
02:16 Ensemble, suivons le Talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
02:22 Leclerc.
02:26 *Musique*
02:35 Bonsoir la réunion et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île.
02:39 Difficile, le week-end était long mais on est là dans la joie et la bonne humeur.
02:43 Aujourd'hui on va parler des violences qui sont en train de se dérouler en métropole suite à l'affaire Nahel.
02:49 On aura avec nous Idris Rangassami, secrétaire régional du syndicat de police.
02:54 Et on aura aussi avec nous Sébastien Mohamed, designer et président de l'association Boxing Club de l'entre-deux.
03:00 On aura l'occasion de discuter avec eux de plein de choses et ça se passe dans Le Talk.
03:04 La gueule !
03:05 *Musique*
03:25 Et petit tour de table, si ça ne tenait qu'à moi je ne l'aurais pas fait mais je suis obligé.
03:29 Bruna comment ça va aujourd'hui la forme ?
03:31 Ah ouais super, super.
03:33 Tu es en noir aujourd'hui, c'est le deuil de quelque chose ?
03:35 De ma santé.
03:36 De ta santé, oulala.
03:37 La grippe est passée par ici.
03:39 Tu veux en discuter ? On en parle tout à l'heure.
03:41 Non ça va aller.
03:42 Thibaut ça va aujourd'hui ?
03:43 Pour l'instant ça va, mais à côté d'elle je ne suis pas sûr d'être capable de la demander.
03:46 Tu seras peut-être malade, n'espérons pas.
03:48 Comment ça ? On a un joli petit veste aujourd'hui.
03:50 Merci, merci.
03:51 Il fait un petit peu à l'américaine comme si...
03:53 C'est mon cadeau de l'anniversaire.
03:55 Tu es d'accord, plus américain.
03:56 Mais bon, ça va la forme ?
03:58 Ça va, tranquille.
03:59 Tu as fait un beau week-end ?
04:00 Ouais.
04:01 Tu as bien fêté l'anniversaire ?
04:02 Ouais.
04:03 Ouais, le gars n'est pas convaincu.
04:04 Ouais, bien fêté.
04:05 J'enchaîne avec l'anniversaire de madame.
04:07 Ah.
04:08 Deux semaines d'anniversaire.
04:09 Deux semaines d'anniversaire, c'est parfait ça.
04:11 On est invité.
04:12 Que demande le peuple ?
04:13 Laurent, un bon week-end ?
04:15 Ouais, un bon week-end.
04:16 Tu as trouvé plein de choses ce week-end ?
04:17 Un peu de fraîcheur.
04:18 Tu as fait comme Macron, tu as fait un tour du port.
04:20 Voilà, j'ai fait beaucoup de tours, tours de marché surtout.
04:23 Il y a de l'emploi.
04:25 Il y a de l'emploi ?
04:26 Il y a de l'argent à dépenser surtout.
04:27 Mais génial.
04:28 On va commencer cette émission, les amis, avec une petite parenthèse, comme toujours,
04:33 comme on les adore.
04:34 On balance la parenthèse et on en discute après.
04:37 Regardez ça.
04:38 C'est ouf les gars.
05:06 Les gars ont libéré un éléphant.
05:07 Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
05:10 Ils sont allés à l'Elysée.
05:12 Ce n'est pas donné à Safari en Afrique.
05:14 Ce n'est pas donné à Safari à Nanterre aussi.
05:17 C'est ouf les gars.
05:19 De là à libérer un éléphant.
05:21 Ils abusent, non ?
05:23 Tu n'as pas l'air de…
05:25 Moi je dis qu'il n'y a plus de limite.
05:26 Ça y est.
05:27 Je trouve ça rigolo.
05:28 Ça me fait marrer.
05:29 Maintenant, je ne sais pas comment ça va finir leurs histoires.
05:33 Il y a d'autres animaux dans le zoo ?
05:35 Comment ils chopent l'éléphant ?
05:37 C'est quoi ? C'est une mythe spéciale ?
05:40 C'est des vétos, ils arrivent ?
05:41 Je pense qu'il y a le don.
05:43 Mais l'endormir, après il faut le mouiller.
05:46 Ils vont peut-être faire appel au policier qui a fait le contrôle.
05:49 Ah, peut-être.
05:51 Ça ira vite.
05:52 C'est net et sans bavure.
05:54 Par contre, le mec au volant, il est très malin.
05:56 Il voit l'éléphant arriver, il reste là, il regarde.
05:58 Mais il a…
05:59 Ça ne marche à rien.
06:01 Non, c'est un refus d'autre tempéré.
06:03 Il voit souvent un éléphant.
06:05 Non, mais il a fait un refus d'autre tempéré.
06:06 Il est resté là, il a perdu.
06:07 C'est massif un éléphant.
06:08 Tu n'imagines même pas ce que c'est un éléphant.
06:09 Ça peut être dangereux.
06:10 Oui.
06:11 Enfin, c'est…
06:12 Je ne sais pas.
06:13 Toi, tu aurais une réaction ?
06:14 Donc, tu restes là, tu attends qu'il…
06:15 Oui, tu attends qu'il parte.
06:16 Qu'il monte sur sa bagnole.
06:17 Pour le coup, je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
06:19 Je vois un éléphant qui arrive dans ma voiture.
06:21 Je suis taillé.
06:22 Je marche à rayer ou je marche…
06:23 Mais ce n'est pas vrai.
06:24 Tu ne peux pas dire ça.
06:25 Tu es en train de rouler et tu vois un éléphant.
06:27 C'est le truc qui n'arrive jamais.
06:28 Oui.
06:29 Tu n'as pas l'air agressif.
06:30 Non, je ne dis pas ça.
06:31 Quand tu as fait un meme snap, tu veux parler avec lui et toi.
06:32 Arrête.
06:33 Non, non, non, pas du tout.
06:34 Un éléphant, c'est dangereux.
06:35 Il a raison.
06:36 Les gars, c'est dangereux un éléphant.
06:37 Tu le vois arriver.
06:38 Le premier truc, je ne vais pas me dire « Oh, il y a un éléphant ».
06:39 Je vais m'éloigner de lui et oui, je vais faire un snap en même temps.
06:42 En m'éloignant, les gars.
06:44 En m'éloignant.
06:45 Et là, il vient sur ta voiture.
06:46 Oui, et ben…
06:47 Il n'aura pas le temps, les gars, je me taille.
06:50 Il n'avait pas l'air agressif, Baba.
06:51 Oui, mais il s'est assis sur la voiture.
06:53 Donc, j'ai envie de te dire…
06:54 Ben oui, c'est normal, tu restes là tranquille et tout.
06:56 L'autre, il vient et il tape l'apéro.
06:58 Va expliquer ça à ton patron.
06:59 Va expliquer ça à ton assurance.
07:00 Oui, et à ton patron, pourquoi tu es en retard ?
07:01 Oui, il y aurait un éléphant là.
07:02 C'est la cause de l'assurance.
07:03 Il n'y a pas d'éléphant.
07:04 T'imagines, c'est quand vous faites les émeutes sur le dos d'éléphant.
07:08 Ils arrivent comme ça, c'est la guerre.
07:09 Le truc, c'est normal.
07:10 Collision avec un éléphant.
07:11 Collision avec un éléphant, c'est du jamais vu, les amis.
07:14 Donc voilà ce qui se passe actuellement en métropole.
07:17 C'est génial, tout va bien.
07:18 Ce n'est pas le multiverse, bien évidemment, c'est le vrai monde.
07:21 C'est comme ça que ça se passe.
07:22 Et nous, on va aller faire une petite escale sur le "ça passe ou ça casse".
07:27 On envoie le jingle en espérant qu'il n'y ait pas d'éléphant.
07:29 Alors, Brina ?
07:34 Alors, on va rester dans le thème.
07:37 Dans le thème éléphantesque.
07:38 Dans le thème.
07:39 Tenez vos gosses.
07:41 Voici la déclaration du garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, suite aux violences urbaines,
07:46 suite aux émeutes qui ont lieu actuellement en France.
07:49 Le ministre de la Justice a rappelé vendredi que les parents qui n'exercent pas leur autorité parentale
07:55 en courent une peine de deux ans de prison et jusqu'à 30 000 euros d'amende.
07:59 Bien sûr, bien évidemment, l'État peut aider les parents, mais il ne peut pas se substituer à eux.
08:04 Le garde des Sceaux demande donc aux parents de garder leurs enfants chez eux,
08:10 pour éviter qu'ils ne traînent dans la rue, ce qui est tout à fait logique quand on voit ce qui se passe actuellement.
08:16 Donc ma question est, est-ce que pour vous, "ça passe ou ça casse", ce genre de propos ?
08:21 Ok, et bien à vos tableaux, "ça passe ou ça casse", les propos du ministre,
08:25 "Ça passe, ça passe, ça passe, ça passe, vous êtes mieux aujourd'hui, il n'y a pas de...".
08:30 Il n'y a pas de... Je vois des propositions...
08:32 Mais quand même, on ne saura pas juste s'arrêter.
08:34 Pourquoi "ça casse" alors, si tu veux ?
08:36 Pourquoi "ça casse" ? Parce que je ne vois pas pourquoi c'est le garde des Sceaux qui est en train de dire aux parents
08:41 qu'il faut garder ses gosses, les parents sont assez responsables pour...
08:45 La preuve que non.
08:47 Mais c'est ça le problème d'aujourd'hui.
08:49 Il y a plusieurs trucs qu'il faut prendre en compte.
08:51 Mais de toute façon, si le garde des Sceaux le dit, ils ne vont pas faire.
08:53 C'est ça, non, mais j'étais sur TikTok et il y avait une maman qui disait que le matin en se réveillant,
08:58 elle s'est rendue compte que son enfant n'était pas à la maison.
09:00 Mais par contre, le soir, il était 20h, elle était déjà partie au lit, il était là.
09:05 Du coup, il y a des enfants qui filent en douce pour aller vers des émeutes.
09:08 Il y a même eu des mamans qui sont allées dans les émeutes pour chercher leurs enfants.
09:14 Ils en ont trouvé, ils ont essayé de raisonner des enfants, ça a fonctionné.
09:17 Après, moi, "ça passe, ça casse", ce n'est pas le propos finalement.
09:20 C'est que juste... Il y a des parents qui... Ils ont décroché.
09:24 Ils n'ont jamais été accrochés.
09:26 Mais là, ils ont vraiment décroché full.
09:29 Tu sais, tu as des quartiers où tu as le gamin, par son activité, on va dire,
09:34 il ramène tellement de thunes au foyer, avec le matos qu'il vend et avec tout ce qu'il peut faire,
09:40 que c'est clairement le patron de la maison.
09:42 Moi, j'ai vu des scènes sur la banlieue parisienne où tu avais les parents, ils ne mouffetaient même plus.
09:47 Ils étaient en mode, le gamin, il partait à 2h du mat', 3h, il avait son réseau, un truc comme ça.
09:52 Et là, tu as l'impression que c'est un autre monde.
09:55 Alors là, on veut parler de pédagogie, il faudrait lui lire une histoire tous les soirs,
09:58 s'assurer que son chocolat chaud est bien chaud le matin.
10:01 Mais attendez, c'est un autre monde, là.
10:03 Les gamins sont armés, ils ont 13 ans, ils caillassent, tu imagines ?
10:07 Et puis les parents, voilà.
10:09 Mais attention, à La Réunion, chaud aussi, les gamins qui traînent.
10:12 Il y avait des images d'un père de famille qui a été récupérer son môme.
10:16 - Quand tu l'as mis dans le coffre ? - Quand je l'ai mis dans le coffre, j'ai kiffé grave.
10:19 - C'était à La Réunion, ça ? - Oui.
10:21 - Ah ouais ? Dans le coffre ? - Oui.
10:23 - Tu le mettes sur la chaise arrière ? - Oui, je voulais pas qu'il se barre.
10:28 - Bah oui. Et du coup, vous ? - Non, pour moi, je suis tout à fait d'accord.
10:32 Mais après, en fait, il n'y a rien de nouveau sur le soleil non plus.
10:34 Parce qu'en général, de toute façon, même si à 13 ans, tu fais une connerie,
10:37 en dehors des émeutes, c'est quand même tes parents qui sont responsables.
10:40 Vu que tu peux être jugé à partir de 16 ans et que tu peux avoir des peines de prison,
10:45 ou en tout cas, des travaux d'intérêt général.
10:50 Mais effectivement, déjà, là, on voit bien qu'il y a un souci d'éducation,
10:55 ou en tout cas de respect de l'autorité, mais ça, c'est pas nouveau non plus.
10:58 Qu'est-ce que tu fais à minuit ?
11:00 Par contre, je pourrais mettre un bémol sur Mont-Sapin et dire aussi un peu saccades,
11:03 parce que je pense qu'une partie des jeunes aussi qui vont dans les rues
11:07 se font après embrigader parce que t'as des mecs...
11:10 Il y avait même un rassemblement, là, à Paris, il y a un gars qui s'est fait arrêter
11:14 parce que tout se passait bien, sauf qu'il y en avait un qui voulait justement
11:17 essayer de faire monter la sauce et d'emmener tout le monde à ce qu'il y ait vraiment une émeute.
11:20 Donc lui a été chopé.
11:22 Mais voilà, je pense qu'il y a des jeunes aussi qui sont là vraiment en soutien à ce qui s'est passé,
11:26 à Naël, qui veulent manifester aussi un mécontentement qui est légitime pour le coup,
11:31 pour ma part, de ce que je pense, mais qui après se font embrigader.
11:34 Et après, il y en a qui sont aussi là juste pour piller ou casser...
11:37 Le soutien pour une marche blanche, c'est de la journée, c'est pas le soir en pillant les magasins.
11:41 Je suis désolée, comment tu peux se souvenir ?
11:43 C'est parce que c'est symbolique aussi de ce qui se passe dans les quartiers.
11:45 Il y a une partie qui veut manifester comme ça, même si on peut être contre.
11:48 Mais c'est aussi de revendiquer des choses en se disant "on n'est jamais entendu".
11:51 Moi j'ai une question. En 68, ça s'est passé comment ?
11:55 Ils pillaient pas de magasins ?
11:56 Non, c'est une vraie question.
11:58 Sur mouvement étudiant.
11:59 Ils lançaient juste des pieds sur les policiers et ils retournaient des voitures.
12:02 Sous les pavés de la plage.
12:03 Ils cassaient pas les magasins, ils bouillaient rien.
12:05 Non, non, pas les magasins.
12:08 Pas les magasins.
12:09 Le lancé de pavés, comme ça s'appelle pendant mai 68,
12:12 mouvement étudiant avec une rébellion sur la caste, je dirais, capitaliste,
12:18 on est sur un autre registre.
12:20 Il y avait un vrai respect quand même.
12:21 Parce que quand tu regardes des images d'INA,
12:23 clairement, on est très très loin de ce qu'on voit aujourd'hui.
12:26 Aujourd'hui, des gamins de 13 ans qui cassent des flics,
12:28 il y en avait pas.
12:29 13 ans, ils étaient pas à la Sorbonne.
12:30 Je veux dire, il faut être honnête aussi.
12:32 Oui.
12:33 Le mouvement évolue à une vitesse et avec une telle violence
12:37 qu'aujourd'hui on voit des choses qu'on voyait pas en 68.
12:40 Je comprends, mais...
12:42 Ce que je disais, c'est l'évolution de la société.
12:44 À l'époque, il y avait pas les réseaux.
12:46 C'est exactement ça.
12:47 Il y avait pas le resteur de vidéos.
12:49 Internet dans ta poche.
12:51 Ça rend pas violent.
12:52 Non, mais tu as Internet dans ta poche et tu te rassembles.
12:54 Là, tu as un message.
12:55 Ouais, il est minuit, il y a un truc là-bas.
12:57 Le gamin, il saute, il y va.
12:59 À l'époque, c'était pas le cas.
13:01 Tu pouvais pas rassembler aussi rapidement.
13:03 Moi, je reviens sur les réseaux, c'est qu'aujourd'hui,
13:04 il y a beaucoup plus de visibilité,
13:05 beaucoup plus de gens qui filment avec leurs téléphones.
13:07 Bien sûr.
13:08 Il y a des trucs qui sont passés en mai 68.
13:10 En fait, moi, j'avoue, je chipote.
13:12 C'est vraiment chipoter.
13:13 J'avoue que dans l'ensemble de ce mouvement,
13:15 ils ont pas que cassé et brûlé des magasins,
13:17 mais je suis sûr qu'il y a quand même des magasins
13:19 qui ont été pillés.
13:20 C'est-à-dire qu'à un moment donné,
13:21 dans les rues, c'est la débandade.
13:23 Bref, tu as déjà quelque chose, Thibault ?
13:25 Sur les réseaux sociaux, effectivement.
13:26 Moi, je pense que ça peut même amplifier un mouvement.
13:28 Parce que tu peux voir une situation,
13:30 je crois que ça se passe à Paris,
13:31 et justement, ça peut entraîner.
13:32 Parce que l'effet de foule aussi,
13:34 les groupes, l'effet de foule, ça a un impact.
13:36 Et du coup, les réseaux sociaux peuvent quand même amplifier ça,
13:38 même si à l'époque, il y avait quand même la télé.
13:39 Tu pouvais quand même voir la manifestation à la télé aussi.
13:42 C'est comme ça que ça se propage.
13:43 1789, la révolution, ça s'est propagé à l'Europe.
13:46 Il n'y avait pas d'Internet, il n'y a pas de télé.
13:48 C'est aussi par les journaux, les trucs comme ça.
13:50 Donc, ça s'est toujours fait.
13:51 Et là, on voit bien, ça repart.
13:53 Il y a de nouveau des émeutes en Belgique, en Suisse.
13:55 On voit que ça commence à se propager.
13:57 Pour que ça arrive en Suisse, déjà, c'est chaud.
13:59 On n'a plus cadré à l'époque l'information.
14:01 Aujourd'hui, on dit tout et n'importe quoi.
14:03 Donc, il y a une espèce d'éducation malsaine à cause d'Internet, justement.
14:06 Le média.
14:07 À cause d'Internet, justement.
14:08 Et du coup, les gamins, ils ne savent même plus de quel côté se situer non plus.
14:12 Et comme les parents, aujourd'hui, sont pris par leur activité,
14:16 à l'époque, on avait un ou deux, pas un seul parent qui bossait.
14:19 Non, tu ne peux pas dire ça.
14:20 Aujourd'hui, tu en as deux.
14:21 Non, tu ne peux pas dire ça.
14:22 Ils sont pris par leur activité.
14:23 Ils ne s'occupent pas forcément des gosses.
14:25 Pourquoi il ne peut pas dire ça ?
14:26 Dans la Tessie, bonjour.
14:28 Tu es en train de dire que...
14:29 Il ne peut pas dire qu'ils sont trop pris par le boulot pour ne pas s'occuper de leur monde.
14:31 Arrêtez.
14:32 Tu n'es jamais été dans la cité, ce n'est pas possible.
14:33 Mais il n'y a pas que des personnes de cité ?
14:35 Là, tu enlèves uniquement ceux de la cité, il n'y a pas de conflit.
14:38 Si on parle en général, il n'y a pas que des enfants de cité qui peuvent causer des problèmes.
14:42 Ce n'est pas que des parents qui sont au chômage qui ont des enfants qui...
14:45 Ce qui nous intéresse là, c'est vraiment de la racaille de cité qui débarque.
14:47 Je veux dire, Babar, je suis presque sûr qu'il était libéré par les casseurs de cité.
14:51 Mais prenons un exemple encore plus concret de ce qui est malsain,
14:56 vraiment malsain au plus profond de moi,
14:58 c'est tout simplement de dire que c'est dans...
15:00 Ils ont attendu...
15:01 On dit que c'est un mouvement solidaire de cet enfant qui a été tué,
15:05 mais jamais, jamais, le mec, quand il défonce Hugo Boss,
15:08 "Ah ouais, c'est pour me..."
15:09 Non mais attends, quand même.
15:10 Et quand tu vois ceux qui sortent avec...
15:12 Quand il pille les magasins, ce n'est pas du tout en soutien aux clients.
15:15 Ils ne le connaissent pas, ils s'en foutent de ça.
15:17 C'est pour vendre les vêtements et les mettre dans la cagnotte après.
15:20 Ce qui est intéressant en ce moment, c'est aussi qu'il y a des témoignages
15:23 de personnes qui viennent des quartiers, des cités,
15:26 qu'ils soient algériens, marocains,
15:27 qui rejoignent ce que tu viens de dire,
15:30 qu'effectivement, à la base, c'était quand même en soutien ou symbolique
15:34 de manifester par rapport à Nahel, mais que c'est récupéré.
15:37 Et malheureusement, ça fait du tort à la communauté,
15:40 aux gens d'origine marocaine, algérienne,
15:42 parce que du coup, ça montre encore une fois une mauvaise image.
15:44 Les gars qui vont casser, alors que, encore une fois,
15:47 c'est pour ça que je disais, je pense que quand même dans les jeunes
15:50 qui sont dehors, il y a une partie qui est vraiment, sincèrement,
15:53 à la base, en soutien ou en manifestation par rapport à l'acte
15:57 de tuer le jeune Nahel, et qui après, ça déborde à chaque fois.
16:00 Et après, encore une fois, l'effet de foule,
16:02 tu peux te faire embrigader, embarquer.
16:04 Tu n'es même pas conscient que tu fais un truc hyper grave.
16:06 Et après, quand il y a eu des premières condamnations
16:09 sur les gens qui ont été arrêtés pendant les manifestations...
16:12 - Combien ont été interpellés ?
16:14 - Il y avait 100... Je ne vais pas vous dire des conneries,
16:16 mais une centaine, quand même.
16:18 - Ah, d'interpellation ? 200 ? - C'était un peu plus.
16:20 - Le dernier chiffre que j'ai vu, c'était 200 et quelques.
16:22 - Mais en tout cas, tu vois, des gars, devant, à la barre,
16:24 ils disaient "en fait, j'ai fait ça sur le coup, et en fait, je regrette".
16:27 - C'est pas si mal. - Ça devient l'argument de défense.
16:30 - Peut-être. - J'étais pris dans le flot, carrément.
16:33 Sinon, je ne suis pas comme ça en temps normal.
16:35 - Attends, je vais vous donner un autre exemple.
16:37 - J'ai vu noir. - Je vais vous donner un autre exemple.
16:39 - En 2018, on gagne la Coupe du Monde, on remplit les Champs-Élysées,
16:42 les gars ont pété tous les magasins des Champs-Élysées.
16:44 - En solidarité à Mbappé, qui a mis un but...
16:48 Non, mais en vrai, c'est-à-dire que des fois, il y a des débordements,
16:51 et croyez-moi, ce n'est pas que des racailles de spité pour fêter la Coupe du Monde
16:56 sur les Champs-Élysées, vu le nombre de personnes.
16:58 - Nous, sur Neuilly, on ne taque personne.
17:00 - C'est ça. Toi, ça se voit que tu es ami avec Sarkozy,
17:03 mais bon, c'est ça, le débat.
17:05 On va passer à la suite de l'émission, les amis.
17:07 On est sur le plateau, Idriss se rend, Gassami,
17:10 qui va nous parler un peu de ce qui se passe en ce moment.
17:13 On aura l'occasion de lui poser quelques questions.
17:15 On revient tout de suite après la page de publicité.
17:17 - Stop aux gâchis !
17:21 Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
17:24 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche "Zéro gâchis".
17:28 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
17:33 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
17:37 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
17:40 Leclerc.
17:43 - Les aviez-vous ?
17:44 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
17:47 ni en scrollant sur TikTok.
17:49 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
17:58 incroyable et boustouflante.
18:01 On exagère peut-être un peu.
18:03 Pour trouver son emploi en un clic...
18:05 - Un clic ? Mais c'est super !
18:07 - Clic en fin.
18:10 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
18:14 Martine, on dit merci qui ?
18:16 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
18:20 Bah ouais, elle bosse.
18:21 Merci Clic emploi !
18:24 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
18:28 pour soutenir nos producteurs pays.
18:30 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
18:35 Marque authentique, gage de qualité.
18:38 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits au matière première 100% locales.
18:43 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits au matière première 100% locales.
18:48 Marque authentique, gage de qualité.
18:53 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
18:57 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
19:02 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
19:05 Le département, aux côtés des réunionnais.
19:08 [Musique]
19:24 [Musique]
19:28 [Musique]
19:32 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
19:38 [Musique]
19:41 Leclerc.
19:42 De retour sur le plateau, on accueille Idriss et Sébastien.
19:46 Comment ça va les gars ?
19:47 Ça va, ça va.
19:48 La forme aujourd'hui ? Pas trop stressé d'être sur le plateau du talk ?
19:51 Nuit difficile mais ça va.
19:52 Nuit difficile, bon ça va aller, ça va bien se passer.
19:55 C'est notre dose du jour aujourd'hui Thibaut, on envoie le jingle et on commence.
20:00 [Applaudissements]
20:04 Un de ces deux jours effectivement brûlants.
20:06 On va revenir ensemble sur les violences qui ont lieu en ce moment à La Réunion et en métropole
20:10 depuis l'assassinat du jeune Naël, 17 ans, la semaine dernière, mardi dernier.
20:14 On va revenir ensemble sur ces violences.
20:17 Hier soir, le préfet, on va commencer par La Réunion,
20:20 mais le préfet et la maire de Saint-Denis ont appelé au camp et ont affirmé encore une fois leur soutien aux forces de l'ordre.
20:25 L'idée c'est qu'on discute tous ensemble, d'un côté le syndicat de police avec vous, Idriss Rangassami,
20:29 syndicat police Alliance et Sébastien Mohamed,
20:33 donc tu es président de l'élite boxing club.
20:37 - Elite boxing association. - Association, voilà, de l'entre-deux,
20:40 mais tu t'es exprimé aussi sur les réseaux sociaux sur ce sujet.
20:43 D'abord Idriss, premier bilan peut-être des soirées qui ont eu lieu ici à La Réunion.
20:48 Cette nuit j'ai vu qu'il y avait 53 incendies, 4 interpellations au global.
20:52 Où est-ce qu'on en est, même au niveau des blessés peut-être ?
20:55 Au niveau des blessés, aujourd'hui on est chez nous 5 blessés légers, très légers,
21:00 donc le plus important c'est un collègue qui a reçu des éclats de vitre dans la voiture,
21:05 par brise éclaté avec un pavé, donc des éclats de verre dans l'oeil,
21:09 mais sinon ce sont des blessures légères, les collègues ont repris le boulot.
21:13 Juste revenir un petit peu sur ce que tu dis, on parle d'assassinat, mais c'est pas un assassinat,
21:18 on parle, pour oublier qu'à la base c'est un refus d'eau tempérée qui tourne mal,
21:22 et s'il n'y a pas ce refus d'eau tempérée, il n'y a pas le tir du Fond de la police.
21:28 Donc il y a un commencement à tout ça, et c'est pas l'assassinat, c'est surtout pas l'assassinat.
21:33 Justement pour revenir sur l'origine de ces émeutes, et je reviendrai aussi vers toi Sébastien,
21:39 donc sur le meurtre de Nahel, comment on appelle ça ?
21:45 Non, c'est la mort de Nahel.
21:48 Aujourd'hui, il faut rappeler le contexte, c'est un jeune qui s'est réveillé le matin,
21:53 qui est allé prendre une voiture super puissante, qui a commis pas mal d'infractions,
21:57 pas mal de délits routiers avant d'être contrôlé.
22:00 Donc quand je dis pas mal d'infractions, c'est qu'il a failli renverser une poussette,
22:03 une personne à vélo, avant d'être contrôlé par les Fonds de la police,
22:07 qui là décide de l'interpeller, de procéder à son contrôle,
22:10 il lui demande d'arrêter le véhicule, et qui le braque.
22:14 Bon, il y a des propos qui sont tenus, mais c'est des propos qui sont tenus pour choquer la personne,
22:19 pour la déstabiliser, pour qu'elle s'arrête de faire ce qu'elle est en train de faire,
22:23 donc là, il y a des propos qui sont tenus, et derrière...
22:26 Pour appeler le coup de feu, c'est "on va te buter".
22:29 Alors arrête le véhicule, sinon je vais te tirer dessus.
22:32 Donc en gros, c'est un véhicule, un fonctionnaire de police, c'est dans les textes,
22:36 la sortie d'armes, elle est préconisée, donc le collègue respecte les textes.
22:40 Maintenant derrière, ce jeune décide de démarrer la voiture en trombe,
22:45 on connaît le passif derrière, parce que les collègues l'ont quand même suivi avant de l'interpeller,
22:49 donc ça se joue en deux secondes, vraiment en deux secondes,
22:53 où là le collègue doit se dire "qu'est-ce que je fais pour me protéger,
22:57 pour protéger mon collègue, et pour éviter un sur-accident ?"
23:00 parce qu'on constate tout de suite que c'est un petit jeune au volant,
23:03 que derrière c'est une voiture super puissante,
23:06 que derrière en partant en trombe, il peut causer un accident,
23:09 donc là, il y a deux secondes où le collègue doit réfléchir,
23:12 il y a derrière lui un petit muret, il peut se retrouver coincé contre le muret,
23:16 il part, et le coup part.
23:18 Alors il faut savoir que quand on regarde les images,
23:21 il braque le chauffeur vers le bas, c'est-à-dire vers la main, vers le pied,
23:27 pour stopper le véhicule.
23:28 Au moment où il démarre, ça bouscule le collègue, et l'arme monte.
23:35 Donc l'arme monte, malheureusement, le coup part, et là arrive ce qui est arrivé.
23:39 Donc on n'est pas là pour excuser le collègue de son tir,
23:43 mais il y a tout un contexte qu'il faut prendre en compte,
23:46 et derrière, ça n'excuse en rien toutes ces émeutes qu'il y a aujourd'hui.
23:49 – Pourtant, depuis le Président de la République, Gérald Darmanin,
23:52 ministre de l'Intérieur, même le procureur de Paris,
23:55 ont affirmé et réaffirmé que l'utilisation de l'arme,
23:58 à ce moment-là, n'était pas appropriée.
24:00 Est-ce que pour vous, c'était quand même légitime ou pas ?
24:03 Et après je viendrai vers Sébastien.
24:04 – Alors il faut dire aussi que derrière, il y a une claire d'un public.
24:07 Ça monte dans les cités, ça commence à crier à tout bas,
24:11 et certains prennent des positions, pour moi, qu'ils ne devraient pas prendre,
24:15 ils devraient fermer leur bouche et attendre que la justice fasse son travail,
24:18 et déterminent le ou pas, s'il y avait une légitime défense,
24:21 ou pour l'utilisation de l'arme ou pas, si c'était légitime ou pas.
24:25 Donc là, aujourd'hui, la préconisation des textes, c'est sur face à un véhicule,
24:29 la sortie d'arme, elle est préconisée, donc le collègue, il y est.
24:32 Maintenant, le tir, malheureusement, il touche le thorax et entraîne la mort du jeune,
24:38 mais le collègue, il faut se rappeler, le matin, il se réveille, c'est pour aller travailler,
24:43 c'est pour aller arrêter les voyous, les voleurs,
24:46 – Arrêter, pas les tuer.
24:47 – Pour arrêter les voyous, les voleurs, et surtout pour aider les personnes.
24:51 Le petit jeune, il se réveille le matin, c'est pour aller faire le voyou.
24:55 Donc maintenant, il faut peut-être remettre les choses dans leur contexte.
24:59 – Sébastien, ton avis sur ce cas déjà, est-ce que pour toi, on était sur un accident
25:03 ou est-ce que le policier était en légitimité ?
25:06 – Moi, pour moi, je pense qu'on n'est pas sur un accident.
25:08 On a tous vu les vidéos, de toute façon, il n'y en a pas qu'une,
25:11 il y en a deux pour le coup, avec des angles différents.
25:13 On a entendu le chou-pleu, tu vas te prendre une balle dans la tête,
25:16 on a tous entendu finalement, donc ça ne peut pas être un accident.
25:19 C'est malheureux ce qui s'est arrivé, c'est impardonnable pour le coup.
25:22 Pour moi, on peut rater le JBS tant qu'on veut finalement,
25:26 monsieur va défendre ses collègues, je peux le comprendre,
25:29 je ne suis pas d'accord avec, mais je peux le comprendre.
25:32 Mais cette discussion, finalement, elle va nous emmener de nulle part.
25:35 Je pense que le plus gros souci, c'est de se soucier de ce qui se passe actuellement.
25:38 Parce que sinon, là, on ne va pas tomber d'accord.
25:41 Moi, je vais donner mon avis, monsieur va donner son avis,
25:43 et on ne sera juste pas d'accord finalement.
25:45 – Justement, du coup, depuis, il y a eu quand même des émeutes qui ont éclaté.
25:48 À la base, en soutien à la mort du jeune Nahel,
25:51 depuis, on a bien vu que ça avait beaucoup débordonné,
25:54 ça se propage à la Belgique, à la Suisse, ça se passe aussi à la Réunion.
25:57 Est-ce que pour toi, on est encore dans du soutien à Nahel ?
26:00 – Non, pour moi, une grosse pensée à Nahel, bien entendu,
26:03 mais comme j'ai dit, je ne préfère pas aller sur ce sujet-là,
26:06 parce qu'on va tout hainer dans le vent.
26:08 Mais maintenant, le cas de Nahel, c'est l'élément déclencheur, finalement,
26:14 qui révèle une mal-être sociale.
26:16 Il y a des jeunes, il y a beaucoup de jeunes qui sont des délinquants,
26:18 qui ont très certainement une colère contre la France,
26:21 contre tout ce qui représente l'institution,
26:23 d'ailleurs, ils doivent le vivre au quotidien,
26:24 ça doit être difficile pour lui et pour ses collègues, bien entendu.
26:27 Mais il faudrait essayer de comprendre pourquoi, en fait.
26:29 Si on a tous une maison, on a tous un chez-nous,
26:32 je prends l'île de vent en pensant que tout le monde ici a une maison,
26:36 on ne va pas s'amuser à casser chez nous.
26:38 Ça ne me prendrait pas à l'idée, demain matin, de me réveiller,
26:41 de commencer à casser toutes les assiettes que j'ai achetées,
26:43 tout ce que j'ai construit.
26:44 – La maison, oui.
26:45 – Voilà, j'ai travaillé pour ça.
26:46 T'as un amour pour ce qui t'échire, finalement.
26:49 Pourquoi ces jeunes-là ont une haine de tout ce qui incarne le système, finalement ?
26:53 Pourquoi ?
26:54 C'est ça qu'il faudrait, il faudrait plus qu'on oriente la discussion là-dessus,
26:57 pour essayer de résoudre les problèmes.
26:59 – Attention, ils ne cassent que pas eux.
27:01 – Comment ?
27:02 – Ils ne cassent que pas eux.
27:03 – Je ne sais pas si tu as vu,
27:04 parce que la France est en gros leur maison et qu'ils cassent quand même chez eux.
27:07 – Bien entendu, non, bien entendu.
27:10 Mais pourquoi ?
27:11 Pourquoi ils ont en tout cas l'impression que c'est pas eux ?
27:13 Pourtant c'est le bien commun, c'est à la collectivité, c'est à nous tous.
27:16 C'est aussi à eux.
27:17 – Ils ont brûlé leur tram, ils ont brûlé leur tram.
27:19 Et du coup ça fait que tous les trams sont bloqués
27:21 et ils ne peuvent même plus sortir de leur quartier finalement,
27:24 et ils ont tout cassé.
27:25 Donc ça reste un bien commun.
27:26 – Ils sont dans une démarche de destruction, bien entendu,
27:29 qui est condamnable.
27:30 Je suis contre, je suis le premier à être contre.
27:32 Moi je suis d'accord avec tout le monde, je suis contre.
27:34 Maintenant il faut juste essayer de prendre du recul,
27:36 s'élever un peu, élever le débat,
27:38 et se poser la question, pourquoi en fait ?
27:40 – Et du coup pourquoi on arrive là ?
27:42 – Qu'est-ce qui pousse les jeunes, finalement,
27:44 à ne pas se sentir chez eux en France ?
27:46 Bien qu'ils sont français.
27:47 – Oui, ils brûlent les drapeaux, ils brûlent tout.
27:49 – Pourquoi ?
27:50 – Oui, c'est ça la question.
27:51 – Pourquoi ?
27:52 Moi, selon moi, c'est parce que peut-être qu'il y a un problème de racisme,
27:55 dans le fond.
27:56 Pas que tous les policiers ou que la France est raciste,
27:58 ce n'est pas ce que je dis, mais que dans la société…
28:01 – Non, là je crois qu'on se trompe.
28:03 – Non, non, non, non, attends, attends.
28:06 – Je ne sais pas si c'est développé ou pas.
28:08 – Pour le coup on peut s'amuser.
28:09 Moi j'essaie d'être dans le calme avec tout le monde
28:11 et d'essayer de vous expliquer quelque chose.
28:13 – J'ai parlé de racisme, on m'a dit "oh non, non, non, non, non".
28:16 En 2016, l'État français a été condamné pour être d'élite faciès raciste.
28:22 L'État français a été condamné.
28:24 Je n'invente pas.
28:25 Entre-temps, en 2016 et maintenant, il y a eu différentes affaires
28:29 où on avait des groupes sur les réseaux sociaux, sur WhatsApp, sur Facebook,
28:32 où on avait des policiers, quelques fois des milliers de policiers.
28:35 Ce n'est pas tous les policiers, il doit y en avoir beaucoup plus bien entendu.
28:38 Il y avait des policiers dans ces groupes-là, des groupes racistes.
28:40 Si pour vous, tout ça, ça ne devrait pas nous aliéter, sur la possibilité,
28:45 je ne dis pas que tout le monde est raciste ou qu'il y a quelqu'un qui est raciste,
28:48 bien entendu, moi je suis un citoyen, je suis avec la police,
28:51 je n'ai pas de problème avec ça, mais à un moment donné,
28:54 justement, puisque j'aime ma police, puisque j'aime mon pays,
28:56 je suis en droit de me poser la question sur est-ce que tout le monde est légitime là-dedans ?
29:01 Est-ce qu'à un moment donné, on ne doit pas s'interroger,
29:03 se dire "on va aller regarder, peut-être qu'il y a des mauvais éléments".
29:06 – Alors là, je fais le procès de la police.
29:08 Je rappelle que tous les jours, il y a des gens qui se sont agressés,
29:11 tous les jours, il y a des gens qui se sont cambriolé,
29:14 tous les jours, il y a des jeunes qui veulent imiter leurs stars à la télévision,
29:17 faire l'américain, faire avec le "wesh wesh" et compagnie.
29:21 Donc à un moment donné, il y a une crise identitaire.
29:23 Il y a certains qui ont perdu de repères, et ça, je ne mets pas tout le monde dedans,
29:27 parce qu'il n'y a pas tous les jeunes qui sont dehors.
29:28 Quand on voit ce qui se passe à La Réunion et ce qui se passe en métropole,
29:31 c'est une poignée de jeunes qui viennent foutre la merde.
29:33 Et quand on voit la population, ce qu'elle rétorque aux policiers,
29:37 on l'a vu encore ici à La Réunion, au Chaudron ou au Port,
29:40 on a le soutien total de la population.
29:43 Parce qu'il y a encore une bande de minorités qui viennent foutre le bordel.
29:46 Il faut dire les choses comme elles sont.
29:48 Il faut arrêter de parler de racisme et de se victimiser.
29:50 À un moment donné, on est en France, on parle tout le temps,
29:52 on va parler, on va parler, on va parler, jamais il n'y a d'action.
29:54 À un moment donné, il faut arrêter.
29:56 Pourquoi ils ne sont pas allés brûler la CAF ?
29:58 Pourquoi ils ne sont pas allés brûler leur maison ?
30:01 Pourquoi ils ne sont pas allés brûler leur voiture ?
30:03 Pourquoi ils ne sont pas allés brûler leur point d'île ?
30:05 Là où tout le bordel arrive.
30:07 À un moment donné, il faut se poser les bonnes questions
30:09 et il faut arrêter ce discours d'hypocrisie
30:11 et de se casser la face en disant "c'est la faute des autres".
30:14 Non, il faut se regarder dans une glace, il faut s'assumer.
30:16 Maintenant, on se lève le matin, on va foutre le bordel,
30:18 on se lève le matin, on va vendre de la drogue,
30:20 on se lève le matin, on va faire des trafics de stupéfiants,
30:22 il faut assumer les jeux, il faut assumer après.
30:24 D'ailleurs, il y a les risques, les risques sont la peine de mort,
30:27 ça n'existe plus.
30:29 - Attention, vous êtes un policier, il n'y a pas de peine de mort.
30:33 - Non, je veux dire, j'ai dit que ça n'existe plus.
30:35 Il y avait le risque de la peine de mort, ça n'existe plus.
30:37 - Vous avez dit ça. - Oui, c'est ce que j'ai dit.
30:39 Il y avait le risque de la peine de mort, ça n'existe plus.
30:41 Maintenant, il y a le risque de prison, mais aussi le risque
30:43 de se retrouver face à des personnes qui sont également armées
30:46 et qui doivent se défendre.
30:47 Maintenant, quand on veut jouer, il faut accepter toutes les règles.
30:50 Et quand on veut jouer, on peut gagner et on peut perdre.
30:53 Maintenant, le petit jeune, malheureusement, il est décédé,
30:56 il a voulu jouer. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait interpeller.
30:59 Il faut remettre les choses dans leur contexte et arrêter de dire
31:01 "c'est un petit ange, il faut les pardonner, c'est des petits jeunes", etc.
31:04 Non, ils suivent des exemples, ce sont des anciens qui sont derrière,
31:07 qui les poussent à aller faire ce bordel, parce que c'est que des enfants
31:11 de 13, 14, 15 ans, ce ne sont pas des 18, 19, 20 ans qui vont se faire interpeller,
31:15 parce qu'ils connaissent qu'il y a la peine de prison.
31:16 À un moment donné, on les envoie foutre le bordel, on les envoie brûler,
31:19 on les envoie casser pour semer la terreur et pour semer la peur de la société.
31:24 Donc, il faut arrêter de rejeter les problèmes de société sur l'État,
31:28 sur la responsabilité, peut-être le racisme, etc.
31:31 Non, il faut pouvoir s'assurer.
31:33 Après, je te donne la parole juste pour rebondir un petit peu,
31:36 un peu remettre les choses au clair.
31:38 Moi, j'entends bien ce que tu dis et j'entends très bien ce que tu dis aussi, Idriss.
31:42 Aujourd'hui, on a un problème d'identité en France.
31:45 Les jeunes, ils ont un problème d'identité, ils ne savent pas à quoi ils s'identifient.
31:48 Non, ce n'est pas les jeunes, c'est une poignée de personnes.
31:50 Non, c'est une poignée de personnes, mais aujourd'hui, je ne parle pas
31:53 que des jeunes qui cassent.
31:54 Aujourd'hui, il y a des jeunes qui ne cassent pas, qui sont dans une scolarité.
31:57 Qui vont à l'école, qui réussissent.
32:00 Mais qui ont quand même un problème identitaire de se dire
32:03 "est-ce qu'aujourd'hui, je suis réellement à ma place ?"
32:05 Donc, il y a ces jeunes-là qui ont ce problème-là et qui ne vont pas casser.
32:08 Non, ça, c'est le problème de société, de trouver sa place.
32:11 Oui, de trouver sa place, mais c'est tout le monde.
32:13 C'est tout le monde aujourd'hui qui cherche sa place.
32:15 Mais ce n'est pas pour austant qu'on va tout remettre en cause,
32:17 qu'on va remettre en cause le système.
32:19 Aujourd'hui, on est en métropole, on est en France, on est en Hexagone,
32:22 on est en France, il y a des textes, il y a des règlements,
32:24 il y a des lois pour tout le monde, il y a des devoirs, mais il y a aussi des droits.
32:28 Donc, il ne faut pas oublier qu'il y a aussi des devoirs.
32:30 Tout le temps, on a le droit de si, on a le droit de cela, non, mais il y a des devoirs.
32:33 Et les devoirs, il faut pouvoir respecter tout le monde.
32:35 Quand on se lève le matin et quand on va à l'école,
32:38 quand on rentre chez soi, ou quand on se lève le matin,
32:41 quand on se dit "on ne va pas à l'école, je vais faire le dealer,
32:44 et que je vais guetter", on a choisi ça.
32:48 Oui, mais il n'y a pas que ça.
32:50 Ce que je veux dire, c'est qu'il y a des jeunes,
32:51 aujourd'hui, ils ne sont pas forcément en train de dealer,
32:53 ils ne sont pas forcément en train de casser,
32:55 mais ils ont ce problème d'identité.
32:57 Quand on regarde nos politiciens, je ne vous parle pas que de la police,
32:59 quand on regarde nos politiciens, quand on regarde les gens qui nous dirigent,
33:02 il y a certains, bon, c'est un peu bordeur,
33:05 on ne sait pas vraiment sur quels pieds danser avec eux,
33:07 on ne sait pas où est-ce qu'on peut aller avec un état comme ça.
33:10 Et aujourd'hui, toute cette haine-là, elle est reversée, malheureusement,
33:15 sur la police, sur les gens qui sont déposités de l'ordre, finalement,
33:20 parce qu'effectivement, il y a certainement eu certaines bavures, des fois,
33:24 qu'on ne voit pas, on se rappelle encore de l'affaire Théo,
33:27 où il y a eu un contrôle, et c'est vraiment parti,
33:30 je ne vais pas, j'allais faire un mauvais jeu de mots,
33:32 mais voilà, il y a eu des choses qui se sont passées
33:34 qui font monter la pression, et ça pète souvent dans la main des policiers.
33:39 Je veux dire que là, aujourd'hui, quand on regarde ce qui s'est passé
33:41 avec les réformes des retraites et tout,
33:43 c'est les politiciens qui, depuis des mois, font monter, monter la pression,
33:47 et la haine, elle, a fait que tout ça a pété.
33:49 Je vais donner la parole, quand même, deux secondes, quand même.
33:52 - Je vais rebondir sur ce que tu disais, il y a X contrôle routier
33:56 qui se passe très bien. - Ah oui ?
33:58 - Heureusement. - Heureusement.
34:00 - Pourquoi ? Vous vous posez la question.
34:02 Pourquoi sur 90%, 95% des interpellations, ça se passe très bien ?
34:08 Pour 5%, ça se passe très mal.
34:10 Parce qu'à un moment donné, quand il y a des injonctions,
34:12 on ne veut pas écouter, on refuse l'ordre.
34:14 Il y a une poignée de personnes, aujourd'hui, dans ce pays,
34:16 qui refusent l'ordre.
34:18 Et leur fonds de commerce, c'est le désordre, c'est le chaos, c'est le why.
34:22 - Je comprends. - Ok, ok.
34:24 - Tu l'es, ça va s'arrêter. - Ok.
34:26 - Exprès, Paolo. - Maintenant qu'on a dit ça,
34:28 je suis totalement d'accord avec vous.
34:30 Je suis contre les dealers, je suis contre tout type de voyous,
34:32 je suis contre tout ça. Je suis contre.
34:34 Maintenant qu'on a dit ça, essayons de comprendre pourquoi ces personnes...
34:38 En fait, c'est ça, le problème.
34:40 Moi, je suis d'accord avec vous, vous êtes sur le terrain.
34:42 Je suis d'accord avec cette finalité.
34:44 - Vous essayez de comprendre. - Idriss, on le laisse juste finir,
34:46 son propos, après on... - S'il vous plaît.
34:48 Moi, je suis d'accord avec tout ça. Quand un moment donné, tout ça, c'est pas bien.
34:50 Y a pas de souci, tout le monde, on sera toujours d'accord là-dessus.
34:52 Y a pas de souci, mon truc, c'est pas de défendre les voyous,
34:54 c'est pas ce que je fais. Je veux justement pas faire l'avocat du voyou.
34:57 Mais mon but, c'est de dire, tous ces gens-là, ils naissent pas voyous, à la base.
35:01 Qu'est-ce qui pousse les gens, finalement, à avoir autant de haine ?
35:04 Qu'est-ce qui pousse les gens à avoir une facilité à aller vers la destruction ?
35:08 Vous, vous avez fait une extrapolation en parlant des diluents, tout ça.
35:11 C'était pas le sujet, on parlait avant tout des émeutes.
35:13 C'était le sujet principal. Je suis venu avant tout pour parler des émeutes.
35:16 Les gens, qu'est-ce qui pousse ces gens à avoir cette haine de la République,
35:20 cette haine de la police, tout ce que vous voulez ?
35:22 Et c'est ça, le problème, c'est juste essayer de comprendre ça
35:24 pour essayer de résoudre le problème à sa base.
35:26 Et peut-être qu'on aura moins de délinquance.
35:28 Parce que oui, attendez, excusez-moi, vous avez parlé.
35:30 Admettons, admettons, même, on met tout le monde en prison, y a pas de problème.
35:34 Mettons tout le monde en prison. Mais ces gens-là...
35:36 Mais ces gens-là, ils vont finir par sortir.
35:38 Non, mais c'est pas la solution.
35:39 On va pas éteindre le feu en mettant de l'essence dessus.
35:41 Regardez, même, par exemple, tout à l'heure, vous parliez d'emprisonnement.
35:44 Regardez un pays comme les Pays-Bas.
35:45 Là-bas, ils sont beaucoup plus sévères au niveau de la loi,
35:48 c'est-à-dire même pour des petites peines, vous allez en prison,
35:50 mais y a un taux d'emprisonnement, proportionnellement,
35:53 qui est à la moitié de celui de la France.
35:55 En fait, c'est un succès social, les Pays-Bas.
35:57 On devrait s'inspirer d'eux, finalement.
35:59 C'est pas la même mentalité non plus.
36:01 Oui, mais justement, rien ne nous empêche de changer.
36:04 La mentalité des Pays-Bas n'est pas la même que la mentalité française.
36:07 Rien ne nous empêche de changer de mentalité.
36:11 Non, mais là, on est dans un monde utopique.
36:15 Non, alors, changer de mentalité, aujourd'hui, en France,
36:18 on va prendre combien d'années pour le faire ?
36:19 Oui, c'est ça.
36:20 On va prendre combien d'années pour le faire ?
36:21 Et puis, on le fera pas.
36:22 Attendez, mais laissez-moi juste, peut-être,
36:25 vous rappeler les basiques de notre République.
36:27 Vous défendez un drapeau, moi, ce drapeau, j'en suis fier.
36:29 Bleu, blanc, rouge, et on défend trois valeurs.
36:31 L'égalité, la liberté et la fraternité.
36:34 Mais ces trois valeurs-là,
36:35 elles sont piétinées déjà depuis très longtemps
36:37 pour un certain type de personnes.
36:38 Vous parlez de délit de fuite.
36:39 OK, le jeune, il a fait un délit de fuite,
36:41 il s'est fait tuer.
36:42 OK. Dans le même temps,
36:44 je peux en parler parce que c'est un fait réel
36:45 et il y a des articles dessus,
36:46 le fils de Nadine Morano,
36:48 qui est pour le coup un caucasien,
36:50 c'est pas un jeune racisé, on va dire.
36:52 Il a fait un délit de fuite, il était sous cocaïne.
36:55 Mais lui, il est pas mort.
36:56 Et mon but, c'est pas de dire que lui, il m'ait grité la mort.
36:58 Bien entendu, il m'est grité pas, tout comme le jeune.
37:00 Non mais, à la fois, il faut faire un lien comme ça.
37:01 Mais non, mais si, mais si.
37:02 Alors, entre le délit de fuite et celui qui s'est fait interpeller.
37:06 Non, non, laissez-moi faire une lien, s'il vous plaît.
37:07 Cette même semaine, la semaine dernière,
37:09 pour le coup, quand il s'est passé ça,
37:10 on a eu un autre jeune qui s'est fait tuer, encore une fois.
37:13 Suite à un délit de fuite,
37:15 il y a un autre jeune qui s'est fait tuer,
37:16 je crois que c'était en goulets, un truc comme ça.
37:18 Pareil, dans les mêmes conditions,
37:19 mais là-bas, c'est pas ce qu'il s'est passé.
37:21 Et encore une fois, le tout,
37:22 c'est pas d'aller dire que la police est coupable de ci ou de ça,
37:25 mais c'est de se questionner, en fait, pourquoi,
37:27 pourquoi c'est toujours les mêmes, finalement ?
37:29 Pourquoi c'est toujours les mêmes ?
37:30 Il nous reste une minute.
37:31 C'est qui les mêmes ?
37:32 Les Arabes et les Noirs.
37:33 Non.
37:34 Bien sûr.
37:35 Là, on amène le débat.
37:39 Mais parce que les policiers ont été condamnés.
37:40 On amène le débat sur la question du racisme.
37:43 Mais parce qu'il y a eu des condamnations des policiers pour ça.
37:45 Non, non.
37:46 Alors, quand on voit le blanc,
37:48 il faut voir le noir également.
37:49 Il ne faut pas ramener ce cas-là sur le blanc, le noir, les Arabes.
37:54 D'accord, mais vous voulez le ramener où, alors ?
37:56 Si ce n'est pas l'euroracisme, vous voulez le ramener où ?
37:59 Et ça serait quoi votre solution ?
38:01 Ma solution, c'est lorsque, en fonction de police,
38:03 vous demandez de vous arrêter, vous vous arrêtez.
38:04 Voilà.
38:05 OK, je suis d'accord avec ce que vous dites.
38:07 Point final.
38:08 Point final.
38:09 Point final.
38:10 Si on veut changer de mentalité, c'est là qu'il faut changer de mentalité.
38:13 Respecter les règles, respecter la loi.
38:15 On commence par là.
38:16 Là, on a les bonnes repères, les bonnes bases.
38:19 Et là, les gens s'aperçoient que c'est compliqué.
38:21 OK, je suis d'accord avec vous, mais du coup,
38:23 quand les gens ne le respectent pas,
38:25 tout le monde devrait avoir la même sanction.
38:27 Logique.
38:28 Le fils de Nadine Morano, lui aussi, il n'a pas respecté la loi.
38:31 Et lui, en plus, il avait de la cocaïne.
38:33 Le fils de M. Morsy, il a fait un délit de vie.
38:35 Il a écrasé des gens.
38:36 Mais ils sont allés, ces gens-là.
38:38 On n'est pas sur la police.
38:39 L'égalité, le droit de mesure, vous ne le voyez pas ?
38:42 Parce que moi, je le vois.
38:43 Sébastien, on en comprend rien.
38:44 Mais non, attendez, puisque vous dites que le racisme n'existe pas.
38:47 Hier, je me suis exprimé...
38:48 On n'a jamais dit ça.
38:49 On ne peut pas créer des histoires.
38:50 Non, non, non, mais vous voulez l'écarter ?
38:52 Il y a des propos qu'on n'a pas tenus.
38:54 Vous voulez l'écarter ?
38:55 Déjà, je vous vois, tout le monde, ici.
38:56 Je trouve que tout le monde me tutoie facilement quand même.
38:59 Je vous vois, tout le monde.
39:00 Mais ce n'est pas grave.
39:02 Hier, j'ai fait une vidéo, que Thibault a vue, d'ailleurs.
39:05 Il y a quelqu'un qui vient et qui me répond.
39:07 Bien que dans cette vidéo, j'ai dit que moi, la France, je l'aimais,
39:10 que je respectais la police.
39:11 La police, c'est quelque chose que j'ai répété.
39:12 En plus, c'est les policiers qui font correctement leur travail.
39:14 Ils ont tout mon respect.
39:15 Je n'ai pas de problème avec ça.
39:16 Je ne m'en prends pas à un cours de métier
39:18 où tout le monde, comme si c'était un gang.
39:20 La police, ce n'est pas un gang.
39:21 Ce sont des êtres humains.
39:22 C'est un cours de métier.
39:23 Quelqu'un qui me répond, qui vient commenter mon truc et qui dit
39:26 "Oui, tu es français si les conditions et les règles de la France ne te conviennent pas."
39:29 Je ne suis pas d'accord avec ça.
39:30 Pour le coup, je ne parlais très bien d'un registre que tout le monde comprend.
39:33 Trouve-toi un pays dans ton continent africain pour y vivre.
39:37 Quand on s'exprime au sujet de la France, qu'on est noir ou qu'on est arabe,
39:41 ce sont les choses auxquelles on peut être confronté.
39:44 C'est une réalité.
39:45 Maintenant, il y a des gens qui décident de ne pas le voir.
39:47 Mais moi, je le vois.
39:48 Moi, je le vis.
39:49 J'ai le droit d'en parler et de me questionner, de me dire
39:52 "Mais finalement, quand les jeunes parlent de racisme,
39:54 ils disent peut-être qu'on se fait un peu trop contrôler,
39:56 que l'État a été condamné en 2016 pour ça.
39:58 Ce n'est pas que j'invente.
39:59 C'est un fait réel."
40:01 Que les gens commencent à se dire
40:02 "Peut-être finalement, notre mal-être s'explique du fait que
40:05 la France, à un moment donné, nous a parqués dans des cités.
40:08 Elle nous a mis de côté, finalement.
40:10 On nous a un peu traités comme si on était des sous-êtres.
40:12 Un peu comme on fait avec les maoris à l'île de la Réunion.
40:14 C'est la même chose.
40:15 On les parque, on les éloigne de la société le plus possible.
40:18 Pendant longtemps, sur les murs, c'était écrit "Commandio".
40:21 On les maltraite, ces gens-là.
40:22 Puis après, on s'étonne que c'est eux qui deviennent les tensionniers.
40:25 Mais c'est normal à un moment donné.
40:26 Je ne sais pas que j'explique.
40:27 Je ne sais pas de légitimer tout ça.
40:30 Mais j'essaie juste de trouver l'origine pour pouvoir se dire
40:33 qu'une fois qu'on trouve l'origine, on peut essayer de guérir.
40:35 L'origine, je vais te le dire.
40:36 Après, pour conclure, je vais te le dire encore une fois.
40:39 C'est le non-respect des règles.
40:41 Quand on te demande de s'arrêter, tu t'arrêtes.
40:43 Mais dans ce cas, tout le monde a les mêmes sanctions.
40:45 Oui, mais alors, c'est le tribunal.
40:46 Le tribunal, maintenant.
40:47 Mais voilà, le tribunal dit non à nous.
40:49 Maintenant, il faut amener le débat.
40:50 Il n'y a pas eu de résultat.
40:51 Il faut amener le débat sur la peine.
40:54 Et ça, c'est de la justice.
40:56 Il ne faut pas tout mélanger.
40:58 Le policier qui interpelle est la justice qui donne la sanction.
41:01 Dans tous les cas, on est d'accord.
41:03 Le policier qui interpelle, le policier qui tue,
41:05 la police n'est pas faite pour tuer les gens.
41:07 Le policier se lève le matin pour s'y réveiller,
41:09 mais non pour convoyer.
41:10 Le policier se lève le matin pour aller faire son travail.
41:14 Tu vas savoir.
41:15 Sébastien Idriss, dans tous les cas,
41:17 toi, pourquoi tu me tutoies ?
41:19 Parce que tu viens de me tutoyer.
41:20 Non, calmez-vous.
41:21 Tu m'as dit que tu ne me tutoies pas.
41:23 Tu m'as dit que tu ne me tutoies pas.
41:24 Tu m'as dit que tu voyais tout le monde.
41:25 Tu m'as dit que tu ne peux pas le savoir.
41:27 Non, non, non.
41:29 Oui, Sébastien, Bruna, dans tous les cas,
41:31 ce débat est très houleux.
41:34 Ce n'était pas...
41:36 Pour le dire, il n'y a pas de question de racisme.
41:38 Sébastien, on t'a invité volontairement
41:40 parce que tu avais une position
41:42 et on t'a donné la parole largement.
41:43 On tutoie tout le monde sur le plateau.
41:44 On a tutoyé Idriss qui n'a rien dit.
41:46 On a tutoyé toi aussi.
41:48 On a tutoyé Pierre Péry.
41:49 Juste pour le dire, l'idée était juste d'échanger sur ce sujet.
41:52 Effectivement, de proposer des solutions
41:54 ou d'expliquer les causes de ce qui s'est passé,
41:56 des émeutes qui se passent en ce moment aussi à La Réunion.
41:58 Ce débat est représentatif de tout façon
42:00 de ce qui se passe dans les médias.
42:02 Personne n'est d'accord.
42:03 On ne peut pas être d'accord sur ce sujet
42:05 parce qu'il y en a qui le vivent,
42:06 il y en a qui le subissent et vice-versa.
42:08 Donc finalement...
42:09 Oui, mais les médias...
42:10 Les médias alimentent également.
42:12 Non, les médias alimentent,
42:13 comme on fait là actuellement.
42:14 Les médias soient très rarement
42:16 la une sur une petite vieille
42:18 qui s'est fait agresser,
42:19 une petite vieille qui s'est fait voler
42:21 ou être en brûlage.
42:22 On ne parle pas, on ne met pas en avant
42:24 le maire qui se fait agresser chez lui.
42:25 Ah, mais clairement !
42:26 Donc à un moment donné,
42:27 ce n'est pas vendeur.
42:29 Je suis d'accord.
42:30 Pour rebondir sur ce que tu dis Idriss
42:32 et pour aussi rebondir sur ce que Sébastien dit,
42:34 des fois les médias mettent aussi en avant
42:36 un côté racisé de la France
42:38 et le policier, il a fait ça
42:40 à un noir, à un arabe,
42:42 il ne racontera pas que le policier a sauvé des vies.
42:44 Et finalement, c'est un espèce de débat
42:46 toujours sur...
42:47 En fait, ça tourne dans le vide
42:49 parce que comme je l'ai dit,
42:50 je suis d'accord avec monsieur.
42:51 Exactement, c'est ça le débat.
42:52 En fait, le débat à un moment donné
42:54 devient stérile parce que
42:55 on cherche le pourquoi
42:57 de tout ça
43:01 et finalement, on n'est pas d'accord.
43:02 Mais de toute façon, on n'a plus le temps.
43:03 Parce que finalement, c'est ça,
43:04 je suis d'accord avec monsieur.
43:06 On est obligé d'aller se disputer
43:09 mais on trouve à être désaccord.
43:11 Ou il n'y en aurait pas en réalité.
43:13 Je suis d'accord avec toi Sébastien.
43:14 Parce que dans le fond, je suis totalement d'accord avec monsieur.
43:15 Bien entendu, tout ça, ça doit arrêter.
43:17 Mais ce n'est pas ça le sujet,
43:18 c'est de comprendre pourquoi on en a pas.
43:20 Exactement.
43:21 En tout cas, merci à vous d'avoir
43:23 été du nez sur le plateau.
43:24 Merci pour cette séquence houleuse.
43:27 Vous, derrière vos écrans,
43:29 sans rancune, derrière vos écrans,
43:31 n'hésitez pas à mettre en commentaire
43:32 ce que vous en pensez,
43:33 à partager cette séquence
43:34 et à nous dire tout simplement,
43:36 vous, qu'est-ce que vous aurez fait,
43:37 qu'est-ce que vous aurez dit.
43:38 Et puis voilà.
43:39 Et toi Thibault, tu as un petit mot à dire
43:40 pour conclure ce moment ?
43:41 En espérant que les violences
43:42 qui ont eu lieu aussi en ce moment
43:43 au show de ronde,
43:44 que ça puisse se tasser.
43:45 Tout douamment, on n'est pas un manque de respect.
43:47 En Polynésie, une fête de clans,
43:49 ce que tu vois,
43:50 c'est très bien vu.
43:51 Voire même, ils considèrent
43:52 que le mouvement humain
43:53 est une forme de condescendance
43:54 sur les uns et sur les autres.
43:55 Eh bien, merci Laurent
43:57 pour ce petit mot de la fin.
43:59 On va passer à la suite de l'émission.
44:01 On envoie une petite page de publicité.
44:03 Ah, mets ça, boit un petit peu de l'eau
44:04 parce que là, c'était chaud.
44:06 Stop aux gâchis.
44:07 Leclerc continue sa lutte
44:08 contre le gaspillage alimentaire.
44:10 Vos magasins Leclerc de Lille
44:12 adoptent la démarche "Zéro gâchis".
44:14 Tous les jours,
44:15 des produits frais à dette courte
44:17 sont remisés jusqu'à 70%.
44:19 En rayons ou dans les corners dédiés,
44:21 profitez de bons produits à petit prix
44:23 et luttons ensemble
44:25 contre le gaspillage alimentaire.
44:28 100% La Réunion,
44:29 la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
44:31 pour soutenir nos producteurs pays.
44:33 100% La Réunion,
44:34 garantie aux consommateurs
44:35 des produits aux matières premières 100% locales.
44:38 Marque authentique, gage de qualité.
44:41 100% La Réunion a été créée
44:43 par le département de La Réunion
44:44 et ses partenaires.
44:45 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion
44:47 sur le site 100% La Réunion.
44:50 Leclerc.
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45:04 Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires
45:24 Facebook ni en scrollant sur TikTok ? Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme
45:34 révolutionnaire, incroyable et boustouflante. On exagère peut-être un peu. Pour trouver
45:41 son emploi en un clic ? Un clic ? Mais c'est super ! Clique enfin ! Avec Clique-Emploi,
45:53 vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant. Martine, on dit merci qui ? Pour
45:59 des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo. Bah ouais, elle
46:03 se bosse. Merci Clique-Emploi ! Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage
46:25 alimentaire avec Leclerc et zéro gâchis.
46:53 Merci pour le jingle, on rattrape quoi de l'actu ? On va parler d'une chanteuse, on
46:58 va en descendre un peu en pression. Quoi que, quelle chanteuse devait se produire à Paris
47:02 ce week-end mais a vu ses deux concerts annulés au dernier moment ? C'est bien, on est d'accord.
47:06 Bilen Farmer. Qu'est-ce qui lui est arrivé d'ailleurs ? C'est pas des ennuis liés
47:09 à ce qu'il se passe ? C'est à cause des émeutes effectivement. Bizarre. Elle est blanche.
47:15 Elle est rousse. C'est peut-être pour ça. Il y a un racisme anti-rookie. On en avait
47:19 parlé des problèmes sur les rookies. Si t'as besoin d'elle, tu peux l'appeler à ton
47:23 secours. C'est une roue de secours ? C'est une roue de secours. Du coup, alors que les
47:27 émeutes font rage à Paris, les deux concerts de Bilen Farmer ont effectivement été annulés.
47:31 Ils étaient prévus donc vendredi soir et samedi soir. Des fans attendaient d'ailleurs
47:34 depuis au moins une semaine devant le Stade de France. Certains venaient même de l'étranger
47:38 comme Mexico. La star a partagé son immense tristesse sur les réseaux sociaux. Mais du
47:43 coup, ce qui est drôle, c'est que le maire d'une ville de la Creuse a proposé à Bilen
47:47 Farmer de venir se produire dans la région en lui payant le billet de train bien sûr.
47:52 En même temps, ça peut être très cher pour Bilen Farmer. Mais bon, pour l'instant, on
47:55 n'a pas encore eu la réponse de la chanteuse. Mais bon, ce serait drôle. Ce serait pas
47:58 mal. Tout le monde va prendre la chose. Je vais refaire un petit tour. Et quoi d'autre ?
48:03 Deuxième actue. Joe Linder est décédé d'une maladie musculaire. Pourquoi était-il
48:08 connu ? C'est un lien du coup. Comment t'as dit ? Joe Linder. Mais je pense que le nom
48:12 ne vous dira rien peut-être, Micka. C'est un sportif. C'est un sportif. Donc décédé
48:16 d'une maladie musculaire. Mais pourquoi ? C'est un lien. Pourquoi était-il connu ? C'est
48:20 un influenceur pour quelque chose. Une marque ? Pour des colorations ? Non, mais c'est
48:25 en lien avec les muscles du coup. C'est un lien avec les muscles et un bodybuilder.
48:29 Ah si, oui, oui, exact. Comment t'as dit ? Un bodybuilder. Non, mais le nom ? Joe Linder.
48:34 C'est vrai que t'as un passé de bodybuilder aussi, Laurent. Vraiment un passé. Un passé
48:39 fou. Vraiment un passé. On voulait une histoire ? On peut écouter l'histoire. Merci. Effectivement,
48:45 c'était un bodybuilder et influenceur allemand. Joe Linder, connu sous le nom de Joe Esthetic,
48:51 est décédé vendredi d'un anévrisme à l'âge de 30 ans seulement, a confirmé sur
48:54 Instagram Nisha, sa conjointe qui est elle aussi influenceuse bodybuilding. Il est décédé
48:59 hier d'un anévrisme. J'étais avec lui dans sa chambre. Il était dans mes bras et
49:02 c'est arrivé si vite. En juin, il avait donné une interview où il expliquait qu'il
49:06 était atteint d'une maladie musculaire ondulante qui rend les muscles plus sensibles qu'à
49:10 l'accoutumée au mouvement ou à la pression. Il disait que c'était un peu comme une grosse
49:14 crampe constante. Le gas steal crampe. En tout cas, c'est sûrement qu'il s'est beaucoup
49:20 dopé et qu'il est décédé de ça. Triste réalité. Troisième rattrapage. Elon Musk
49:26 a énervé les utilisateurs de Twitter ce week-end. Qu'est-ce qu'il a fait ? Pourquoi
49:29 vous rigolez ? J'aimerais juste savoir pourquoi vous rigolez. Écoute, on n'a pas fait de
49:32 bruit, on ne t'a pas interrompu. Laisse nous sourire, c'est notre vie privée. Tu as fait
49:36 du bruit. Il a refusé son combat avec l'autre milliardaire. Non, ce n'est pas ça. D'ailleurs,
49:40 j'avais une affiche. Je ne sais pas si elle est vraie, mais il y a une affiche sur les
49:43 réseaux sociaux. Non, juste Elon Musk par rapport à Twitter. C'est payant ? Non, c'est
49:50 payant. Oui, il y a un truc payant. Ils ont bridé un peu Twitter. Non, c'était le programme
49:55 prévu. En fait, il a restreint la lecture du nombre de tweets sur Twitter. Du coup,
50:00 ils vont restreindre temporairement la lecture des tweets. En fait, il affirme vouloir limiter
50:04 l'utilisation massive de données du réseau social par des tiers qu'il utilise pour
50:08 les intelligences artificielles. Concrètement, la plateforme va plafonner la lecture à
50:12 10 000 messages par jour pour les comptes vérifiés, donc ceux qui ont payé maintenant
50:15 pour être vérifiés, à 1 000 pour les utilisateurs non vérifiés et à 500 pour les nouveaux
50:21 comptes, donc ceux qui se créent depuis samedi, qui ne sont pas vérifiés.
50:25 Ils estiment à près de 100 millions de dollars cumulés les marques qui vont se retirer de
50:31 cette plateforme, puisqu'ils estiment que ce n'est plus du tout, je dirais, ça ne correspond
50:36 plus à leurs attentes. Là, pour le coup, ce qu'il fait Elon Musk,
50:39 pour moi, ça vient tuer ce pourquoi Twitter existait de base.
50:42 Il a flingué l'image même, l'ADN. L'ADN du truc, c'est-à-dire que tu viens
50:45 sur Twitter, c'est comme si je te disais, maintenant tu viens à la bibliothèque, tu
50:48 n'as le droit de regarder que 6 livres, max. Si tu ne prends plus de 6 livres, tu sors.
50:52 Non, mais oui, ça fait beaucoup. Tu vois, pour un noir qui présente une émission,
50:55 c'est pas Laurent, ça fait beaucoup. Mais le truc, c'est qu'aujourd'hui, je me dis
50:59 mais qu'est-ce qu'il est en train de faire avec Twitter ? Pour moi, il devrait inventer
51:02 un autre truc où un concurrent devrait se placer concurrent de Twitter parce que là,
51:06 c'est n'importe quoi. Au moment du rachat, si mes souvenirs sont bons, il avait pris
51:09 la parole, il avait clairement exprimé qu'avec lui à la tête de Twitter, ça serait au
51:14 contraire délier les langues, laisser un accès totalement libre avec peut-être des
51:19 abus et là, on s'imaginait des Donald Trump qui balanceraient leurs venins. Et en finalité,
51:26 il est presque en train de censurer le truc. Exactement. En plus, il avait remis le compte
51:30 de Kanye West qui était vraiment controversé. Puis, il a retiré le compte de Kanye West.
51:35 Trump et l'armée, non ? Oui, Trump et l'armée.
51:36 C'est ce qu'on dit aux étudiants. Donc, incroyable.
51:38 Merci Thibault pour ce rattrapage actu. J'espère que vous, vous avez bien rattrapé l'actu.
51:44 Maintenant, on va rattraper l'actu sportif parce que le sport, c'est important. On envoie
51:48 le jingle et on te laisse parler. Mickaël, larguez.
51:50 Alors Mickaël ?
51:57 Oui, parce que le sport, c'est la santé. Un petit rattrapage d'actu. On va commencer
52:01 par le foot déjà. Pour vous dire que c'était la première journée de la phase retour du
52:06 championnat régional avec l'Excelsior qui est toujours en tête avec 5 points d'avance.
52:10 L'Excelsior qui a gagné dans le match des extrêmes face à la Capricorne 2-0.
52:13 C'est ça qui excelle. Et puis, ce week-end, c'était aussi, on
52:15 attendait beaucoup les débuts de Rémi Dujimont. Je ne sais pas si ça vous parle. C'est l'ancien
52:20 professionnel de la JOCR. 11 matchs sans Ligue 1 cette saison qui a signé à la Saint-Pierroise.
52:24 Il jouait son premier match, c'était dans le choc de la journée face à la Saint-Pauloise
52:28 FC. Une victoire 2-1 avec un premier but pour Rémi Dujimont qui a fait mieux que Guillaume,
52:33 Moiraut, Florent, Sinéran, Pongol, Djibril Sissé et bien d'autres.
52:35 Donc, buteur dès sa première sortie. Une victoire 2-1 de la Saint-Pierroise. La Saint-Pierroise
52:39 qui chasse le leader Saint-Josephois. Ça promet une belle lutte. Et puis, la Tempolesse
52:44 et le Saint-Diafc qui complètent le podium. C'est vrai que Djibril Sissé a joué à la
52:47 Réunion ? Oui, il a joué un match 12 minutes chrono.
52:50 12 minutes ? Il a mis 6 euros. C'était Monsieur Blanc ?
52:53 Il est sorti sur blessure. Incroyable.
52:55 12 minutes et il est sorti sur blessure. Quoi d'autre dans le sport ?
52:58 Un petit mot de Motocross pour dire qu'on connaît le champion de la Réunion de cette
53:02 saison. Il s'agit de Guillaume Bailly. C'était la 7ème et dernière manche de la saison.
53:06 C'était du côté du circuit Passe-Ravenne de la Ravine à Malheur. Donc, nouvelle victoire
53:11 pour Bailly. Son 6ème titre de champion, le 3ème consécutif. Donc, il s'impose comme
53:16 le nouveau grand champion de la discipline. Même si avec ses 6 titres, il est encore
53:20 bien loin de notre grand champion Pascal Dorsey qui est à 20 titres de champion.
53:25 Quand même, 20 titres ! Le gars en voyait. Quoi d'autre ?
53:29 Je voulais vous parler de deux événements qui auront lieu cette semaine, qui vont animer
53:32 cette semaine. D'abord, le grand retour du Rundball. Et je parle de basketball puisque
53:37 le Rundball fait son retour. 7ème édition avec une trentaine de basketeurs et encadrants
53:41 venus de l'Hexagone, des pros qui sont là. Donc, outre les camps d'entraînement pour
53:47 les jeunes, il y aura deux matches de prestige. Ce sera ce samedi 8 juillet du côté du
53:53 complexe municipal du Port. Donc, l'équipe de La Réunion face aux All-Stars français.
53:58 Ils prennent les meilleurs français. Les meilleurs réunionnais qui jouent contre
54:02 des pros de l'Hexagone. Parmi eux, on a par exemple Charles Cahudi qui est à centre de
54:09 sélection de l'équipe de France. Ou encore Paul Lacombe, chez les garçons. Chez les
54:12 filles aussi, c'est plutôt pas mal avec des joueuses de l'équipe de France. On se
54:16 souvient qu'à une époque, on a eu Tony Parker qui est venu, Boris Diau. Donc là,
54:20 ça relance la machine sous l'impulsion de la ligue rénonnaise de basketball. Donc
54:24 voilà, ce samedi 8 juillet au Port, ça promet. Donc 18h les filles, 20h45 les garçons.
54:29 Un deuxième événement, toujours cette semaine, c'est le Rundball avec le retour du charlange
54:34 Gaston Richardson porté par Melvin Richardson, le fils du célèbre Jackson. Donc voilà,
54:39 ça sera deux rendez-vous, deux gros rendez-vous parce qu'il composera son équipe avec ses
54:44 partenaires de l'équipe de France, Vendee Camem, William Ackermay, Benoit Kounkoun,
54:47 l'autre réunionnais de l'équipe de France. Donc voilà, ils seront opposés à une équipe
54:52 réunionnaise là aussi, une sélection réunionnaise. Donc vendredi 7 juillet à 18h au gymnase,
54:56 Henri Ganofsky, c'est du côté de Saint-Joseph, ce vendredi. Et puis dimanche, clôture au
55:01 gymnase Daniel Narcisse, c'est à 16h, à La Possession. Donc la fête promet d'être
55:05 belle. Donc voilà, deux beaux événements sportifs cette semaine à ne pas manquer.
55:10 Et je voulais rajouter un petit mot, une triste nouvelle qu'on a appris dans la nuit d'hier,
55:16 avec la disparition de Philippe Mette, le milieu du sport automobile rénonné est en deuil.
55:23 Philippe Mette était un grand champion, un grand champion de rallye. Toutes nos pensées
55:28 vont à sa famille, ses proches. Et voilà, on le souhaite tous nos condoléances et beaucoup
55:34 de courage dans ce moment difficile. Et bien merci beaucoup Michael pour ce petit point sur l'actu.
55:39 Évidemment, condoléances à la famille, c'est important de le souligner. Laurent,
55:43 avant de conclure cette émission, tu aurais une petite brève ?
55:46 Une petite brève, demain se tiendra une porte ouverte. En général, quand je peux saluer ou aider
55:51 une action liée à l'emploi ou à la formation, là c'est un partenaire qui était présent à notre
55:55 forum de l'alternance de la semaine dernière. Suite justement à ce forum, ils organisent une
56:00 journée porte ouverte pour présenter les métiers de demain, un petit peu, je dirais, qui sont les
56:06 métiers demandés, porteurs. Et donc une belle porte ouverte aura lieu dans leur lieu, dans leur
56:09 nouveau loco à Saint-Pierre. Et toutes les coordonnées, bien sûr, s'affichent à l'écran.
56:14 Allez-y nombreux, il y a de l'emploi, de la formation pour cette fin, je dirais, d'année,
56:18 puisque ça va commencer dès septembre. Et bien merci beaucoup Laurent, merci Thibault,
56:22 merci Bruna, merci Michael pour cette émission. Merci à vous aussi d'avoir suivi le TOLC,
56:27 une émission un lundi assez mouvementée. Espérons que le reste de la semaine soit un peu plus calme
56:32 ou pas. On verra bien. En tout cas, si vous voulez savoir, c'est demain 18h35, même chaîne,
56:37 même l'heure. Et comme mes autres, à chaque fois, maman, du lundi au vendredi,
56:41 change pas de chaîne, va brûler les autres yeux. Bonne soirée La Réunion et salut à vous.
56:45 Stop au gâchis. Le clair conclut.
57:15 Le clair continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Vos magasins Le Clair de Lille
57:19 adoptent la démarche zéro gâchis. Tous les jours, des produits frais à dette courte sont
57:24 remisés jusqu'à 70%. En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
57:30 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire. Le clair.
57:36 Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook,
57:41 ni en scrollant sur TikTok. Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
57:51 incroyable et boustouflante. On exagère peut-être un peu. Pour trouver son emploi en un clic.
57:58 Un clic ? C'est super ! Avec Clic Emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un
58:11 instant. Martine, on dit merci qui ? Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible
58:18 pour la photo. Elle bosse ! Merci Clic Emploi !
58:33 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
58:53 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
58:58 Marque authentique, gage de qualité. 100% La Réunion a été créée par le département de
59:04 La Réunion et ses partenaires. Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr
59:10 Consommer pays, consommer 100% La Réunion. Le département aux côtés des réunionnais.
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