Pogačar ou Vingegaard ? Bernard Hinault livre son favori pour le Tour de France 2023

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Transcript
00:00 (Générique)
00:03 Oui, nous avons la chance de recevoir ici sur la ligne d'arrivée de cette troisième étape Abayon, Bernard Hinault.
00:08 Bonsoir Bernard.
00:09 Bonsoir.
00:10 Alors tout d'abord, première question, qu'est-ce que vous faites ici Abayon ?
00:13 Pourquoi vous êtes présent sur le village d'arrivée de cette troisième étape ?
00:16 Tout simplement parce qu'il y a eu une opération qui est faite avec Century 21 concernant des vélos qu'on offre à des enfants.
00:21 Dès la première fois, on m'a demandé d'être le parrain et j'ai accepté parce que ce sont des enfants.
00:26 Et ces enfants, peut-être que demain, seront les champions.
00:29 On ne sait rien.
00:30 Les champions du Tour de France à l'image de Victor Laffey qui a gagné hier la deuxième étape du Tour.
00:36 Qu'est-ce que vous en avez pensé de ce Français ? C'était une surprise qu'il gagne.
00:39 C'est une surprise la manière dont ça a été fait parce que ça fait presque 30 ans qu'on n'a pas vu ça.
00:45 Un courant qui sort de derrière et qui met 20 m à tout le monde et qu'on ne va pas aller chercher jusque sur la ligne.
00:50 C'était génial.
00:51 Moi j'ai apprécié parce que ça m'a rappelé des moments où j'avais un équipier qui s'appelait Willy Terding.
00:56 Il s'appelle toujours Willy Terding d'ailleurs et qui a dû gagner cette étape comme ça.
01:00 Et vous faisiez le coup du kilomètre, ça vous est arrivé Bernard Hinault ?
01:03 Je n'ai pas eu l'occasion mais j'aurais pu le faire.
01:06 Parce que j'étais le champion et on ne m'aurait pas laissé rester derrière comme Victor Laffey.
01:11 Mais il a vraiment très bien couru.
01:15 Il est resté derrière.
01:16 La veille déjà, il était devant.
01:18 Il n'a peut-être pas osé aller devant et attaquer.
01:21 Et là, il s'est récupéré.
01:23 Il est resté bien tranquille.
01:24 Il a regardé quand il a vu qu'il y avait un petit temps mort.
01:27 Il est bien sorti de derrière.
01:29 Quand il est arrivé vers les premiers coureurs, il était déjà à 10 km/h plus vite qu'eux.
01:33 Donc il n'y a personne qui peut sauter dans la roue.
01:35 Quel regard vous portez sur ce début de Tour de France Bernard ?
01:38 On a vu déjà une belle passe d'armes entre Jonas Vingegaard, le vainqueur de l'an dernier,
01:42 et Tadej Pogacar qui avait gagné les deux Tours de France précédents.
01:45 Quel est votre favori après ces trois premières étapes ?
01:48 On va mettre Pogacar.
01:50 Mais le seul petit hic, c'est qu'on ne connaît pas ses capacités.
01:53 Du fait qu'il n'a pas couru pendant deux mois et demi.
01:56 Il s'est entraîné, c'est sûr.
01:58 Il y a eu cette chute, fracture du poignet, fracture de côte.
02:00 Est-ce que tout ça s'est bien remis ?
02:02 Est-ce que physiquement il est prêt ?
02:04 On n'en sait rien.
02:06 Mais c'est vrai qu'on a eu un début de Tour qui est fantastique.
02:08 Déjà dès le premier jour, il y a eu la bagarre entre eux.
02:11 Le deuxième jour, il y a encore.
02:14 Et ce n'est pas fini.
02:15 Parce que quand on aura passé les Pyrénées,
02:17 je pense qu'on aura une idée de ceux qui sont encore capables de gagner.
02:19 Je pense qu'il n'y en aura plus beaucoup.
02:21 Ça jouera à deux, je crois.
02:22 C'est rare des débuts de Tour comme ça,
02:24 où les favoris s'expliquent dès la première étape.
02:26 D'habitude, on a plutôt soit un contre la montre, un prologue,
02:28 ou des étapes pour sprinteurs.
02:29 Là, on avait vraiment des étapes difficiles dès le départ.
02:31 C'est deux étapes qui étaient quand même dures.
02:34 Celle qu'on a passée aujourd'hui, elle n'était pas facile non plus.
02:37 Il y avait plein de petits toboggans.
02:40 Le graphisme disait que c'était plat.
02:42 Moi, j'ai fait les 50 derniers kilomètres,
02:44 j'ai oublié que c'était plat.
02:46 Je suis peut-être vieux, mais quand même.
02:48 Non, c'est super.
02:50 Tout le départ du Tour, c'est génial.
02:53 Il y avait vraiment de quoi s'amuser.
02:55 Et puis, dans un lieu, le Pays Basque,
02:57 avec des gens qui sont complètement dingues de vélo.
03:00 Vous avez couru, vous, dans le Pays Basque à votre époque ?
03:02 Quel souvenir vous gardez de cette région ?
03:04 J'ai fait le Tour du Pays Basque, mais il y a 40 ans.
03:08 Mais c'était au mois d'avril,
03:09 donc les gens n'étaient pas en vacances comme là.
03:11 Il n'y avait pas le soleil, il n'y avait pas tout ça.
03:13 Et puis, c'est le Tour de France.
03:14 Le Tour de France, c'est le sommet de ce qui peut se faire.
03:17 Et quand on a vu, sur les deux jours, la présentation,
03:21 on pouvait croire qu'on était encore au Danemark.
03:24 Et les deux jours qu'on vient de vivre, c'est la même chose.
03:27 C'est vraiment, les spectateurs sont là, ils sont chauds.
03:31 Je trouve ça bien.
03:33 C'est pour ça que quand on dit aux organisateurs de Tours,
03:36 il ne faut pas aller à l'étranger, parce que c'est le Tour de France.
03:39 Mais quand on voit ça, on va donner du bonheur à des gens.
03:43 Et tous ces gens-là, on va les retrouver dans les Pyrénées.
03:46 Donc, c'est des spectateurs supplémentaires et ça va être grandiose.
03:49 On va se projeter un petit peu, Bernard Hinault.
03:51 Quelles étapes avez-vous hâte de voir ?
03:53 Le Puy de Dôme, le week-end prochain, les Alpes, la côte de Domancy, je crois,
03:57 avec laquelle vous avez une petite histoire quand même.
04:01 Même dans les Pyrénées, il y a quelques belles journées à faire.
04:06 C'est sûr que le Puy de Dôme, ça fait 30 ans qu'on n'y a pas été.
04:10 Je crois que la dernière fois, c'était en 86.
04:14 Donc, c'était hier.
04:16 On va voir l'explication, mais on va retrouver l'explication à deux champions,
04:22 un peu comme Anctil et Poullidor.

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