Nadine Morano : «On ne peut plus intégrer en France de ce qui viennent de l'étranger.»

  • l’année dernière
Nadine Morano : «J'aimerais savoir où sont les pères. [...] On ne peut plus intégrer en France ceux qui viennent de l'étranger. [...] 80% de ceux qui sont dans ces hotspots sont des jeunes hommes, qui ne partagent pas notre mode de vie.»
Transcript
00:00 Il y a aussi la situation de ces jeunes mineurs qui traînent dans la rue à 12, 13, 14 ans.
00:04 Moi je me pose souvent...
00:05 - 9 ans, 11 ans aussi pour le Havre et Aubert.
00:07 - On parle souvent des familles monoparentales, je me demande où sont les pères,
00:10 parce qu'à un moment c'est bien de parler toujours des mères.
00:12 Moi j'aimerais savoir où sont les pères aussi et la responsabilité des pères.
00:17 Il y a aussi la problématique...
00:18 - Il y en a qui sont allés chercher leurs enfants par les oreilles.
00:20 - Oui mais c'est bien, il y a aussi la problématique de la polygamie.
00:24 Nous avions mis en place les conseils pour les droits et devoirs des familles
00:28 qui étaient obligatoires, nous avions créé ça en 2007,
00:32 dans les municipalités de plus de 30 000 habitants.
00:34 Ils sont devenus facultatifs, ces conseils pour les droits et devoirs des familles,
00:38 qui sont présidés par les mères, avec l'ensemble des autorités,
00:41 justement pour répondre aux difficultés des familles,
00:44 avec un responsable de l'éducation nationale, un responsable du secteur judiciaire,
00:49 un responsable des associations pour permettre à un enfant par exemple de faire un peu plus de sport.
00:53 Donc il y avait des réponses que nous avions introduites dans nos dispositifs
00:58 qui sont maintenant devenues facultatives.
01:00 Vous parlez prévention, nous on avait mis en place des dispositifs
01:03 qui permettaient de répondre à des difficultés rencontrées par les familles.
01:06 La gauche, dès qu'elle arrive au pouvoir, elle supprime tout ça.
01:08 Il y en avait à peu près 130 des conseils pour les droits et devoirs des familles en 2011.
01:15 Franchement, il faut renforcer nos dispositifs sur ces sujets-là, c'est important.
01:19 Les centres éducatifs fermés, il n'y en a pas assez, on le sait, alors que c'est une réponse.
01:24 Là aussi c'est nous qui avions créé les centres éducatifs fermés,
01:27 il y en a 51 aujourd'hui, il faudrait au moins doubler les capacités de ces centres éducatifs fermés.
01:33 Ensuite il y a la question migratoire, excusez-moi,
01:35 mais on ne peut plus intégrer en France des pays qui viennent de l'étranger,
01:41 de ceux qui viennent de l'étranger, on ne peut plus.
01:43 On est sous une forme de saturation.
01:45 Moi je rentre de Lampedusa, j'ai vu tous ceux qui arrivent par bateau sur cette île
01:51 avec un hotspot d'une capacité de 385 personnes,
01:54 il y en a 1200 qui arrivent par jour, ils y restent un ou deux jours
01:58 et ensuite ils sont renvoyés en Italie, puis après ils arrivent évidemment par grand nombre en France.
02:04 Ce sont en majorité que des jeunes hommes, vous m'entendez ? Que des jeunes hommes.
02:09 80% de ceux qui sont dans ces hotspots ne sont que des jeunes hommes
02:13 qui arrivent en plus de pays qui ne partagent pas notre mode de vie.
02:17 Je vous rappelle que dans un pays comme l'Erythrée, Djibouti
02:22 et d'autres pays d'Afrique subsaharienne, 90% des femmes subissent des mutilations génitales.
02:28 Donc quels sont leurs rapports à la femme ?
02:31 Et tout cela, personne n'en parle, ne dit rien.
02:34 Et donc vous avez dans notre pays des difficultés aujourd'hui d'intégration,
02:39 d'assimilation, parce qu'on n'y arrivera plus, on n'y arrive plus.
02:42 [Musique]
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