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Transcription
00:00 Les sports avec le cyclisme, victoire au sprint de Jasper Philipsen à l'arrivée de la troisième étape du Tour de France,
00:05 Adam Yates toujours en jaune et les villes toujours prêtes à s'endetter un peu plus pour accueillir un départ ou une arrivée de la Grande Boucle,
00:11 Baptiste Morin, il y a des raisons à cela.
00:13 Oui, cette année pour accueillir le départ d'une étape, une ville devait verser 90 000 euros à Aeso, l'organisateur du Tour,
00:21 pour une arrivée et le prix du ticket grimper même à 130 000 euros.
00:24 Des sommes consacrées à la prise en charge de toutes les équipes cyclistes et à l'organisation, des sommes qui ne poussent pas les collectivités à renoncer.
00:31 Bien au contraire, cette année, elles ont été près de 300 à envoyer leur candidature, tout simplement parce que le jeu en vaut la chandelle.
00:39 Prenez par exemple la ville d'Albi dans le Tarn.
00:42 En 2019, elle a versé environ 500 000 euros, un demi-million pour accueillir l'arrivée d'une étape, la journée de repos qui suivait et le départ de l'étape d'après.
00:52 Mais la municipalité a fait ses comptes. Les spectateurs venus à Albi pour l'occasion ont consommé au cours de ces trois jours pour 1,5 million d'euros.
01:00 Conclusion, pour chaque euro investi, ce sont trois euros qui ont été encaissés.
01:05 Baptiste Morin, chef du service économie d'Europe.
01:07 Aeso explique que 1 à 3 euros pour un euro investi, c'est le minimum.
01:12 Pour certaines communes, c'est jusqu'à 10 euros qu'on peut gagner par euro investi.
01:16 C'est un bon rendement ça, Nicolas Bouzonnes pour le moment.

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