Décision de Macky Sall - L'analyse pertinente de Ababacar Gaye sur ce qui attend Pastef et Sonko

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Transcript
00:00 président Makiçal, le premier présidentiel du 2024, déjà, il a renoncé à la candidature. Il a aussi fait une polémique au sein de la circonscription de Kuyaka.
00:13 Quelles sont tes impressions sur la déclaration du président Makiçal, qui a renoncé à la candidature, même si vous avez soutenu le parti ou la coalition?
00:26 La question est simple. Le président Makiçal est venu en France avec des surprises.
00:36 Les observateurs savaient qu'il y avait peut-être quelque chose de compliqué pour savoir qui se cache derrière le jeu du président de la République.
00:45 Ils étaient déçus de savoir que les gens étaient dans le flou. Ils ne savaient pas où aller.
01:07 Ils étaient sur le point de se faire ennuyer. Ils savaient que le président Makiçal n'allait pas se faire ennuyer.
01:21 Le président Makiçal a décidé de donner sa dignité et son code d'honneur.
01:43 Il a été soutenu par les gens comme le fait le président Aboul Awad. Il a été critiqué par les parlementaires. Il a été critiqué en personne car il est le maître du jeu.
02:00 Il a été surpris par ce qu'il a fait et il a géré le débat. On a hâte de voir ce qu'il va faire.
02:18 On a hâte de voir ce qu'il va faire. Il a fait un autre président et on l'a attaqué.
02:30 On a hâte de voir ce qu'il va faire. Dans une Afrique où on est habitués à tripoter les constitutions,
02:43 on a été habitués à aller dans les pays qui nous entourent. Mais au Sénégal, on a été habitués à faire la même chose.
03:02 Malgré tout ce qui s'est passé, on a dû respecter nos constitutions.
03:18 On peut interpréter l'article 27 comme ça mais le fait qu'il ne soit plus candidat à la présidentielle, c'est une grande victoire de la démocratie.
03:27 On ne peut pas faire autre chose. La démocratie doit se nourrir de contestation.
03:34 On peut contester les décisions mais la grandeur du président a été vraiment effective.
03:39 On peut dire qu'il y a eu des explosions mais on est d'accord avec les décisions.
03:48 On a publiquement dit que c'était un manque de communication et de concertation.
03:54 Il faut savoir que le président Macky Sall a été trahi.
03:59 On a vu que Fatou Matenga a été trahi et que les militants ont été enceintes.
04:07 On ne peut pas croire qu'il a été trahi.
04:14 Ce n'est pas des leaders de la paix qui sont les plus importants.
04:21 Il faut qu'il parle avec les leaders avant de prendre une décision.
04:28 Je suis d'accord avec vous sur ce point.
04:31 Je vais aller à la porte de Jusundour pour qu'il dise que le président a fait moins que ses prédécesseurs.
04:39 Et qu'il va faire même plus.
04:41 Je sais que vous ne vous représentez pas car c'est ce que le président a dit.
04:46 Il a aussi dit ce que Jusundour a dit.
04:49 Les militants de la dernière heure ont été trahis.
04:54 Cela signifie qu'elle était dans la contestation.
04:58 Elle ne veut pas grand chose.
05:07 Elle ne veut pas grand chose.
05:20 Les Sénégalais ne la connaissent pas.
05:24 Mais elle a été fatiguée et elle a fait un cri de guerre.
05:29 Elle a changé d'avis dès qu'elle est allée à la présidence.
05:35 Elle a dit qu'elle allait changer d'avis car elle est enceinte.
05:43 C'est la politique qui a fait la différence.
05:49 Le président peut contester pour reconquérir le pouvoir.
05:59 Mais ils savent qu'il y a un potentiel pour le reconquérir.
06:04 Mais il y a une impréparation.
06:08 A 6 mois de l'élection, le président peut-être le confier.
06:13 Il n'y a pas de candidat mais on sait qui sera le confiant.
06:20 Dans les mois à venir, il y aura une implosion.
06:26 Les gens attendent la petite occasion pour quitter le navire.
06:30 On le savait avant la déclaration de la troisième candidature.
06:33 Le président ne peut pas faire grand chose.
06:38 Les gens sont des calculateurs.
06:41 On peut préparer quelqu'un pour préparer la campagne.
06:52 Est-ce que les gens peuvent sortir de la campagne?
06:59 Le président peut être le candidat.
07:06 On peut voir des images et des signes.
07:11 Le président Abou Lawad a été confiant depuis 2012.
07:20 Le longévité du président dépend des privilèges de son président.
07:30 Il peut être confiant pour les gens qui le veulent.
07:42 Le président ne sera pas le président d'avril prochain.
07:50 Mais le jeu va se réorganiser comme le veulent les protagonistes.
07:55 On ne sait pas qui sera le candidat unique.
08:04 Il ne sera pas le seul à sortir de la campagne.
08:08 Mais dans la mouvance présidentielle, il n'y a pas eu de candidat.
08:17 On est sur le plan national.
08:22 Le président a été confiant depuis le début.
08:31 Il n'a pas eu de candidat.
08:33 Mais il n'a pas eu de représentation populaire.
08:45 Est-ce que le parti de l'APR peut être fragile?
09:00 Non participation peut créer un frein.
09:08 Mais le président n'a pas eu de candidat.
09:15 Il a une équipe qui va conduire à la victoire.
09:19 Il n'a pas eu de candidat mais il ne sera pas seul.
09:23 Il va organiser des élections mais il a une partie.
09:27 Il a une influence et il sera obligé de soutenir son candidat.
09:33 Il va faire la campagne comme tout le monde.
09:38 Il va faire la campagne comme un candidat normal.
09:42 Il reste le chef de l'APR.
09:44 Il va appeler à ce qu'on vote pour son candidat.
09:52 C'est une force.
09:54 Est-ce que l'APR aura le pouvoir de l'argent et des finances?
10:04 Est-ce que l'APR sera capable de faire ça?
10:07 C'est la vraie question.
10:11 Il va y avoir un président.
10:15 Mais est-ce qu'il va organiser des élections libres et transparentes?
10:18 Est-ce qu'il va laisser les gens qui ont des problèmes avec les élections?
10:27 Il y a eu un blocage en 2019 et maintenant, il y a des questions de parrainage.
10:33 Il y a des gens qui ont des problèmes avec la question de la bataille.
10:39 Est-ce qu'on peut attendre des élections libres et transparentes?
10:45 Il y a deux éléments qui sont importants.
10:52 Le parrainage est un élément à magnifier car la démocratie a un coût.
10:58 En 2017, on avait 40 listes.
11:02 On a eu un certain nombre de listes.
11:09 Si la caution est de 5 millions, c'est plus rien pour certains.
11:16 Si tu as un 0,001% de parrainage, tu dois faire une enchère pour avoir un poste.
11:27 Le parrainage doit être maintenu.
11:29 Mais à quel niveau?
11:33 La caution est la plus importante car les formes politiques disent qu'il faut concurrer le pouvoir.
11:40 Il faut avoir assez de moyens pour faire des campagnes.
11:43 On doit mobiliser les ressources de l'Etat.
11:46 Après, on va faire des campagnes pour avoir un vote de caution.
11:52 Si vous avez 5%, vous devez venir nous aider.
11:57 Pour moi, la caution et le parrainage sont les deux.
12:03 Par contre, l'élection inclusive est un élément important.
12:07 On doit organiser les élections mais pas les sélections.
12:17 Ce n'est pas à l'épreuve de sélection, c'est à l'épreuve des candidats.
12:20 Mais le discours était un temps martial.
12:26 Au début, j'ai cru qu'il allait se déclarer candidat.
12:30 Il a commencé avec un temps à charge pour régler les manifestations.
12:37 Il a dit qu'il allait arrêter les manifestations et les casseurs.
12:41 Il a dit qu'il veillerait à ce que les décisions de justice soient appliquées.
12:47 Donc, il faut que les décisions concernant Ousmane Sonko soient appliquées.
12:54 Les décisions que nous prenons à l'état actuel, surtout pour le projet PRODAC,
12:59 sont suspensives et ne sont pas interdites au pouvoir ou au système judiciaire.
13:05 On doit faire le dossier avec le cadre de Khalifa Sale pour avoir une condamnation définitive.
13:10 Si cela se produit, beaucoup d'Ousmane Sonko s'en sortiront.
13:13 Ce serait un coup énorme fait à la démocratie.
13:17 Il faut organiser des élections où tout le monde peut voter.
13:21 Pour moi, tout le monde peut voter pour Ousmane Sonko.
13:25 Si le président de la république le laisse, ce n'est pas de guête et de coeur.
13:29 Il va être là pour faire tout son possible.
13:31 Donc, vous le considérez comme président ou comme Ousmane Sonko.
13:35 On a déjà vu que vous êtes très fiers de la mouvance présidentielle.
13:40 Est-ce que cela peut semer le désordre comme on l'a déjà dit?
13:45 Parce que les décisions de Mbakissa appaisent la tension.
13:49 On verra bien comment ça va se passer.
13:52 Mais est-ce qu'on peut attendre que la tension s'appuie sur le président Mbakissa?
13:59 Car l'opposition a fait beaucoup de luttes.
14:02 Elle n'était pas la troisième candidature de Mbakissa.
14:05 Elle a voulu libérer les détenus politiques, mais elle a été dépassée.
14:10 Elle a voulu que tout le monde vote pour lui.
14:14 Elle a fait beaucoup de parrainages.
14:17 Donc, je pense que l'opposition est la seule à avoir le pouvoir.
14:22 Vous l'avez souligné, le président dit que la justice sera faite de telle sorte que
14:26 les décisions appuies seront faites.
14:28 Cela peut semer le cas de Ousmane Sonko.
14:32 Est-ce que le président, comme on l'a déjà dit,
14:35 a-t-il écarté son candidature dans l'arène politique?
14:39 Tous les sous-joueurs ne sont pas favorables à la participation d'Ousmane Sonko.
14:45 Comme je l'ai dit, même si le cas est un peu plus grave,
14:49 le dossier que nous avons reçu en ce moment,
14:52 c'est un morceau de choses.
14:56 C'est une patate chaude, non seulement pour le système judiciaire,
14:59 mais aussi pour la candidature d'Ousmane Sonko.
15:05 Il faut être intelligent, car les partisans de PASTEF
15:10 ne veulent pas une élection sans Ousmane Sonko.
15:14 Mais ils doivent commencer à y penser.
15:16 On peut risquer de tout perdre.
15:23 Comme le président de la République,
15:25 il y a longtemps, j'ai dit que même le plan Z de Ousmane Sonko
15:30 peut battre.
15:31 Je ne sais pas si le président est d'accord ou pas,
15:32 mais je crois que PASTEF,
15:33 même s'il n'y a pas un plan Z,
15:35 peut gagner l'élection.
15:36 Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas d'Ousmane Sonko.
15:38 Ce qui gagne l'élection, ce n'est pas un autre candidat en tant que tel.
15:41 Il suffit que nous sachions que Ousmane Sonko est devenu le leader le plus populaire.
15:46 C'est ce qu'on doit attendre.
15:48 C'est un alpha dans la meute.
15:52 Les politiciens le savent, mais Ousmane Sonko est l'alpha.
15:56 C'est ce qu'on doit attendre.
15:58 Il a participé à toutes les élections.
16:00 Depuis 2019, il fait tout.
16:02 Il a tout ravassé.
16:03 Même si les États-Unis étaient dans la liste proportionnelle,
16:08 ou bien la liste majoritaire,
16:10 s'il était dans la liste des titulaires,
16:12 il gagnerait l'élection.
16:14 Il a gagné.
16:16 On doit attendre.
16:18 Selon vous, qui pense qu'il doit être le plan B de l'opposition?
16:23 Pas Steph, surtout.
16:25 L'opposition en tant que tel ne pèse pas grand chose.
16:28 Si tu es né au Dakar, tu as beaucoup de temps.
16:32 Tu prends un autre parti,
16:34 on ne parle pas de PRP,
16:36 mais pas Steph.
16:38 Il n'y a pas d'autre parti.
16:40 Actuellement,
16:42 même si je ne me suis pas reconnu,
16:44 je n'ai pas gagné l'élection.
16:46 C'est l'affaire de Ousmane Song qui a fait l'effet.
16:50 Avant de parler d'elle,
16:52 je vais vous parler d'une femme,
16:54 qui s'appelle Yacine Fall.
16:56 Elle est la vice-présidente de PASTEF.
17:02 Je la suis,
17:04 je suis un peu un peu de la foule.
17:06 Je dis que cette femme,
17:08 qui a des valeurs symboliques,
17:10 car elle a déjà été nommée Ousmane Song,
17:12 mais en tant que femme,
17:14 elle a une très grande chance.
17:16 Peut-être qu'elle est à sa faveur,
17:18 car le Sénégal n'a jamais connu
17:20 de présidente.
17:22 Je ne sais pas trop
17:24 quand on va l'essayer.
17:26 Mais,
17:28 comme PASTEF,
17:30 on ne veut pas dire ce qui est mal.
17:32 Il y a des cadres,
17:34 Birame Souleil, Elman Lingaye, Abas Fall,
17:36 mais comme je dis,
17:38 si on part de PASTEF,
17:40 on ne va pas y trouver beaucoup.
17:42 Donc, si Ousmane Song
17:44 veut faire son plan,
17:46 il va avoir ce qu'il veut.
17:48 Par contre,
17:50 pour avoir accès à ce plan,
17:52 il doit avoir un scénario.
17:54 Non seulement Ousmane Song ne le sera pas,
17:56 mais on peut espérer
17:58 qu'il aura un séjour carcéral.
18:00 C'est ce qu'on pense.
18:02 Donc,
18:04 Ousmane Song ne sera pas là,
18:06 mais il sera là.
18:08 Actuellement,
18:10 on ne sait pas
18:12 où on va partir.
18:14 Le président de la République
18:16 n'a pas encore une équation.
18:18 On a encore une équation
18:20 à résoudre.
18:22 Donc, Ousmane Song,
18:24 ses jours carcéral,
18:26 ce n'est pas quelque chose
18:28 que les Sénégalais peuvent imaginer.
18:30 On espère que le président de la République,
18:32 comme tout président qui doit partir,
18:34 va organiser sa transition.
18:36 Comme il devrait le faire.
18:38 Le président doit s'apaiser
18:40 pendant son dernier mandat.
18:42 Il faut prendre des décisions.
18:44 Je ne vais pas appliquer la loi,
18:46 mais il faut l'appliquer de façon intelligente
18:48 car sa sortie peut être reflétée.
18:50 C'est ce que je dois faire.
18:52 Si je dois faire ce que j'ai fait
18:54 sous son magistère,
18:56 je ne crois pas que ça restera ainsi.
18:58 Un jour, l'histoire rattrapera
19:00 ce qu'il a.
19:02 Déjà, tu expliques le plan Z
19:04 de Boupastéf.
19:06 Ils sont prêts à faire
19:08 la réélection de Ousmane Song.
19:10 Sans son candidature,
19:12 Boupastéf ne peut pas se faire.
19:14 Bien sûr, il est obligé de voter pour Boupastéf.
19:16 Mais si un candidat
19:18 s'éloigne de Boupastéf,
19:20 tous les autres vont le suivre.
19:22 Ils ne vont pas
19:24 voter pour le candidat,
19:26 mais pour Ousmane Song à travers le candidat.
19:28 Ils ont gagné des élections...
19:30 Mais est-ce que l'ordre Ababacar
19:32 peut-il jouer
19:34 la part de la gestion du pays?
19:36 Parce que c'est Ousmane Song
19:38 qui nous soutient.
19:40 Il nous soutient
19:42 pour son fonctionnement.
19:44 Est-ce que
19:46 Ousmane Song peut-il
19:48 faire ce qu'il veut?
19:50 Est-ce qu'il peut faire
19:52 ce qu'il veut?
19:54 Il ne peut pas se laisser faire.
19:56 Pour faire une comparaison,
19:58 on a fait
20:00 le parcel
20:02 avec les autres.
20:04 On a fait le parcel en tant que personnes.
20:06 On a fait le parcel parce qu'on était dans une entité
20:08 dont le personnel de Ousmane Song
20:10 était le maire de le parcel.
20:12 Je ne sais pas si vous savez.
20:14 On est allé dans un autre pays,
20:16 à Birame Souley.
20:18 Il est maire.
20:20 Mais avant la législation,
20:22 personne ne pouvait croire
20:24 que Birame Souley avait gagné une mairie.
20:26 Ou bien qu'il a gagné une mairie.
20:28 On est allé dans d'autres pays
20:30 et on a vu qu'il n'y avait pas de chance.
20:32 Donc toutes ces victoires
20:34 ne sont pas aux crédits exclusifs.
20:36 Birame Souley a battu
20:38 la campagne car il a fait
20:40 le programme qu'il a voulu.
20:42 Il a fait ce programme
20:44 car il a un nombeur d'assemblées nationales
20:46 et on a vu que
20:48 Birame Souley avait un nombre d'assemblées
20:50 dans la mairie de Bousole.
20:52 Il a une liste de maires.
20:54 Il est maire
20:56 dans la liste de ceux qui ont gagné.
20:58 Je l'ai dit,
21:00 on peut lui reprocher
21:02 mais son influence
21:04 dans les élections locales
21:06 est là.
21:08 Certains pensent que sans lui,
21:10 il n'aurait pas gagné Dakar.
21:12 Il a travaillé dans Mermoz
21:14 et il a appris qu'il pouvait gagner ici.
21:16 Mais les gens
21:18 qui sont là
21:20 sont peut-être des gens qui ont
21:22 voulu gagner.
21:24 Si on faisait un micro-trottoir
21:26 et qu'on avait voté Birame Souley
21:28 pour son candidat,
21:30 c'était pas Wapas Tewkour.
21:32 On ne votait pas pour lui.
21:34 C'était pour lui.
21:36 Il y a des gens qui ont voté
21:38 qui ne sont pas du parti politique.
21:40 Mais si on votait,
21:42 il faut qu'on voit
21:44 une personnalité pour voter.
21:46 Comme on a fait
21:48 avec le président Maki Salle
21:50 dans les zones.
21:52 Par exemple,
21:54 on a élu le président
21:56 de la région.
21:58 Dans beaucoup de contrées, c'était la même chose.
22:00 A Blavat aussi.
22:02 On a sanctionné
22:04 Pap Diouf en 2009.
22:06 Mais on a sanctionné le candidat
22:08 du président Aboul Awad
22:10 car il ne savait pas
22:12 qu'il allait gagner.
22:14 C'était son rôle.
22:16 Pourquoi on a sanctionné Pap Diouf?
22:18 Il avait fait un excellent travail
22:20 car les gens ne voulaient pas
22:22 que son candidat soit le maire de Dakar.
22:24 A chaque fois,
22:26 c'est à travers la personne la plus importante
22:28 de la formation politique
22:30 qu'on adhère au projet.
22:32 Mais quel que soit son projet,
22:34 je ne l'ai pas lu,
22:36 je sais que tous ses leaders
22:38 ont une certaine importance.
22:40 Mais s'ils peuvent gagner les élections,
22:42 il y a beaucoup de crédit
22:44 à donner dans le victoire.
22:46 Déjà,
22:48 comme on l'a dit,
22:50 le président
22:52 a déjà vu
22:54 l'opposition
22:56 et le passé.
22:58 Comment on va
23:00 parrainer la question?
23:02 C'est la solution.
23:04 Mais est-ce que ça permettra
23:06 de faire connaître
23:08 le jeune Babacar Gaye?
23:10 Il a déjà une expérience,
23:12 il a déjà
23:14 des projets,
23:16 des partenaires,
23:18 mais il n'a pas de questions.
23:20 Est-ce qu'il pourra
23:22 participer à la élection?
23:24 On ne peut pas
23:26 gérer un pays
23:28 sans
23:30 avoir les ressources
23:32 nécessaires.
23:34 Il faut avoir des questions.
23:36 Comme on peut
23:38 régler le financement des partis,
23:40 peut-être qu'il y a des financements
23:42 qui ne sont pas réels.
23:44 Les gens financent,
23:46 mais il n'y a pas de texte réel
23:48 pour canaliser les gens.
23:50 Mais
23:52 je donne un exemple,
23:54 si Cochon avait 5 millions,
23:56 je pourrais aller avec mon groupe
23:58 faire une partie,
24:00 faire Cochon,
24:02 faire l'élection,
24:04 mais on ne peut pas faire le tour du pays.
24:06 Je donne l'exemple de Pape Djibril Fal,
24:08 qui a fait l'élection.
24:10 Il a fait Cochon,
24:12 mais il a fait campagne partout.
24:14 Comme le fait le président
24:16 de la République en 2017.
24:18 Je ne crois pas qu'il a fait
24:20 une campagne partout.
24:22 Mais on sait que si on fait une campagne,
24:24 si on gagne ou si on perd,
24:26 si on fait Cochon,
24:28 les gens peuvent avoir
24:30 le peu requis
24:32 pour pouvoir entrer en possession
24:34 de l'argent qu'ils auront
24:36 déposé à l'avant.
24:38 Mais on ne peut pas faire Cochon,
24:40 parce que le débat a un coût.
24:42 Si on a une centaine de candidats,
24:44 et qu'on doit voter dans un jour,
24:46 ce serait
24:48 la catastrophe.
24:50 Parce qu'on ne peut pas prendre
24:52 7h, 19h,
24:54 c'est 12h de temps,
24:56 et qu'on doit avoir plus de 20 ou 25 candidats.
24:58 Parce que si Cochon diminue,
25:00 on aura plus de 50 ou 100 candidats.
25:02 Imagine,
25:04 chaque personne doit prendre 50 candidats,
25:06 alors que le vote est secret.
25:08 On peut pas faire Cochon,
25:10 on sera donc en prison,
25:12 alors que tu dois prendre tous les bulletins.
25:14 Donc pour moi,
25:16 le parrainage et la Cochon ne font pas de problème.
25:18 Le problème est
25:20 qu'on doit modifier
25:22 les articles,
25:24 qu'on organise maintenant
25:26 une campagne électorale paisible,
25:28 pour ne pas avoir de problèmes.
25:30 C'est la vraie question.
25:32 Une campagne électorale normale,
25:34 avec une élection normale,
25:36 c'est la vraie question à résoudre.
25:38 Mais il faut avoir le parrainage,
25:40 et si on ne peut pas le faire,
25:42 il faut aller chercher la voix des gens.
25:44 - Je sais.
25:46 On va regarder sur le plateau,
25:48 mais on va au-dessus de l'antenne.

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