Keen'v : découvrez son interview INSTALIFE
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00:00 J'ai beaucoup d'imagination depuis que je suis petit.
00:02 Maintenant je m'en sers à bon escient.
00:03 Ça c'est pour la finale de la nouvelle saison de Masque Singer.
00:06 Masque Singer c'est vraiment quelque chose où tu dois te déguiser tout le temps
00:09 et donc on rentre dans une voiture.
00:11 Tout le monde est masqué, c'est-à-dire que le chauffeur est masqué, la nounou est masqué.
00:14 La nounou c'est la personne qui s'occupe de nous, sans savoir qui nous sommes.
00:17 Parce que personne ne sait qui on est.
00:18 On doit parler avec des gens en écrivant sur des ardoises comme ça.
00:21 Et les pauvres, en fait, il faut comprendre que comme j'avais un suite
00:23 alors qu'ils étaient en pleine canicule,
00:25 c'est que j'avais tellement chaud que je leur faisais mettre la clim à 16°C
00:29 et en fait j'avais de la peine parce que je les voyais en t-shirt.
00:32 Ça je me suis dit, ils sont en train de crever tous.
00:34 Ils vont attraper la pneumonie à cause de moi.
00:36 Ah, Fort Boyard de cette année.
00:38 Eh ben, je pense que c'est ma meilleure expérience de Fort Boyard depuis que j'y vais.
00:44 En plus, en vrai de vrai, j'avais pas nécessairement envie d'y aller cette année.
00:47 Parce qu'année de sortie d'album, c'est pas ouf ouf de faire Fort Boyard
00:50 parce que c'est vraiment épuisant.
00:51 Tout le monde s'est extrêmement battu.
00:52 On s'était fait tous fait une promesse, qu'on a tous tenu d'ailleurs.
00:54 Parce que tu peux échouer à une épreuve.
00:57 Par contre, on se dit qu'on n'a pas le droit de ne pas essayer.
01:02 Et moi j'ai fait des choses où j'aurais préféré fermer ma grande bouche.
01:06 Parce que vraiment, j'ai fait des choses où j'aurais préféré ne pas essayer.
01:10 Oh, c'est équilibre.
01:12 C'est la pochette, même la pochette d'artisan.
01:14 Même moi je suis choqué.
01:15 Moi on m'a envoyé, j'ai fait "yeah, wow".
01:18 Les nuages de fond représentent ce que j'essaye d'aller.
01:24 C'est derrière moi maintenant.
01:25 C'est pour ça que je finis avec ma chanson "Ma place" d'ailleurs.
01:27 Je me sens plus à ma place dans ma vie, on va dire.
01:29 Mais je pense que ça "place, place", ça prend du temps.
01:33 J'ai mis beaucoup de temps avant de travailler sur moi.
01:36 Je pense que ça ne fait même pas deux ans.
01:37 J'ai fait à peu près ça toute ma vie.
01:39 Tu vois ?
01:40 Donc là, maintenant que je commence à m'écouter et tout ça.
01:42 Mais en vrai, c'est pour ça que j'étais en dépression.
01:43 C'est que je n'étais pas en adéquation avec moi-même.
01:45 Là, maintenant que je suis en adéquation avec moi-même
01:46 et que je sais ce que je veux vraiment, tout ça,
01:49 ça commence à avoir un sens.
01:52 Oh !
01:55 Pfff !
01:56 C'est une photo avec ma petite sœur.
01:57 Elle est trop belle.
01:59 J'étais un perturbateur.
02:01 Pas très gentil avec ma pauvre sœur.
02:04 Tu veux une anecdote ?
02:05 La pauvre, une fois, on était tous les deux à la maison.
02:08 C'était un mercredi, je devais garder ma sœur.
02:10 Et au lieu de ça, j'avais enlevé toutes les ampoules de la maison,
02:12 fermé tous les volets de la maison,
02:14 mis de la grenadine dans l'escalier et des bouts de puzzle
02:16 pour qu'elle ait peur et je faisais des bruits.
02:20 J'ai beaucoup d'imagination depuis que je suis petit.
02:22 Maintenant, je m'en sers à bon escient.
02:24 Mais à l'époque, j'aimais beaucoup l'embêter, ma pauvre petite sœur.
02:28 Oh ! C'est Coco.
02:30 Cowe, il faut comprendre que je pense que même humainement,
02:34 c'est une des personnes dans le métier qui m'a le plus apporté.
02:36 Et moi, il m'a sauvé de trucs.
02:38 T'imagines, Energy Music Awards, on me branche pas mon micro,
02:41 je passe pour un con devant toute la télé.
02:43 Lui, il fait quoi ? Il m'invite et il me dit,
02:44 "Bah écoute, je t'invite dès lundi."
02:45 Donc le lundi, j'ai télé-rémission.
02:46 Il fait, "On va dédramatiser le truc, on va expliquer que c'est pas un playback
02:49 parce que les gens qui ne me connaissent pas disaient,
02:50 "Oui, il a fait un playback."
02:51 Six mois plus tard, la fête de la musique où je massacre Killing Me Softly
02:54 et je chante, "Marrle le sol !"
02:57 Ce n'est pas audible.
02:58 Un chat égorgé fait...
03:00 Et plus sympathique à l'oreille.
03:01 Je l'appelle dimanche, le lendemain du truc et je lui fais,
03:04 "C'est fini pour moi."
03:05 Il me fait, "Non, tu vas venir lundi."
03:07 Et le lundi, je vous jure ce qu'il fait,
03:09 il m'a fait un question-réponse.
03:11 Mais je vous jure que c'est vrai, c'est incroyable.
03:12 Ce mec est incroyable.
03:13 Il me fait un question-réponse et il me dit,
03:16 "À chaque fois que tu te trompes, je mets un extrait de Killing Me Softly
03:18 que tu as chanté sur France 2."
03:19 Ça, c'est un torse.
03:21 C'est le mien.
03:22 Ce sont mes tatouages torseaux.
03:25 Et tout le reste, c'est tous mes albums.
03:26 Il y a Le 7, Le Diamant, Le 8 pour l'huitième album,
03:30 Carpe Diem, Saltyn Bank...
03:33 Non, pardon, Saltyn Bank,
03:36 Anjou Démon, La Vie est Belle,
03:38 Là où le vent me mène.
03:39 Et le premier, c'est Phénomène,
03:41 mais comme c'était le début, j'ai mis Kinley.
03:43 Ah !
03:44 Les 15 ans !
03:46 15 ans en concert et événement,
03:47 samedi 18 novembre 2023 aux Élites d'Orwand.
03:50 J'étais obligé de faire mes 15 ans aux Élites d'Orwand.
03:52 C'était obligatoire.
03:53 C'est Rouen, c'est là où tout a commencé,
03:55 c'est là où je vis d'ailleurs,
03:56 et je continuerai de vivre pour le moment.
03:58 Et j'aime l'idée de fêter ça aux Élites d'Orwand.
04:00 La scène, tu sais, j'ai toujours dit un truc,
04:02 et ce que je trouve très vrai,
04:03 c'est que le studio, c'est comme préparer à manger.
04:06 Et la scène, c'est servir à manger.
04:09 Si tu te laisses aller, tu te transcends vraiment grâce à la scène.
04:12 C'est vraiment quelque chose, c'est un exercice qui me plaît.
04:15 Tu as le contact avec les gens,
04:16 et puis tu ne peux pas te rendre compte tant que tu ne l'as pas vécu,
04:18 mais quelqu'un, quand tu regardes des gens chanter ta chanson,
04:20 ça fait quelque chose.
04:21 *Claquement de mains*