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00:00 C'est comme un volcan qui est en sommeil,
00:02 et lorsqu'il y a un incident tragique comme celui qui s'est produit,
00:06 le volcan se réveille et ça explose.
00:09 C'est exactement ce qui s'était passé en 2005.
00:11 Le profil des émeutiers est assez proche de celui qu'on avait décrit en 2005.
00:16 C'est-à-dire que le profil des émeutiers est assez proche de celui qu'on avait décrit en 2005.
00:22 C'est-à-dire que le profil des émeutiers est assez proche de celui qu'on avait décrit en 2005.
00:27 C'est-à-dire que le profil des émeutiers est assez proche de celui qu'on avait décrit en 2005.
00:32 C'est-à-dire que le profil des émeutiers est assez proche de celui qu'on avait décrit en 2005.
00:37 Ce sont des jeunes de cités sensibles, en grande partie,
00:41 et souvent de très jeunes gens, des jeunes souvent de 14-15 ans.
00:44 Et nous, nous manquons de terre pour la pollution !
00:49 Et nous, nous manquons de terre pour la pollution !
00:53 Vraiment ce qui est à la base, je pense, de leur réaction, de leur révolte, de leur violence,
01:02 ce sont les rapports entre les émeutiers et les émeutiers.
01:05 Ce sont les rapports entre les émeutiers et les émeutiers.
01:07 Ce sont les rapports très conflictuels qu'ils entretiennent avec la police.
01:10 Le fait aussi que la police est très présente dans ces zones, contrôle très souvent ces jeunes,
01:16 même ceux qui n'ont pas du tout d'activité délinquante.
01:20 Donc voilà, il y a un ressentiment assez structurel de ces jeunes à l'égard de la police,
01:26 et qui se mue vraiment en détestation et presque en haine
01:30 lorsqu'il y a des incidents aussi tragiques que celui qui s'est passé il y a quelques jours.
01:35 Peut-être que le sentiment d'ostracisation collective s'est renforcé par rapport à 2005,
01:46 parce que aussi l'adhésion de ces jeunes à l'islam s'est renforcée.
01:52 Ça, il y a beaucoup d'études qui le montrent.
01:54 Donc la distance culturelle entre ces jeunes et le reste de la société française s'est accrue.
02:02 Je ne pense pas que les réseaux sociaux soient la cause première de la colère.
02:16 C'est un facteur d'amplification et d'aggravation.
02:20 Les jeunes les plus virulents, les plus impliqués, parfois les plus extrémistes,
02:26 peuvent effectivement se répandre sur les réseaux sociaux,
02:30 diffuser leurs messages et entraîner à travers cette diffusion très large,
02:37 une grande partie des autres jeunes.
02:39 [Musique]