SI ON PARLAIT - 05/07/23 - Ondes et concours Lépine, Aventure et handicap, Défi Pirates

  • l’année dernière
L'ingénieur rêvait de devenir inventeur… le voilà médaillé de bronze au concours Lépine ! Philippe Winum a injecté le principe de précaution dans sa trouvaille visant à réduire l'exposition aux ondes du téléphone portable en charge...
Sébastien Pilot, lui, refuse que son handicap soit un frein à ses rêves… Champion du monde Handisport inclusif de Canne-Combat, il a dévalé l’Etna en Fauteuil-Tout-Terrain devant la caméra de Sébastien Floc’hlay, réalisateur du documentaire « J’avance donc je vis »
Le rêve de participer à Fort Boyard devient réalité ! Mais à la sauce grenobloise, dans un décor merveilleux de bateau pirates… Ou comment défier vos capacités physiques, intellectuelles, mais surtout vous divertir… La gérante Marina Debayle vous explique tout !




Transcript
00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:05 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 (Générique)
00:41 Bienvenue à tous. L'émission qui réveille votre curiosité, qui bouleverse vos plans pour les week-ends,
00:46 pour vos vacances près de chez vous. L'émission qui donne la parole à ceux qui vont vous faire dire
00:53 "Pourquoi pas moi ?" Vous y êtes, comme cet inventeur médaillé au concours Lépine,
00:57 qui a injecté le principe de précaution dans sa trouvaille visant à réduire l'exposition aux ondes
01:02 du téléphone portable en charge. Comme cet athlète champion du monde de handisport inclusif,
01:08 qui refuse que son handicap soit un frein à ses rêves. Comme celui de descendre l'Etna.
01:12 Et comme c'est créateur d'un fort boyard à la grenobloise. Et surtout à la sauce pirate,
01:17 qui va défier vos capacités physiques, intellectuelles, mais surtout vous divertir.
01:22 C'est le seul but, hein Marina ? - Tout à fait. Bienvenue au moment. Merci.
01:26 - Marina, donc gérante de cet établissement, les défis pirates.
01:32 Et on ne parle non pas d'un but de divertir, mais d'un essai qui est bien transformé,
01:38 puisque votre conjoint avec qui vous avez créé ce très bel établissement était un habitué de cette émission.
01:44 Ancien joueur de rugby, bien sûr. Eh bien merci encore d'être avec nous.
01:49 On va découvrir ce beau bateau pirate dans un petit instant. Sébastien et Sébastien, bienvenue.
01:54 - Merci. Bonjour. - Merci beaucoup d'être là. Alors Sébastien Pilot, champion du monde de canne.
02:02 - Canne de combat, oui c'est ça. - Canne de combat, c'est un sport de combat.
02:05 C'est écrit dessus. Entraîneur de boxe, vous avez relevé le défi de dévaler l'Etna sur un fauteuil tout terrain.
02:12 Sous la caméra, devant la caméra de Sébastien Floclet, bienvenue.
02:17 - Merci pour la prononciation. - Voilà, mais c'est rien. Il faut juste placer l'apostrophe au bon endroit pour que ce soit exact.
02:25 Vous avez donc réalisé un documentaire. J'avance donc, je vis à découvrir dans un petit instant.
02:30 - Et bienvenue Philippe Winnom. - Merci pour la prononciation également.
02:35 Et oui, pourtant j'aurais dû dire Winnom puisque vous êtes un vainqueur. C'est écrit dans le nom.
02:40 W-I-N, vous avez gagné la médaille de bronze du concours Lépine. Une médaille de bronze, c'est ça.
02:49 Mais vous avez gagné le prix Éveil de ce concours Lépine 2023. C'était en mai dernier. Félicitations.
02:55 - Je peux la garder la médaille ? C'est stimulant quand même. - En souvenir, si vous voulez.
02:59 Vous vous rendez compte, sur 371 candidats, c'était au mois de mai dernier ce fameux concours Lépine 2023.
03:08 Pour beaucoup, ça représente un rêve de gosse d'inventer quelque chose qui est reconnu. C'était le vôtre ?
03:14 C'était le mien, effectivement. Dans la famille, on est très inventeurs, on est très joueurs.
03:21 Ma fille a également gagné des prix d'invention, le prix Sciences et Vie Junior. Et effectivement, on a l'habitude d'inventer.
03:33 Donc là, c'était une concrétisation personnelle sur un sujet que je connais très bien, qui est la pollution électromagnétique.
03:41 Oui, puisque vous êtes ingénieur de métier.
03:43 De formation, effectivement, en télécommunication aérospatiale. Donc tout ce qui est satellitaire,
03:48 on va envoyer des informations très loin dans le ciel, donc avec beaucoup de puissance.
03:54 Et à ce titre-là, j'ai été assez impacté dans mon début de carrière.
04:02 - Oui, puisque cette année, sur ce concours Lépine, l'idée était de répondre aux défis climatiques.
04:08 C'est un thème imposé ou c'est juste que les trouvailles qui répondaient à ce thème avaient les faveurs davantage du jury ?
04:16 - Alors, les faveurs du jury étaient essentiellement sur des thèmes liés au handicap, puisque la médaille d'or et prix du président de la République
04:28 et pour un fauteuil avec rétro-pédalage, freinage par rétro-pédalage. Le thème de la pollution électromagnétique est un peu tabou quand même.
04:38 - Ah, encore. - Encore.
04:40 - Vous allez tout nous expliquer, puisque Adapter, c'est le nom de votre création, de votre invention.
04:47 En fait, c'est un principe qui absorbe, c'est un petit outil qui absorbe le champ électrique des téléphones portables en charge. C'est ça ?
04:57 - Alors, tout à fait. Bravo pour le champ électrique. - Et non pas électromagnétique, le champ électrique.
05:03 - Alors, je n'ai de cesse que de répéter, en fait, il n'y a pas une seule pollution électromagnétique, il y en a trois.
05:11 Il y a la pollution liée à l'électricité, donc le transport de l'énergie. Tout équipement relié au secteur va produire du champ électrique.
05:20 Donc, cette pollution électrique. Après, si cet équipement est en fonctionnement, a fortiori si c'est un moteur ou un transformateur, il y a du champ magnétique.
05:30 Donc, les voitures électriques produisent du champ magnétique. Il faut le savoir. Et la troisième composante de cette pollution, c'est la pollution électromagnétique.
05:39 Les ondes électromagnétiques qui sont essentiellement utilisées pour transmettre de l'information sans fil. Donc, c'est de la Wi-Fi, du Bluetooth.
05:49 Mais c'est aussi la 2G, 3G, 4G, 5G. - Voilà les dernières dont on parle et les dernières qui ont fait leur apparition chronologiquement, bien sûr.
05:57 Donc, on manque encore un peu de recul sur cette dimension-là. - On a du recul. - On en a assez ?
06:04 - À mon avis, suffisant. Mais après, il faut valider ce qui se passe dans les nouvelles gammes de fréquences qui ont été ouvertes pour la 5G.
06:12 Le débat n'est pas là. En fait, moi, mon idée, c'est de dire la 5G, finalement, c'était bien parce que ça a ouvert les yeux à beaucoup de monde
06:22 sur ce problème de pollution environnementale électromagnétique. Mais on a oublié complètement que l'électricité, la seule fée électricité,
06:33 donc quand on charge, par exemple, son doudou, son téléphone, était également polluant. Et c'est plutôt à ce type de pollution que je m'attaque.
06:42 - Exactement. Je me permets de faire un petit sondage. Qui charge son téléphone sur sa table de nuit ?
06:49 - On est deux, c'est les deux filles. - Voilà. Mais vous êtes 80 % des jeunes et 53 % des 15-24 ans chargent dans le lit avec le téléphone.
07:03 - Ah oui. Là, quand même, c'est pas un doudou non plus, comme vous le disiez, un téléphone. Alors expliquez-nous, Adapter, comment ça marche ? Qu'est-ce que c'est ?
07:11 - Alors Adapter, c'est simplement pour pallier à, on va dire, un problème que j'ai identifié sur un chargeur.
07:21 - Un chargeur de téléphone ? - Un chargeur de téléphone lambda. Ils sont tous en classe 2.
07:27 Classe 2, ça veut dire qu'il n'y a aucun risque d'électrocution par contact, c'est-à-dire qu'on ne peut pas toucher, en l'occurrence, la phase qui est potentiellement dangereuse.
07:42 Et quand on est classe 2, on n'a pas besoin d'être relié à la Terre. Un frigo, par exemple, c'est classe 1 parce que le corps est métallique.
07:49 S'il y a un fil qui est dénudé à l'intérieur, il va se, comment dire, il va toucher la carcasse et la carcasse, on peut potentiellement la toucher également.
08:01 Donc on s'électrocute. - Ça veut dire que ce n'est pas dangereux, en l'occurrence, mais il y a des ondes ?
08:07 - Alors la classe 2, ce n'est pas dangereux, mais effectivement, la mise à la Terre ne joue plus son rôle, puisqu'elle n'est pas obligatoire.
08:15 Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai rajouté ce petit accessoire sur le chargeur qui me permet de raccorder le téléphone par son câble de charge normal à la prise de Terre.
08:29 Donc la prise de Terre, c'est le petit téton qui dépasse et on le branche. Et tout de suite, il n'y a plus de champ électrique.
08:36 - Et ça, vous pouvez le vérifier avec les petits outils que vous nous avez apportés ?
08:38 - Voilà. Alors j'en ai plusieurs. Le plus simple et qu'on vend également, c'est un petit stylo tester qui vous permet d'identifier la pollution ambiante.
08:50 - Donc là, on est ultra pollué. - Voilà. On a de la pollution. Mais on a un studio qui est peut-être un peu polluant.
08:58 - D'accord. - Il faut savoir que la Terre va drainer ce champ électrique. Les électrons qui nous polluent vont naturellement à la Terre.
09:07 S'ils trouvent un chemin plus rapide, plus simple pour aller à cette Terre, ils vont se précipiter là-dessus. C'est exactement ce que je fais avec la date Terre.
09:16 Je vais capturer les électrons qui auraient envie de s'échapper du téléphone en charge et je vais les ramener directement à la Terre par ce petit cordon.
09:25 - C'est juste un système de raccordement, en fait. Il n'y a pas une grande technologie à l'intérieur de ce champ bleu.
09:32 - Oui, effectivement. Il fallait y penser. - Voilà. C'était le bon sens.
09:36 - Il y a moyen de... Si vous vous approchez, du coup, ça fait plus de bruit, votre petit... Là, il y a beaucoup. - Voilà. Je vais le brancher. Et ça s'arrête.
09:47 - Ça y est, Marina. Vous êtes protégée. Vous aussi. - Voilà. - Et on en parlait. C'est quand même assez discuté aujourd'hui,
09:58 puisque ce qui est sûr, en l'occurrence, c'est que les ondes électriques sont absorbées. La preuve avec ce petit appareil.
10:05 Ce qui est moins sûr, c'est les conséquences. Aujourd'hui, on entend beaucoup de choses, on lit beaucoup de choses et son contraire.
10:11 Enfin, et leur contraire, c'est un sujet sur lequel, vous le disiez tout à l'heure, on a assez de recul. L'idée, vous, c'est pas forcément de juger.
10:18 C'est de dire si ça existe, si on absorbe, ça ne fera pas de mal. Donc autant le faire sans savoir. C'est comme vous le disiez, le principe de précaution.
10:28 Le terme approprié, c'est le principe de précaution. En fait, on ne sait pas. Donc on se protège. On limite la pollution tant que faire se peut.
10:39 - Donc on ne sait pas s'il y a influence, mais dans le doute, autant faire. - Voilà. - En sorte qu'il n'y ait rien.
10:45 - Le moyen est très simple et radical pour supprimer cette pollution. Il ne s'agit pas de supprimer toutes les pollutions en marge de...
10:55 - Si vous chargez votre téléphone à côté du lit, bien sûr, il faudra un adapteur à l'avenir. Mais par contre... - Allez-y, vendez votre produit.
11:04 - Mais oui. - Tiens, alors. - Mais il ne faudra pas oublier de mettre le mot d'avion ou à minima, couper la Wi-Fi, les données mobiles.
11:15 On est toujours joignable. Il faut le savoir. On peut toujours vous appeler pour les mamans qui sont inquiètes, qui ont un enfant dehors.
11:23 Elles seront toujours joignables. Pour les médecins qui sont d'astreinte, ils seront toujours joignables. Mais par contre, votre batterie, déjà, vous remerciera.
11:31 Vous allez voir, votre batterie va consommer... Enfin va durer beaucoup plus longtemps. Et puis évidemment, il y aura beaucoup moins d'ondes.
11:38 - Parce que ça charge moins vite, c'est ça ? - Alors non, c'est pas une question de charge. C'est-à-dire que la batterie...
11:46 Le téléphone va consommer moins parce qu'il va solliciter moins le réseau mobile. Si vous avez Facebook, enfin je sais pas, les e-mails, etc.,
11:57 vous avez en permanence des allers-retours, des interrogations du serveur via la 4G ou via la 5G.
12:04 - Ça consomme moins, donc ça dure plus longtemps. - Voilà. - Quand même. Je suis pas une grande physicienne, mais en principe...
12:11 - Juste, ça m'intrigue, ce gros appareil que vous nous avez apporté... Oui, celui-ci. - Ça ? C'est la même chose, mais ça va mesurer...
12:19 Ça va donner une valeur au champ. Après, j'aime pas trop mettre de valeur parce que quand on fait de la physique et de la métrologie en physique,
12:29 il y a toujours le protocole de mesure qui est aussi important que la valeur elle-même. - D'accord.
12:34 - Donc vous dire « Là, c'est 400 volts par mètre », ça va pas vous dire grand-chose. - Oui, certainement.
12:41 Certainement. En revanche, quelque chose qui veut dire grand-chose, c'est ce diplôme. Qu'est-ce que vous gagnez avec ça ?
12:49 - La gloire. (Rires) - La gloire, les honneurs des grandes télévisions. - Oui, exactement.
12:54 - Bien sûr. Mais est-ce que vous avez des facilités pour commercialiser votre produit ? Est-ce que vous touchez des aides au développement, à la commercialisation ?
13:04 - Malheureusement, non. Mais effectivement, il y a une notoriété qui est liée à cette reconnaissance qui me permet d'accéder, j'espère,
13:15 à des distributeurs comme Nature et Découverte, à qui j'aimerais bien confier ce produit.
13:20 - Et où Marina pourra trouver son petit adapteur, c'est ça ? - Voilà.
13:25 - Parce qu'aujourd'hui, il faut se connecter sur Zero Wave Zone, c'est ça ? - Aujourd'hui, on vend sur le site, effectivement.
13:31 C'est un produit qu'on trouve déjà. C'est-à-dire que vous avez eu cette médaille de bronze, mais on le trouve déjà.
13:36 - Qui est vendu ? - Et c'est même un label, puisque Zero Wave Zone existait avant la création de votre adapteur.
13:43 - Ouais. Alors Zero Wave Zone, ça veut dire zone sans ondes. - Sans, zéro. - Oui, le zéro n'existe pas en physique. Mais avec...
13:53 - Ah si, sur mes copies ! Quand j'étais en 6e, excusez-moi. Oui. Mais donc, oui, voilà. - En mesure physique, le zéro n'existe pas. Voilà.
14:04 Non, l'idée, c'était un constat. Quand je suis arrivé... Bon, vous l'avez dit, j'ai eu une formation d'ingénieur.
14:11 J'ai travaillé pendant 25 ans dans les télécommunications satellitaires. Après, j'en avais mort. J'ai dirigé ma boîte pendant 13 ans.
14:19 Et j'ai revendu cette société pour changer de vie. Mon idée, c'était de devenir instructeur de pilotage.
14:25 Donc ça, ça m'a permis d'aller voler au-dessus du cœur de Vaud en Nouvelle-Calédonie. C'était magnifique.
14:31 - Sur des avions de tourisme. - Sur des petits avions. Et en l'occurrence, là, c'était même un gyrocopter, un autogyre en français.
14:39 - Oui, tout à fait. - Voilà. - Il y en a ici, au-dessus du Versous. - Il y en a également. - Voilà.
14:44 Et en rentrant en France, parce que les vacances étaient finies... Enfin, les vacances, façon de parler.
14:53 J'ai trouvé un poste d'instructeur à Tonon. Et Tonon, c'est en face de la Suisse. Mes amis suisses m'ont dit : « Tiens, qu'est-ce que tu penses de la 5G ? ».
15:02 Puisqu'ils savaient que j'étais ingénieur télécom. Donc j'ai fait des mesures. Et puis je me suis intéressé aussi à cette pollution électrique
15:10 que j'ai retrouvée lorsque j'ai postulé pour travailler en tant que réflexologue dans un centre de bien-être à Tonon.
15:18 Et la directrice me fait visiter les locaux. Et dans toutes les salles de soins, il y avait une table de massage électrique.
15:27 Alors, il faut savoir qu'une table de massage électrique, donc celle qui monte et qui descend, si elle est mal reliée à la Terre, c'est 150 volts par mètre pour le patient.
15:39 Et 150 volts par mètre aussi pour le praticien pendant toute la journée. Après, elle m'a dit « Si vos clients ont froid, vous pouvez les installer sous une couverture chauffante électrique ».
15:52 Alors, je lui ai dit « Bof, c'est pas terrible ». Depuis 1979, on sait que le champ électrique, le champ magnétique sont nocifs et provoquent des fausses couches.
16:03 En l'occurrence, j'ai des femmes enceintes qui portaient une couverture chauffante électrique. Et le dernier truc, c'est pour les mettre dans l'ambiance,
16:11 vous avez une enceinte Bluetooth et vous vous transmettez du Bluetooth. Donc, je me suis dit non, il y a vraiment une incohérence.
16:22 Et je voulais y remédier avec ce label, la Zero-Wave Zone, qui initialement était destinée aux praticiens de santé, aux cabinets médicaux, paramédicaux,
16:32 et que je vais développer pour les AirBnB prochainement.
16:37 – Très bien, donc voilà l'avenir devant vous, aidé, on le rappelle, par cette médaille de bronze. Bravo, bravo à vous.
16:45 J'ai presque envie de dire, attention, ça va vous parler, vous pensiez que c'était impossible jusqu'à ce que vous le réalisiez.
16:51 – C'est ça. – J'ai piqué la baseline du docu. Mais exactement, c'est un principe de vie.
16:57 – Exactement, et je suis sûre que Marina y pense aussi, mais tout de suite, voilà, on fait une petite glissade vers vous.
17:04 Et oui, nous pensions que c'était impossible jusqu'à ce que nous le réalisions, vous deux, c'est ça ? C'est vous deux, en fait, nous ?
17:20 – Non, c'est plus large que ça. – Ah.
17:23 – C'est beaucoup plus large. – C'est beaucoup, beaucoup plus large que ça.
17:25 – Donc c'est un grand défi qui touche beaucoup de monde.
17:28 – Oui, parce qu'il est divers et variés, ce défi, et je pense que Seb est bien placé pour en parler,
17:33 parce qu'il est quand même à l'origine de cette hallucination.
17:37 – Ah bon ? Ça commence bien, attention, gardez vos appareils bien éveillés.
17:42 Le point de départ, Sébastien, en fait, comme vous le savez, rien n'est impossible,
17:47 même lorsque les vents sont contraires, vous êtes champion de boxe, champion de canne, c'est quoi la canne ?
17:55 – Canne de combat. – Canne de combat.
17:57 – C'est une sorte d'escrime avec un bâton, mais on ne pique pas, on frappe, en fait.
18:01 – Ah oui, c'est ça.
18:04 Andy Sport Inclusif, c'est-à-dire Andy Valide.
18:08 – Oui, voilà, c'est ça, c'était une première à Milan au mois de septembre, il n'y a pas longtemps.
18:12 – Très bien, on est déjà très honorés, vous êtes aussi champion du monde de gentillesse.
18:16 – Merci. – Forcément, tout le monde le dit.
18:18 Et porteur d'une maladie, la neurofibromatose, c'est ça ?
18:22 – Ah oui, exactement.
18:23 – C'est une maladie qui est rare et qui n'est pas facile à prononcer, une maladie qui évolue.
18:28 – Oui, qui est une maladie évolutive et qui conduit à divers problèmes,
18:34 divers et variés, suivant les moments de la vie.
18:37 – Donc qui touche votre mobilité, qui vous fait souffrir aussi.
18:40 – Oui, qui est douloureuse et qui fait souffrir comme ce que peut faire souffrir la vie quotidienne.
18:49 – Sauf que vous boxez avec des bâtons aussi, vous faites du swag,
18:54 les astic, de la chute libre, des courses diverses et variées.
18:57 Et un rêve d'évaler un volcan en activité, s'il vous plaît, sinon c'est pas drôle, l'Etna, bien sûr,
19:04 en Sicile, avec un fauteuil tout terrain.
19:07 – Et vous avez donc, vous étiez le premier, ça n'avait jamais été fait ?
19:13 – Oui, c'était une première et en fait l'idée est arrivée à la sortie d'une réanimation.
19:20 Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu cette idée de descendre le volcan en fauteuil tout terrain.
19:27 – Cette hallucination d'en parler, c'est pas ça ?
19:28 – Oui, c'est ça, le rêve, une hallucination, j'avais peut-être trop de morphine dans le corps, je ne sais pas.
19:33 – Ah, des fois…
19:34 – On ne sait jamais, il n'y a pas que du mauvais dans le mauvais.
19:37 – Avec modération.
19:40 – Oui, mais c'est à l'hôpital, bien évidemment.
19:42 – Mais sous influence, quand même.
19:44 – Sous influence, mais je pense que j'aurais pu l'avoir même sans l'influence des médicaments.
19:50 Et du coup, après, Sébastien vous disait que c'était effectivement très large,
19:56 parce que c'est parti de la sortie de réanimation.
19:59 J'en ai parlé à une amie, Jacquie Bonneau de Values, qui normalement doit connaître le mari de Marina,
20:05 parce qu'elle est du rugby, donc elle doit connaître.
20:11 Et du coup, suite à ça, après, j'ai contacté mon ami Séb, parce que je sais qu'il est réalisateur,
20:18 qui lui a contacté un pilote de drone.
20:20 En parallèle, on a été aussi avec une professeure d'EPS du collège Pierre Dubois,
20:26 et on a mis des enfants sur le projet pour faire un lien entre handicap, projet,
20:34 et justement dire aux enfants que quand ils ont une idée, il faut qu'ils la mettent en place.
20:40 – C'est ça, c'est qu'en fait, on n'est pas tout seul, ce n'est pas un défi personnel,
20:43 c'est un défi qui doit aussi inspirer et toucher le plus de monde possible.
20:47 On regarde tout de suite le début, en fait, parce que tout est dans le début déjà.
20:51 Allez, on y va.
20:52 Ce film retrace cette histoire inédite à laquelle Séb m'a proposé de participer,
20:57 pour témoigner non seulement de ce projet sportif, mais aussi de son combat personnel.
21:03 – J'ai eu la réaction que tout le monde a eue, j'ai dit "mais t'es fou !"
21:06 – Il faut quand même un certain courage pour pouvoir monter sur l'Etna,
21:10 qui est un votement en activité.
21:12 – Pour moi, Séb, c'est un monstre sacre, il est bien plus puissant que l'Etna.
21:19 – La veille de la descente, j'ai eu extrêmement peur.
21:23 – Alors on va savoir dans un petit instant si vous avez eu peur,
21:34 c'est déjà le fruit d'une belle rencontre.
21:35 Vous pratiquez la boxe aussi Sébastien ?
21:38 – Alors j'ai pratiqué, j'ai arrêté depuis quelques petites années,
21:41 là depuis le confinement, mais…
21:43 – Ça fait un moment que vous vous connaissez ?
21:45 – Oui, ça fait, je crois que c'est depuis 2009 ou 2010, quelque chose comme ça,
21:50 c'était au GUC, on s'est rencontrés là-bas, c'était mon prof de boxe,
21:54 voilà, et au fur et à mesure des quelques années que j'ai pu passer là-bas,
22:00 il m'avait missionné déjà pour un premier défi, un défi à Décathlon-Comboire.
22:06 – Ah, oula !
22:08 – Et il fallait solliciter la clientèle, le public qui entrait dans le Décathlon,
22:15 c'était pour, à l'occasion du…
22:19 – Du téléton.
22:19 – Du téléton.
22:20 – Qu'est-ce que c'était ce défi ?
22:21 – Le défi, c'était de taper dans un sac, sans interruption, pendant 11 heures.
22:24 – Ah oui, ok.
22:25 Tout seul ou en volée ?
22:26 – Alors non, l'idée c'était justement de trouver des gens
22:29 qui veuillent bien frapper avec nous tous dans le sac.
22:33 Alors moi j'y ai participé un petit peu,
22:35 mais j'étais quand même là pour témoigner de ce petit challenge
22:40 qui a été accompli avec les honneurs, donc c'était plutôt sympa.
22:46 Et puis en toile de fond, c'était une façon aussi de…
22:51 parce que tu avais invité aussi des pratiquants,
22:53 il y avait des pratiquants à mobilité réduite,
22:55 il y avait des pratiquants dits valides, dits normaux comme on dit.
23:00 – Et donc autant en faire profiter tout le monde avec un projet qui va se voir, c'est ça ?
23:04 – Voilà, c'est ça.
23:06 Alors ça c'était une petite graine parmi les diverses petites graines
23:09 que Seb a pu semer au fil de son chemin.
23:13 Et puis, deux ou trois ans plus tard,
23:18 il me demande de communiquer sur ce projet de l'ETNA.
23:22 Donc au départ la forme n'était pas aboutie,
23:25 il m'avait parlé éventuellement d'un film pédagogique, tout ça,
23:28 mais on ne savait pas trop.
23:29 – Et personne ne l'avait fait en tout cas ?
23:31 – Personne ne l'avait fait, le projet était déjà bien engagé.
23:35 Et puis j'ai fait un premier portrait sur lui,
23:39 je lui ai demandé, je lui ai dit "écoute,
23:41 est-ce que tu es prêt à me laisser carte blanche,
23:43 est-ce qu'on fasse un documentaire ?"
23:44 Il a dit "oui".
23:45 – Et c'est parti.
23:46 – Et c'était parti, et donc à partir de ce moment-là,
23:48 on a pu suivre toutes les étapes,
23:51 et puis greffer encore davantage de monde.
23:53 – Voilà, des partenaires, du monde qui vous accompagne aussi,
23:57 vous avez été bien suivis.
23:58 Alors ce qui est étonnant, c'est que quand on connaît votre forme physique,
24:02 donc votre condition physique de boxeur,
24:04 on a dit que vous avez accompli beaucoup de choses,
24:06 on se dit "il ne faut pas forcément beaucoup d'entraînement,
24:08 vous êtes un sportif", et pourtant si, en fait, ça a été très intense.
24:13 – Oui, parce que l'exploit, entre guillemets,
24:17 si on peut appeler ça l'exploit,
24:18 il n'est pas forcément directement dans le résultat qu'on voit à la télé.
24:24 Il est plus, dans ce cas-là, en fait,
24:27 c'était beaucoup plus par rapport au facteur risque.
24:32 J'ai eu l'autorisation médicale vraiment limite, limite,
24:37 quelques heures avant le départ,
24:39 et vraiment l'autorisation était vraiment plus que limite,
24:43 je l'ai un petit peu fait en sorte que ça soit valide.
24:47 – Quel risque en fait ?
24:48 Le risque de chute qui peut compromettre votre mobilité, votre santé ?
24:53 – Voire même beaucoup plus grave en fait,
24:55 c'était une période où je faisais beaucoup de chocs hémorragiques,
25:01 et le moindre faux pas, en fait, pouvait créer,
25:06 quand je vous disais que j'étais sorti d'une réanimation,
25:09 c'était la 8ème ou 9ème réanimation où j'étais,
25:14 parce que justement le moindre petit choc, la moindre petite secousse
25:17 pouvait entraîner ce choc hémorragique, et du coup la conduite à l'hôpital.
25:23 – Surtout que votre préparation a été ralentie par des soins,
25:26 voire des interventions.
25:28 – Tout à fait, et c'était justement, l'idée c'était de montrer
25:33 que même dans des situations très, très, très, très,
25:36 qui pouvaient être très graves en fait,
25:38 justement il y avait toute une préparation à avoir
25:42 pour qu'il y ait un minimum, minimum de risque.
25:45 Le risque zéro, comme disait notre collègue, il n'existe pas,
25:49 le risque zéro ou zéro carbone, ou zéro, peu importe, ça n'existe pas.
25:53 – Vous avez été bien entouré aussi, notamment par le FCG rugby.
25:55 – Oui, parce que j'ai fait toute ma préparation là-bas,
25:59 j'ai fait aussi mon alternance que j'étais préparateur physique aussi là-bas.
26:02 – Donc un donant-donant presque.
26:04 – Oui, tout à fait, et qui s'est fait naturellement,
26:07 parce que l'état d'esprit du FCG est un peu le même que les boxeurs,
26:11 et du coup ça a matché tout de suite.
26:14 – C'est un sport de combat le rugby.
26:15 – Oui, voilà, et puis il y a aussi certaines valeurs qu'on partage,
26:20 mais tout ça pour dire que l'exploit n'est pas forcément directement
26:26 dans le résultat même de descendre l'Etna,
26:30 mais plutôt par rapport à tout ce qui est fait pour y arriver.
26:34 – Le chemin quoi.
26:34 – Le chemin, exactement, le chemin est beaucoup plus important
26:37 que le résultat même en fait.
26:39 – Le chemin, ça c'est le bout du chemin, après est-ce qu'on y est ?
26:41 Ce jour-là avec votre amie, votre grande amie complice,
26:44 Myriam Chomaz, championne du monde, votre sœur bien sûr,
26:48 championne du monde de boxe également, boxe anglaise, c'est ça,
26:53 et Jackie Devaluese bien sûr.
26:56 Alors on le disait, ce défi non seulement c'est un volcan en activité,
27:00 vous avez repéré je crois la veille seulement ?
27:03 – Quelques jours auparavant, mais…
27:05 – Ah oui, le repérage s'est fait la veille.
27:07 – Oui, le repérage s'est fait la veille.
27:10 – Et sachant que vous vous étiez entraîné seulement dans des conditions
27:13 qui s'approchent un petit peu, sur un fauteuil tout terrain,
27:16 vous ne pratiquez pas cette discipline avec cet appareil depuis toujours,
27:21 donc forcément c'est aussi très technique,
27:25 et le jour J, donc un peu de peur ?
27:29 – Eh bien d'où le… effectivement…
27:30 – Ou on déconnecte ?
27:31 – Non, il y a les deux un petit peu,
27:33 et puis j'ai une faculté de déconnecter très facilement.
27:39 Quand je dis aux jeunes que j'ai effectivement eu très peur,
27:42 c'est que la veille du vrai départ, quand on fait un peu les repérages,
27:48 il y avait une poussière en fait,
27:49 il y avait l'Etna qui avait été en… pas en éruption,
27:53 mais qui avait dégagé de fumée, et du coup de la poussière,
27:57 et en fait la piste était vraiment très très très glissante,
28:00 et elle était en fait… le fauteuil était incontrôlable,
28:04 c'est-à-dire que je pouvais freiner, je partais quand même,
28:06 je tournais à gauche, il n'allait pas à gauche, il allait où il voulait,
28:09 et c'est là effectivement, comme je vous disais, par rapport aux risques,
28:12 rien qu'un… même pas forcément une chute,
28:15 mais un rebond mal négocié ou quoi que ce soit,
28:19 pouvait conduire à pas mal de conséquences négatives.
28:23 Donc j'ai effectivement… alors pas vraiment eu peur pour moi,
28:28 mais plutôt par rapport à les gens qui m'accompagnaient,
28:31 et surtout donc Sébastien, et puis aussi mes suiveuses en VTT,
28:36 et aussi par rapport aux enfants en fait, qui nous suivaient de loin,
28:40 et les conséquences que ça pouvait avoir,
28:41 parce que les enfants pendant trois ans, ils m'ont suivi,
28:44 s'il se passait quoi que ce soit, c'est cette pression-là,
28:47 c'est cette peur-là en fait, qui ne m'a vraiment pas mis bien la veille.
28:53 – On ne va pas tout raconter, parce qu'évidemment,
28:55 il faut voir le documentaire, c'est sûr,
28:57 on peut le voir sur nos confrères de Morienne TV,
29:00 et peut-être une prochaine fois, pour l'instant, c'est un documentaire,
29:04 vous allez participer peut-être à des festivals ?
29:08 – Alors, j'ai tenté de participer à des festivals,
29:10 pour l'instant, il n'a pas été retenu, mais on garde bonne histoire.
29:13 – Pour l'instant, un défi c'est long.
29:15 – Oui, oui, c'est ça.
29:16 – Mais c'est vrai que c'est un beau défi pour vous aussi,
29:18 parce qu'il faut suivre.
29:20 – Oui, cette Baseline, elle fait beaucoup écho à beaucoup de monde,
29:26 et notamment à moi, parce qu'il faut savoir que le défi date d'il y a quelques années,
29:31 – 2016.
29:32 – Voilà, 2016, et puis on n'a pas pu le monter tout de suite.
29:37 – Et puis Covid.
29:39 – Et puis Covid, et tout, et tout, bon voilà.
29:41 Et je voulais quand même tirer mon chapeau, parce que je ne suis pas tout seul,
29:45 il y a quand même des gens qui m'ont…
29:47 Seb m'a rappelé il y a deux ans, maintenant, je crois,
29:51 en me disant "écoute Seb, il faut qu'on le sorte des tiroirs ce truc,
29:54 il faut qu'on en fasse quelque chose".
29:55 Et moi, c'était quelque chose qu'il fallait absolument régler,
29:59 c'était nécessaire.
30:01 Donc on a fait appel à des amis, voilà, donc je tiens à remercier Alex Lopez,
30:07 qui est intervenu sur le montage, qui a beaucoup travaillé là-dessus.
30:14 Cédric Vidarret pour le drone, et puis sa passion pour les volcans aussi,
30:19 il nous a beaucoup aidé sur place et en amont aussi du projet,
30:22 pour étudier un peu la topo.
30:24 Dorian, sa vieux-père nom pour la musique originale.
30:28 Stéphane, mon frangin, pour la partie graphique.
30:33 Et puis je crois que tout le monde est là.
30:34 Voilà, vous les avez dans le générique aussi, tous ces jeunes,
30:37 parce qu'on disait "le défi il est bien, mais il ne vaut que si le message se répand".
30:42 Donc les enfants des collèges que vous sensibilisez au handicap,
30:46 vous les faites boxer, vous les faites réfléchir, ça, ça a bien fonctionné.
30:51 Oui, et puis là, encore récemment, on a fait deux, trois collèges et lycées,
30:56 justement pour aller parler de cette descente et justement de la différence.
31:03 On voit qui s'efface petit à petit, évidemment.
31:06 Nous, en tout cas, elle est complètement effacée.
31:07 Regardez, on se rappelle un petit souvenir.
31:10 Regardez comment on était beaux, comme on n'a pas changé.
31:14 Ça fait un petit moment qu'on se connaît, Sébastien sur Téléchronofs.
31:18 Voilà, on a tous notre paquet.
31:19 Là, il y a Myriam qui est ici, Myriam Chomaz, ça c'est vous, avec un bonnet.
31:23 Et nous, on est à côté avec Thibaut Leduc.
31:25 Voilà, c'était en 2007.
31:27 C'était en 2007, c'était la même chose qu'ici aujourd'hui, mais pas au même endroit.
31:31 Oui, mais c'était quoi le thème ? C'était pour le type de Myriam ?
31:34 C'était de parler de vous, c'était Myriam et vous.
31:36 Ah d'accord, ok.
31:38 Donc on n'a pas changé, il y a juste la mémoire qu'on va se rafraîchir en off, bien évidemment,
31:43 puisqu'on a encore un grand défi, des grands défis, ils sont au pluriel, à découvrir ici.
31:48 On espère bien sûr le revoir de partout.
31:50 Ce documentaire, il est très beau et c'est une très belle aventure que vous nous avez fait partager.
31:54 Donc on se revoit très vite pour la suite.
31:56 Et bien exactement.
31:57 Bravo à vous deux, les deux Sébastien.
31:59 Et donc tout de suite, on glisse vers plein d'autres défis physiques aussi, ceux-là.
32:03 On a une énigme pour commencer, Marina, parce qu'on parle de défis.
32:15 Alors, vous connaissez tous Fort Boyard, donc cette émission sur le service public
32:19 qui nous fait tous rêver depuis des années, je crois que ça fait 30 ans maintenant.
32:23 Et on n'a pas tous l'honneur, on n'est pas tous Miss France ou des grands chanteurs de variété
32:29 pour pouvoir y participer.
32:30 Et grâce à vous, c'est possible.
32:32 On a créé notre Fort Boyard, oui, à Combois.
32:37 C'était ça l'idée ? C'est partie d'une envie perso aussi ?
32:39 Alors, moi, je suis issue de l'animation.
32:42 J'ai toujours fait de l'animation, diplôme d'animation dans les centres de loisirs,
32:46 les maisons des jeunes et tout ça.
32:47 Et c'est un Fort Boyard, on l'utilise beaucoup dans ce milieu-là.
32:52 Et mon compagnon, Rida, ancien sportif de haut niveau, partie sportive,
32:58 les défis sportifs, c'est quand même bien son truc.
33:01 Et donc, on a effectivement toujours espéré pouvoir participer à cette émission.
33:07 Mais au départ, c'était possible parce que c'était pour des associations au tout début.
33:12 Oui, je crois que tu pouvais venir jouer avec ton association.
33:16 Aujourd'hui, effectivement, il faut être un peu connu.
33:20 Ce n'est pas notre cas.
33:21 Et on s'est dit, nous, on a envie de s'amuser.
33:24 On a envie d'amuser les gens.
33:25 Donc, on va le créer.
33:27 On s'était rencontré déjà auparavant, puisque vous aviez créé votre restaurant
33:31 avec parc de loisirs sur le thème des pirates.
33:34 Et pourquoi pas faire ce fameux Fort Boyard sur la même sémantique ?
33:39 Puisque les adultes veulent aussi s'amuser.
33:41 Il n'y a pas que les enfants.
33:42 Oui, tout à fait.
33:43 Alors, on s'amuse bien aussi à côté quand même.
33:45 Parce qu'il est quand même assez sympa.
33:46 Mais ça, c'est donc votre troisième bébé, comme on peut dire.
33:50 À vous et à Rida Jauer.
33:52 Donc, on connaît bien ici ce fameux établissement.
33:55 C'est grand quand même.
33:56 En plus, il fait 1300 mètres carrés.
33:59 Voilà. Et l'idée, donc, on rentre dans un couloir très sombre et les épreuves défilent.
34:04 Donc, c'est un défi par équipe, même par équipe de deux ?
34:07 Alors, de deux à cinq joueurs par équipe.
34:11 Et si on est plus de cinq joueurs, on fait plusieurs équipes
34:14 qui peuvent jouer simultanément et avec différents niveaux.
34:18 Puisqu'on n'a pas tous le même profil sportif.
34:21 Donc, nous, on a trois niveaux de difficultés différents pour réaliser les parcours.
34:28 Et on s'adapte donc à tous les profils sportifs.
34:32 Et on peut faire aussi des parcours sans sport.
34:35 Parce que tu as des gens qui viennent là juste pour s'amuser,
34:39 pour qu'il y ait des petits jeux de cohésion, d'adresse, de réflexion.
34:42 Et ça, c'est tout à fait possible.
34:44 C'est ça, vous n'avez pas le Perfora ? Enfin, un copain du Perfora en pirate ?
34:47 Ça peut arriver. De temps en temps, il traîne dans le labyrinthe.
34:51 Ah, non mais, surprise !
34:53 C'est de la migale, là ?
34:54 Ah non, pas de migale.
34:55 Ah, je me suis...
34:56 Non, ce n'est pas pratique au quotidien à gérer les migales.
34:58 Je n'ai pas voulu ça.
34:59 Même pas des serres pendant les bouteilles, là, pour les pirates, ça peut fonctionner.
35:03 Alors, c'est à partir de 13 ans.
35:06 Et comme on le disait, il y a des épreuves qui sont physiques.
35:09 Là, on voit, ils sont costauds quand même, ceux-là.
35:11 Ce n'est pas... Je ne sais pas, moi, je ne sais pas si je peux...
35:13 Alors, c'est du défi.
35:14 Voilà, effectivement, on s'appelle défi pirate, ce n'est pas pour rien.
35:18 Il y a toujours de la difficulté.
35:20 Et puis, on a toujours un temps imparti pour réaliser l'épreuve.
35:24 Donc, on est toujours quand même sous pression.
35:26 Oui, il sort, sort, sort, on peut se le dire aussi.
35:28 Oui, ça arrive souvent.
35:30 Donc, là, c'est aussi bien des défis intellectuels que physiques.
35:35 De la mémoire, de la jugeote, il faut aller vite.
35:38 Donc, d'abord, on appuie sur le... Dès qu'on a commencé, on appuie sur...
35:42 Dans chaque épreuve, pour lancer le jeu, il faut appuyer sur des boutons.
35:45 C'est paramétré par rapport au nombre de personnes.
35:48 Et ça permet de déclencher le jeu et le temps de l'épreuve.
35:51 Et on doit réaliser donc le défi sur le temps imparti.
35:54 Et il y a un temps global également pour réaliser tous les défis.
35:57 L'adresse, ça, ça marche bien.
35:59 Donc, toujours en équipe.
36:01 Et plus on le fait et plus...
36:03 Parce que forcément, les réactions, quand on perd, ça ne fait pas plaisir.
36:06 On peut recommencer jusqu'à ce qu'évidemment, le temps s'écoule.
36:10 Il n'y a pas de sablier, non ?
36:12 Non, non. C'est un chronomètre qui s'affiche sur les écrans.
36:14 D'accord.
36:15 On n'a pas de sablier, parce qu'on n'a pas Olivier Mine ou les autres.
36:19 Ni passe-temps d'un bébé qui y avait passé par-dessus, ou passe-muraille.
36:23 On ne les a pas. Donc, c'est à l'écran que le compte à rebours s'affiche.
36:27 Et donc, les personnes voient bien le temps qui leur reste pour valider l'épreuve.
36:33 Mais la différence, c'est que si on échoue la première fois,
36:36 on peut revenir une deuxième fois.
36:38 On a une deuxième tentative.
36:39 C'est ça. Contrairement à l'émission télé.
36:43 Donc, il y a une vraie règle du jeu qu'on explique au départ.
36:46 En tout cas, c'est vraiment à la portée de tout le monde.
36:50 Et donc, à la portée des athlètes de haut niveau.
36:52 Voilà Rida, qui est là. Rida Javers.
36:54 Ça, ça date d'il y a quelques années avec le FCG.
36:56 C'est des grands copains à vous, toujours.
36:58 Toujours, toujours. Ils viennent régulièrement.
37:00 Voilà. Donc, pour ceux qui suivent le FCG,
37:02 vous allez reconnaître pas mal de têtes connues là-dessus.
37:04 Donc, ils s'amusent bien.
37:05 Et c'est aussi... Est-ce que c'est un avantage d'être costauds comme ils le sont ?
37:09 Pour ce type d'épreuves ?
37:10 Pas forcément, parce que des fois, ils sont un peu trop lourds sur certaines épreuves.
37:13 Donc, pas forcément.
37:14 C'est pas eux qui ont fait les meilleures performances.
37:17 Lourds en termes de poids, bien sûr.
37:19 Et pas forcément parce que ça blague bien là aussi.
37:22 Forcément. Mais pour les avoir suivis, attention, on se challenge très, très vite.
37:27 Et ça devient tout de suite des bêtes de compétition.
37:30 Et voilà. Le problème, c'est que quand c'est que des compétiteurs,
37:34 c'est un peu compliqué à gérer aussi.
37:37 Mais tout le monde s'amuse bien quand même.
37:39 Oui.
37:39 Ça se frite un peu quand même aussi parce qu'il y a des équipes...
37:43 C'est pas des challenges inter-équipes. C'est dans sa propre...
37:45 Alors, ça peut. Ça peut.
37:46 Parce que si on a un groupe qui vient assez nombreux et qui ont fait plusieurs équipes,
37:51 s'ils choisissent de faire le même niveau pour les épreuves, on leur fait les mêmes parcours.
37:57 Et comme ça, on voit quelle est la meilleure équipe, qui est-ce qui a trouvé le mot.
38:01 Parce que le but, c'est pareil. C'est de trouver un mot.
38:02 On gagne des indices et on trouve un mot à la fin.
38:04 Et ça change tout le temps, après ? Les règles, vous les changez ?
38:07 Il y a plusieurs énigmes, bien sûr. Il y a plusieurs mots-codes à trouver, oui.
38:11 Parce que si à partir de ce soir, je viens tous les week-ends dans l'établissement,
38:13 ce qui est fort possible parce que ça donne quand même très envie,
38:16 plus on en fait mieux, on comprendra certaines règles d'adresse,
38:19 mais le jeu se renouvelle tout le temps, en fait.
38:22 Oui. La partie, elle n'est jamais la même parce qu'on vient avec des personnes différentes,
38:27 qui jouent différemment. L'interaction dans l'équipe n'est jamais vraiment la même.
38:31 Il y a des... Donc c'est vrai qu'il y a des gens qui viennent très régulièrement.
38:35 Et le fait de... Parce qu'on vient et on fait 11... Un parcours de 11 défis.
38:39 Mais nous, on a beaucoup plus de défis. On en avait un de 6 dans notre labyrinthe.
38:42 Donc ça permet de revenir plusieurs fois et de ne pas faire exactement le même parcours.
38:45 C'est vrai que l'épreuve du jeu de France Télé se renouvelle régulièrement.
38:49 Il faut toujours des nouveaux défis. Je crois que chaque année, il faut recommencer
38:52 parce que peut-être que le spectateur lui-même se lasse.
38:55 Vous, est-ce que d'autres règles...
38:56 On en a fait évoluer.
38:58 Il faut refaire des cabines. Il faut recréer des choses.
39:00 On en a déjà recréé. Et puis là, on est en train de se développer.
39:04 On va ouvrir d'ici la fin de l'année, un nouveau défi pirate à Lyon.
39:10 Adultes et juniors. Parce qu'on a beaucoup de demandes juniors.
39:14 Beaucoup d'enfants veulent venir chez nous, mais ils n'ont pas l'âge.
39:17 Donc sur Lyon, on va créer un adulte et un junior.
39:21 Il y a donc le problème inverse de la table des pirates.
39:23 Donc les adultes voulaient leur établissement et maintenant, les enfants vont l'établissement des adultes.
39:27 Eh bien, il y en a pour tout le monde. Comme ça, c'est assez bien.
39:30 On peut toujours aller manger chez vous, bien sûr.
39:31 Oui, oui, en fait, il y a les deux.
39:33 On peut faire toute une journée chez vous. C'est bien sympa.
39:35 Eh bien, Sébastien, il peut s'éclater aussi.
39:39 Oui, il y en a partout.
39:41 Eh bien, elle est feu.
39:44 Le deuxième tome du documentaire, ce ne sera plus le défi de l'Etna, ce sera le défi pirate.
39:47 Le défi pirate. Exactement.
39:50 Merci beaucoup Marina. C'est un plaisir de vous recevoir.
39:52 Et merci encore à vous tous d'avoir participé à cette émission.
39:57 Merci.
39:57 Je vous souhaite plein de réussite par ailleurs et encore plein de médailles à vous, justement, Philippe.
40:01 Et merci encore à vous tous pour votre fidélité.
40:03 A très vite.
40:04 Merci. Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan résidence.
40:21 L'entrepôt du bricolage filiale du groupe Samsez vous a présenté Si on parlait.
40:29 *Bruit de la vidéo qui s'arrête*

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