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Sonko : « Les Sénégalais ne s’étaient pas soulevés contre le 3e mandat mais contre la persécution d’un opposant »

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Transcription
00:00 J'ai le réitère, le président de la République a cédé à la question populaire et à la question internationale.
00:07 Est-ce qu'il y a en ce moment même, entre vous et le président, ou entre vous et le pouvoir, des discussions
00:17 pour essayer de trouver une solution qui permette en effet d'avoir une élection présidentielle inclusive
00:24 ou est-ce qu'il n'y a absolument pas de contact entre vous et Macky Sall ?
00:30 Pour moi, je vous parle, il n'y a aucun contact officiel ou officiel entre moi et le président Macky Sall.
00:35 Et je voudrais dire simplement que voilà un homme qui, pendant des années, s'est acharné sur ma personne et sur mon parti politique,
00:44 a utilisé tous les leviers d'État, la violence policière, les milices, l'instrumentalisation de la justice,
00:51 qui s'est attaqué à ma personne, à ma famille. Fugirez-vous qu'il a fallu que je donne mon téléphone, mon ordinateur portable à mes enfants
01:02 pour qu'on l'amène chez le voisin pour pouvoir le recharger parce que depuis hier, nous sommes confrontés à un problème d'électricité
01:08 et la police refuse que l'électricien accepte à mon domicile. Cette violence sur moi et sur ma famille, cette persécution,
01:17 j'ai été attaqué physiquement. Mon domicile a été brisé, mes vitres ont été brisées sur la route du tribunal.
01:25 Ce qui s'est passé avec moi ne s'est jamais passé. Nous sommes prêts à pardonner. Nous avons même pardonné et nous oublions.
01:35 Vous êtes prêt à discuter avec Macky Sall pour pouvoir trouver un chemin vers la présidentielle ?
01:41 Ma candidature, je veux dire à M. Perelman ce que je veux dire. Rien n'a été fait pour le moment.
01:49 Nous avons vu une certaine presse nationale et internationale. Hier, on m'a transmis un article de vos confrères du Monde diplomatique
01:56 qui semblait supposer qu'avec l'annonce de la non-candidature du président Macky Sall, on nous aurait enlevé presque un moyen de revendication et de lutte.
02:09 C'est tout à fait faux. Jusqu'à présent, les populations sénégalaises se sont soulevées. Est-ce qu'elles se sont soulevées pour la troisième candidature ? Non.
02:16 Elles se sont soulevées contre la persécution de l'opposant qui s'appelle Ousmane Sombrou. Jusqu'au moment où on parle, le débat sur la candidature n'avait pas encore pris cette importance.
02:28 Je voulais dire également que si vous voyez qu'après l'annonce de cette non-candidature, qu'est-ce que vous avez concerté au Sénégal ?
02:36 Est-ce que vous avez vu des scènes de liesse, de contestation ? Non. Ça laisse presque indifférent les Sénégalais.
02:41 On pourrait rester là-bas et faire ces analyses. Ce que les Sénégalais exigent aujourd'hui, c'est des élections libres, transparentes, inclusives,
02:50 et que les Sénégalais puissent librement choisir leur président. Ce n'est pas à Macky Sall de choisir le prochain président.
02:56 Je ne suis même pas sûr qu'il puisse choisir un candidat consensuel dans son propre camp.
03:02 Et ce n'est pas à lui, quelle que soit la nature des relations qu'il a avec Ousmane Sombrou. Je n'ai jamais éprouvé de haine vis-à-vis de cet homme.
03:10 Est-ce que vous lui tendez la main ? Est-ce que vous lui dites « Écoutez, vous avez fait un geste,

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