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Transcription
00:00 l'ordre a été rétabli, propos d'Emmanuel Macron hier qui met un point final aux violences de ces derniers jours.
00:06 Mais la crise a laissé des traces profondes, une société balafrée,
00:10 divisée, et des bâtiments publics, des voitures, du mobilier urbain encore fumant, comme le centre culturel incendié
00:17 à Saint-Gracien dans le Val d'Oise.
00:19 Sa reconstruction fait polémique car le maire, les Républicains, Julien Bachar, a proposé un ultimatum
00:24 aux riverains avant de lancer le chantier. Reportage Nina Droff pour Europe 1.
00:29 "Tant que nous n'aurons pas les noms des auteurs des faits, aucun travaux ne sera engagé."
00:33 Voilà ce qu'ont pu lire les riverains du quartier des Ragnets dans le courrier du maire,
00:37 une lettre qui fait bondir les habitants.
00:39 "Croyez que les gens, ils vont aller donner le nom des jeunes, déjà ils étaient cagoulés,
00:43 il faut réparer franchement, c'est normal non ?"
00:46 La démarche surprend même certains élus, Asima Amaoui, élue d'opposition à Saint-Gracien.
00:51 "Après une onde de choc telle que celle-ci,
00:53 vraiment un quartier de pratiquement 6000 habitants,
00:56 pour recevoir ça, c'est vraiment choquant.
00:58 Il ne faut pas pénaliser les Graciennois,
01:00 ils le sont déjà par l'acte criminel qui a eu lieu, c'est pas la bonne méthode."
01:05 Mais certains habitants applaudissent cet appel.
01:07 "Je suis tout à fait solidaire avec monsieur le maire.
01:09 Quand c'est en plus des gens qui sont du secteur et qui se permettent de casser de la violence gratuite comme ça,
01:15 c'est pas possible.
01:17 Il faut que les gens soient punis à leur juste valeur."
01:19 "Il n'a pas tort, le centre culturel qui a été saccagé, brûlé,
01:23 non, moi je ne le referai pas."
01:25 Selon le maire, les finances de la ville sont de toute façon insuffisantes pour les reconstructions.
01:29 construction.

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