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00:00 Ainsi donc, un ministre de l'éducation nationale se permet de jeter l'anathème
00:04 sur deux rédactions indépendantes de 120 et 160 personnes, à savoir CNews et Europe 1,
00:09 qui l'accusent, toute honte but, d'être d'extrême droite.
00:13 Faute du moindre argument étayé, cet employé de la République dénigre, salit et insulte
00:18 l'intégralité de ces 280 journalistes dont je salue une fois de plus le travail irréprochable
00:24 et à qui je redis ma fierté de travailler quotidiennement à leur côté.
00:28 Un ministre qui n'aime pas la contradiction, qui entend donner des leçons de démocratie
00:33 depuis son salon coçu des quartiers chics de Paris, où les écoles publiques sont surtout
00:38 bonnes pour les autres, mais pas pour ses enfants, n'aurait-il pas quelques dossiers
00:42 plus urgents à traiter ? Par exemple, le niveau en français et en maths des élèves
00:46 qui ne cessent de dégringoler, la réforme du lycée professionnel, raté, c'est Emmanuel
00:51 Macron qui l'a annoncé, les hausses de salaire pour les profs mal payés et surtout
00:55 mal considérés, ratés encore, les enseignants ne sont pas dupes, ils sont tous seuls en
00:59 première ligne, pas de vague.
01:00 Son plan pour la mixité sociale peut être remballé avec un zéro pointé.
01:05 A l'heure du bilan, rassurez-vous, il ne restera pas grand chose à garder.
01:08 Mais rassurons-nous aussi, car comme disait Michel Audiard, les conneries c'est comme
01:13 les impôts, à la fin on finit toujours par les payer.
01:15 Il est 18h sur CNews et sur Europe.