Tour de France 2023 - Warren Barguil : "J'y ai cru mais il m'a manqué ce petit brin de folie que j'attends"

  • l’année dernière
Warren Barguil de la formation Arkéa-Samsic à l'arrivée de la 10e étape de ce Tour de France à Issoire.

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Transcript
00:00 9ème, premier français et on a le sentiment que vous y avez toujours cru à cette victoire
00:16 d'Etat.
00:17 Ouais forcément j'y croyais toujours, la douche n'était pas froide par contre, elle
00:20 était tiède avec la chaleur.
00:21 Ouais ouais j'y ai cru, après je pense que j'en ai fait peut-être un peu trop à un
00:25 moment donné.
00:26 Je suis toujours généreux dans les échappées et dans la bosse il m'a manqué ce petit
00:30 brin de folie que j'attends pour avoir vraiment les super jambes pour suivre.
00:35 Après au sprint ça a pu être différent, avec Julien on s'est bien entendu à bloc
00:40 pour essayer de rentrer.
00:41 Malheureusement ça n'a pas temporisé parce qu'avec quelques secondes d'hésitation
00:47 devant je pense qu'on pouvait rentrer.
00:48 On était vraiment un bon groupe.
00:50 C'était une échappée qui est partie à la pédale comme j'aime donc j'ai profité
00:55 d'une belle journée sur le tour.
00:56 C'était une étape complètement folle, complètement débridée, comment vous l'avez
01:00 vécue de l'intérieur ?
01:01 L'an passé il y avait l'étape de Monde que j'avais dû regarder à la télé et
01:06 j'avais beaucoup de frustration parce que mon tour commençait bien et aujourd'hui
01:11 ça ressemble un peu à l'étape de Monde où c'était vraiment très très difficile,
01:14 grosse chaleur et un départ très musclé comme j'apprécie.
01:18 Les jambes après le giro reviennent petit à petit et je suis content d'avoir passé
01:22 la journée à l'avant aujourd'hui.
01:23 Vous attendiez à ce que les catégories attaquent comme ça d'entrée ?
01:26 Oui, oui, oui, c'était avec Pogacar on peut s'attendre à tout parce que c'est
01:34 Vingegaard qui le suit à la trace et Pogacar c'est quelqu'un qui attaque tout le temps
01:38 donc je pense qu'il a dit qu'il voulait voir tester Vingegaard après la journée
01:43 de repos donc il l'a testé pour voir si ses jambes allaient répondre bien.
01:47 Il y a eu une parise générosité, c'est vrai, on joue sans refrain et on ne peut
01:54 pas en faire beaucoup et c'est parti le samedi très tôt, c'est quoi ce moment-là
01:58 dans la chaîne ? Il faut accélérer pour contre eux ?
01:59 Non, non, non, en fait c'était pour faire les points du maillot à poids pour essayer
02:00 de revenir un peu dans le match avec les points et en fait après on attendait le groupe
02:04 tout simplement parce que je savais qu'il y avait Bilbao qui voulait prendre un maximum
02:07 de temps pour le général et Ben O'Connor donc le but c'était de rester avec eux
02:11 parce que je savais qu'ils allaient toujours rouler pour essayer de gagner le maximum
02:15 de temps et malheureusement je n'ai pas réussi à les suivre dans la dernière ascension,
02:19 on a tenté de rentrer mais comme je l'ai dit ils n'ont pas temporisé et puis on ne
02:23 rentre pas malheureusement.
02:24 Donc ce maillot à poids, vous l'avez dans un coin de la tête, on le sait déjà, on
02:27 parle d'une semaine.
02:28 Oui, c'est à voir avec l'évolution des points aussi des autres coureurs mais c'est
02:34 à voir au jour le jour, le plus important c'est de gagner l'étape et il y avait une
02:38 opportunité, personne ne faisait les points donc je me suis dit je vais aller les faire.
02:41 Merci.
02:41 Non !
02:43 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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