• l’année dernière
Les dernières informations ont été fournies hier soir un peu après 18h par le procureur de la République qui explique avoir échangé avec les parents d'Émile quelques minutes avant son point avec la presse. "Ils sont dans l'inquiétude, ils sont dans l'attente", déclare-t-il, expliquant qu'il doit à nouveau rencontrer la famille dans la soirée.

«Le petit Émile n’a pas été retrouvé», a d’emblée fait savoir Rémy Avon, procureur de la République de Digne-les-Bains. «L’enquête judiciaire s’est poursuivie aujourd’hui », a déclaré le procureur. Cette nouvelle journée d’investigation a été consacrée à des recherches localisées sur le hameau du Vernet.

« La zone a été bouclée et interdite d’entrée à toutes personnes étrangère au hameau », a fait savoir Rémy Avon. Les gendarmes ont investi les lieux pour procéder à « des opérations de ratissage judiciaire ». Objectif : rechercher « le moindre indice, la moindre trace » pour comprendre comment le petit Émile a disparu.

Pour y parvenir, « 30 bâtiments ont été totalement visités, 25 personnes qui se trouvaient sur le hameau entendues, 12 véhicules visités et 12 hectares ratissé de manière méticuleuse ».

« Les visites domiciliaires de toutes les maisons du hameau ont été effectuées et se sont terminées hier soir », indiquait en outre à Ouest-France le procureur de Digne-les-Bains en début d’après-midi. Des investigations téléphoniques étaient également en cours.

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Transcription
00:00 de Barcelonette.
00:02 A l'heure où je vous parle,
00:04 le petit Emile n'a pas été retrouvé.
00:07 L'enquête judiciaire s'est poursuivie aujourd'hui
00:11 comme au cours des 2 jours précédents.
00:14 Cette nouvelle journée d'investigation
00:16 a été consacrée à un nouveau pan de recherche
00:20 très localisé sur le hameau même du Auvergnet.
00:25 Ce matin à 8h,
00:27 après arrêté municipal,
00:30 la zone a été bouclée et interdite d'accès
00:33 à toute personne étrangère au hameau.
00:37 Les gendarmes ont alors investi les lieux
00:42 pour pouvoir procéder,
00:44 et ils le sont toujours actuellement,
00:46 à des opérations de ratissage judiciaire.
00:51 Il s'agit de rechercher
00:55 le moindre indice, la moindre trace
01:00 qui nous permettrait de tenter
01:03 de comprendre comment le petit Emile a disparu.
01:10 Ces opérations de ratissage judiciaire
01:12 ont duré toute la journée et se poursuivront demain.
01:18 Elles ont mobilisé des gendarmes,
01:21 mais également des militaires
01:25 d'une section du génie de l'armée de terre
01:28 spécialisée dans la recherche de caches.
01:34 A l'heure où je vous parle,
01:35 ces opérations qui sont toujours en cours
01:38 n'ont pas apporté d'éléments utiles à l'enquête.
01:44 Je salue le travail de la gendarmerie nationale.
01:49 Je remercie les gendarmes,
01:51 quelle que soit leur appartenance,
01:54 puisque de nombreuses unités ont été mobilisées,
01:58 certes, pour les opérations de secours et de recherche,
02:02 comme le préfet l'a indiqué hier,
02:04 mais aussi aujourd'hui pour les opérations de ratissage
02:07 et plus largement pour l'enquête.
02:09 Cet engagement est à la hauteur du volontariat
02:13 qui avait été souligné hier par le préfet
02:15 s'agissant des volontaires,
02:17 tout le monde étant ému et mobilisé
02:20 par la disparition de ce petit garçon.
02:25 L'enquête continue.
02:27 Elle se poursuit.
02:29 A ce jour, les 30 bâtiments
02:33 qui composent le hameau du Haut-Vernay
02:37 ont été totalement visités.
02:41 25 personnes qui se trouvaient sur le hameau
02:45 ont été entendues.
02:48 12 véhicules ont été visités.
02:52 Et aujourd'hui, 12 hectares ont été ratissés.
02:56 Un ratissage méticuleux.
02:59 Des alignements de gendarmes, comme vous avez pu le constater,
03:03 au coude à coude, qui ont pu cribler
03:07 les zones qui avaient été définies
03:10 pour vérifier s'il existait une trace ou un indice
03:15 qui puisse nous aider dans le cadre de l'enquête judiciaire.
03:21 Les investigations se poursuivront demain.
03:26 La justice reste mobilisée
03:29 et la gendarmerie renforce le dispositif d'enquête
03:33 puisque d'une quinzaine,
03:35 les enquêteurs sont passés à plus de 20.
03:38 Et la gendarmerie nationale, au niveau central,
03:41 a décidé de transformer l'équipe d'enquête
03:43 en cellule nationale d'enquête.
03:46 Ce qui permettra à nos enquêteurs
03:51 de disposer de moyens régionaux et nationaux,
03:54 notamment scientifiques et techniques,
03:56 je pense notamment à l'Institut de recherche criminelle
04:00 de la gendarmerie nationale, l'IRCGN,
04:02 pour pouvoir accomplir toutes les investigations.
04:06 Nous avions fait le choix d'une stratégie
04:09 d'enquêter vite et fort.
04:13 Au niveau local et au niveau plus large,
04:17 avec l'appel à témoins que j'avais lancé.
04:20 A cette heure, ce sont près de 1 200 appels
04:23 qui ont été reçus et qui doivent faire maintenant
04:26 l'objet de vérification.
04:27 A titre d'exemple, dans l'après-midi,
04:30 après signalement de la présence possible
04:32 d'un jeune garçon ressemblant à Emile
04:34 dans le département de l'ISER,
04:36 un camping-car a été contrôlé,
04:38 une levée de doute a été effectuée, ce n'était pas lui.
04:41 Mais véritablement, les renseignements,
04:43 et je rappelle la rigueur qui doit présider
04:47 au contact de cette cellule,
04:51 seuls les renseignements utiles nous sont nécessaires.
04:55 Et j'appelle à la citoyenneté de tous
04:59 pour que d'autres appels ne viennent pas parasiter
05:03 le travail des enquêteurs, c'est très important.
05:06 Nous avions adopté une stratégie dite de l'escargot,
05:09 de commencer sur le hameau, d'élargir.
05:12 Nous l'avons fait pour les visites domiciliaires,
05:15 nous l'avons fait pour les auditions,
05:17 nous l'avons fait aujourd'hui pour le ratissage,
05:20 ce ratissage sera encore étendu demain.
05:24 Je rappelle que le bourg lui-même, qui est tout petit,
05:27 il fait 1 hectare, c'est-à-dire 100 m sur 100 m,
05:30 composé de 15 habitations,
05:33 a été ratissé,
05:36 et que ce soir, nous sommes à 12 hectares,
05:39 12 hectares de terrain de ratissé.
05:41 Avec, pour vous donner un exemple,
05:44 de la méticulosité de ces investigations
05:47 de recherches localisées,
05:49 des inspections au moyen de détecteurs de mectos
05:53 spécialisés du génie de l'armée de terre
05:57 pour vérifier s'il n'y a pas de présence de matière féreuse
06:00 dans les bottes de foin
06:02 qui ont été confectionnées ces derniers jours.
06:06 C'est vous dire si nous poussons véritablement
06:09 au plus que nous pouvons les investigations sur le terrain.
06:13 L'enquête se poursuit désormais,
06:19 et nous nous apprêtons à entrer dans un second temps.
06:23 Le premier temps qui nous a occupés depuis 3 jours
06:28 et qui devrait se terminer demain
06:30 était destiné à pouvoir récolter le maximum d'informations,
06:35 le maximum d'indices,
06:37 le maximum de traces, de témoignages
06:40 qui puissent nous aider à tenter de déterminer
06:44 les causes de la disparition du petit Emile.
06:48 Il va falloir désormais exploiter toutes ces informations.
06:54 Une fois l'ensemble appréhendé et garanti,
07:00 nous allons devoir maintenant,
07:01 et ce sera tout le travail de la gendarmerie nationale,
07:05 exploiter tout cela.
07:06 Et je n'oublie pas la téléphonie
07:08 dont je vous avais parlé précédemment.
07:11 C'est un temps qui va être plus long,
07:14 qui sera du temps d'analyse, d'examen et moins de terrain.
07:18 Nous entrons donc dans un autre cadre,
07:20 à la fois géographique, mais aussi temporel.
07:25 Il va falloir laisser du temps aux gendarmes
07:27 pour exploiter la masse considérable
07:30 des informations qui ont été récoltées avec diligence
07:35 sur ces 3 premiers jours d'investigation.
07:39 (Propos inaudibles)
07:46 A l'heure actuelle, je ne dispose, nous ne disposons
07:50 d'aucun indice, d'aucune information,
07:54 d'aucun élément qui puisse nous aider
07:59 à comprendre cette disparition.
08:02 Nous en restons, comme je vous l'avais dit hier,
08:05 comme je vous l'avais indiqué avant-hier,
08:07 aux seuls 2 témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile
08:12 et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante
08:16 qui est la seule voie de ce hameau.
08:20 -Quelles sont les traces et les indices
08:21 que vous recherchez là-haut ?
08:22 Je ne sais pas, qui appartiennent à l'enfant,
08:25 des traces de sang, des traces de quelque chose ?
08:26 -Le spectre est des plus larges.
08:29 Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de passer
08:32 à côté du moindre élément
08:33 dans la mesure où nous n'avons aucune information
08:37 à l'heure actuelle.
08:38 C'est donc la recherche éventuellement de mégots,
08:43 de traces de textiles qui auraient pu être accrochées à des branches,
08:47 des traces de sang, on ne peut pas l'exclure,
08:50 des traces de foulage, des traces diverses et variées,
08:53 tout ce qui pourrait être exploité
08:55 notamment scientifiquement par la suite.
08:59 -A part avoir écarté certaines pistes, à vous de nous le dire,
09:02 est-ce qu'on peut dire que vous en êtes au même point
09:04 qu'hier à la même heure ?
09:05 -Tout à fait. Nous sommes au même point que même avant-hier
09:10 après la réception des 2 témoignages.
09:12 Et ce n'est pas faute d'avoir multiplié les investigations
09:16 dans leur nombre, dans leur intensité
09:18 et dans leur localisation.
09:20 Maintenant, peut-être avons-nous, sans le savoir,
09:26 récolté un indice, un élément
09:28 qui apparaîtra au cours des exploitations.
09:31 Il faut nous laisser du temps pour pouvoir exploiter.
09:34 Il faut que la gendarmerie, les enquêteurs,
09:36 dont le dispositif a été renforcé
09:39 par la direction générale de la gendarmerie nationale,
09:42 puissent maintenant faire ce travail d'analyse et d'examen
09:45 qui est tout aussi important.
09:46 Et peut-être que sans le savoir, nous découvrirons
09:50 que nous avons un élément
09:52 qui pourra être mis en lien avec la disparition.
09:54 -Est-ce qu'on envisage peut-être la thèse de l'enlèvement
09:56 puisqu'on étend l'enquête aux autres départements voisins ?
09:59 -L'enquête n'est pas étendue aux autres départements voisins.
10:02 C'est l'appel à témoins qui peut nous amener
10:04 à procéder ou à faire procéder par des services d'enquête locaux
10:08 à des vérifications immédiates
10:10 qui sont plutôt délevées de doutes pour l'instant.
10:12 -Quel est le cadre juridique dans lequel vous évoluez ?
10:14 Et ce qui va changer ?
10:15 -Le cadre juridique est identique à celui
10:19 qui a été ouvert dimanche matin à 10h.
10:21 Il s'agit d'une enquête
10:22 en recherche des causes de disparition inquiétantes.
10:26 Ce cadre, pour l'instant, reste celui-ci.
10:28 -Est-ce que vous allez fouiller d'autres villages ?
10:30 Est-ce que vous allez faire d'autres auditions demain ?
10:32 Comment ça va se passer ?
10:33 -Les auditions vont se poursuivre.
10:35 Elles concernent principalement les personnes
10:38 qui se trouvaient au Hameau samedi,
10:40 sachant que certaines peuvent habiter
10:44 à l'extérieur du département
10:45 s'il s'agit d'une résidence secondaire.
10:47 Donc nous poursuivons ces investigations.
10:49 L'idée étant de tenter de fixer
10:53 le nombre et les identités des personnes
10:56 qui étaient présentes dans le Hameau
10:58 samedi 8 juillet vers 17h15.
11:00 -Des auditions et des gardes à vue ?
11:03 -Les gardes à vue ne sont pas possibles
11:05 dans ce cadre procédural.
11:07 Et comme je vous l'ai indiqué précédemment,
11:09 dans la mesure où nous n'en avons pas d'infraction,
11:12 il n'y a pas de personnes mises en cause,
11:14 et donc pas de gardes à vue.
11:15 -Est-ce qu'on parle de scènes de crime aujourd'hui ?
11:17 -Absolument pas, puisque pas d'infraction, pas de crime.
11:20 Non, nous sommes dans une enquête
11:22 que la loi a prévue,
11:23 qui permet à des services d'enquête
11:26 au parquet, à l'autorité judiciaire,
11:28 par des moyens d'investigation
11:30 tels que les perquisitions, les visites domiciliaires,
11:33 les saisies, les auditions,
11:35 de tenter de comprendre,
11:37 de comprendre quelles sont les causes
11:40 d'une disparition jugée inquiétante.
11:43 -Est-ce que demain, du coup, vous allez élargir, fouiller Verné,
11:45 d'autres communes alentours ?
11:47 -Les ratissages... Voilà.
11:50 Le ratissage va se poursuivre demain.
11:53 Nous devons définir, tout à l'heure,
11:56 avec la section de recherche, avec les enquêteurs,
12:00 les secteurs que nous allons privilégier,
12:02 étant noté que les secteurs que nous avions prévus aujourd'hui
12:06 ont pu être réalisés
12:09 diligemment et très attentivement,
12:11 mais un peu plus rapidement que prévu,
12:13 et ça nous offre la possibilité de bénéficier
12:16 de la mise à disposition des forces de gendarmerie
12:19 mobiles et de cette section opérationnelle
12:22 du génie de l'armée de terre qui était prévue sur 2 jours,
12:25 demain, pour pouvoir élargir ou approfondir
12:28 des points que nous ne pensions pas faire au départ.
12:30 La sécurité sera privilégiée pour tenter au maximum
12:36 de nous assurer que tout aura été visité,
12:40 même si ça reste des vérifications humaines.
12:43 -Combien de personnes vont ratisser, justement ?
12:46 -Aujourd'hui, le dispositif associé, 90 personnels
12:50 issus de la gendarmerie mobile,
12:52 des escadrons de gendarmerie mobile de Gap et de Dignes,
12:55 de la gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence
12:58 dans toutes ses composantes,
13:00 PGHM, Polton de gendarmerie de Haute-Montagne,
13:02 les polotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie
13:05 et des brigades territoriales.
13:08 Ces effectifs de gendarmes ont été appuyés
13:11 par une douzaine de militaires de sapeurs légionnaires
13:16 de la Légion étrangère et du génie en l'espèce.
13:18 -3 jours après, aucune piste très concrète.
13:20 Est-ce que ça veut dire que l'enquête va être très, très compliquée
13:23 sur les jours et semaines à venir ?
13:24 -Je ne peux pas vous le dire.
13:26 Depuis le début, je fonctionne, nous fonctionnons
13:29 heure à heure, au jour à jour, sans prospective,
13:32 mais en étant attentifs à garder toute hypothèse
13:36 dans notre esprit.
13:37 -Le passé du militant d'extrême droite des parents,
13:39 est-ce qu'il a étudié ?
13:41 -Toutes les hypothèses, tous les cadres ont été étudiés
13:44 à tous les niveaux.
13:45 Je ne rentrerai pas dans le détail d'une enquête couverte
13:47 par le secret, mais nous ne nous interdisons
13:51 aucune investigation, aucun champ local, plus large.
13:55 Tout est investigué sans restriction.
13:57 -Quel est l'état d'esprit de la famille ce soir ?
13:59 Vous les avez rencontrés ?
14:00 -Je les ai rencontrés il y a quelques minutes encore.
14:03 Je les rencontrerai à nouveau tout à l'heure.
14:07 Ils sont dans l'inquiétude.
14:10 Ils sont dans l'attente.
14:11 Je les tiens informés, bien évidemment,
14:14 du déroulement des investigations, et...
14:18 Ils attendent.
14:20 -Les bornages ont donné quelque chose ?
14:22 -Ce sont des investigations techniques
14:24 qui nécessitent un travail d'analyse
14:26 qui ne s'est pas arrêté depuis dimanche
14:30 que les réquisitions ont été délivrées.
14:34 Pour l'instant, nous n'avons pas de retour,
14:36 et c'est quelque peu compliqué,
14:37 parce que nous ne savons pas ce que nous cherchons.
14:39 L'intérêt de la téléphonie à ce stade,
14:42 c'est principalement de pouvoir conserver les données
14:48 qui sont détenues par les opérateurs.
14:50 Ces opérateurs, par la plateforme nationale
14:53 d'interception judiciaire du ministère de la Justice,
14:55 ont pu être, au moyen de réquisitions, conservés.
14:59 Elles commencent à être exploitées,
15:01 aussi bien sur les flux des relais
15:04 couvrant la zone de la disparition
15:07 que les flux d'appels qui ont pu intervenir,
15:10 et éventuellement des ciblages
15:12 qui pourraient intervenir pour l'avenir.
15:14 -Est-ce qu'on peut revenir sur la chronologie ?
15:16 (Propos inaudibles)
15:21 -Toutes les investigations sont entreprises.
15:24 Je ne peux pas rentrer dans le détail, vous le comprendrez.
15:27 -Est-ce qu'on peut revenir sur la chronologie, justement,
15:29 des faits au moment de la disparition ?
15:31 Il y a les grands-parents qui sont là, les parents, ils sont où ?
15:34 -Si vous parlez de chronologie,
15:36 je veux bien venir sur la chronologie,
15:38 mais je ne viendrai pas sur le détail
15:40 de ce qui a pu être collecté dans le cadre de l'enquête.
15:43 La disparition intervient vers 17h15.
15:46 Le temps que la famille, les proches, les voisins
15:49 procèdent aux 1res vérifications qui prennent une grosse demi-heure,
15:53 le 1er appel à la gendarmerie intervient à 18h,
15:56 et c'est là que vont intervenir immédiatement
16:00 les forces institutionnelles de sécurité,
16:02 de gendarmerie, de pompiers, local,
16:05 et très rapidement et avant la nuit,
16:07 des recherches vont pouvoir être reprises,
16:09 élargies au village jusqu'à la tombée de la nuit.
16:13 Voilà le...
16:16 Je ne rentrerai pas dans ce détail.
16:17 -Est-ce qu'on peut dire qu'à ce moment-là de l'enquête...
16:19 -Les parents ont été auditionnés.
16:21 -Est-ce que 3 jours après, on peut encore avoir des espoirs
16:23 contre la tombée en 15h15 ?
16:26 -Je ne répondrai pas à cette question,
16:27 je n'ai pas les compétences pour y répondre.
16:29 Médicalement, on nous dit qu'au-delà d'un délai de 48h,
16:34 vu le jeune âge de l'enfant, vu sa constitution,
16:38 et considérant qu'un être humain qui serait privé de nourriture
16:41 et d'eau...
16:44 par les fortes chaleurs qui sont actuelles,
16:48 le pronostic vital est très, très engagé.
16:53 Mais là encore, je ne fais que rapporter
16:54 ce que les médecins à notre demande nous ont demandé,
16:57 c'est ce que le préfet vous avait indiqué hier,
16:59 puisque les opérations de recherche ou de secours
17:03 de la compétence de l'autorité administrative et du préfet.

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