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Transcription
00:00 première scène depuis sa sortie sur le lynchage d'Emmanuel Macron,
00:03 vous en avez parlé hier matin, et cette sortie c'était hier lors de la soirée
00:06 d'ouverture de la 33e édition des Francopholies.
00:09 Elle n'en a pas dit un mot de la polémique sur scène,
00:12 les spectateurs ont défendu la liberté d'expression,
00:14 la direction des Francopholies affirme que l'annulation du concert
00:18 n'a jamais été d'actualité.
00:19 Reportage à la Rochelle de Philippe Dufresne et Nicolas Béard.
00:23 Je suis la veille qui te ramène
00:26 La voilà Isia, applaudie par un public qui avait plus entendu parler d'elle
00:30 ces derniers jours pour sa sortie polémique autour du chef de l'État
00:33 qui avait divisé le public.
00:35 La musique a toujours été politique et la culture a toujours été politique,
00:38 il faut que ça continue et après il faut le faire intelligemment,
00:41 Isia l'a très bien fait.
00:42 On a le droit de dire ce qu'on pense en France, c'est une liberté qu'on a
00:46 et c'est pas dans tous les pays je pense qu'on a ça, donc c'est une richesse.
00:49 Par contre il faut parfois peut-être nuancer, faire attention à ce qu'on dit.
00:52 Tant, tu me manques tant
00:54 Sa prise de parole avait entraîné l'ouverture d'une enquête,
00:57 des réactions politiques et l'annulation d'un concert le 14 juillet prochain.
01:01 Certains festivals menaçaient de suivre le mouvement,
01:03 pour les francopholis aucune ambiguïté.
01:05 Je ne suis pas procureur, je ne suis pas juge, je ne suis pas ministre à l'intérieur
01:08 donc elle était programmée aux francopholis,
01:10 elle fait partie de la famille des francopholis comme Jackie Chennault
01:13 qui est l'un des artistes les plus programmés aux francopholis, elle est née ici.
01:16 Et quand une artiste est dans la tourmente et qu'elle fait partie de notre famille,

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