• l’année dernière
Transcription
00:00 La première scène est une espèce de spectacle. Le film est réalisé en 2015.
00:08 Il y a deux personnes dans moi.
00:10 Je voudrais être Maria, mais il y a aussi la Calas que je dois vivre.
00:14 Qui doit gagner, Maria ou Calas ?
00:16 Que vous apporte la vie ?
00:25 Maria Calas, elle est la plus grande. Seulement pour elle, je ferais ça.
00:28 La manquer serait un crime. Cette femme est sans doute la plus grande chanteuse de l'histoire.
00:34 Elle est magnifique en tant que technicienne, en tant qu'actrice. Elle est magnifique.
00:38 Beaucoup de gens ont l'impression que vous êtes italienne.
00:49 Pas seulement je suis née à New York, mais je suis plutôt fière de ça aussi.
00:53 Leonard Bernstein appelle Madame Calas votre électricité.
00:56 Je ne réponds pas à aucune interview. Arrêtez-le.
00:59 Quand vous me poussez autour, je n'aime pas.
01:03 Je ne peux pas faire ces performances.
01:05 Je veux des nouvelles performances.
01:07 Elles sont bien.
01:08 Vous avez vraiment tiré Maria Calas de la métropole.
01:11 Maria Calas n'est pas tirée. Maria Calas est cassée.
01:14 La glorie va aux yeux des gens, pas à mon dos. La glorie me terrifie.
01:20 J'aurais préféré avoir une famille heureuse et des enfants.
01:26 J'aurais aimé abandonner cette carrière, mais la destinée est la destinée. Il n'y a pas d'exception.
01:31 Il y a des doutes.
01:32 Aristote Onassis est un bon ami.
01:44 Onassis m'a besoin comme ami.
01:46 Je lui dirais la vérité, pas que vous, les hommes, aimiez la vérité.
01:49 Un artiste se développe. Il fait les choses d'un instant.
01:55 Mais on apprend, on souffre, on mature.
01:58 Je dois ressentir ce que je fais.
02:00 Maria !
02:01 Maria !
02:03 Maria !
02:05 Sous-titrage ST' 501
02:07 (Applaudissements)
02:09 [SILENCE]