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Clémence Dibout s'est rendue sur le porte-avions Charles de Gaulle à l'occasion des festivités du 14-Juillet.

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Transcription
00:00 Pour pouvoir rejoindre le Charles de Gaulle, il faut d'abord survoler la mer rouge en hélicoptère pendant 30 minutes
00:07 avant de l'apercevoir enfin au large des côtes égyptiennes.
00:10 Le porte-avions est en mission, la mission Antares, dans l'Est de la Méditerranée.
00:15 Le but, sécuriser l'espace aérien de l'OTAN face à la menace russe.
00:19 Et chaque pilote effectue une dizaine de vols quotidiens, notamment en Roumanie.
00:24 Et le risque, c'est l'escalade avec les Russes.
00:27 "On a toujours un risque d'escalade quand ce sont des avions armés qui se croisent.
00:30 Tout l'enjeu est de maîtriser nos comportements pour garantir la non-escalade tout en restant ferme."
00:37 Le porte-avions comporte 20 rafales comme celui-ci et évidemment, ils sont armés.
00:42 La surveillance s'effectue 24h/24. Ce soir-là, s'organise un décollage.
00:49 Manœuvre difficile, il faut atteindre plus de 200 km/h en 3 secondes.
00:56 A la passerelle, c'est le commandant second du porte-avions qui supervise.
01:01 "S'agissant des Russes, nous naviguons à côté de bâtiments russes,
01:05 voire parfois avec des A1F russes qui passent à proximité lorsqu'on nous évolue en Méditerranée.
01:09 Le risque d'escalade existe et il est basé essentiellement sur un défaut de compréhension.
01:14 Dès l'instant où un bâtiment français ne comprend pas les intentions d'un bâtiment russe et réciproquement,
01:18 ça peut créer des situations de tension et l'objectif des marins qui sont sur l'eau
01:24 et qui naviguent sur le char de Gaulle ou sur les escorteurs du porte-avions,
01:27 c'est justement d'éviter ces situations d'incompréhension."
01:30 Et pour l'aider dans sa mission, le porte-avions est escorté de deux frégates
01:34 de plusieurs bâtiments de ravitaillement et d'un sous-marin nucléaire.

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