La Matinale Été (Émission du 16/07/2023)

CNEWS

Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

Transcript

00:00:00 Dimanche 16, je vous disais merci d'être avec nous pour votre matinal week-end.

00:00:05 Ce matin, vous allez retrouver dans un instant Caroline Pilast.

00:00:09 Bonjour.

00:00:10 Bonjour Olivier, bonjour à tous.

00:00:11 Vous êtes chronique Zerwan Bario, écrivain.

00:00:14 Bonjour.

00:00:15 Tanguy Hamon, journaliste police-justice de CNews, viendra donner son éclairage sur un certain nombre de sujets.

00:00:21 On se retrouve dans un instant juste après la météo de Carole Zanin, que je salue également

00:00:26 et qui va vous dire qu'aujourd'hui encore, on va souffrir côté chaleur.

00:00:30 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.

00:00:34 Légère, résistante, durable.

00:00:36 Une nouvelle génération de bagages.

00:00:39 Chaud, voire très très chaud aujourd'hui, encore plus qu'hier.

00:00:45 Oui, de la chaleur et retour au calme sur la plupart des régions, voilà,

00:00:50 qui va faire plaisir à certains Français.

00:00:52 Mais par contre, il y aura encore quelques précipitations suite à une dépression

00:00:56 qui se trouve sur les îles britanniques ce matin et qui va toucher les côtes de la Manche ici

00:01:02 avec quelques averses, des passages nuageux, quelques éclaircies.

00:01:05 Également, ça restera nuageux au pied des Pyrénées.

00:01:08 Et là où il y a eu les forts orages hier, le temps restera nuageux du Massif central

00:01:13 jusqu'en remontant vers l'Alsace.

00:01:15 Dans le courant de l'après-midi, grâce à ce vent, regardez, au pied des Pyrénées,

00:01:20 le ciel sera plus dégagé avec ces rafales de 60 km/h.

00:01:24 Du vent également qu'on va retrouver encore dans le courant de l'après-midi sur les côtes de la Manche

00:01:28 avec des passages nuageux et quelques averses à la clef partout ailleurs.

00:01:32 En temps calme, sec, avec de belles et larges éclaircies.

00:01:36 Pareil pour l'île de beauté.

00:01:37 Côté température, regardons ensemble ce matin chez vous, par exemple, du côté de Brest,

00:01:41 à 13 degrés, ce sera pareil à Aurillac et 25 degrés pour Nice.

00:01:45 Dans le courant de l'après-midi, vous l'avez dit Olivier, il fera chaud.

00:01:48 On va garder des moyennes de saison sur une bonne partie nord du territoire,

00:01:52 alors qu'au sud, nous serons encore bien au-dessus, 33 degrés pour Marseille.

00:01:58 Je vous rappelle cette vigilance orange qui restera belle et bien présente

00:02:02 pour les Alpes-Maritimes dans le courant de l'après-midi.

00:02:04 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

00:02:08 Légère, résistante, durable.

00:02:11 Une nouvelle génération de bagages.

00:02:14 Merci d'être avec nous pour cette matinale, pour ce dimanche qui démarre avec nos titres.

00:02:20 Tout d'abord, nous vous révélerons dans un instant les dernières informations sur le pousseur du RER.

00:02:25 À Paris, sa victime, une femme de 52 ans, est morte.

00:02:28 Selon nos informations, l'homme est un récidiviste qui avait déjà poussé violemment un homme sur les rails en 2011.

00:02:34 Tanguy Hamon vous en dit plus dans un instant.

00:02:36 L'Europe suffoque avec des températures qui se sont rapprochées hier des 40 degrés.

00:02:41 Canicule également aux Etats-Unis ou au Japon.

00:02:44 Un phénomène qui risque de durer, disent les scientifiques.

00:02:48 Et puis dans ce journal, nous vous ferons découvrir un bon plan pour la rentrée.

00:02:51 Et oui, déjà la rentrée.

00:02:52 Une application qui permet de payer nettement moins cher ses fournitures scolaires.

00:02:57 Mais pour démarrer ce journal, on va revenir sur les dernières infos de la rédaction de CNews

00:03:04 sur l'homme qui a poussé mortellement une femme d'une cinquantaine d'années sur les rails du RER.

00:03:08 À Paris, la victime avait été choisie au hasard, semble-t-il.

00:03:12 L'auteur, et on va le voir, était, selon vos informations, un récidiviste.

00:03:18 Tanguy Hamon.

00:03:19 Oui, cela nous a été confirmé de source judiciaire.

00:03:22 L'homme suspecté d'avoir mortellement poussé cette femme sur les rails du RERB avait déjà fait la même chose il y a 12 ans.

00:03:29 C'était en 2011 et à Paris déjà.

00:03:32 À un arrêt de métro, il avait poussé un homme sur les rails.

00:03:35 Heureusement, celui-ci s'en était sorti puisque le conducteur du métro avait pu freiner à temps.

00:03:40 À l'époque, le suspect avait été poursuivi pour tentative d'homicide volontaire,

00:03:44 mais la procédure s'était terminée sur un non-lieu pour irresponsabilité pénale.

00:03:49 Alors, dans la nouvelle affaire, celle de vendredi, le suspect, qui, on le rappelle, est âgé de 42 ans et né en Guinée,

00:03:55 avait été placé en garde à vue, mais il a finalement été transféré en infirmerie psychiatrique.

00:04:01 Alors, selon nos informations, son état est en effet assez dégradé.

00:04:05 Au moment de son interpellation, il a notamment dit aux policiers qu'il était Dieu

00:04:09 et qu'il devait tuer des gens pour en ressusciter d'autres.

00:04:12 Et enfin, chose inquiétante, il a indiqué aux policiers que son but était de tuer d'autres personnes,

00:04:17 une personne âgée ou un enfant.

00:04:19 Peu de temps après son arrestation, il avait dit qu'il était placé en unité de soins intensifs psychiatriques, Caroline Pilast.

00:04:26 Ce qui est terrible, c'est qu'on a l'impression qu'on vient d'en avoir la confirmation.

00:04:31 Il y a récidive parce qu'on ne sait pas. On ne sait pas regarder ces gens-là.

00:04:36 On ne sait pas les suivre, en fait, dans le temps.

00:04:38 On ne sait pas regarder, on ne sait pas soigner. Je vais enfoncer une porte ouverte, un poncif.

00:04:43 Mais la psychiatrie, le parent pauvre de la médecine, cela fait des années que ça dure.

00:04:47 Et on a la sensation, avec la sortie de la Covid, qu'il y a de plus en plus de maladies mentales avérées.

00:04:52 Alors cet homme a une pathologie mentale.

00:04:55 Ça, c'est totalement, une fois de plus, déclaré.

00:04:58 Ce n'est pas juste une hypothèse.

00:05:00 Mais effectivement, vous pouvez prendre tous les secteurs de la société.

00:05:04 Qu'est-ce qui pêche ?

00:05:05 Manque d'effectifs, manque de moyens, manque de formation.

00:05:10 Il faut faire quelque chose.

00:05:12 Cet homme ne doit pas forcément aller en prison puisqu'il est malade.

00:05:15 Irresponsabilité pénale.

00:05:16 Chiquement parlant.

00:05:17 Ça avait déjà été le cas.

00:05:18 Ça avait déjà été le cas.

00:05:19 On avait déjà parlé d'irresponsabilité pénale.

00:05:21 Qu'est-ce qu'on fait de ces gens-là ?

00:05:22 Ils ressortent, ils se retrouvent dans la nature.

00:05:25 Potentiellement, on peut tous être des cibles.

00:05:27 Évidemment, j'ai une pensée en particulier pour cette femme et pour sa famille.

00:05:31 Quelle abomination !

00:05:32 C'est terrible parce qu'on se dit qu'on est livré à nous-mêmes face à une situation

00:05:37 qui n'est pas réellement prise au sérieux depuis des années.

00:05:41 Parce qu'il y a un manque de moyens criant, mais sur tous les plans.

00:05:45 Donc moi, je n'ai évidemment pas la solution.

00:05:47 Loin de moi l'idée du Yaka Faucon.

00:05:49 Mais en attendant, si cette personne ressort pour effectivement,

00:05:53 ce fameux cahier des charges dont il a parlé à la police,

00:05:56 tuer un enfant ou une personne âgée par la suite,

00:05:59 qu'est-ce qui se passera ?

00:06:00 On aura nos yeux pour pleurer ?

00:06:01 On en fera encore un fait divers ?

00:06:03 Je trouve que vraiment, il faut se pencher sur la question psychiatrique.

00:06:06 C'est votre avis dans la matinale.

00:06:07 Est-ce que se faire pousser dans le métro est une peur, une préoccupation ?

00:06:12 Est-ce que vous y faites attention ?

00:06:14 Écoutez.

00:06:15 C'est vrai que je fais toujours attention à ne pas être au bord du quai.

00:06:19 Et je regarde aussi autour de moi.

00:06:22 Si je me rends compte qu'il y a quelqu'un qui est un peu, on va dire,

00:06:26 qui me semble un peu dangereux, je fais attention, je m'écarte.

00:06:30 Moi, j'ai toujours fait attention, surtout au cercle des quais.

00:06:34 Je fais attention à gauche, à droite.

00:06:36 Parce qu'ici en France, on se connaît qu'il y a beaucoup de fous.

00:06:39 Je trouve qu'entre l'accès du quai et le train, quand il arrive,

00:06:44 il y a un écart très important qui faudrait trouver une solution.

00:06:49 Bon, Anne Barriot, en fait, les gens, on peut la trouille quand ils prennent le métro.

00:06:53 Je ne sais pas si vous prenez le métro, mais vous faites quand même attention à qui vous entoure.

00:06:57 Oui, oui, toujours.

00:06:58 La question, effectivement, c'est qu'on ne peut pas juger les fous,

00:07:00 mais en même temps, il faut protéger l'ensemble de la population.

00:07:03 Et on est dans une société, malheureusement, qui sécrète de plus en plus de marginaux,

00:07:07 notamment dans le métro.

00:07:08 On l'a tous remarqué.

00:07:09 Il y a de plus en plus de gens bizarres, de gens un peu désaccès,

00:07:12 de gens qui ont eu probablement des parcours très difficiles.

00:07:16 Et il y aura une étude à faire sur les marginaux,

00:07:19 parce que ça dit beaucoup de notre société, malheureusement.

00:07:22 On va revenir maintenant sur ce qu'a vécu un agriculteur du Tarn.

00:07:26 Son verger a été saccagé, vraiment saccagé.

00:07:28 Ça s'est passé dans la nuit de jeudi à vendredi sur trois hectares.

00:07:31 Le ou les hôteurs, ça serait plutôt des hôtes, n'ont pas été identifiés pour le moment,

00:07:36 mais ce seraient des militants écologistes radicaux.

00:07:39 C'est ce que dit le maire du village, ça s'est passé.

00:07:42 D'ailleurs, il va plus loin.

00:07:43 Il parle d'obsession des écolos radicaux depuis un an contre ses vergers.

00:07:47 Et normalement, ce maire, Bernard Carillon, il est avec nous.

00:07:51 Bonjour Bernard Carillon.

00:07:52 Vous êtes maire de la commune de Lavaux.

00:07:54 Vous maintenez cette déclaration ?

00:07:56 Bien sûr.

00:07:58 En réalité, c'est une opération commando qui a été montée il y a deux nuits.

00:08:05 Ça ne peut pas s'expliquer autrement.

00:08:08 Il a dû y avoir une dizaine ou une vingtaine de militants écologistes radicaux

00:08:14 qui ont opéré en étant guidés probablement par des gens du coin,

00:08:20 parce que la parcelle qui a été saccagée, avec 7 500, 8 000 plans de pommiers,

00:08:28 était plutôt enclavée.

00:08:31 On ne peut pas ne pas s'être aidé de gens du coin pour avoir massacré ces pommiers.

00:08:38 Alors il faut essayer d'expliquer pourquoi on s'en est pris spécifiquement à ces hectares de pommiers, à ce verger.

00:08:45 Je crois que l'agriculteur a fait un petit retour en arrière sur le bio.

00:08:50 Il travaillait en bio, puis il est revenu un peu en arrière.

00:08:52 Ça a énervé certaines associations du coin.

00:08:55 Oui, mais de quoi se mêlent ces associations ou ces écologistes ?

00:09:01 Le bio aujourd'hui ne se vend plus.

00:09:04 En France, on importe des pommes turques, américaines, ukrainiennes,

00:09:09 qui sont traitées avec des pesticides qui sont interdits en France.

00:09:12 Et non pas des riverains, mais des militants écologistes

00:09:16 voudraient dicter à cet agriculteur des choix économiques.

00:09:21 Mais c'est impressemblable.

00:09:23 Vous imaginez la haine qu'il faut pour détruire nuitamment 7000 ou 8000 pommiers.

00:09:30 Ce ne sont pas des arbres à charbon, ce sont des pommiers qui ont été détruits par des écolos.

00:09:35 Ils avaient manifesté il y a une quinzaine de jours à Lavaux,

00:09:38 ils n'avaient pas eu d'ailleurs un énorme succès, ils étaient une cinquantaine.

00:09:41 Mais ils criaient leur haine de ces vergers.

00:09:46 Même le ministre de l'Agriculture s'est fendu d'un communiqué

00:09:50 pour dénoncer cet obscurantisme qui vient chez certains écologistes,

00:09:54 mais qui fonctionne maintenant sur bien des chantiers de manière double.

00:09:58 Certains jouent la respectabilité en manifestant, en distribuant des tracts,

00:10:03 en jouant les gentils.

00:10:06 Et puis la nuit, vous avez des commandos qui détruisent.

00:10:10 Moi je suis malheureux pour les dizaines d'ouvriers

00:10:16 qui se lèvent tous les matins à 4h ou à 5h pour bosser dans ces vergers.

00:10:21 Vous savez, il n'y a pas beaucoup de Français qui travaillent.

00:10:23 Il y a des Portugais en revanche, il y a des Polonais, des gens courageux,

00:10:27 qui se lèvent, je vous dis, à 5h du matin, tous les jours.

00:10:30 Alors Bernard Carayon, juste une chose, je voulais citer d'abord Éric Ciotti,

00:10:34 puisque vous avez parlé du ministre de l'Agriculture,

00:10:38 mais Éric Ciotti aussi a fait ce tweet.

00:10:40 7500 pommiers attaqués dans la nuit de jeudi à vendredi par des terroristes verts.

00:10:44 C'est pas rien.

00:10:46 Trois mois de travail réduit à néant pour l'Agriculture, ça suffit.

00:10:48 Appliquons la tolérance zéro face à ces groupuscules violents et dangereux.

00:10:52 Je reviens vers vous, mais quand même un petit tour de table.

00:10:55 Caroline Pilas, là-dessus, l'éco-terrorisme, ça existe aujourd'hui de manière violente ?

00:11:01 Encore un exemple.

00:11:02 Oui, ça existe.

00:11:03 Moi je suis plus pour le terme éco-vandalisme.

00:11:06 Mais effectivement, sans prendre au bien d'autrui, je trouve ça inadmissible

00:11:09 et c'est une attitude, quoi qu'il en soit, extrémiste.

00:11:12 Ces gens-là ont une cause.

00:11:14 Très bien, ils peuvent la défendre, ils peuvent sensibiliser sur l'écologie,

00:11:16 mais pas en ayant ce genre de comportement.

00:11:18 Erwan.

00:11:19 Oui, moi je trouve un petit peu dommage d'utiliser le même terme

00:11:22 pour parler de l'islamisme radical qui tue nos concitoyens

00:11:26 et une opération aussi critiquable soit-elle sur des pommiers.

00:11:30 Je voudrais juste rappeler qu'en avril 2021,

00:11:32 le fruiticulteur dont on parle avait allumé des feux de bras zéro

00:11:36 pour protéger ses arbres du gel et que le maire, que vous venez d'entendre,

00:11:39 avait à l'époque protesté.

00:11:41 Je pense que le fruiticulteur aussi a une responsabilité.

00:11:44 Évidemment, ça ne valait pas le coup de s'en prendre à ses pommiers

00:11:47 et sûrement que le dialogue aurait pu être préférable,

00:11:49 mais en tout cas, voilà, moi je critique ce terme utilisé par Grixioti de terrorisme.

00:11:53 Bon, on va écouter Bernard Carayon.

00:11:55 C'est vrai que vous n'étiez pas très contents, parce qu'il a mis le feu.

00:11:58 Il y a eu des fumées noires qui ont empesté

00:12:01 et qui ont incommodé certains des habitants du village.

00:12:05 Mais cela dit, deux choses quand même qui sont assez différentes.

00:12:08 Une chose, on peut condamner de mettre le feu de manière comme ça,

00:12:12 un civil et gêner tout le monde, mais d'un autre côté quand même.

00:12:16 Et si le maire pouvait répondre à ça,

00:12:19 s'en prendre à un verger de cette manière, c'est inadmissible.

00:12:23 Effectivement, l'agriculteur avait, il y a deux ans, en avril,

00:12:26 voulu protéger son verger du gel

00:12:30 et avait utilisé des feux de bras zéro, etc.

00:12:33 J'avais déposé plainte à l'époque.

00:12:35 Quelques personnes avaient été accommodées et allées à l'hôpital.

00:12:40 Personne n'est sorti de l'hôpital sur un brancard.

00:12:43 Il ne faut pas exagérer non plus.

00:12:45 Depuis, cette entreprise a multiplié des opérations de transparence

00:12:50 sur les conditions de la production de pommes,

00:12:54 encore une fois qui répondent à des exigences contrôlées

00:12:58 par les services de l'État, alors que nous apportons en France,

00:13:03 je vous le répète, des pommes des Etats-Unis, du Canada ou d'Ukraine,

00:13:10 qui sont traitées avec des pesticides qui sont interdits en France.

00:13:14 Et on s'attaque à ce type d'exploitation.

00:13:16 C'est scandaleux.

00:13:18 Et ça sera ma toute dernière question.

00:13:20 Vous pensez que les agriculteurs, ceux qui sont autour de vous,

00:13:25 parce que c'est une région où il y a beaucoup d'agriculteurs,

00:13:28 ça a des impacts de quelle manière ?

00:13:31 C'est-à-dire que certains baissent les bras,

00:13:33 certains se disent "à quoi bon si c'est pour faire ravager mon pommier ?"

00:13:38 Est-ce qu'ils ont peur de cette pression au fond ?

00:13:40 Non, il y a une très grande colère chez les agriculteurs.

00:13:43 Et d'ailleurs, je tiendrai une conférence de presse avec certains d'entre eux

00:13:46 cet après-midi à 14h sur les lieux de cette opération commando néo-terroriste.

00:13:53 En payant l'expression d'Éric Ciotti, je la trouve assez juste,

00:13:56 parce que, encore une fois, s'attaquer de nuit à une production agricole,

00:14:02 tandis que le jour où on manifeste, semble-t-il, gentiment,

00:14:09 c'est une opération qui est très vengereuse et qui va se développer en France.

00:14:14 J'entends votre colère et votre crainte.

00:14:17 Merci beaucoup, M. le maire, d'avoir été avec nous en direct ce matin dans la matinale de CNews.

00:14:21 On va parler encore politique, remaniement,

00:14:23 imminent avec quand même quelques points d'interrogation autour d'Emmanuel Macron.

00:14:26 En ce moment, il y a beaucoup de points d'interrogation, me semble-t-il.

00:14:29 Va-t-il s'exprimer ? Quand le fera-t-il ?

00:14:31 L'agenda du chef de l'État est chargé. La grande question qui reste en pointillé

00:14:34 est celle de ce remaniement.

00:14:36 Thomas Bonnet fait le point et donne aussi le point de vue des Français

00:14:39 sur l'action du chef de l'État.

00:14:41 L'Élysée fait savoir qu'Emmanuel Macron va s'exprimer dans les prochains jours

00:14:46 pour faire le bilan de ses 100 jours d'apaisement,

00:14:49 tel qu'il l'avait annoncé le 17 avril dernier.

00:14:52 On sait que ce bilan est jugé plutôt sévèrement par les Français,

00:14:55 si on en croit un sondage paru dans le Figaro ce vendredi.

00:14:59 78% des personnes interrogées estiment qu'Emmanuel Macron n'a pas atteint ses objectifs.

00:15:03 Ils sont même 65% à réclamer un changement de Premier ministre.

00:15:07 Alors, est-ce qu'Emmanuel Macron va profiter de cette déclaration

00:15:10 pour annoncer un remaniement ministériel ?

00:15:12 Eh bien, on verra bien. Il pourrait être tenté de remplacer Elisabeth Borne,

00:15:16 à qui, je vous rappelle, il avait confié la mission d'élargir la majorité,

00:15:19 ce qui n'est pas réellement une réussite.

00:15:22 Mais on peut aussi s'interroger sur la pertinence d'un remaniement

00:15:25 en plein cœur de l'été, alors que la plupart des Français sont en vacances

00:15:28 et ne suivent pas avec assiduité les débats politiques.

00:15:32 La vraie question, en réalité, c'est de savoir quel cap souhaite imposer

00:15:35 Emmanuel Macron à l'aube de cette rentrée 2023.

00:15:39 Quel message voudra-t-il faire passer aux Français ?

00:15:42 On sait qu'il y a la loi immigration qui est en préparation à l'Assemblée nationale.

00:15:45 Il pourrait donc être tenté de nommer à Matignon quelqu'un

00:15:48 qui pourrait justement faire le pont avec les élus républicains

00:15:51 afin d'obtenir une majorité sur ce texte.

00:15:54 Ou il pourrait aussi, c'est une autre possibilité, procéder à un remaniement

00:15:57 plus technique avec seulement quelques noms qui seraient remplacés.

00:16:00 On pense notamment à Marlène Schiappa ou encore à Papandière.

00:16:04 C'est ce que dit exactement un sondage qui est assez intéressant,

00:16:08 un sondage paradoxal. Je vais vous montrer les ministres

00:16:11 que les Français souhaitent voir rester.

00:16:14 Dans ce tableau qui va apparaître, Bruno Le Maire est en tête.

00:16:18 37% des Français souhaitent qu'il reste.

00:16:20 Sébastien Lecornu, ministre des Armées, est derrière.

00:16:23 Ensuite, on trouve Gabriel Attal, Gérard Darmanin à 31%.

00:16:27 Éric Dupond-Moretti dans le bas du tableau, François Braune 19%.

00:16:31 Olivier Dussopt 16%. Papandière et Marlène Schiappa,

00:16:34 les Français, visiblement, n'en veulent plus.

00:16:36 Il y a des chances pour qu'ils s'en aillent, mais quand ?

00:16:38 Ça, c'est la grande hypothèse et c'est l'arlésienne.

00:16:41 Honnêtement, de toute manière, il n'y a que M. Macron

00:16:43 qui décidera de parler quand il le fera.

00:16:45 Qui décidera-t-il de garder ?

00:16:47 Mais pour moi, ça ne change pas grand-chose,

00:16:48 parce que ça sera la même vision, ça sera le même cap,

00:16:50 que Mme Borne reste ou non, ça sera le jeu des chaises musicales.

00:16:53 La question aussi, c'est de savoir si ça a un sens

00:16:55 de faire un remaniement aujourd'hui.

00:16:57 Ou mieux vaut le faire à l'entre...

00:16:59 Enfin, les Français sont en vacances, etc.

00:17:01 Sans doute que ça n'aura aucun impact.

00:17:03 Absolument. Quand on fait un remaniement, en général,

00:17:05 c'est pour donner une nouvelle orientation.

00:17:06 Ce n'est pas uniquement pour virer les mauvais.

00:17:08 Et là, faire un remaniement technique pour simplement

00:17:11 retirer les 2-3 ministres les plus détonnants,

00:17:14 ça ne se justifierait pas.

00:17:16 Je voulais qu'on parle de la canicule qui s'étend sur l'Europe.

00:17:18 La France, compris la journée d'hier, avait plusieurs records

00:17:20 de chaleur pulvérisées.

00:17:22 On va faire le point tout de suite avec Célire Judas.

00:17:25 De l'Europe à la Chine, en passant par les Etats-Unis,

00:17:29 c'est une canicule record qui perdure partout dans le monde.

00:17:32 Avec des températures qui frôlent les 40 degrés,

00:17:35 l'Italie, l'Espagne ou encore l'Allemagne

00:17:37 subissent de plein fouet la canicule.

00:17:39 Tout comme la Chine et le Japon.

00:17:41 De l'autre côté du globe, aux Etats-Unis,

00:17:44 la Californie est connue comme l'un des endroits

00:17:46 les plus chauds du monde.

00:17:48 Et pour cause, hier, les températures relevées

00:17:50 indiquaient 48 degrés et grimperont jusqu'à 54 degrés aujourd'hui.

00:17:55 Des températures excessives aux lourdes conséquences,

00:17:58 les Etats-Unis, le Canada ou encore la Jordanie

00:18:01 sont actuellement touchés par de sévères incendies.

00:18:04 En France et au niveau mondial, le mois de juin

00:18:07 a été le plus chaud jamais enregistré.

00:18:09 En Grèce, les autorités ont décidé de fermer

00:18:12 l'acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes.

00:18:14 Distribution d'eau et gestes de premiers secours.

00:18:17 Sur place, les équipes de la Croix-Rouge

00:18:19 veillent à la santé des visiteurs.

00:18:21 La canicule est un phénomène naturel dangereux.

00:18:24 L'été dernier, en Europe, les fortes températures

00:18:26 ont causé la mort de 60 000 personnes.

00:18:29 7h15 sur CNews, le rappel des titres.

00:18:31 Auguste Nadeau, adieu.

00:18:35 - Bonjour Olivier, bonjour à tous.

00:18:36 Jean-Luc Mélenchon charge la police.

00:18:38 Le leader de la NUPES dénonce sur son blog

00:18:40 un racisme dans les rangs des forces de l'ordre,

00:18:42 affirmant que la population a davantage peur

00:18:44 des violences policières qu'auparavant.

00:18:46 L'ancien candidat à la présidentielle

00:18:48 dénonce la jonction dans les faits

00:18:50 entre Emmanuel Macron et l'extrême droite.

00:18:52 Il épingle, selon ses mots, tout l'alignement

00:18:54 des partis du prétendu arc républicain.

00:18:56 Ce ramassis rance de tous les réactionnaires

00:19:00 sur les positions du RN, évoquant même

00:19:02 un festival de déclarations racistes

00:19:04 durant les émeutes.

00:19:05 Gérald Darmanin devrait présider

00:19:07 la cérémonie des obsèques de Manon,

00:19:09 cette jeune sapeur-pompier de 19 ans

00:19:11 qui est décédée en intervention.

00:19:13 La jeune femme a été victime de la chute d'un arbre

00:19:15 frappé par la foudre sur lequel elle intervenait.

00:19:17 Manon appartenait à la caserne des sapeurs-pompiers

00:19:19 du petit village de Culans, dans le Cher,

00:19:21 où les drapeaux ont été mis en mer.

00:19:23 Et cette officielle, Lionel Messi,

00:19:26 jouera jusqu'en 2025 à l'Inter Miami.

00:19:28 L'équipe floridienne, qui compte parmi ses propriétaires

00:19:31 David Beckham, présentera sa nouvelle recrue

00:19:33 dans la journée, lors d'une cérémonie.

00:19:35 Le détenteur de 7 ballons d'or

00:19:37 pourrait faire ses débuts sur le terrain

00:19:39 dès vendredi prochain.

00:19:40 L'Inter Miami est actuellement dernier

00:19:42 de la division Est de la Major League Soccer.

00:19:46 Si vous avez envie de vous rafraîchir les idées,

00:19:51 vous pouvez aller dans des endroits climatisés

00:19:53 ou au hasard un supermarché.

00:19:54 Si vous êtes déjà allé, ces temps-ci,

00:19:56 vous avez aperçu que le rayon le plus important

00:19:58 en ce moment, c'est celui des fournitures scolaires.

00:20:00 C'est pas parti en vacances qu'on anticipe déjà

00:20:02 la rentrée des classes, c'est déprimant.

00:20:03 Mais pourquoi acheter du neuf quand il existe

00:20:05 de la deuxième main, très peu ou pas du tout utilisée ?

00:20:07 Coup de projecteur ce matin sur une appli très intéressante

00:20:10 de revente de fournitures scolaires.

00:20:12 Alors que les vacances d'été viennent de débuter,

00:20:15 Fatima pense déjà à la liste de fournitures scolaires

00:20:18 de ses filles.

00:20:19 Et pour faire baisser la facture,

00:20:20 elle se dirige vers la seconde main,

00:20:22 grâce notamment à l'application Bips.

00:20:24 Pour mes achats, j'ai acheté ça.

00:20:28 C'est tout neuf, c'est une boîte de surligneurs

00:20:32 pour les enfants.

00:20:34 Et puis ce genre de couleur, elles adorent.

00:20:36 Pour ce lot de trousses et de surligneurs,

00:20:38 Fatima a déboursé 3 euros, contre une dizaine d'euros

00:20:40 dans le commerce.

00:20:41 Une application qui lui permet également

00:20:43 de mettre en vente certains produits

00:20:45 restés dans les placards.

00:20:46 Moi, je les ai mis, en tout cas, à un prix symbolique.

00:20:49 Franchement, j'ai mis le sac à 4 euros,

00:20:52 alors que je l'ai acheté à peu près 80 euros.

00:20:55 Pareil pour les trousses, j'ai fait un lot

00:20:58 pour les 4 à 1 euro.

00:21:00 Et les stylos, pareil, le tout, je l'ai mis à 1 euro aussi.

00:21:03 Donc, sachant que ne serait-ce que cette gomme-là

00:21:06 coûte 5 euros.

00:21:08 Une application de seconde main de produits pour enfants

00:21:10 qui permet de réduire considérablement

00:21:12 le budget des familles.

00:21:13 La rentrée scolaire, en moyenne, c'est plus de 250 euros

00:21:16 de budget par enfant.

00:21:17 Et donc, dans le contexte actuel, évidemment,

00:21:20 c'est une interrogation pour beaucoup de familles.

00:21:22 Et donc, on se rend compte qu'il y a de plus en plus

00:21:24 de familles qui s'ouvrent à des usages

00:21:25 qu'on n'imaginait pas forcément immédiatement.

00:21:27 Mais par exemple, acheter des fournitures scolaires

00:21:29 d'occasion.

00:21:30 Tous les ans, on constate qu'il y a de plus en plus

00:21:32 de familles qui recherchent des fournitures scolaires

00:21:34 pour leurs enfants.

00:21:35 Un marché en constante évolution.

00:21:37 L'application qui compte 1,5 million d'utilisateurs

00:21:40 en France et Belgique a vu ses ventes tripler en un an.

00:21:43 Très bonne idée.

00:21:44 Très, très bonne idée.

00:21:45 C'est une excellente initiative en cette période

00:21:47 inflationniste.

00:21:48 Évidemment.

00:21:49 Vous avez jeté un coup d'œil à ceux et celles

00:21:51 qui étaient promus pour la Légion d'honneur,

00:21:52 le 14 juillet.

00:21:53 Vous avez vu qu'on a Henri, le héros du sac à deux

00:21:55 d'Annecy, qui est devenu le pèlerin des cathédrales.

00:21:58 On va reparler de lui dans un instant.

00:22:00 Il y a aussi Patrick Poianet, ancien DG de Total.

00:22:03 Ça, ça fait beaucoup de voix contre.

00:22:08 Je ne sais pas si vous avez remarqué.

00:22:10 Il y a le préfet de Leroux qui avait dit

00:22:12 "les délinquants de claquer au lit".

00:22:13 Bonne idée, ça.

00:22:15 J'ai pas entendu Sandrine Rousseau.

00:22:17 Mais pourquoi je vous parle d'Henri ?

00:22:19 Parce que tout l'été, on va le retrouver faire le tour

00:22:21 des clochers de France.

00:22:22 Aujourd'hui, il est à Besançon.

00:22:24 Bonjour les amis, c'est Henri.

00:22:26 Et aujourd'hui, je suis à Besançon, en Franche-Comté.

00:22:29 Ce que vous voyez derrière moi, c'est le clocher

00:22:31 de la cathédrale Saint-Jean.

00:22:32 Cette cathédrale a été construite au XIIe siècle

00:22:34 et a agrandi jusqu'au XIXe.

00:22:36 Allez, je vous emmène la visiter.

00:22:37 Et vous allez voir, elle nous réserve quelques surprises.

00:22:40 Ce qui m'a marqué dans cette magnifique cathédrale

00:22:43 du XIIe siècle, qui, comme beaucoup d'autres en France,

00:22:46 a connu des améliorations et des agrandissements

00:22:48 jusqu'au XVIIIe siècle, c'est qu'on y rentre

00:22:50 par le côté.

00:22:51 Cela est dû à une drôle de spécificité.

00:22:53 Elle possède un double chœur.

00:22:55 Qu'est-ce qu'un chœur ?

00:22:56 C'est l'espace sacré où se situe l'autel,

00:22:58 sur lequel est célébrée la messe.

00:23:00 À Besançon, et c'est très rare en France,

00:23:02 on retrouve donc deux chœurs opposés,

00:23:05 de part et d'autre de la cathédrale.

00:23:07 L'un est baroque, avec de magnifiques moulures

00:23:09 et tableaux, l'autre est gothique,

00:23:11 avec de grands vitraux derrière.

00:23:13 Entre les deux se déploie la nef,

00:23:15 qui, par ailleurs, m'a beaucoup marqué,

00:23:16 puisque dans son architecture même,

00:23:18 elle raconte l'histoire de la cathédrale.

00:23:20 Roman en dessous, gothique au-dessus,

00:23:22 les architectes qui l'ont construite

00:23:23 ont fait preuve d'un certain génie

00:23:25 pour parfaitement unifier les deux styles,

00:23:27 tout en garantissant une certaine légèreté au mur.

00:23:30 Admirez enfin la richesse des chapelles latérales

00:23:32 de la cathédrale,

00:23:33 surtout celle dédiée à Notre-Dame des Jacobins.

00:23:36 Sa très riche décoration manifeste

00:23:38 l'attachement particulier des différents

00:23:40 archevêques de Besançon à la Sainte Vierge Marie.

00:23:43 Enfin, venez découvrir le trésor

00:23:45 qui se cache dans le clocher de la cathédrale

00:23:47 Saint-Jean de Besançon.

00:23:49 Il s'agit d'une horloge astronomique.

00:23:51 Ce type d'horloge, construit comme

00:23:53 un véritable ordinateur mécanique,

00:23:55 est capable de donner très précisément

00:23:57 l'heure à différents endroits du monde,

00:23:59 mais aussi indiquer les marées

00:24:01 et les différents mouvements des astres.

00:24:03 Celle de Besançon est considérée comme un chef d'œuvre.

00:24:05 Elle a été construite par Auguste-Lucien Vérité

00:24:08 au XIXe siècle.

00:24:09 Blottie au pied de la forteresse de Besançon,

00:24:12 la cathédrale Saint-Jean,

00:24:13 avec son mélange de styles,

00:24:14 son originalité et sa richesse,

00:24:17 mérite absolument votre visite.

00:24:19 En tout cas, ça donne envie,

00:24:21 je trouve que c'est très bien fait.

00:24:23 Henri, on va le retrouver tout l'été.

00:24:24 Lui, il mérite sa Légion d'honneur.

00:24:26 Largement, par rapport à d'autres.

00:24:28 C'est les copains d'abord, pardonnez-moi.

00:24:30 Vous pensez à qui ?

00:24:31 Je suis désolée, moi, M. de Villepin,

00:24:33 même si je n'ai rien à redire sur sa carrière.

00:24:36 C'était un politique, donc il était dans sa fonction.

00:24:39 Et il y en a plein d'autres.

00:24:40 Total, c'est pour moi un peu moins polémique.

00:24:43 Parce que vous n'êtes pas Sandrine Rousseau.

00:24:45 Non, déjà, je ne suis pas Sandrine Rousseau.

00:24:48 Mais les dividendes de Total ne se font pas forcément ici.

00:24:52 Donc ça se fait à l'étranger, en fait.

00:24:54 C'est là où ils gagnent le plus d'argent.

00:24:56 Mais après, tout peut être critiquable.

00:24:57 Mais c'est vrai que moi, j'ai un problème,

00:24:58 parce que je trouve que la Légion d'honneur

00:25:00 est souvent dévoyée.

00:25:01 Elle l'est, Erwann, très bien.

00:25:02 Elle l'est, oui, c'est une prérogative

00:25:04 du président de la République.

00:25:05 Il y a des gens qui ne la méritent pas, effectivement.

00:25:07 Mais Dominique de Villepin, pour le coup,

00:25:09 on se dit, pour une fois,

00:25:10 que quelqu'un la mérite, quand même.

00:25:11 On se souvient de 2003 et de son bilan

00:25:13 comme Premier ministre, qui n'était pas si mauvais.

00:25:15 Vous restez avec nous dans un instant.

00:25:16 On va revenir sur les propos qui ont été écrits

00:25:19 par Jean-Luc Mélenchon sur son blog,

00:25:21 où il attaque, évidemment, le président de la République,

00:25:25 en faisant un lien entre sa politique et le RN.

00:25:28 Vous allez comprendre, on y revient dans un instant,

00:25:30 à 7h30. À tout de suite.

00:25:31 Merci d'être avec nous.

00:25:37 La suite de votre matinal weekend,

00:25:39 ce dimanche 16 juillet, à la Une.

00:25:41 On va revenir sur les nouveaux propos polémiques

00:25:44 de Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

00:25:46 Il s'en prend, encore une fois, à la police, au racisme,

00:25:48 selon lui, dans ses rangs.

00:25:49 Mais surtout, il voit chez Emmanuel Macron

00:25:51 une connivence avec le RN,

00:25:53 une jonction dans les faits

00:25:54 entre la majorité et l'extrême droite,

00:25:56 écrit le leader des Insoumis.

00:25:58 Nous reviendrons et commenterons ses propos

00:26:00 dans un instant.

00:26:01 Toujours aucune trace du petit Émile,

00:26:04 deux ans et demi, disparu il y a maintenant

00:26:06 plus d'une semaine, dans le hameau du Haut-Vernay,

00:26:08 dans les abbes de Provence.

00:26:09 Plus de battus, plus de ratissage.

00:26:11 Le village est bouclé.

00:26:13 Hier soir, une messe a réuni parents et habitants.

00:26:15 Célia Barotte était à cette messe,

00:26:17 elle nous racontera.

00:26:19 Et puis, on a souvent parlé, ici,

00:26:21 de ces mariages qui tournent au saccage,

00:26:23 où les invités à la noce ne se maîtrisent pas,

00:26:25 ne se contrôlent pas,

00:26:26 pour lutter contre ce nouveau genre d'incivilité.

00:26:29 Les maires sont de plus en plus nombreux

00:26:30 à demander des cautions au marié.

00:26:32 Reportage à Olney-Saubois.

00:26:34 Ils nous seront en ligne avec Carl Olive,

00:26:36 tout à l'heure député Renaissance,

00:26:37 qui a mis en place un système de cautions

00:26:39 pour les mariages dans sa ville de Poissy,

00:26:41 à tout à l'heure.

00:26:42 C'est donc sur son blog personnel que,

00:26:46 cette nuit, Jean-Luc Mélenchon a mis en ligne

00:26:48 des propos qui vont faire polémique, ce dimanche.

00:26:50 Au-delà de revenir sur sa vieille idée

00:26:51 que la police est foncièrement raciste,

00:26:53 l'ancien leader de la France insoumise,

00:26:55 ou le leader, plutôt, de la France insoumise,

00:26:57 dénonce l'attitude de la mochronie,

00:26:59 dont le discours dominant, selon lui,

00:27:01 est aligné sur l'extrême droite.

00:27:03 Ses mots, ses valeurs, ses registres,

00:27:05 c'est ce qu'il écrit, Augustin Donat Dieu,

00:27:07 vous avez passé au peigne fin ses propos.

00:27:09 En tout cas, vous avez tout lu.

00:27:10 Tout à fait. Le leader des insoumis,

00:27:12 Jean-Luc Mélenchon, il dénonce, dans les faits,

00:27:14 la jonction entre le camp macroniste

00:27:16 et l'extrême droite.

00:27:17 Il fustige un ramassirance

00:27:19 de tous les réactionnaires, qui s'est,

00:27:21 selon lui, consolidés durant les émeutes.

00:27:23 On va regarder ce qu'il écrit sur son blog.

00:27:25 Une bascule est en cours dans la sphère politique.

00:27:28 L'arc républicain sur la base politique

00:27:30 de la diabolisation du mouvement insoumis

00:27:32 et de ses élus est la formule française

00:27:34 du système hongrois de Orban

00:27:36 ou de celui du pis polonais,

00:27:38 celui de la Suède ou de la Finlande,

00:27:40 celui de l'Italie, celui qui mûrit en Autriche.

00:27:43 L'ancien leader, l'ancien chef des députés insoumis,

00:27:47 qui n'a aujourd'hui plus de fonction,

00:27:49 revient sur les récentes émeutes,

00:27:50 consécutives à la mort de Nahel,

00:27:53 et sur un racisme intrasect à la police.

00:27:56 Selon lui, le racisme dans la police

00:27:58 est dorénavant une cause reconnue

00:27:59 par les gens normaux.

00:28:01 Alors, les gens normaux,

00:28:02 chacun en fera sa définition.

00:28:03 Le mot "violence policière"

00:28:05 est passé dans le vocabulaire plus courant.

00:28:07 La population ose dire de qui

00:28:09 elle a davantage peur désormais.

00:28:11 Jean-Luc Mélenchon va même jusqu'à dire

00:28:13 que le gouvernement serait sous l'emprise

00:28:15 dominée par l'institution policière.

00:28:17 La domination de la police sur le gouvernement

00:28:19 est admise par un nombre croissant

00:28:21 de commentateurs et d'analystes.

00:28:23 Notre pays aura le problème de la police

00:28:25 comme de Gaulle a eu celui d'une partie de l'armée.

00:28:28 La première question est pour Carl Olive.

00:28:30 Bonjour Carl Olive, député en essence des Hauts-de-Seine.

00:28:32 Que répondez-vous à Jean-Luc Mélenchon

00:28:34 quand il dénonce l'attitude de la Macronie

00:28:36 dont le discours dominant est aligné

00:28:38 sur l'extrême droite ?

00:28:39 Ces mots, ces valeurs, s'y registrent ?

00:28:42 Bonjour M. Benkemoun.

00:28:44 Encore une fois, M. Mélenchon a eu

00:28:46 une occasion de se taire.

00:28:48 C'est vraiment la France irresponsable

00:28:50 incarnée par M. Mélenchon et son orchestre.

00:28:54 Quand on parle que la police tue,

00:28:56 ça c'est la France insoumise.

00:28:58 Que les journalistes sont des parasites,

00:29:00 ça c'est la France insoumise.

00:29:02 Que les chefs d'entreprise sont des salopards,

00:29:05 ça c'est la France insoumise.

00:29:07 Ce n'est pas un arc républicain

00:29:08 qui tend vers l'extrême droite,

00:29:09 c'est la réalité du quotidien,

00:29:10 dans la bouche même de celles et ceux

00:29:12 qui incarnent aujourd'hui la France insoumise

00:29:14 et qui incarnaient jusqu'à encore quelques temps la nuppesse.

00:29:16 Donc voyez-vous, systématiquement,

00:29:18 quand ça va mal, ou plutôt quand ça va bien,

00:29:20 il faut toujours que ça aille mal avec M. Mélenchon.

00:29:22 Et c'est comme ça que la France tourne mal.

00:29:24 Et on le voit bien dans le ruissellement,

00:29:26 parfois, qui est gangréné par celles et ceux

00:29:28 qui ne cessent de vouloir le chaos dans notre société.

00:29:31 On vous retrouve dans un instant, Carl Oly,

00:29:33 et je me tourne vers Caroline Pilastre.

00:29:35 À ceux qui sont hors de l'arc républicain,

00:29:38 décrit par Elisabeth Borne,

00:29:39 Mélenchon répond qu'il existe un arc républicain réactionnaire.

00:29:42 Écoutez, rien de nouveau sous le soleil à l'AFIS.

00:29:45 M. Mélenchon est toujours dans les mêmes éléments de langage,

00:29:48 la même communication, c'est un genre de fonds de commerce.

00:29:51 Ça ne fait pas avancer le débat.

00:29:53 Écoutez, on a l'impression que ce sont des guerres intestines

00:29:55 entre les différents partis, très bien.

00:29:57 Il y a la majorité versus l'opposition.

00:30:00 Et après, qu'est-ce qu'on entend ?

00:30:02 Qu'est-ce qu'on apprend de plus ?

00:30:03 Rien à part la haine constante qui clive un peu plus le pays.

00:30:07 M. Mélenchon est toujours dans son couloir,

00:30:09 pour moi, anti-républicain, depuis un long moment.

00:30:12 Les sondages, dernièrement, ont prouvé qu'elle avait dévissé

00:30:16 parce qu'ils n'ont pas pu répondre correctement aux émeutes,

00:30:20 contrairement à la majorité silencieuse

00:30:22 qui a été choquée outrée de ce qui s'est produit.

00:30:24 Moi, je n'ai pas vraiment envie de commenter ça

00:30:26 parce qu'il n'y a pas grand-chose à dire,

00:30:28 à part que c'est du buzz permanent.

00:30:30 Du buzz permanent quand il parle d'une famille politique,

00:30:33 celle du chef de l'État, comme du parti, de la matraque et du LBD ?

00:30:37 Oui, il cherche à être l'opposant numéro un à Emmanuel Macron.

00:30:41 C'est une stratégie du chaos, une stratégie de la peur,

00:30:44 une stratégie de l'opposition systémique.

00:30:46 Vous l'avez dit, il n'a plus de fonction au sein de l'LFI,

00:30:49 mais par contre, il a conservé son magistère moral

00:30:51 et il est le premier intellectuel organique, si on peut dire ça, de l'LFI.

00:30:55 Il a fait un discours récent dans lequel il explique

00:30:57 que la révolte des quartiers populaires est une lutte de classe.

00:31:00 Il l'a théorisé et il a un magistère absolu

00:31:03 sur chacun des députés de la France insoumise.

00:31:05 Sa stratégie, elle est très simple, c'est opposition au système,

00:31:08 ce qu'il appelle le système.

00:31:10 Il l'avait d'ailleurs théorisé en disant qu'il s'en aille tous,

00:31:12 il faut un grand coup de balai, etc.

00:31:14 On se souvient de ses formules.

00:31:15 Il s'en prend à tous les corps constitués,

00:31:17 donc évidemment la presse, vos confrères du JDD et du Monde

00:31:20 sont ciblés dans la tribune.

00:31:22 Il s'en prend évidemment à la police

00:31:23 et surtout il dit qu'il est seul, c'est le vilain petit canard.

00:31:26 C'est celui qui est la victime.

00:31:28 Y compris de ses alliés puisqu'il fustige également Olivier Faure

00:31:32 et le Parti communiste français dans sa note de blog.

00:31:34 Vous avez vu ce qu'il met dans les dents de la police,

00:31:36 ce n'est pas elle qui va l'aider à supporter les coups.

00:31:39 C'est l'homme seul, l'homme providentiel est seul.

00:31:41 On y reviendra sans doute tout à l'heure.

00:31:43 Dans l'actualité, toujours ce fait divers tragique

00:31:47 et avec beaucoup de points d'interrogation,

00:31:49 aucune trace du petit Émile, 2 ans et demi disparu,

00:31:51 il y a maintenant plus d'une semaine dans le hameau du Haut-Vernay,

00:31:54 dans les abbeys de Haute-Provence, plus de battue, plus de ratissage,

00:31:57 village est bouclé et je le disais, hier soir, c'est les abarrotes,

00:32:02 il y a eu une messe qui a réuni les habitants du village et la famille.

00:32:06 Alors Olivier, il s'agissait d'une messe en l'église du Vernay,

00:32:13 le village qui se trouve en dessous du hameau du Haut-Vernay.

00:32:17 Une messe qui a commencé par une intention de prière pour Émile et sa famille.

00:32:24 Mais tous les jours, dans la chapelle du hameau du Haut-Vernay,

00:32:27 il y a une messe qui est organisée pour la famille d'Émile

00:32:30 qui est retranchée dans ce hameau,

00:32:33 puisque le secteur est bouclé par un arrêté municipal

00:32:36 qui est effectif jusque demain.

00:32:39 Pour l'instant, la famille d'Émile est restée sur les lieux

00:32:43 où a été aperçu pour la dernière fois le petit garçon.

00:32:47 Selon les dernières informations que nous avons pu recueillir sur le terrain,

00:32:51 des amis sont venus rejoindre la famille,

00:32:54 cette grande famille d'une vingtaine de personnes.

00:32:57 Alors les prêtres se relaient pour accompagner cette famille dans la douleur,

00:33:01 dans cette épreuve.

00:33:03 Apparemment, il y a beaucoup d'incompréhension,

00:33:06 ce qui est normal concernant cette disparition très inquiétante.

00:33:11 La famille essaie de se plonger dans la foi pour garder l'espoir,

00:33:16 pour continuer à espérer un retour du petit garçon,

00:33:20 même si les recherches, vous l'avez dit, sont arrêtées sur le terrain.

00:33:24 L'enquête se poursuit, les enquêteurs analysent désormais

00:33:28 tous les indices, tous les éléments qui ont pu être recueillis

00:33:32 et récoltés lors des dernières fouilles, lors des derniers ratissages.

00:33:36 Pour l'instant, aucune piste n'a été dévoilée,

00:33:39 mais aucune hypothèse n'est privilégiée ou encore écartée.

00:33:42 Juste une dernière petite chose très rapide, Célia,

00:33:45 parce que ça fait quelques jours que vous êtes dans ce village,

00:33:47 le village est bouclé, la messe, vous avez pu y assister,

00:33:51 mais on n'a pas d'image, on ne peut pas filmer,

00:33:53 les gens ne vous parlent pas.

00:33:55 On a l'impression que toute la communication, en réalité, est tenue et bouclée.

00:34:00 Oui, c'est à la volonté du maire, mais aussi des habitants,

00:34:06 de retrouver une certaine tranquillité dans ce hameau,

00:34:09 dans ce village perdu dans les montagnes.

00:34:12 Pour l'instant, personne ne souhaite s'exprimer,

00:34:15 tout le monde respecte l'intimité de la famille,

00:34:18 tout le monde attend aussi de nouvelles déclarations

00:34:21 du procureur de la République de Digne-les-Bains.

00:34:23 On attend de bonnes nouvelles, des nouvelles positives

00:34:26 concernant l'enquête, mais pour l'instant,

00:34:28 c'est d'abord le temps de la justice qui est en cours.

00:34:31 Si, Célia, Caroline et Erwann, question également pour vous.

00:34:35 Ça ne vous étonne pas que personne ne parle, en réalité,

00:34:38 et qu'on contrôle à ce point la communication ?

00:34:41 Oui et non. Dans le sens où la famille, évidemment, est traumatisée,

00:34:45 en plus avec la malveillance liée à certains

00:34:48 qui ont mis des cagnottes en ligne pour la Pâte du Gain,

00:34:51 je me dis qu'ils ont envie d'être en autarcie,

00:34:54 vraiment de s'orienter sur leur douleur

00:34:57 et ne pas parler à la presse ou au Bado,

00:34:59 qui potentiellement pourraient venir dans leur village.

00:35:01 Donc je ne suis pas surprise psychologiquement, humainement parlant.

00:35:05 Non, mais je veux dire, ça ne se passe pas souvent comme ça, Erwann.

00:35:08 Oui, c'est vrai.

00:35:09 On boucle totalement les accès.

00:35:11 C'est vrai. Pour les cas similaires, en général,

00:35:13 on arrive à avoir des interviews des voisins,

00:35:16 de la famille plus ou moins proche.

00:35:17 Là, on a eu effectivement le maire.

00:35:19 Et c'est vrai qu'il y a une chape de plomb

00:35:21 qui est tombée sur cette affaire et beaucoup de questions.

00:35:24 Qu'est-il arrivé à l'enfant ?

00:35:25 S'est-il perdu ? A-t-il été enlevé ?

00:35:27 Les Français sont tous inquiets, je pense, de cette histoire.

00:35:31 L'enquête, pour le moment, ne donne pas grand-chose.

00:35:34 Mais les enquêteurs ont récolté énormément de témoignages, de récits.

00:35:37 Ils traquent aujourd'hui les détails et cherchent aussi les incohérences

00:35:40 qui pourraient les mettre sur une piste.

00:35:42 Et pour cela, ils ont l'idée d'un programme informatique baptisé Anacrim.

00:35:45 Explication de Maxime Lavandier.

00:35:47 C'est un logiciel régulièrement utilisé dans les enquêtes criminelles.

00:35:51 De son nom, Anacrim, il permet dans un premier temps

00:35:54 de regrouper l'ensemble des éléments récoltés.

00:35:57 Quand on a une affaire très longue, on a des enquêteurs au bout de 10-15 ans

00:36:00 qui ne sont pas les mêmes que ceux du début.

00:36:02 Ils ont besoin de trouver dans la machine,

00:36:05 plutôt que de retourner des tonnes de papier,

00:36:07 les éléments qui ont pu être intéressants.

00:36:09 La couleur d'une voiture, l'heure d'arrivée d'un témoin.

00:36:12 Disposant d'une intelligence augmentée, Anacrim peut ensuite analyser ces données

00:36:16 et relever les incohérences de certaines versions ou des éléments rapportés.

00:36:20 C'est un logiciel qui va permettre également de faire des frises chronologiques,

00:36:24 c'est-à-dire un déroulé du temps.

00:36:26 Dans l'affaire de l'enlèvement, par exemple,

00:36:28 les grands-parents disent que le petit a disparu à 17h30.

00:36:31 Imaginons qu'un témoin l'ait vu à 17h15, on va se rendre compte qu'il y a eu une erreur.

00:36:36 Cependant, pour tirer le maximum du logiciel, il faut bien l'alimenter.

00:36:40 Il faut lui donner à manger un maximum de données.

00:36:43 Les analystes sont parfaitement formés à ça.

00:36:46 Tout ce qui peut avoir un intérêt matériel,

00:36:49 tout ce qui peut faire l'objet d'un recoupement, d'une comparaison,

00:36:53 doit être rentré dans la mâchette.

00:36:55 Le logiciel Anacrim a déjà fait ses preuves,

00:36:57 notamment pour l'affaire du petit Grégory

00:36:59 ou encore de celle de Nordal-Lelandais pour le meurtre d'Arthur Noyer.

00:37:03 Comment mettre fin au débordement qui entoure parfois certains mariages ?

00:37:07 Il y a des mères qui prennent des décisions radicales.

00:37:09 Ils ont sans doute raison.

00:37:10 L'annulation, ça arrive, mais quand on annule, c'est que c'est déjà trop tard.

00:37:14 L'anticipation, c'est plus intéressant.

00:37:16 Pour ça, l'idée est d'obliger les futurs mariés à déposer une caution.

00:37:19 Une caution qu'on pourrait appeler anti-débordement.

00:37:22 Ça concerne les débordements à l'intérieur de la mairie comme à l'extérieur.

00:37:25 Exemple à Olnay-sous-Bois.

00:37:27 On a fait un petit tournage hier, Charles Bagé et Mathilde Libanès.

00:37:31 Ensuite, on en parlera avec Karl Oliv qui a déjà mis ça en place pour sa ville de Poissy.

00:37:36 Ils vont se dire oui pour la vie et c'est en musique qu'ils arrivent à la mairie.

00:37:44 Comme de nombreux autres mariés, leur journée va être festive et romantique.

00:37:48 Pourtant, sur les 350 mariages célébrés à la mairie d'Olnay-sous-Bois chaque année,

00:37:53 environ 5% se terminent en débordement avec de nombreuses dégradations.

00:37:57 À un moment du déchaînement, on ne respecte ni le code de la route, ni le code pénal.

00:38:02 Ça veut dire qu'on peut casser des chaises, saccager des rideaux, insulter les élus.

00:38:06 Lors d'un récent mariage, des tirs de mortier ont été tirés sur la mairie.

00:38:10 Le maire a donc décidé de sévir.

00:38:13 On s'aura demandé une caution de 1000 euros afin que si jamais il y a débordement,

00:38:19 si jamais il y a casse, on garde la caution.

00:38:22 Ça n'est pas pour punir les 350 mariages qui se passent bien.

00:38:26 C'est pour cette petite minorité qui confond festivité et saccage.

00:38:32 Pour ces jeunes mariés, ils ont préféré directement prévenir leurs invités.

00:38:36 Nous on a mis les choses au clair.

00:38:38 La famille est très calme, les amis sont calmes, on se connaît,

00:38:40 mais il y a d'autres familles où c'est un peu compliqué.

00:38:42 Une caution et surtout un montant qui divise les convives.

00:38:45 Dommage aussi de mettre cette responsabilité aux mariés,

00:38:48 sachant qu'on n'est pas responsable de ce que nos invités peuvent faire.

00:38:51 Si effectivement ça casse et qu'il faut dissuader les gens,

00:38:54 moi je suis favorable, je suis complètement d'accord avec le maire.

00:38:58 D'autres villes comme Pontoise, Poissy et Evreux l'ont déjà mise en place.

00:39:02 A Aulnay-sous-Bois, cette mesure entrera en vigueur à l'automne prochain.

00:39:08 - Karl Lely est avec nous, je le disais, député de la Rédescence des Hauts-de-Seine et ancien maire de Poissy.

00:39:13 Vous avez mis en place ce genre de caution.

00:39:18 C'est aussi 1 000 euros à Poissy ?

00:39:20 - Il ne faut pas que le jour de fête devienne un jour de défaite,

00:39:24 ce jour de fête pour les mariés, mais ce jour de fête aussi pour les administrés d'une collectivité

00:39:29 qui sont heureux de voir des mariages dans leur ville.

00:39:32 Alors on a effectivement décidé de mettre cette caution de 1 000 euros.

00:39:35 Fred Beckenmoon, c'est exactement de la même manière que quand vous étiez par exemple DJ,

00:39:39 que vous louiez des salles, il y a toujours une caution quand on réserve une salle.

00:39:43 C'est un petit peu la même chose.

00:39:45 Moi je ne souhaitais pas que les incivilités à l'extérieur de l'hôtel de ville,

00:39:49 avec des voitures qui arrivaient pétaradantes, avec des rodéos,

00:39:52 avec des gens qui étaient sur les capots, qui bloquaient les ronds-points,

00:39:55 s'invitent également à l'intérieur de l'hôtel de ville,

00:39:57 avec des gens qui étaient debout sur les sièges,

00:40:00 et qui disaient tout le temps, comme l'a dit le collègue d'Aulnay-sous-Bois,

00:40:03 les officiers d'état civil, que tout ça se transforme finalement en cauchemar,

00:40:07 avec des officiers d'état civil qui arrivaient la boule au ventre.

00:40:10 On a mis une caution de 1 000 euros après avoir signé une charte du mariage,

00:40:15 parce que c'est important qu'on soit, je dirais, dans une main ferme, dans un gant de velours.

00:40:20 Il faut que ça reste une fête.

00:40:22 Alors on a mis une caution pour les gens qui arrivaient en retard, c'est arrivé.

00:40:26 Parfois c'est une demi-heure, parfois c'était une heure,

00:40:28 parfois il y avait même des annulations.

00:40:30 On a mis une caution aussi de nettoyage, le cas échéant,

00:40:33 et puis de réparation effectivement de la casse.

00:40:35 Et bien ça s'est très bien passé.

00:40:36 Comme à l'habitude, lorsque vous brandissez la menace du portefeuille, du jour au lendemain,

00:40:40 on a eu en un an et demi, un seul problème,

00:40:44 c'était un retard de 45 minutes d'un ancien professionnel d'un grand club de football,

00:40:50 j'en dirais pas plus, ça leur a coûté 400 euros.

00:40:52 Peut-être que l'argent n'avait pas la même valeur,

00:40:55 parce que 1000 euros au fond, c'est pas grand chose, c'est ce que je voulais souligner.

00:40:59 C'est symbolique, mais 1000 euros quand vous avez des mariages qui coûtent

00:41:02 20 000, 30 000, 40 000, 50 000 euros, c'est rien 1000 euros.

00:41:06 Mais si ça marche, c'est bien, c'est le prix du respect.

00:41:09 Je fais un petit tour de table. Caroline Pilastre.

00:41:11 On peut faire exposer sa joie, exposer son bonheur,

00:41:13 sans faire preuve d'incivilité et d'un manque de savoir-vivre.

00:41:17 Donc malheureusement, on en est là.

00:41:18 Je trouve que c'est une bonne mesure, si ça peut dissuader certains,

00:41:21 de s'accrocher, comme il y a eu un invité, au rideau de la mairie.

00:41:24 Pour se prendre pour Tarzan.

00:41:25 Mais qu'est-ce qui se passe dans la tête de gens,

00:41:27 pour crier sur les capots des voitures ?

00:41:29 C'est quoi ce truc cathartique qui se passe pendant les mariages ?

00:41:32 C'est pas vous qui vous mariez ?

00:41:34 Tous les pans de la société, vraiment tous, sont susceptibles d'être aujourd'hui

00:41:37 traversés par des violences.

00:41:39 La rue, les manifestations et même les mariages.

00:41:41 Effectivement, je suis d'accord avec Caroline, c'est triste qu'on en soit arrivé là.

00:41:44 Et c'est triste qu'il y ait cette forme, malgré tout, de punition collective

00:41:47 pour quelques cas de débordement, pour que quelques casseurs,

00:41:52 les maires en viennent à casser eux l'ambiance.

00:41:54 C'était ça ?

00:41:55 Alors à Holder, Karl Olive, il disait que c'était 5% des mariages.

00:41:58 À Poissy, je ne sais pas si vous avez fait le calcul,

00:42:00 mais on est descendu à rien, finalement, c'est très efficace.

00:42:03 Aujourd'hui, on est à 1%, mais on n'est pas dans l'équation mathématique.

00:42:09 Ce que je veux dire par là, c'est que c'est un vrai message

00:42:11 qui est envoyé pour celles et ceux qui oscillaient entre l'impunité et le laxisme.

00:42:15 Et moi, je vais vous dire, on est dans un contrat gagnant-gagnant.

00:42:18 Je pourrais vous prendre la même décision que nous avions prise

00:42:20 sur la suppression ou la suspension des aides non obligatoires pour la ville de Poissy.

00:42:25 Aujourd'hui, la société est ainsi.

00:42:27 On doit avoir une réciprocité entre les droits et les devoirs.

00:42:30 Et quand on est dans un contrat gagnant-gagnant, vous savez, c'est comme dans le sport.

00:42:32 Vous êtes dans le jeu ou vous êtes en dehors du jeu.

00:42:34 Mais ça veut dire que ça pourrait marcher aussi pour des adéquations,

00:42:37 pour d'autres cas, etc. ?

00:42:38 On avait des émeutes, il y a eu des incendies.

00:42:40 Pourquoi ne pas appliquer ce même genre de choses ?

00:42:43 C'est-à-dire que, comme vous le disiez tout à l'heure, M. Benkemmo,

00:42:47 l'important, c'est d'anticiper cette décision de suspendre ou d'annuler les aides,

00:42:52 je dis bien non obligatoires, pour celles et ceux qui enfreignent finalement d'être de bons citoyens.

00:42:57 On l'a mis en place il y a trois ans et on a peu de difficultés.

00:43:00 On a baissé la délinquance mineure de près de 30 % et on fait 75 % aux élections,

00:43:04 aux dernières élections municipales.

00:43:06 Ce n'est pas du tout une question d'extrême, comme dirait le chanteur Mélenchon.

00:43:12 C'est simplement une question de logique et de normalité dans une société qui ne veut plus que ça.

00:43:16 Évidemment, il faut s'en inspirer. Sinon, le remaniement des infos ?

00:43:20 Vous allez peut-être m'en donner, M. Benkemmo.

00:43:23 Moi, je n'en ai pas. Je comptais plutôt sur vous là, ce matin, pour m'en donner.

00:43:26 Ce que disait Coluche, c'est que quand on ne sait pas, on ferme sa gueule.

00:43:30 Je vous dis au revoir alors, M. Karl-Oliv.

00:43:33 Bonne journée.

00:43:34 Merci beaucoup, salut.

00:43:35 7h47, on est un peu en retard sur ces news.

00:43:37 Le rappel des titres, Augustin Donnedieu. Je ne sais pas si pour qui c'était.

00:43:40 Aucune idée.

00:43:44 L'homme suspecté d'avoir tué une femme en la poussant sur les rails du RER B vendredi

00:43:49 avait déjà été mis en cause pour des faits similaires en 2011.

00:43:52 Il avait été déclaré pénalement irresponsable.

00:43:54 Un non-lieu avait été prononcé.

00:43:56 De nationalité algérienne, l'homme n'aurait pas de lien avec sa victime de 52 ans,

00:44:01 selon les premiers éléments de l'enquête ouverte pour assassinat.

00:44:04 La canicule dans le monde persiste.

00:44:07 Des records de chaleur sont enregistrés dans plusieurs régions, y compris au nord.

00:44:10 L'Italie attend dans les prochains jours des températures jamais atteintes.

00:44:13 16 villes du pays sont en alerte rouge.

00:44:16 En Allemagne, il a fait déjà jusqu'à 38 degrés.

00:44:19 48,8 degrés à Syracuse, en Italie.

00:44:22 Et 49 degrés à Gendouba, en Tunisie.

00:44:26 Et en tennis, Marketa Vondrousova a remporté le tournoi de Wimbledon.

00:44:31 Hier, son premier tournoi du Grand Chelem.

00:44:34 Elle a battu la Tunisienne Hans Jaber, qui a encore échoué aux portes de la victoire.

00:44:38 Montée à la 14e place mondiale en 2019, sa victoire était inespérée.

00:44:42 Car l'année dernière, elle était sur le banc à cause d'un poignet cassé

00:44:45 qui a nécessité deux interventions chirurgicales.

00:44:49 La 14e étape du Tour de France journée marquée par un record d'abandon.

00:44:53 Vous allez le voir dans le sujet qui suit.

00:44:56 La 14e étape du Tour signait l'arrivée du peloton dans les Alpes.

00:45:07 Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ont déjà fait beaucoup de dégâts.

00:45:10 La première des cinq difficultés du jour n'est pas encore passée.

00:45:13 Énorme chute dans le peloton, la course est arrêtée.

00:45:16 Une quinzaine de coureurs est à terre.

00:45:18 Mentes, Pedrero, Chavez et Sinckelmann seront contraints d'abandonner.

00:45:22 30 minutes plus tard, la course reprend.

00:45:24 Et dans la descente du col de Saxe, James Shaw et Romain Bardet chutent à leur tour.

00:45:28 Les deux hommes abandonnent. Nouveau coup dur sur le tour pour le Français, 12e du général.

00:45:32 A 4 kilomètres du sommet, c'est un face-à-face.

00:45:34 Vingor Pogacar, 9 secondes, sépare les deux hommes au classement général.

00:45:38 Aider la première attaque, le Slovène dépose le Danois.

00:45:41 Mais Vingor revient à la pédale, puis temporise.

00:45:43 En haut, un sprint pour trois secondes de bonification.

00:45:46 Pogacar tente le coup, mais une moto lui barre la route.

00:45:49 Vingor surprend le Slovène quelques mètres plus tard, avant une descente où les deux hommes s'observent.

00:45:54 Carlos Rodriguez en profite pour revenir, puis filer seul vers la victoire et grimper à la troisième place du général.

00:46:00 A l'arrivée, Pogacar termine deuxième et ne perd qu'une seconde au général sur Jonas Vingor,

00:46:04 qui aura résisté à cette première journée infernale dans les Alpes.

00:46:08 - Voilà, il a fait chaud quand même.

00:46:19 Ça va continuer aujourd'hui, 15e étape, léger, jusqu'à Saint-Gervais au Mont-Blanc.

00:46:26 Vous suivez un peu le Tour de France, les uns les autres, ça vous intéresse ?

00:46:29 - Pas du tout.

00:46:30 - Bon, et bien, sachez que l'équipe a sorti quelque chose de très intéressant.

00:46:33 Ils ont fait un petit graphique sur la surchauffe, parce qu'il fait très chaud.

00:46:36 Évolution de la température depuis 1999 au sol jusqu'à aujourd'hui.

00:46:40 En 1999, 31 degrés étaient relevés au sol, aujourd'hui 44 degrés.

00:46:45 Donc c'est quand même des...

00:46:47 Ce sont des garçons qui courent, ce sont des machines de guerre.

00:46:49 Vous devriez faire un peu plus attention à ces garçons qui montent.

00:46:54 Je vous libère, Caroline Pilastre.

00:46:56 - Merci, Olivier.

00:46:57 - Merci beaucoup, Erwan Barriot.

00:46:58 Merci infiniment.

00:46:59 On se retrouve dans un instant.

00:47:00 Nouveau journal, nouvelle édition dès 8h.

00:47:04 Ça sera la suite de votre matinal dimanche.

00:47:06 À tout de suite.

00:47:07 C'est la suite de votre matinal week-end.

00:47:14 Ce dimanche, on est heureux d'être rejoint par Marc Varneau, ce matin.

00:47:18 Chef d'entreprise, Mathieu, secrétaire général adjoint.

00:47:21 - Bonjour.

00:47:22 - Le millénaire.

00:47:23 Et puis Tanguy Hamon est avec nous, journaliste, police, justice.

00:47:25 C News, évidemment, pour votre météo de ce dimanche 16 juillet.

00:47:29 Carole Zannine.

00:47:30 - Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.

00:47:34 Légère, résistante, durable.

00:47:36 Une nouvelle génération de bagages.

00:47:39 - Très heureuse de vous retrouver sur C News.

00:47:41 Pour vos prévisions, météo, c'est une après-midi calme ce dimanche

00:47:45 avec encore quelques précipitations, c'est vrai, de la Bretagne

00:47:49 jusqu'au Nord-Pas-de-Calais, des rafales de vent de 50 à 60 km/h

00:47:53 partout ailleurs, du beau soleil.

00:47:56 Ce sera pareil sur l'île de beauté.

00:47:59 Demain, nous commencerons la semaine avec de belles et larges éclaircies.

00:48:04 Mais avant cela, on va regarder les températures de cet après-midi

00:48:07 avec une amplitude thermique encore assez marquée.

00:48:09 19 pour Brest, 25 degrés dans les rues parisiennes.

00:48:12 Nous aurons 33 pour Perpignan ou encore 32 ici du côté du Sud-Est.

00:48:18 On poursuit avec cette journée de lundi.

00:48:21 Tout le monde sera au sec à l'exception ici de quelques passages nuageux

00:48:27 mais ils resteront inoffensifs et décoratifs.

00:48:29 Quelques rafales de vent ici du côté des Pyrénées ou encore près de l'île.

00:48:34 Les températures resteront entre 26 et 31 degrés.

00:48:38 Belle suite de programme avec nous sur C News.

00:48:40 Je vous retrouve bientôt.

00:48:41 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.

00:48:45 Légère, résistante, durable.

00:48:47 Une nouvelle génération de bagages.

00:48:50 À la une ce matin, nous vous révèlerons les dernières informations sur le pousseur du RER à Paris.

00:48:56 Sa victime, une femme de 52 ans, est morte.

00:48:58 Selon nos infos, l'homme est un récidiviste qui avait déjà poussé violemment un homme sur les rails en 2011.

00:49:06 Des explications dans un instant de Tanguy Hame.

00:49:08 L'Europe suffoque avec des températures qui se sont rapprochées hier des 40 degrés.

00:49:13 Canicule également aux Etats-Unis ou en Asie.

00:49:15 Un phénomène qui risque de durer, disent les scientifiques.

00:49:19 Et puis dans ce journal, nous vous ferons découvrir un bon plan pour la rentrée.

00:49:22 Une application qui permet de payer nettement moins cher ces fournitures scolaires.

00:49:26 Mais pour démarrer, on va revenir sur ces dernières infos de la rédaction de C News.

00:49:32 Sur l'homme qui a poussé mortellement une femme d'une cinquantaine d'années sur les rails du RER à Paris.

00:49:37 C'était vendredi.

00:49:38 La victime avait été choisie au hasard, semble-t-il.

00:49:41 L'auteur, et on va voir son profil avec vous, autant Guillaumont, était un récidiviste.

00:49:47 Oui, cela nous a été confirmé de source judiciaire.

00:49:49 Le suspect avait déjà fait la même chose il y a 12 ans.

00:49:52 C'était en 2011 à Paris déjà.

00:49:54 Un arrêt de métro, il avait poussé un homme sur les rails.

00:49:57 Heureusement, celui-ci avait pu s'en sortir puisque le conducteur du métro avait pu freiner à temps.

00:50:02 À l'époque, le suspect avait été poursuivi pour tentative d'homicide volontaire.

00:50:07 Mais la procédure s'était terminée sur un non-lieu pour irresponsabilité pénale.

00:50:11 Alors dans la nouvelle affaire, celle de vendredi,

00:50:14 le suspect, qui on le rappelle est âgé de 42 ans et né en Guinée,

00:50:17 avait été placé en garde à vue, mais il a finalement été transféré en infirmerie psychiatrique.

00:50:23 C'est terrible cette affaire.

00:50:25 D'abord, tous ceux qui prennent le métro, on les entendra dans un instant,

00:50:29 on peut, on la trouille, on regarde, toujours à droite, à gauche,

00:50:32 et en particulier quand il y a du monde.

00:50:34 Mais par ailleurs, là, on se dit, ça aurait pu être prévisible.

00:50:37 Ça aurait pu être prévisible, puisqu'il a déjà été observé, il a déjà poussé en fait.

00:50:43 Complètement. La société est de plus en plus violente et ça, c'est un fait.

00:50:47 Et de fait, les pouvoirs publics devront s'adapter à cette situation.

00:50:50 Moi, je vois deux éléments dans le profil qu'a indiqué votre rédaction.

00:50:54 C'est d'une part son état psychologique,

00:50:56 et ce qui me permet de dire un mot sur l'état de la psychologie en France,

00:51:00 qui est le parent pauvre du médical.

00:51:02 Moi, j'ai appris hier soir qu'il y avait 120 000 lits en psychiatrie,

00:51:06 et en 1970, alors qu'il n'y en a plus que 50 000 aujourd'hui.

00:51:10 C'est le premier élément.

00:51:12 Pourquoi cette personne-là, alors qu'il y a de plus en plus de tarés dans notre pays,

00:51:15 n'est pas enfermée ?

00:51:16 Et puis, le deuxième point que je vois aussi, c'est la question de "il était étranger".

00:51:21 Et donc, ça pose la question que vous avez soulevée,

00:51:24 sur les insécurités dans les transports en commun,

00:51:26 qui sont le fait pour beaucoup d'étrangers.

00:51:29 Je n'ai pas fait le lien entre les deux, mais la psychiatrie, c'est intéressant.

00:51:33 Le nombre de lits, c'est intéressant.

00:51:34 On peut se dire qu'il y a moins de lits, parce qu'il y a plus de suivis,

00:51:36 et donc, la façon de regarder les problèmes psychologiques des uns et des autres

00:51:41 a changé, évolué.

00:51:43 Mais là, en fait, on a affaire à un récidiviste. Il a poussé.

00:51:45 - Oui. On a affaire à un récidiviste qui a poussé,

00:51:48 et il y a deux catégories quand même de délinquants criminels,

00:51:51 appelons-les comme on le souhaite,

00:51:52 où la récidive est malheureusement quasiment systématique,

00:51:55 et pour les gens qui sont effectivement dérangés,

00:51:57 pour les gens qui ont des problèmes psychologiques, psychiatriques,

00:52:00 eh bien, la récidive est quasiment systématique.

00:52:02 Moi, je pense que ça ouvre une autre question,

00:52:04 et je veux avoir le courage de se poser.

00:52:06 Ces fameux collèges d'experts, alors en triple guillemets,

00:52:09 qui ont libéré en 2016 la personne dont on parle, ce Guinéen,

00:52:13 qui a été libéré grâce à un avis favorable d'un collège d'experts.

00:52:17 Alors moi, ça me rappelle aussi l'affaire Sarah Halimi,

00:52:19 c'est-à-dire qu'arrivé à un moment, je sais bien qu'on n'a pas le droit

00:52:22 de douter de l'avis des collèges d'experts et des psychiatres en France,

00:52:25 parce que sinon, on en est qualifié de tous les noms,

00:52:27 mais enfin, permettez-moi d'en douter.

00:52:28 Je crois que lorsque l'on a des profils de criminels ultra-récidivistes,

00:52:32 que les collèges d'experts sont totalement insuffisants,

00:52:34 ces gens-là devraient être, pardonnez-moi, enfermés à vie.

00:52:37 De toute façon, le taux de récidivisme est tellement élevé

00:52:39 qu'on fait courir un grand risque à la société en les libérant.

00:52:41 - Évidemment, vous le dites au deuxième ou troisième degré, enfermés à vie.

00:52:44 Mais en revanche, ils ont une responsabilité aujourd'hui.

00:52:47 Ils ont une responsabilité et eux n'auront pas à répondre

00:52:49 de cette responsabilité.

00:52:50 - Inadmissible.

00:52:51 - Voilà, ça c'est autre chose.

00:52:52 Mais on voulait vous faire écouter votre avis dans cette matinale.

00:52:56 Est-ce que se faire pousser dans le métro, est-ce que c'est une préoccupation ?

00:53:00 Est-ce que c'est une peur absolue ? Est-ce que vous y faites attention ?

00:53:03 Regardez.

00:53:04 - C'est vrai que je fais toujours attention à ne pas être au bord du quai.

00:53:08 Et je regarde aussi autour de moi.

00:53:11 Si je me rends compte qu'il y a quelqu'un qui est un peu, on va dire,

00:53:15 qui me semble un peu dangereux, je fais attention, je m'écarte.

00:53:19 - Moi, j'ai toujours fait attention, surtout au cercle des quais.

00:53:23 Je fais attention à gauche, à droite, parce qu'ici en France,

00:53:26 on se connaît qu'il y a beaucoup de fous.

00:53:28 - Je trouve qu'entre l'accès du quai et le train, quand il arrive,

00:53:33 il y a un écart très important qu'il faudrait trouver une solution.

00:53:38 - On va revenir maintenant sur ce qu'a vécu un agriculteur du Tarn.

00:53:42 Son verger a été saccagé.

00:53:44 Ça s'est passé dans la nuit de jeudi à vendredi.

00:53:46 Saccage sur 3 hectares.

00:53:47 Les auteurs qui n'ont pas été identifiés pour le moment

00:53:49 seraient des militants écologistes radicaux.

00:53:53 Nous avons le témoignage de Bernard Carayon, c'est le maire de ce village.

00:53:58 Il est avec nous tout à l'heure.

00:54:00 Et vous allez l'entendre, il parle d'éco-terroristes,

00:54:03 pour ceux qui ont fait ça.

00:54:05 - En réalité, c'est une opération commando qui a été montée il y a deux nuits.

00:54:12 Ça ne peut pas s'expliquer autrement.

00:54:15 Il a dû y avoir une dizaine ou une vingtaine de militants écologistes radicaux

00:54:20 qui ont opéré en étant guidés probablement par des gens du coin

00:54:26 parce que la parcelle qui a été saccagée avec 7500 ou 8000 plants de pommiers

00:54:34 était plutôt enclavée.

00:54:37 - Et l'affaire a pris vraiment une tournure politique.

00:54:40 Une réaction du ministre de l'Agriculture.

00:54:42 Puis une autre d'Eric Ciotti qui a dénoncé, et vous allez le voir apparaître,

00:54:47 7500 pommiers attaqués dans la nuit de jeudi à vendredi par des terroristes verts.

00:54:51 Il parle de terroristes verts.

00:54:53 Trois mois de travail réduit à néant pour les agriculteurs, ça suffit.

00:54:55 Appliquons la tolérance, c'est zéro face à des groupuscules violents et dangereux.

00:55:00 C'est vrai que si vous ne pouvez plus produire de la pomme sans être attaqué,

00:55:05 parce que vous faites un peu moins de bio, parce que vous ne faites pas comme ceci ou cela,

00:55:09 c'est insupportable.

00:55:10 - Bien sûr que c'est insupportable.

00:55:11 Mais je crois que ce qui est encore plus insupportable,

00:55:13 c'est l'impunité dont bénéficient ces gens-là.

00:55:15 Je crois que maintenant ça fait des années qu'on dit que ça suffit.

00:55:19 Sous couvert d'écologie, en réalité, cette espèce de pratique d'extrême gauche

00:55:23 qui en réalité c'est du saccage.

00:55:25 Du saccage.

00:55:26 - Ce que dit le maire.

00:55:27 - Alors il se donne bonne conscience en disant que c'est pour protéger la terre

00:55:31 qu'ils vont détruire les arbres de cet arbre réculteur.

00:55:33 Pardonnez-moi, mais c'est la justice.

00:55:36 - Il faisait du bio, il en a fait moins sur sa part.

00:55:39 - Tous les pratiques sont bons, que ce soit à Sainte-Savine,

00:55:42 la extinction, l'évolution, qui bloquent les routes,

00:55:44 eux qui coupent les arbres.

00:55:45 Je veux dire, arrivé un moment, il faut quand même appliquer la loi.

00:55:47 Si vous, vous décidez de couper des arbres, vous êtes arrêté par les gendarmes,

00:55:50 vous serez poursuivi.

00:55:51 Pourquoi eux ont le droit systématiquement de saccager sans poursuite ?

00:55:54 - Alors le problème de eux, c'est qu'on le sait pas, la justice n'a pas trouvé qui ils étaient.

00:55:58 Il y a des suspicions. Mathieu ?

00:56:00 - En tout cas, moi je rejoins le point d'Eric Ciotti.

00:56:01 Je pense que ce sont des terroristes verts,

00:56:03 ce sont des milices vertes qui, après avoir saccagé nos capacités industrielles

00:56:07 et énergétiques, saccagent le monde agricole.

00:56:09 Et moi, je voulais revenir peut-être sur deux éléments que je vais illustrer,

00:56:13 par rapport aux agriculteurs.

00:56:15 C'est que les agriculteurs font face aujourd'hui à un double défi.

00:56:17 Un défi lié à la production. Il y a une crise de la production.

00:56:20 On produit moins qu'avant, on arrive moins à exporter,

00:56:22 surtout dans la filière des fruits,

00:56:25 où 30% de nos fruits étaient importés en l'an 2000.

00:56:30 Aujourd'hui, il y en a 50% qui sont importés.

00:56:33 Donc on a un vrai...

00:56:34 Et donc, en saccageant la production, trois mois de travail des agriculteurs,

00:56:38 on ne leur permet pas de répondre au défi de la crise de production.

00:56:41 Et la deuxième crise, c'est la crise des vocations.

00:56:43 Et en l'occurrence, qui a envie d'être agriculteur aujourd'hui,

00:56:45 lorsque vous êtes pris à partie par des militants extrémistes verts ?

00:56:50 On va changer de sujet.

00:56:51 Vous n'avez plus l'âge d'aller dans les colonies de vacances.

00:56:53 Malheureusement, peut-être.

00:56:55 On va vous parler d'une colo un peu particulière ce matin,

00:56:58 et ça va vous faire réagir.

00:56:59 Le capitaine Nouroudine Aboulhoussen est édicateur,

00:57:03 il est avec nous en direct.

00:57:05 Et alors, la colo que vous proposez, elle est très particulière.

00:57:08 Elle tient davantage, paraît-il, du camp militaire que des vacances.

00:57:13 Allez nous raconter.

00:57:14 Et c'est pour des adolescents difficiles, ça c'est le premier point.

00:57:17 Alors bonjour, tout d'abord.

00:57:21 Alors, je suis un ancien militaire,

00:57:24 et j'ai cru comprendre que mon parcours m'a aidé à aimer cette France.

00:57:28 Et c'est assez bizarre, parce qu'avec cet apprentissage

00:57:33 à l'apaisement et l'appropriation des valeurs du pays qui nous accueille,

00:57:37 je crois que l'insertion est beaucoup plus facile.

00:57:39 Et on se construit un projet de vie.

00:57:43 C'est une colo, je dirais, avec un sens, un thème,

00:57:49 basé sur les codes sociaux de l'armée.

00:57:51 Où il y a les contraintes émancipatrices, un concept que j'ai créé.

00:57:57 Il y a une exigence éducative et une autonomie encadrée.

00:58:01 En fait, tout ce qu'on devrait avoir dans une colonie.

00:58:04 Ça veut dire que réveil le matin avant le lever du jour,

00:58:08 exercice militaire, comme les militaires, physique, saluer au drapeau, etc. ?

00:58:14 Alors, comme les militaires, et peut-être un peu trop,

00:58:18 parce que ça reste quand même une colonie de vacances,

00:58:20 mais lever de couleur, l'apprentissage des codes de la République,

00:58:24 des fameux codes de savoir vivre ensemble, paraît-il.

00:58:29 Mais qu'est-ce que c'est le savoir vivre ensemble ?

00:58:31 C'est le collectif, et le collectif, c'est d'abord apprendre les contraintes avec les autres.

00:58:36 Donc oui, lever de couleur, tâche collective.

00:58:42 Ça fait réagir sur le plateau.

00:58:45 Juste une chose, les jeunes, quand ils arrivent, ils savent où ils vont ?

00:58:47 Ils savent où ils mettent les pieds ?

00:58:48 Oui, absolument.

00:58:50 Les parents savent, on les reçoit un ou deux mois avant,

00:58:55 en zoom, en physique, en présentiel.

00:58:58 On construit un projet avec eux, on rend sexy la chose, bien sûr,

00:59:02 d'où l'idée que ça reste des colonies de vacances.

00:59:05 Et après, il y a aussi des jeunes qui aiment le leadership,

00:59:09 qui n'ont pas de problème, qui sont premiers de la classe.

00:59:12 On a tout ça couvert, je dirais, par l'uniformité,

00:59:17 ça rend les choses homogènes.

00:59:21 Par exemple, Marc Varneau, il pourrait aller dans votre colonie ?

00:59:24 Marc, en tout cas, c'est une idée géniale.

00:59:26 Ça fait 17 ans, monsieur, que ça existe.

00:59:29 Je trouve que l'idée est effectivement très bonne.

00:59:32 En plus, c'est basé sur le volontariat, donc c'est encore mieux.

00:59:36 Je trouve que cette idée doit être dupliquée.

00:59:39 Quoique pour les enfants difficiles, c'est une bonne solution.

00:59:42 Pas que les enfants difficiles, vous avez entendu.

00:59:44 Il y a une mesure du président de la République qui va en ce sens,

00:59:47 c'est le SNU.

00:59:48 Le SNU, aujourd'hui, qui est un service national universel,

00:59:51 qui est largement insuffisant, sous-doté, avec un encadrement

00:59:54 qui est beaucoup moins important que dans le cadre du reportage,

00:59:59 c'est pour moi une mesure qui est importante pour pouvoir

01:00:02 restaurer l'ordre et l'autorité pour les jeunes,

01:00:05 notamment pour les jeunes adolescents difficiles,

01:00:08 avec aussi une volonté universelle de pouvoir mélanger

01:00:12 un peu tous les jeunes de la France.

01:00:13 Marc, rapidement.

01:00:14 Moi, qui suis un peu plus âgé, qui ai eu l'occasion de faire mon service militaire,

01:00:19 je suis un des derniers, c'est vrai que tout ce qu'on voyait

01:00:22 et qu'on apprenait au service militaire, aujourd'hui, ça a complètement disparu.

01:00:24 Et c'est vrai que l'avantage qu'on avait au service militaire,

01:00:26 c'est que c'était obligatoire, obligatoire.

01:00:28 Ce n'était pas volontaire.

01:00:29 Tout le monde allait au service militaire.

01:00:30 Et donc, du coup, ça permettait d'avoir quand même un minimum

01:00:33 d'instruction civique, d'apprendre à vivre ensemble,

01:00:36 qui a complètement disparu aujourd'hui.

01:00:37 Alors, colonel, vous vouliez réagir, mais ça fait 17 ans que ça existe.

01:00:41 En 17 ans, vous avez vu une évolution des jeunes,

01:00:44 de la manière de se comporter en groupe.

01:00:48 Parce que ça, c'est intéressant.

01:00:50 Quand on a vu ce qui s'est passé il y a quelques jours

01:00:52 dans les rues de beaucoup de villes qui se sont embrasées,

01:00:56 on se dit que la jeunesse n'est plus tout à fait la même

01:00:59 que celle d'il y a quelques années, il y a 17 ans.

01:01:03 Bon, et vous, vous touchez ça du doigt.

01:01:06 Alors, moi, ce que je voudrais ajouter,

01:01:10 j'aime à me rappeler le fameux discours de notre président,

01:01:14 monsieur Macron, au Mureau.

01:01:16 Il faut fabriquer un ambassadeur au bas de chaque escalier.

01:01:20 Bon, au Mureau, ils attendent toujours les fameux ambassadeurs.

01:01:24 Nous, on les fabrique depuis 17 ans.

01:01:26 C'est-à-dire qu'un jeune, quand il rentre chez nous,

01:01:28 il prend un certain pli, plus ou moins prononcé,

01:01:33 suivant les individus, et on lui le suit.

01:01:35 Alors, ce qui est original chez nous, c'est qu'on les suit

01:01:37 pendant plus d'un an.

01:01:39 Alors, on travaille sur la posture à l'école,

01:01:42 sur la posture dans la rue et sur la posture à la maison,

01:01:45 parce que ces trois facteurs sont liés.

01:01:47 On ne peut pas, je dirais, encadrer un jeune

01:01:50 pendant les deux semaines et puis les lâcher.

01:01:53 C'est-à-dire qu'il faut avoir un continuum,

01:01:55 et c'est ce continuum qui est intéressant,

01:01:57 vers lequel les parents vont adhérer.

01:02:01 Il y a trois cercles d'intervention.

01:02:03 Les parents, le jeune et leurs amis,

01:02:06 pour que justement le jeune ne soit pas un décrocheur

01:02:09 une fois que le système est sorti.

01:02:11 - Vous en parlez, monsieur, à l'instant, très intéressant,

01:02:13 mais il n'y a pas d'exigence.

01:02:15 C'est sûr du volontariat.

01:02:17 L'encadrement n'est pas ferme.

01:02:19 Il n'y a pas de fermeté.

01:02:20 Si vous n'avez pas l'exemplarité, le tutora, la fermeté,

01:02:23 comment voulez-vous transmettre ?

01:02:25 Donc, vous voyez, il y aura un gros problème.

01:02:27 Notre système est cohérent, économiquement.

01:02:30 - Vous avez raison, capitaine.

01:02:32 Merci d'avoir été en direct avec nous.

01:02:33 On se demande pourquoi vous n'êtes pas ministre de l'Éducation.

01:02:35 Franchement, on se demande.

01:02:37 Merci beaucoup en tout cas d'avoir été...

01:02:39 - Monsieur, c'est la question que nous pouvons poser.

01:02:43 Pourquoi nous sommes passés sous les radars ?

01:02:45 - C'est une bonne question.

01:02:47 En tout cas, on voulait vous donner la parole et un éclairage.

01:02:50 Merci d'avoir été en direct avec nous sur ces news.

01:02:52 On va parler de remaniement.

01:02:53 On va voir si vous êtes dans les nommées.

01:02:57 On reste dans les points d'interrogation ce matin.

01:02:59 Autour d'Emmanuel Macron, il y a beaucoup de points d'interrogation.

01:03:02 Va-t-il s'exprimer ?

01:03:03 Quand le fera-t-il ?

01:03:04 L'agenda du chef de l'État est chargé.

01:03:06 Grande question qui reste en pointillé,

01:03:07 c'est celle de ce remaniement.

01:03:08 Thomas Bonnet fait le point.

01:03:09 Il donne aussi le point de vue des Français

01:03:11 sur l'action du chef de l'État.

01:03:13 - L'Élysée fait savoir qu'Emmanuel Macron

01:03:15 va s'exprimer dans les prochains jours

01:03:17 pour faire le bilan de ses 100 jours d'apaisement

01:03:20 tel qu'il l'avait annoncé le 17 avril dernier.

01:03:23 On sait que ce bilan est jugé plutôt sévèrement par les Français,

01:03:26 si on en croit un sondage paru dans le Figaro ce vendredi.

01:03:30 78 % des personnes interrogées estiment

01:03:32 qu'Emmanuel Macron n'a pas atteint ses objectifs.

01:03:34 Ils sont même 65 % à réclamer un changement de Premier ministre.

01:03:39 Est-ce qu'Emmanuel Macron va profiter de cette déclaration

01:03:41 pour annoncer un remaniement ministériel ?

01:03:43 On verra bien.

01:03:44 Il pourrait être tenté de remplacer Elisabeth Borne,

01:03:47 à qui, je vous rappelle, il avait confié la mission

01:03:49 d'élargir la majorité, ce qui n'est pas réellement une réussite.

01:03:53 Mais on peut aussi s'interroger sur la pertinence

01:03:56 d'un remaniement en plein cœur de l'été,

01:03:58 alors que la plupart des Français sont en vacances

01:04:00 et ne suivent pas avec assiduité les débats politiques.

01:04:03 La vraie question, en réalité, c'est de savoir

01:04:05 quel cap souhaite imposer Emmanuel Macron

01:04:07 à l'aube de cette rentrée 2023.

01:04:10 Quel message voudra-t-il faire passer aux Français ?

01:04:13 On sait qu'il y a la loi immigration qui est en préparation

01:04:15 à l'Assemblée nationale.

01:04:17 Il pourrait donc être tenté de nommer à Matignon

01:04:19 quelqu'un qui pourrait justement faire le pont

01:04:21 avec les élus républicains afin d'obtenir une majorité

01:04:24 sur ce texte, ou il pourrait aussi,

01:04:26 c'est une autre possibilité, procéder à un remaniement

01:04:28 plus technique avec seulement quelques noms

01:04:31 qui seraient remplacés. On pense notamment

01:04:33 à Marlène Schiappa ou encore à Papandia.

01:04:35 On va y revenir dans un instant avec Marc Varno et Mathieu,

01:04:39 mais puisqu'il est 8h15, on rappelle les titres,

01:04:41 Augustin Donatien.

01:04:42 Jean-Luc Mélenchon charge la police.

01:04:47 Le leader de la NUPES dénonce sur son blog

01:04:49 un racisme dans les rangs des forces de l'ordre,

01:04:51 affirmant que la population a davantage peur

01:04:53 des violences policières qu'auparavant.

01:04:55 L'ancien candidat à la présidentielle

01:04:57 dénonce la jonction dans les faits

01:04:59 entre Emmanuel Macron et l'extrême droite.

01:05:01 Il épingle, selon ses mots, tout l'alignement

01:05:03 des partis du prétendu arc républicain.

01:05:06 Ce ramassis rance de tous les réactionnaires

01:05:09 sur les positions du RN, évoquant même

01:05:11 un festival de déclarations racistes

01:05:13 durant les émeutes.

01:05:15 Gérald Darmanin devrait présider la cérémonie

01:05:17 des obsèques de Manon, cette jeune sapeur-pompier

01:05:19 de 19 ans qui est décédée en intervention.

01:05:22 La jeune femme a été victime de la chute d'un arbre

01:05:25 frappée par la foudre sur laquelle elle intervenait.

01:05:27 Manon appartenait à la caserne des sapeurs-pompiers

01:05:29 du petit village de Culans dans le Cher,

01:05:31 où les drapeaux ont été mis en berne.

01:05:34 Et c'est officiel, Lionel Messi jouera jusqu'en 2025

01:05:37 à l'Inter Miami.

01:05:39 L'équipe floridienne qui compte parmi ses propriétaires,

01:05:41 David Beckham, présentera sa nouvelle recrue

01:05:43 dans la journée lors d'une cérémonie.

01:05:45 Le détenteur de 7 ballons d'or

01:05:47 pourrait faire ses débuts sur le terrain

01:05:49 dès vendredi prochain.

01:05:51 L'Inter Miami est actuellement dernière

01:05:53 de la division Est de la Major League Soccer.

01:05:56 - J'aimerais qu'on revienne quelques minutes

01:05:59 sur le remaniement.

01:06:01 Il n'y aura pas un intérêt particulier à le faire

01:06:04 maintenant pendant cette période de vacances,

01:06:06 tout le monde est parti, ça n'aura pas d'impact

01:06:08 de communication.

01:06:10 - Il y a plein de sujets, mais c'est sûr qu'un remaniement

01:06:12 aujourd'hui ou la semaine prochaine

01:06:14 ne pourrait être qu'un mini remaniement.

01:06:16 Ce qui veut dire qu'Elizabeth Borne ne bougerait pas.

01:06:18 Un remaniement à la marge où il y a quelques noms

01:06:20 qui vont changer effectivement.

01:06:22 - Il y a un sondage qui a été fait par Odoxa.

01:06:24 Les ministres que les Français souhaiteraient voir rester.

01:06:27 Tout en haut il y a Bruno Le Maire,

01:06:29 celui qui a le plus grand nombre.

01:06:31 Et tout en bas il y a Papanday et Marlène Schiappa.

01:06:35 - Donc Marlène Schiappa et Papanday, c'est sûr

01:06:37 qu'ils seraient sortants.

01:06:39 Pour autant, élargir la majorité le 20 juillet

01:06:42 pour tenter de passer la loi immigration à la rentrée,

01:06:45 sachant que cette loi immigration ne pourrait pas passer

01:06:47 avec du 49-3, qu'il faudra de toute façon

01:06:50 une vraie majorité à l'Assemblée

01:06:52 et que les LR et la majorité présidentielle

01:06:55 sont à des années-lumières d'une entente,

01:06:57 ça me paraît être, pardonnez-moi, une mission imposée.

01:06:59 - Ça veut dire qu'Elizabeth Borne n'a pas réussi sa mission

01:07:01 c'est-à-dire élargir la majorité.

01:07:03 Donc la question qui se pose,

01:07:05 est-elle la bonne personne au bon endroit ?

01:07:07 - Effectivement, et dans ces cas-là,

01:07:09 il y a plusieurs éléments.

01:07:11 Quel est le mandat d'Elizabeth Borne

01:07:13 qui a été d'élargir la majorité

01:07:15 et quels sont ses défauts ?

01:07:17 Et pour pallier ses défauts, aujourd'hui,

01:07:19 dans la majorité, si on raisonne dans la majorité,

01:07:21 si on peut incarner un cap,

01:07:23 on dit souvent que les politiques manquent de cap,

01:07:25 le cap aujourd'hui, il est clair, c'est reconquérir

01:07:27 le territoire national pour pouvoir organiser

01:07:29 sereinement les Jeux olympiques et éviter la honte

01:07:31 l'été prochain, c'est pour l'instant Gérald Darmanin

01:07:33 qui pourrait incarner un cap.

01:07:35 - Il est en milieu de tableau, vous l'avez vu,

01:07:37 31% de Français qui pensent qu'il doit rester,

01:07:41 mais il est plutôt dans le haut du tableau.

01:07:43 Celui qui a monté, c'est Éric Dupond-Moriti,

01:07:45 c'est pas évident, il a fait une remontada,

01:07:47 comme on dit.

01:07:49 Il est dans les 1, 2, 3, 4, 5 premiers.

01:07:53 La canicule s'étend sur l'Europe, France compris,

01:07:55 la journée d'hier avait plusieurs records

01:07:57 de chaleur pulvérisées, il a fait par exemple

01:07:59 37° à Rome, 35° à Berlin,

01:08:01 plus de 40° à Athènes,

01:08:03 où l'acropole reste fermée une partie de la journée,

01:08:07 avec des chaleurs également en Asie ou aux Etats-Unis.

01:08:09 Dans la vallée de la mort, F-vallée,

01:08:11 il a fait plus de 50°.

01:08:13 C'est Léa Judat.

01:08:15 - Des températures qui dépassent les 40°,

01:08:18 de l'Europe à la Chine, en passant par les Etats-Unis,

01:08:21 c'est une canicule record qui perdure aujourd'hui

01:08:23 partout dans le monde.

01:08:25 L'Italie, l'Espagne ou encore l'Allemagne

01:08:27 subissent de plein fouet la canicule,

01:08:29 tout comme la Chine et le Japon.

01:08:31 De l'autre côté du globe, aux Etats-Unis,

01:08:33 la Californie est connue comme l'un des endroits

01:08:35 les plus chauds du monde,

01:08:37 et pour cause, hier les températures relevées

01:08:39 indiquaient 48° et grimperont jusqu'à 54° aujourd'hui.

01:08:45 Des températures excessives aux lourdes conséquences,

01:08:47 les Etats-Unis, le Canada ou encore la Jordanie,

01:08:50 sont actuellement touchés par de sévères incendies.

01:08:53 En France et au niveau mondial,

01:08:55 le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré.

01:08:58 En Grèce, les autorités ont décidé de fermer

01:09:00 l'acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes.

01:09:03 Distribution d'eau et gestes de premiers secours.

01:09:05 Sur place, les équipes de la Croix-Rouge

01:09:07 veillent à la santé des visiteurs.

01:09:09 La canicule est un phénomène naturel dangereux.

01:09:12 L'été dernier, en Europe, les fortes températures

01:09:15 ont causé la mort de 60 000 personnes.

01:09:18 "Il y a quand même un truc fou. Vous êtes à Athènes,

01:09:20 il fait chaud l'été forcément. Pourquoi vous avez forcément

01:09:23 envie d'aller visiter l'acropole à 14h de l'après-midi ?

01:09:26 C'est quand même un truc de dingue.

01:09:27 Donc le tourisme de masse, et puis il n'y a pas très longtemps,

01:09:29 ils ont fait des travaux à l'acropole, ils ont agrandi,

01:09:32 ils ont mis du béton partout, ils n'ont pas planté d'arbres.

01:09:34 Double peine. Mais c'est quand même fou.

01:09:37 Vous êtes dans le sud de l'Europe, il fait chaud, c'est pas non plus..."

01:09:41 "C'est sûr que de surcroît, on a un problème de sur-tourisme,

01:09:44 partout, et en Grèce compris. On est toujours au 2/3 du tourisme

01:09:48 au niveau mondial que l'on avait en 2019.

01:09:51 En 2019, on avait 1,5 milliard de touristes.

01:09:53 Aujourd'hui, on en a 1 milliard. Le seul problème, c'est que

01:09:55 les touristes aujourd'hui, ils se concentrent sur un nombre

01:09:57 d'endroits réduits. Donc effectivement, l'exemple que vous citez

01:09:59 à l'acropole, il est caractéristique, mais on pourrait dupliquer

01:10:02 cet exemple à la ville de Paris. C'est-à-dire qu'il y a

01:10:04 2 ou 3 monuments, quels que soient la température,

01:10:06 les touristes s'y pressent par milliers, et effectivement,

01:10:09 on a un vrai souci. Il faudra de toute façon que tous les pays

01:10:12 touristiques trouvent des moyens pour réguler les flots

01:10:15 de touristes et faire en sorte que ça puisse se passer normalement

01:10:18 sans pour autant qu'ils détruisent les monuments.

01:10:20 - Je me souviens des Italiens à Naples, quand il faisait très chaud,

01:10:23 ils voyaient des touristes passer et ils disaient

01:10:25 "C'est l'heure des touristes et des chiens".

01:10:27 C'est vraiment l'heure où eux, ils ne sortent pas,

01:10:29 mais parce qu'on a l'habitude dans les villes du Sud,

01:10:31 on reste à l'intérieur, on sort le soir, c'est pour ça qu'on vit

01:10:34 tard le soir, qu'on dîne tard, etc. C'est une folie de sortir

01:10:37 en journée.

01:10:39 - Et nos amis à Nice le savent déjà depuis bien longtemps,

01:10:42 pour le coup, c'est à nous, en France, on va devoir s'adapter

01:10:45 progressivement à cette hausse du réchauffement climatique.

01:10:48 Le problème, c'est que les écologistes nous ont raconté

01:10:51 que le réchauffement climatique était l'alpha et l'oméga

01:10:54 d'une politique environnementale. La principale cause aujourd'hui

01:10:59 des problèmes environnementaux, c'est les dérèglements climatiques

01:11:02 et ça va être tout ce qui va être les incendies, etc.

01:11:05 C'est comment on met à profit notre fiscalité environnementale

01:11:08 pour pouvoir réorienter sur ces sujets-là.

01:11:10 - La température n'est pas du tout un frein au tourisme.

01:11:12 Pour mémoire, à part la France, derrière, on a le Mexique,

01:11:15 l'Espagne et la Turquie dans les pays les plus visités au monde.

01:11:18 Et ce n'est pas vraiment des pays froids, ce n'est pas un Norvège.

01:11:20 - Si vous avez envie de vous rafraîchir l'idée, certains, peut-être,

01:11:23 sont allés au cinéma, les endroits climatisés, il faut y aller,

01:11:26 au hasard, les supermarchés. Vous êtes peut-être aperçus

01:11:29 que le rayon le plus important en ce moment, c'est celui des fournitures

01:11:32 scolaires. On n'est pas parti en vacances, on anticipe déjà la rentrée

01:11:35 de la fourniture scolaire. Pourquoi acheter du neuf quand il existe

01:11:38 de la deuxième main pas du tout utilisée ? Coup de projecteur ce matin

01:11:41 sur une appli très intéressante de revente et d'échange de fournitures scolaires.

01:11:44 - Alors que les vacances d'été viennent de débuter, Fatima pense déjà

01:11:49 à la liste de fournitures scolaires de ses filles.

01:11:52 Et pour faire baisser la facture, elle se dirige vers la seconde main,

01:11:55 grâce notamment à l'application Bips.

01:11:57 - Pour mes achats, j'ai acheté ça. C'est tout neuf.

01:12:02 C'est une boîte de surligneurs pour les enfants.

01:12:06 Et puis ce genre de couleur, elles adorent.

01:12:08 - Pour ce lot de deux trousses et de surligneurs, Fatima a déboursé

01:12:11 3 euros contre une dizaine d'euros dans le commerce.

01:12:14 Une application qui lui permet également de mettre en vente

01:12:17 certains produits restés dans les placards.

01:12:19 - Moi, je les ai mis en tout cas à un prix symbolique.

01:12:22 Franchement, j'ai mis le sac à 4 euros alors que je l'ai acheté

01:12:26 à peu près 80 euros. Pareil pour les trousses, j'ai fait un lot

01:12:30 pour les 4 à 1 euro. Et les stylos, pareil, le tout,

01:12:34 je l'ai mis à 1 euro aussi. Donc, sachant que ne serait-ce que

01:12:38 cette gomme-là coûte 5 euros.

01:12:40 - Une application de seconde main de produits pour enfants

01:12:43 qui permet de réduire considérablement le budget des familles.

01:12:46 - La rentrée scolaire, en moyenne, c'est plus de 250 euros

01:12:49 de budget par enfant. Et donc, dans le contexte actuel,

01:12:52 évidemment, c'est une interrogation pour beaucoup de familles.

01:12:55 Et donc, on se rend compte qu'il y a de plus en plus de familles

01:12:57 qui sont en train de s'adapter à des usages qu'on n'imaginait pas

01:13:00 forcément immédiatement. Mais par exemple, acheter des fournitures

01:13:03 scolaires d'occasion. Tous les ans, on constate qu'il y a de plus en plus

01:13:06 de familles qui recherchent des fournitures scolaires

01:13:08 pour leurs enfants.

01:13:09 - Un marché en constante évolution. L'application qui compte

01:13:12 1,5 million d'utilisateurs en France et Belgique a vu ses ventes

01:13:15 tripler en un an.

01:13:17 - Le sujet signé de Sarah Varnia, c'est bien. C'est une très bonne idée.

01:13:20 - C'est très bien. C'est très bien. Et on a déjà une centrale d'achat

01:13:24 par an pour acheter en groupe, en volume et avoir des meilleurs prix.

01:13:27 Acheter en seconde main, c'est une très bonne idée.

01:13:30 - Marc Varneau, Mathieu Hoque, vous restez avec moi tout à l'heure.

01:13:33 Nous serons rejoints par visio par Gilbert Collard pour commenter

01:13:37 l'une des actualités du jour, les propos de Jean-Luc Mélenchon.

01:13:41 A tout de suite.

01:13:42 Avec toujours Marc Varneau, chef d'entreprise.

01:13:50 Mathieu Hoque, secrétaire général adjoint, le millénaire.

01:13:52 Et puis tout à l'heure, nous serons avec Gilbert Collard,

01:13:54 député européen.

01:13:55 Divers droits qui nous rejoindront par visio.

01:13:57 A la une, de nouveaux propos de Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

01:14:01 Il s'en prend encore une fois à la police, au racisme dans ses rangs.

01:14:04 Mais surtout, il voit chez Emmanuel Macron une connivence avec le RN,

01:14:09 une jonction dans les faits entre la majorité et l'extrême droite,

01:14:12 écrit le leader des Insoumis.

01:14:14 Nous reviendrons et commenterons ses propos dans un instant

01:14:17 avec Augustin Dede.

01:14:21 Toujours aucune trace de petit Émile, deux ans et demi disparu,

01:14:23 il y a maintenant plus d'une semaine, dans le hameau du Auvergnet,

01:14:25 dans les allées de Haute-Provence.

01:14:27 Plus de battue, plus de ratissage, le village est bouclé.

01:14:29 Hier soir, une messe a réuni parents et habitants.

01:14:32 Célia Barotte est sur place.

01:14:34 Et puis on a souvent parlé ici de ces mariages qui tournent au saccage

01:14:39 où les invités à la noce ne se maîtrisent pas.

01:14:41 Pour lutter contre ce nouveau genre d'incivilité,

01:14:44 les maires sont de plus en plus nombreux à demander des cautions

01:14:47 aux mariés.

01:14:48 Reportage à Olnay-Sougou.

01:14:50 C'est sur son blog personnel, Augustin Donnadeux,

01:14:54 que cette nuit, Jean-Luc Mélenchon a mis en ligne des propos

01:14:56 qui vont faire polémique.

01:14:57 Ce dimanche, au-delà de revenir sur sa vieille idée,

01:15:00 la police est la cause de tout, la police est foncièrement raciste,

01:15:03 l'ancien leader de la France insoumise dénonce l'attitude de la Macronie

01:15:09 dont le discours dominant, selon lui, serait aligné sur l'extrême droite.

01:15:13 Ses mots, ses valeurs, ses registres, c'est ce qu'il écrit.

01:15:16 Exactement, il fustige un ramassis rance de tous les réactionnaires

01:15:20 qui s'est, selon lui, consolidé durant les émeutes.

01:15:23 Je cite "Une bascule est en cours dans la sphère politique.

01:15:26 L'arc républicain sur la base politique de la diabolisation

01:15:29 du mouvement insoumis et de ses élus est la formule française

01:15:33 du système hongrois de Orban ou de celui du PiS polonais,

01:15:36 celui de la Suède ou de la Finlande, celui de l'Italie,

01:15:40 celui qui mûrit en Autriche."

01:15:42 L'ancien leader insoumis, qui n'a aujourd'hui plus de fonction politique,

01:15:45 revient sur les récentes émeutes consécutives à la mort de Nahel

01:15:51 et sur un racisme qui existerait, selon lui, dans les rangs des forces de l'ordre.

01:15:55 Le racisme dans la police est dorénavant une cause reconnue par les gens normaux.

01:15:58 Alors, vous en aurez la définition que vous voudrez des gens normaux.

01:16:02 Le mot "violence policière" est passé dans le vocabulaire plus courant.

01:16:05 La population ose dire de qui elle a davantage peur désormais.

01:16:09 Jean-Luc Mélenchon va même jusqu'à dire que le gouvernement

01:16:12 serait sous l'emprise dominée par l'institution policière.

01:16:15 La domination de la police sur le gouvernement est admise

01:16:18 par un nombre croissant de commentateurs et d'analystes.

01:16:21 Notre pays aura le problème de la police,

01:16:23 comme De Gaulle a eu celui d'une partie de l'armée.

01:16:26 C'est simple, tous racistes, tous fascistes, sauf moi.

01:16:29 Grosso modo, Mélenchon, on en a la marque vers nous.

01:16:33 Moi, Mélenchon, il commence vraiment à m'énerver

01:16:37 parce qu'on n'applique jamais la loi à son encontre,

01:16:40 alors qu'il n'est pas cible de la loi en permanence.

01:16:43 Je rappelle que pendant les émeutes, l'article 412.6,

01:16:45 l'incitation à l'insurrection, il aurait pu être arrêté

01:16:49 et poursuivi pour ça, rien du tout.

01:16:52 Aujourd'hui, M. Mélenchon, il représente 8% des intentions de vote.

01:16:56 M. Mélenchon, aujourd'hui, moi, l'information qui me fait le plus plaisir,

01:17:00 c'est que l'ANUPS s'est enfin rendu compte qu'il ne servait pas

01:17:02 de démois à rien, sinon qu'à mettre le bordel en France.

01:17:06 Et donc du coup, ils vont aller au sénatorial sans lui.

01:17:09 Donc l'ALFI n'aura aucun sénateur et l'ALFI ne pourra pas,

01:17:13 contrairement à ses plans secrets, mettre le cirque au Sénat

01:17:16 comme ils le mettent à l'Assemblée nationale.

01:17:18 M. Mélenchon, aujourd'hui, si on arrêtait de parler de lui,

01:17:20 il ne serait pas à 8%, mais à 3%.

01:17:22 Et pourquoi il a fait ce tweet en pleine nuit ?

01:17:24 Pour qu'on parle de lui. Arrêtons de parler de lui, il sera à 3%.

01:17:27 Ce n'est pas un tweet d'ailleurs, c'est une très très longue lettre, Mathieu.

01:17:29 Moi, je trouve que c'est paradoxal, c'est qu'en fait,

01:17:32 Jean-Luc Mélenchon, c'est lui qui est réactionnaire, je trouve.

01:17:34 Parce qu'en fait, aujourd'hui, quel est le rapport psychologique

01:17:37 entre la police et les délinquants ?

01:17:39 C'est que la police est présumée coupable à chaque fois,

01:17:41 et les délinquants sont présumés plutôt innocents.

01:17:43 Et donc la réalité, c'est qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon,

01:17:45 il est plutôt réactionnaire conservateur,

01:17:47 il est sur le statu quo vis-à-vis de la police et de la protection des délinquants.

01:17:51 Gilbert Collard est avec nous, député européen d'hiver droite.

01:17:54 Vous avez lu cette longue tribune de Jean-Luc Mélenchon.

01:17:57 Ce n'est pas un petit tweet, c'est une longue tribune où il y a tout.

01:18:00 Tout le monde est facho, tout le monde est raciste dans ce pays,

01:18:02 tout le monde est lié au Rassemblement national.

01:18:05 Et ça sous-entend ce que vous savez pour Jean-Luc Mélenchon.

01:18:08 Donc la solution, c'est moi, grosso modo, c'est ce qu'il dit.

01:18:11 - Il a franchi le mur du con, voilà, bon, ça y est.

01:18:15 Il est supersonique maintenant.

01:18:18 En réalité, il pratique deux choses, à mon avis.

01:18:21 La première, ce qu'on appelle la rhétorique du vide.

01:18:24 C'est-à-dire que quand on n'a pas de thème profond, sérieux, idéologique même,

01:18:31 on prend des thèmes qui font polémique.

01:18:34 Et on va loin dans la formulation pour provoquer une réaction.

01:18:38 C'est un peu une piqûre de longévité médiatique.

01:18:44 Voilà, la preuve, c'est qu'on en parle, il existe,

01:18:47 alors que sinon il serait momifié dans ses rancœurs.

01:18:53 Ensuite, je me demande s'il n'y a pas en lui une haine successorale.

01:18:58 Et s'il ne cherche pas, par ses excès, par ses outrances,

01:19:04 à miner complètement la succession qui va s'ouvrir,

01:19:09 quand il va forcément quitter la direction du mouvement.

01:19:15 Il n'est plus en politique comme élu, et il faut qu'il existe.

01:19:20 Donc on a ces deux images fortes, la rhétorique du vide

01:19:25 et la polémique de la haine.

01:19:29 Mais par exemple, Gilbert Collard, quand il mise sur le même axe

01:19:33 le RN et le chef de l'État, on le sait,

01:19:38 le président de la République n'a qu'une peur, n'a qu'une frousse,

01:19:42 c'est que le RN arrive au pouvoir.

01:19:45 Donc est-ce qu'il vise juste quand il met sur le même axe ?

01:19:48 On dit "vous favorisez, donc vous êtes au même niveau".

01:19:52 Non mais c'est l'éternel, vous comprenez ?

01:19:55 Ça a marché pendant des années, et ça continue à fonctionner,

01:19:59 la fascisation de l'adversaire.

01:20:01 Vous savez, c'est Staline qui avait dit "traitez votre adversaire de fasciste

01:20:06 et le temps qu'il s'explique, vous avez gagné le débat".

01:20:09 C'est vieux comme le totalitarisme, ce truc.

01:20:13 Et il recycle les recettes, rhétoriques, trotskistes,

01:20:18 les léninistes avant que les deux hommes ne se fâchent

01:20:21 et que Staline ne fasse assassiner Trotski, bien sûr.

01:20:25 Ils sont fous de la vérité,

01:20:29 c'est possible qu'un jour il y ait un rapprochement du reste,

01:20:33 parce que le RN se lénifie tellement que ça peut arriver.

01:20:39 Mais à l'heure actuelle, ce n'est vraiment pas le cas.

01:20:43 Il faut constamment fasciser l'ordre.

01:20:48 D'abord, c'est incroyable.

01:20:50 Constamment la police.

01:20:52 Tapez sur la police, notre pays aura le problème de la police

01:20:55 comme De Gaulle a eu celui d'une partie de l'armée.

01:20:57 Le racisme dans la police est dorénavant une cause reconnue par les gens normaux.

01:21:03 Le mot "violence policière" est passé dans le vocabulaire le plus courant.

01:21:07 Oui, mais d'abord, là, il devrait faire l'objet de poursuites.

01:21:10 Un ministre de la justice capable de s'imposer auprès de ses procureurs,

01:21:17 ou si on avait des procureurs capables de faire respecter la loi,

01:21:21 il devrait être poursuivi.

01:21:22 Mais c'est quoi ?

01:21:24 Regardez, analysons sémantiquement le discours.

01:21:28 Il parle de gens normaux.

01:21:30 C'est-à-dire qu'il considère qu'il est le critère de la normalité.

01:21:35 Ça ne vous rappelle rien, ça ?

01:21:37 Je vous rappelle quand même que pendant toute la période totalitaire,

01:21:40 on avait les procès psychiatriques.

01:21:42 Il y avait les gens normaux et les gens qui,

01:21:44 parce qu'ils n'avaient pas vos idées, n'étaient pas normaux.

01:21:47 Dans tout ce qu'on lit de Mélenchon ce matin,

01:21:51 cet appel à la normalité est très grave.

01:21:54 – Vous avez raison, et Marc Varnot a jeté les maires, les nazis…

01:21:59 – Oui, c'est-à-dire que ces discours, qui sont des discours, mais scandaleux.

01:22:02 Quand on commence à arriver sur le terrain de la normalité,

01:22:05 là on est sur Pol Pot, Staline, Hitler, etc.

01:22:07 C'est-à-dire que, grosso modo, moi je suis la normalité,

01:22:10 et vous, tous les autres, vous êtes la normalité.

01:22:12 Donc là, c'est un discours qui, effectivement,

01:22:14 rien que ça devrait faire l'objet de poursuites.

01:22:16 – On verra. Merci beaucoup Gilbert Collard d'avoir réagi avec nous

01:22:19 sur CNews ce matin, des PCE européens.

01:22:22 – Et soyons normaux. – Et des gens normaux.

01:22:27 Toujours aucune trace du petit Émile, 2 ans et demi, disparu,

01:22:30 il y a maintenant plus d'une semaine dans le hameau du Haut-Vernay,

01:22:32 dans les abbes de Haute-Provence.

01:22:34 Il n'y a plus de battue, il n'y a plus de ratissage,

01:22:36 mais le village est toujours bouclé.

01:22:38 Célia Barotte, vous êtes sur place.

01:22:40 – Oui Olivier, le hameau du Haut-Vernay est toujours bouclé

01:22:46 par arrêté municipal.

01:22:48 C'est le maire François Balique qui a déposé cet arrêt

01:22:50 jusque demain, jusque lundi.

01:22:52 Alors, pour l'instant, la famille d'Émile et ses proches

01:22:56 sont toujours domiciliés, sont toujours présents dans la zone,

01:23:01 dans le hameau du Haut-Vernay et ils gardent espoir

01:23:04 grâce à leur religion.

01:23:06 C'est une famille très croyante et grâce à la chapelle

01:23:09 et la venue de plusieurs prêtres dans le hameau du Haut-Vernay,

01:23:14 ils peuvent garder espoir.

01:23:15 Les prêtres les accompagnent dans cette épreuve,

01:23:18 ils gardent espoir grâce à cette venue et au soutien des riverains

01:23:22 qui respectent leur intimité.

01:23:24 Personne ne souhaite prendre la parole et s'exprimer face à nous,

01:23:29 face à notre caméra et se prononcer sur cette inquiétante disparition.

01:23:34 Le maire François Balique nous a expliqué qu'il souhaitait

01:23:36 un retour à la tranquillité.

01:23:38 Pourtant, hier, il y a quand même eu une pensée pour Émile

01:23:42 et sa famille lors de la messe qui s'est tenue en l'église du Vernay.

01:23:46 Une intention de prière a été prononcée pour soutenir ses proches

01:23:50 dans cette épreuve.

01:23:52 Concernant l'enquête, toujours aucune piste n'a été dévoilée,

01:23:55 aucune hypothèse n'est privilégiée, aucune hypothèse n'est écartée

01:23:58 et ce qui s'est perdu, ce qui a été enlevé.

01:24:02 Pour l'instant, tous les indices, tous les éléments qui ont été trouvés

01:24:05 sur le terrain sont étudiés.

01:24:08 Il y a également l'analyse des plus de 1200 appels reçus

01:24:11 grâce à l'appel à témoin.

01:24:13 Nous sommes sur place ici depuis quelques jours

01:24:16 et je peux vous dire Olivier que l'ambiance est assez particulière

01:24:19 puisque personne ne souhaite s'exprimer, tout le monde est dans le secret,

01:24:25 tout le monde est un petit peu dans l'incompréhension

01:24:28 et pour l'instant nous sommes en attente d'une prise de parole

01:24:31 du procureur de la République de Dînes-les-Bains concernant l'enquête.

01:24:35 Je vous le rappelle, il s'est quand même prononcé

01:24:38 concernant les fausses cagnottes en ligne au nom de la famille d'Émile.

01:24:42 Pour ces fausses cagnottes, le procureur de la République de Dînes-les-Bains

01:24:45 a demandé à ce qu'elles soient fermées le plus vite possible.

01:24:48 – Merci Célia Barraud de ces précisions.

01:24:50 Je voulais qu'on dise un mot de l'enquête

01:24:52 parce que pour le moment elle ne donne rien.

01:24:54 On a récolté énormément de témoignages, de récits.

01:24:56 Il craque aujourd'hui les détails et il recherche aussi les incohérences.

01:24:59 C'est peut-être dans les incohérences qu'on pourrait être sur une piste ou sur une autre.

01:25:03 Et pour cela, ils ont aidé d'un programme informatique baptisé Anacrim.

01:25:07 Maxime Lavandier.

01:25:08 – C'est un logiciel régulièrement utilisé dans les enquêtes criminelles.

01:25:13 De son nom Anacrim, il permet dans un premier temps

01:25:16 de regrouper l'ensemble des éléments récoltés.

01:25:18 – Quand on a une affaire très longue,

01:25:20 on a des enquêteurs au bout de 10-15 ans qui ne sont pas les mêmes que ceux du début.

01:25:23 Ils ont besoin de trouver dans la machine,

01:25:26 plutôt que de retourner des tonnes de papier,

01:25:28 les éléments qui ont pu être intéressants.

01:25:30 La couleur d'une voiture, l'heure d'arrivée d'un témoin.

01:25:33 – Disposant d'une intelligence augmentée,

01:25:35 Anacrim peut ensuite analyser ces données

01:25:37 et relever les incohérences de certaines versions ou des éléments rapportés.

01:25:41 – Un logiciel qui va permettre également de faire des frises chronologiques,

01:25:45 c'est-à-dire un déroulé du temps.

01:25:47 Dans l'affaire de l'enlèvement, par exemple,

01:25:49 les grands-parents disent que le petit a disparu à 17h30.

01:25:52 Imaginons qu'un témoin l'ait vu à 17h15,

01:25:55 on va se rendre compte qu'il y a eu une erreur.

01:25:57 – Cependant, pour tirer le maximum du logiciel, il faut bien l'alimenter.

01:26:01 – Il faut lui donner à manger un maximum de données.

01:26:04 Donc les analystes sont parfaitement formés à ça.

01:26:07 Tout ce qui peut avoir un intérêt matériel,

01:26:10 tout ce qui, à un moment donné, peut faire l'objet d'un recoupement,

01:26:13 d'une comparaison, doit être rentré dans la machine.

01:26:16 – Le logiciel Anacrim a déjà fait ses preuves,

01:26:18 notamment pour l'affaire du petit Grégory

01:26:20 ou encore de celle de Nordal-Lelandais pour le meurtre d'Arthur Noyer.

01:26:24 – Voilà, mais je rappelle quand même dans cette histoire,

01:26:26 le village est fermé, c'est une stratégie de communication

01:26:29 qui est assez inédite en réalité, de tout faire.

01:26:31 On verrouille la communication, le maire a verrouillé,

01:26:34 même à l'église, dans le village, il n'y a pas d'image, pas de réaction,

01:26:39 tout le monde… personne ne parle.

01:26:41 – Non, et puis surtout, les enquêteurs ont aujourd'hui à disposition

01:26:44 des moyens extraordinaires.

01:26:46 Ils ont effectivement tout ce qui est téléphonie, analyse ADN, drones,

01:26:50 technologies de mise en alerte, les réseaux sociaux, etc.

01:26:53 Et c'est vrai qu'on mentionne tout ça en bloc,

01:26:56 mais par exemple, sur la téléphonie, c'est assez intéressant

01:26:59 parce que ça leur permet de voir quels téléphones ont borné

01:27:02 à quel endroit, à quel moment, et de faire des comparaisons automatiques.

01:27:05 Donc ils savent pertinemment qu'au moment où l'enfant a disparu,

01:27:08 il y avait tel téléphone qui a borné à cet endroit-là,

01:27:10 et quel téléphone était déjà venu avant, n'était jamais venu, etc.

01:27:14 Et donc ça leur donne des éléments d'enquête qui leur permettent

01:27:16 d'éliminer les pistes très rapidement.

01:27:18 – Alors là, il y a quand même une chose, c'est qu'ils ne nous donnent rien,

01:27:21 les enquêteurs. Alors, est-ce qu'ils n'ont rien ?

01:27:23 Est-ce qu'ils gardent tout pour eux ? Est-ce que c'est aussi le choix

01:27:25 de ne pas communiquer sur l'enquête ?

01:27:27 Ça se cite, une interrogation.

01:27:29 – Je pense qu'il faut féliciter le maire qui gère ce drame, en fait,

01:27:33 de pouvoir couper la communication pour pouvoir protéger les riverains,

01:27:38 mais pour prolonger ce que disait Marc Bernod, moi je pense aussi

01:27:41 que les enquêteurs qui sont parmi les meilleurs enquêteurs du pays

01:27:45 n'ont pas la réponse aujourd'hui, en tout cas, c'est ce qui nous est remonté

01:27:49 aujourd'hui, c'est-à-dire que nous, on ne l'aura pas sur ces plateaux non plus,

01:27:53 c'est normal, mais ils disposent de moyens, et je pense aussi à un élément

01:27:57 qui me paraît important, c'est dans le cadre des Jeux Olympiques,

01:28:00 vous allez avoir des expérimentations sur certains moyens,

01:28:02 typiquement les caméras avec de l'intelligence artificielle,

01:28:05 à réalité augmentée, etc., qui vont pouvoir être autorisées,

01:28:08 et c'est des éléments qui pourront permettre justement

01:28:10 d'éviter ce genre d'enquête à l'avenir.

01:28:11 - Un sujet qui va vous passionner, comment mettre fin au débordement

01:28:14 qui entoure parfois certains mariages ? Il y a des maires qui prennent

01:28:16 des décisions radicales, l'annulation, on annule, allez, ça arrive,

01:28:19 mais quand on le fait, c'est que c'est déjà trop tard,

01:28:22 le mal a été fait en quelque sorte, l'anticipation c'est plus intéressant,

01:28:25 pour ça, l'idée d'obliger les futurs mariés à déposer une caution,

01:28:29 une caution anti-débordement, est plus intéressante,

01:28:31 ça concerne les débordements à l'intérieur de la mairie

01:28:33 comme à l'extérieur, exemple à Olnay-sous-Bois,

01:28:35 avec ce reportage tourné hier, samedi, jour de mariage.

01:28:39 Charles Baget, Mathilde Libanès.

01:28:41 - Ils vont se dire oui pour la vie et c'est en musique qu'ils arrivent à la mairie.

01:28:47 Comme de nombreux autres mariés, leur journée va être festive et romantique.

01:28:53 Pourtant, sur les 350 mariages célébrés à la mairie d'Olnay-sous-Bois chaque année,

01:28:58 environ 5% se terminent en débordement avec de nombreuses dégradations.

01:29:02 - Un moment du déchaînement où on ne respecte ni le code de la route,

01:29:06 ni le code pénal, ça veut dire qu'on peut casser des chaises,

01:29:09 saccager des rideaux, insulter les élus.

01:29:12 Lors d'un récent mariage, des tirs de mortier ont été tirés sur la mairie.

01:29:16 Le maire a donc décidé de sévir.

01:29:18 - On s'aura demandé une caution de 1000 euros,

01:29:21 afin que si jamais il y a débordement, si jamais il y a casse, on garde la caution.

01:29:27 Ça n'est pas pour punir les 350 mariages qui se passent bien,

01:29:31 c'est pour cette petite minorité qui confond festivité et saccage.

01:29:38 Pour ces jeunes mariés, ils ont préféré directement prévenir leurs invités.

01:29:42 - Nous on a mis les choses au clair.

01:29:43 La famille est très calme, les amis sont calmes, on se connaît,

01:29:45 mais il y a d'autres familles où c'est un peu compliqué.

01:29:48 Une caution et surtout un montant qui divise les convives.

01:29:51 - Dommage aussi de mettre cette responsabilité aux mariés,

01:29:54 sachant qu'on n'est pas responsable de ce que nos invités peuvent faire.

01:29:57 - Si effectivement ça casse et qu'il faut dissuader les gens,

01:30:00 moi je suis favorable, je suis complètement d'accord avec le maire.

01:30:04 D'autres villes comme Pontoise, Poissy et Evreux l'ont déjà mise en place.

01:30:08 A Aulnay-sous-Bois, cette mesure entrera en vigueur à l'automne prochain.

01:30:12 - T'as pas un préfet ?

01:30:13 - Marc Varnot a deux questions.

01:30:15 D'abord il dit non, la caution c'est illégal, et ça c'est intéressant.

01:30:19 Vous avez réagi également quand cette dame a dit non, on n'est pas responsable.

01:30:22 On n'est pas responsable, mais je vous ferai réagir après le rappel de quitte.

01:30:25 C'est comme ça.

01:30:26 Non mais non, il est 8h45, c'est Augustin, donne adieu.

01:30:28 Et après c'est vous.

01:30:30 L'homme suspecté d'avoir tué une femme en la poussant sur les rails du RERB

01:30:35 avait déjà été mis en cause dans des faits similaires en 2011.

01:30:39 Il avait été déclaré pénalement irresponsable.

01:30:43 Un non-lieu avait été prononcé de nationalité algérienne.

01:30:47 L'homme n'aurait pas de lien avec sa victime de 52 ans,

01:30:50 selon les premiers éléments de l'enquête ouverte pour assassinat.

01:30:53 La canicule dans le monde persiste.

01:30:55 Des records de chaleur sont enregistrés dans plusieurs régions, y compris au nord.

01:30:59 L'Italie attend dans les prochains jours des températures jamais égalées.

01:31:02 16 villes du pays sont en alerte rouge.

01:31:05 En Allemagne, il a fait jusqu'à 38 degrés, 48,8 degrés à Syracuse en Italie

01:31:11 et 49 degrés lundi à Gendouda en Tunisie.

01:31:15 Et en tennis, Marketa Von Drussova a remporté le tournoi de Wimbledon hier,

01:31:20 son premier tournoi du Grand Chelem.

01:31:22 Elle a battu la Tunisienne Once Jaber, qui a encore échoué aux portes de la victoire.

01:31:27 Montée à la 14e place mondiale en 2019, sa victoire était inespérée,

01:31:32 car l'année dernière, elle était sur le banc à cause d'un poignet cassé

01:31:36 qui a nécessité deux interventions chirurgiques.

01:31:39 Les mariages, c'est un sujet.

01:31:43 Quand vous êtes mère, vous vous retrouvez avec des familles qui vont dans tous les sens.

01:31:48 Tout à l'heure, il y a une mère de Poissy qui était là.

01:31:50 On a eu des gens qui s'accrochaient au rideau,

01:31:53 on a eu des gens qui faisaient n'importe quoi devant la mairie

01:31:55 avec des voitures immatriculées en poil à faire quelque chose.

01:31:58 Quand vous louez une salle, car le livre disait,

01:32:00 quand vous louez une salle, vous mettez une caisse ou une caution en général.

01:32:03 Là, on fait pareil pour la mairie.

01:32:05 – Oui, il a raison sur le fond, mais la réalité…

01:32:08 – C'est les trois ans qui font ça à Poissy.

01:32:10 Ils sont passés vraiment…

01:32:11 – Il y a deux sujets.

01:32:12 D'abord, le premier, c'est que les principaux troubles,

01:32:14 ils ont lieu après le mariage, donc sur la voie publique et plus dans la mairie.

01:32:18 Le deuxième sujet, c'est que quand vous retenez une caution de quelqu'un,

01:32:22 et que c'est quelqu'un d'autre qui crée le trouble, juridiquement c'est compliqué.

01:32:26 Il y a une arme qui marche très bien dans les mairies,

01:32:29 c'est de ne pas procéder au mariage.

01:32:30 Quand vous avez des problèmes avant le mariage…

01:32:32 – Oui, le recherche est avant.

01:32:33 – Alors il faut savoir que de ne pas procéder au mariage, c'est un droit,

01:32:36 car l'élu, l'adjoint ou le maire, peut refuser de procéder au mariage.

01:32:40 Il faut quand même savoir que si vous faites ça, vous provoquez une émeute,

01:32:42 donc vous avez intérêt à voir la police qui n'est pas loin.

01:32:44 Donc c'est un sujet qui est éminemment compliqué.

01:32:46 Mais le fait de créer une sanction, j'y suis favorable,

01:32:50 parce que c'est vrai qu'on ne peut pas tout accepter.

01:32:52 Il y a des gens qui rentrent avec des orcaises dans les mairies.

01:32:54 – En fait, ce n'est pas une sanction, c'est la responsabilité.

01:32:56 Vous responsabilisez les gens, c'est ça qui est important.

01:32:59 Vous avez laissé l'état de droit, et les mariés disent au reste de la noce,

01:33:05 "j'ai payé, donc si vous faites n'importe quoi, ça sera pour nous".

01:33:08 – Comme quand on loue une salle, moi je suis d'accord avec vous,

01:33:10 je pense que le plus beau jour d'une vie n'a pas vocation à gâcher la journée des autres.

01:33:14 Je pense que le principe qui doit être un principe fondamental,

01:33:17 c'est de responsabiliser les gens, et donc d'appliquer ce fameux principe

01:33:21 du payeur-casseur, on va dire, l'Icasper en l'occurrence.

01:33:24 Mais dès lors qu'on mobilise de l'argent public, notamment des policiers,

01:33:28 on va devoir aller chercher l'argent chez les gens qui se permettent ce genre de comportement.

01:33:33 – En tout cas.

01:33:34 – Alors que notre pays a une passion pour l'égalité,

01:33:36 et qu'on ne peut pas traiter différemment les mariages des uns et des autres.

01:33:38 – On est sous bois, ça sera mis en place dans quelques mois.

01:33:41 Poissy, c'est déjà le cas depuis trois ans, et ce que nous disait Karl Ollivs,

01:33:45 c'est que ça fonctionne.

01:33:47 – Il faut sanctionner strictement tous les troubles sur la voie publique.

01:33:51 C'est-à-dire que là, il faudrait effectivement créer des classes d'amendes,

01:33:54 et de verbalisation qui…

01:33:55 – Mais hier, vous savez qu'hier, on a vu des images données,

01:33:57 hier, la police municipale a été là, il y avait cinq policiers municipaux

01:34:00 qui ont cadré, et qui ont dit "attention, l'orchestre c'est comme ça, etc."

01:34:04 – Il faut quand même savoir qu'un maire n'a pas autorité

01:34:06 pour créer les amendes qu'il souhaite, il est obligé d'appliquer les amendes

01:34:09 prévues par la loi, et donc c'est aussi un problème.

01:34:12 – Les vacances, ça arrive, ça a été long et chaud hier, au pic de la journée,

01:34:17 il y a eu 685 km de bouchons, on n'a pas bougé, on était là,

01:34:20 mais certains de Français sont en vacances, le savent,

01:34:23 et vous allez voir qu'après avoir fait la queue au péage,

01:34:27 vous allez faire la queue aux terrasses et au café des restaurants.

01:34:30 Faute de manœuvres cet été encore, on va manquer de personnel,

01:34:33 illustration à Saint-Laurent-du-Var dans les Alpes-Maritimes,

01:34:36 Adrien Fontenot, Franck Triviaud.

01:34:37 – Non, non, il n'y en a pas d'autres.

01:34:38 – À Saint-Laurent-du-Var, les vacanciers sont déjà présents,

01:34:41 mais les saisonniers manquent à la pelle.

01:34:43 – Aujourd'hui, on trouve de moins en moins de personnel,

01:34:46 et surtout que le personnel va de restaurant en restaurant,

01:34:50 il y a moins de fidélité comme il pouvait y avoir avant par rapport à une maison.

01:34:54 Moi, j'ai des annonces en permanence, même quand j'ai mon personnel

01:34:58 qui est au complet, quand j'ai mes équipes en salle et en cuisine

01:35:01 qui sont au complet, je laisse quand même les annonces ouvertes

01:35:05 parce qu'on ne sait jamais.

01:35:06 – Autre cause de cette pénurie, des conditions de travail difficiles

01:35:10 et une amplitude d'horaire importante.

01:35:12 Conséquences directes pour certains gérants, des fermetures inévitables.

01:35:16 À Nice, le restaurant d'Olivier restera clos les mardis et mercredis.

01:35:20 – On travaille quand les gens ne travaillent pas,

01:35:22 donc c'est normal qu'on travaille le soir, le midi, les week-ends.

01:35:25 Il y a beaucoup de gens aujourd'hui, de jeunes ou autres, ne l'acceptent plus.

01:35:29 Donc on a préféré prendre cette décision, ça facilite les plannings,

01:35:33 on se stresse moins, on ne compense pas parce qu'à la fin,

01:35:36 les employés qui manquent, on compense, enfin un employé malade, on compense

01:35:40 et on tire toujours sur la corde, que ce soit la nôtre,

01:35:43 mais aussi celle de nos équipes.

01:35:45 – Constat implacable pour ce gérant, au grand dam de ses clients.

01:35:49 – Ayant deux filles dans la restauration et l'hôtellerie,

01:35:51 c'est un métier qui est dur, mais c'est triste.

01:35:54 Des restaurants bord de mer en plein mois de juillet, fermés, c'est triste.

01:36:00 Les Alpes-Maritimes, selon l'union des métiers et de l'industrie de l'hôtellerie,

01:36:04 près de 4 900 postes saisonniers restent à pourvoir.

01:36:08 – A suivre le Tour de France, la 14ème étape avec une chute énorme et 7 abandons.

01:36:13 [Musique]

01:36:17 – Vous regardez votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Tuition.

01:36:22 – La 14ème étape du Tour signait l'arrivée du peloton dans les Alpes

01:36:25 et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ont déjà fait beaucoup de dégâts.

01:36:28 La première des cinq difficultés du jour n'est pas encore passée.

01:36:31 Énorme chute dans le peloton, la course est arrêtée.

01:36:34 Une quinzaine de coureurs est à terre.

01:36:36 Mentes, Pedrero, Chavez et Sinckelmann seront contraints d'abandonner.

01:36:40 30 minutes plus tard, la course reprend et dans la descente du col de Saxe,

01:36:43 James Shaw et Romain Bardet chutent à leur tour.

01:36:46 Les deux hommes abandonnent, nouveau coup dur sur le tour pour le français, 12ème du général.

01:36:50 À 4 kilomètres du sommet, c'est un face-à-face, Vingor Pogacar.

01:36:53 9 secondes séparent les deux hommes au classement général.

01:36:56 Aider la première attaque, le sloven dépose le danois,

01:36:59 mais Vingor revient à la pédale puis temporise.

01:37:01 En haut, un sprint pour 3 secondes de bonification.

01:37:04 Pogacar tente le coup mais une moto lui barre la route.

01:37:07 Vingor surprend le sloven quelques mètres plus tard,

01:37:09 avant une descente où les deux hommes s'observent.

01:37:12 Carlos Rodriguez en profite pour revenir, puis filer seul vers la victoire

01:37:15 et grimper à la troisième place du général.

01:37:18 À l'arrivée, Pogacar termine deuxième et ne perd qu'une seconde au général sur Jonas Vingor,

01:37:22 qui aura résisté à cette première journée infernale dans les Alpes.

01:37:26 Il est l'heure de se dire au revoir.

01:37:36 Merci Marc Varnot, merci Mathieu, secrétaire général adjoint de Millénaire, je le rappelle.

01:37:41 Marc Varnot, chef d'entreprise.

01:37:43 Mais pas que, mais pas que. Dans un instant, Gauthier Lebret sera avec vous

01:37:48 pour l'heure des pros été week-end. Et puis je vous souhaite de bonnes vacances.

01:37:53 La matinale revient évidemment demain matin, ce sera Anthony Faveli. Bye bye.

01:37:58 ♪ ♪ ♪

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